Pensez le Futur.

Societé

Seule l’éducation peut contrer les incivilités et l’agressivité en société... 224

Un Caïd copieusement calotté en public par une jeune fille à Témara. Un autre, la tête fracassée et le bras fracturé dans la paisible Oasis d’Aoufous. Un troisième généreusement giflé à Mohammadia. Un policier poignardé au cou par un jeune venu prêter main fort à sa mère vendeuse, occupant l’espace public. Une enseignante farouchement agressée à l’arme blanche par un élève à Erfoud. Un colosse auteur d’une scène de chaos dans l’enceinte de la belle gare de Rabat ville. Un accident de la route non loin de Merzouga, à vitesse folle, un chauffard percute un paisible touriste américain venu profiter des merveilles du royaume ; les deux sont décédés sur le coup. Cela fait trop pour une semaine, en termes d'expressions violentes. Loin de faire une analyse psychique ou psychiatrique de ces cas, on peut tout de même leur trouver des ressemblances et quelques points communs à savoir : l’incivilité, la surexcitation, la violence et la détresse manifeste, provoquant une vive émotion sur les lieux et l’émoi chez ceux confrontés à ces nouvelles dans les médias. On peut se demander si on ne fait pas ici un amalgame entre personnes souffrant de troubles mentaux avérés et le citoyen lambda qui à un moment donné, va troubler l’ordre public ou commettre l'impardonnable voire l'irréparable. Ce n’est pas un raccourci mal inspiré loin de là, le HCP déjà en 2022, nous disait que 48.9% de citoyens souffraient de troubles mentaux. Qui va se ruer sur un policier poignard à la main ou conduire sans en mesurer le danger, sinon quelqu’un d’anormal. Qui ne respecte pas la vie de l’autre sinon quelqu’un de monstrueux. La dame qui s'est ruée sur le fonctionnaire l'aurait elle fait si elle était psychologiquement stable ? Tout comportement dangereux, tout agissement perturbant la quiétude publique dénote d’un mal latent. A des moments de grande détresse, il va se manifester dans la démesure et l’agressivité. La détresse et l’instabilité psychologique sont souvent interconnectés, dénotant d’une anxiété profonde, d’un probable manque d’affection, d’estime de soi, de souffrances cachées dans la famille, à l’école, au travail, dans la société. Le harcèlement, la fatigue, l’alcool, et les drogues ne sont jamais très loin. Cela conduit et légitimise aux yeux de l’individu des actes qu'il peut cependant regretter dans les instants qui suivent. Les pulsions négatives apparaissent à des moments de stress et banalement si on manque de sommeil. Chacun sait que l’agressivité est plus que présente dans notre quotidien pendant Ramadan. Insulter, gifler, rouler vite, poignarder, ont un dénominateur commun. La perte de self control révélant une instabilité psychologique profonde. Des situations diverses vont faire ressortir cette faiblesse quand on estime par exemple que notre dignité est touchée, notre honneur mal mené, notre honorabilité bafouée par les agissements et les comportements des autres. Alors on agit et hélas, on agit mal. Force est de constater que quand il ne s’agit pas de maladie véritable mais plutôt de comportements acquis ou subis, alors le déficit en instruction, en éducation, aura joué un rôle fondamental dans la formation des déviances. Un défaut en éducation en famille, à l’école et dans la société est le levier générant le manque de respect, de tolérance et de maîtrise de soi. L’unique vecteur de socialisation reste L’éducation. Le milieu familial puis scolaire, sont les premières structures de socialisation. C’est là que le futur citoyen va se familiariser avec les règles de vie en communauté, apprendre le respect de l’intégrité du corps de l’autre, la politesse et l'estime d’autrui. C’est là que se façonnent les interactions pacifiques en société. A l'évidence la défaillance des familles dans leur rôle primordial, l’absence de repères clairs et de modèles positifs, la multiplication de discours nihilistes répétitifs et de propagandes destructrices promettant un monde meilleur ailleurs, favorisent les comportements irrespectueux, agressifs et violents. Les marocains ne se sentent ils pas malheureux ? La famille, l’école, les clubs et les associations de tous genres doivent développer chez le jeune, la bienveillance, la solidarité et l’empathie, lui permettant de mieux comprendre les émotions des autres et d'éviter la brutalité. L’activité notamment par l’éducation physique dès le primaire a un impact pérenne sur l’éducation émotionnelle et la gestion des conflits, par l’obéissance à des règles communes préétablies, respectées de tous. La pratique sportive favorise l’apprentissage de la gestion des émotions et partant diminue la pétulance. Les jeunes y apprennent à exprimer leurs frustrations autrement que par la violence. Elle contribue à réduire de manière drastique les tensions. La médiation des arbitres permet la résolution des conflits et l'intégration de comportements respectueux dès le jeune âge, d’où des relations apaisées dans la communauté. Les adultes et les institutions doivent jouer leur rôle d’exemplarité, les enseignants en premier. Leurs qualifications ne doivent pas être approximatives tant en technicité qu'en capacité de transmettre les valeurs. Si l’agressivité et la violence sont en augmentation, c’est que les adultes, les parents, les enseignants, les figures d’autorité ont failli. En sont-ils conscients ? Les gouvernants doivent comprendre qu’il n’y a pas d’alternative à l’éducation et pour cela les codes, les modes et les programmes scolaires doivent être revisités et orientés vers les valeurs de socialisation. Les enseignants doivent être formés convenablement et non plus recrutés sur le tas. Le bricolage en éducation physique à l’école primaire doit cesser. Cette matière est extrêmement importante dès le très jeune âge. Elle doit être renforcée plus tard, dans les collèges et lycées avec davantage d’heures, dirigées par des enseignants qualifiés et volontaires. Le sport doit enfin être présent correctement dans les universités. C’est tout de même malheureux qu'il n'en soit pas ainsi en 2025. Le monde des sports doit impérativement jouer son rôle et prendre ses responsabilités. Comment admettre encore le chiffre très bas d’adhérents dans les associations et clubs sportifs qui ne dépasse guère trois centaines de milliers. Depuis quelques temps, il a été estimé que la seule matière d’éducation religieuse était en mesure d’assurer la mission d’enseignement des valeurs. Cela n’a pas marché et il faut le reconnaitre sans démagogie et avec courage. Nos prisons sont surchargées de jeunes qui n’auraient rien à faire là si le système marchait vraiment. Privilégier uniquement la punition face aux incivilités et aux comportements agressifs n'est pas efficient. Seule l’approche éducative permet de mieux comprendre les causes sous-jacentes et d’agir durablement sur tout phénomène préjudiciable. Ce n’est qu’à ce prix que les choses peuvent changer et que la société pourrait durablement s'apaiser et travailler la prospérité du pays.

Mama Rita : L'héritage de la charité et de l’amour 89

Je garde précieusement dans ma mémoire les souvenirs d'enfance liés au 5ᵉ étage de l'hôpital Mohamed V. Cet étage n'était pas comme les autres. Il portait en lui une signification profonde, un symbole de charité et de solidarité. C'était là que Mama Rita accueillait les enfants abandonnés, leur offrant bien plus qu'un toit : une famille, une chance de grandir entourés d'amour et de dignité. À chaque visite à l'hôpital, entre deux éclats de rire d'enfant et des moments d'amusement insouciant, je ressentais cette énergie particulière qui émanait de cet étage. Mama Rita incarnait cette force discrète mais immense, celle de l’amour inconditionnel, du don de soi, de la réparation des âmes blessées. Plus tard, dans la salle de sport Samurai, où je pratiquais le karaté shotokan, je croisais souvent ces enfants de Mama Rita. Ils venaient s'entraîner avec une discipline et une volonté admirables, portant en eux une résilience qui semblait presque naturelle. Leur transport, marqué par la présence bienveillante de Mama Rita, faisait partie du décor familier de mon quotidien. C'était une preuve vivante que l'amour et la bienveillance pouvaient véritablement transformer des vies. En arrivant au lycée, une école voisine accueillait ces enfants pour leur socialisation primaire. Mama Rita avait compris l'importance de l’éducation, non seulement comme un droit fondamental, mais aussi comme un outil d’intégration et d’émancipation. Grâce à elle, ces enfants trouvaient une place dans la société, une identité, une voix. Et puis, sans vraiment y penser, j'ai nommé ma fille Rita. Aujourd'hui, je réalise que ce n'était pas un simple hasard. Ce prénom porte en lui une symbolique forte, un héritage d’amour, de don de soi et de charité. En la regardant grandir, je me surprends à espérer qu’elle incarne ces mêmes valeurs : la capacité à aimer sans condition, à tendre la main à l'autre, à voir la lumière même dans l'obscurité. Mama Rita n'est pas seulement un nom ou un souvenir d’enfance. Elle est devenue une source d'inspiration intemporelle, un modèle de force et de générosité. Son empreinte continue de vivre à travers les cœurs qu'elle a touchés y compris le mien et à travers cette nouvelle génération qui, je l’espère, portera en elle la même lumière.

Partie 2: Les réactions à l'article: La richesse archéologique du Maroc incommensurable du Maroc et la réécriture de l'histoire 163

Mokhtar Belasri C'est une fierté de voir un tel article, bravo ssi Aziz, le pays a besoin de plusieurs musée. Voir naître un grand est une bonne nouvelle, nous avons au museum de Marrakech, qui hélas n'a rien de museum que le nom, énormément d'échantillons de fossiles de plusieurs bassins notamment Argana et le bassin des phosphates d'où sont extraits plusieurs précieux fossiles par l'équipe du chercheur Jalil qui a émigré au museum de Paris, ces trésors ont besoin d'être sauvegardés dans un musée digne de ce nom, le Maroc n' a pas délivré tous ses secrets historiques et archéologiques et nous avons grand besoin de transmettre aux générations futures les richesses de ce fameux pays qui est le nôtre. Encore une fois bravo. Abil belgaid Cher Ssi Aziz, Félicitations et grand bravo pour cet article d’une grande richesse et d’une profondeur remarquable; Vous mettez en évidence avec clarté et passion l’importance de l’archéologie non seulement dans la préservation de notre patrimoine, mais aussi dans la construction d’un récit historique objectif et affranchi des biais du passé. L’initiative de ce grand musée est une avancée majeure qui renforcera sans aucun doute l’ancrage identitaire des Marocains et valorisera notre contribution à l’histoire universelle. Une réflexion qui pourrait encore enrichir ce débat serait d’explorer comment cette réécriture de l’histoire pourrait être intégrée concrètement dans l’enseignement scolaire et universitaire. En effet, au-delà du musée, il serait pertinent de voir comment ces découvertes archéologiques pourraient nourrir une réforme des curricula, permettant aux jeunes générations de s’approprier pleinement cette richesse et d’en faire un socle de leur identité. Merci pour cette analyse éclairante et au plaisir de vous lire à nouveau. Sportivement Adil BELGAID Mohamed Benamour Je suis à l étranger où j ai vu l article sur la richesse archéologique du Maroc comme la création du Musée qui lui est consacré. Cela honore notre pays et aussi des hommes comme vous dont le dévouement autant que le parcours est particulièrement remarquable. Un immense bravo en attendant mon retour au Maroc pour échanger de vive voix sur différents sujets… très bonne fin du Ramadan. Med Benamour

les réactions à l'article, partie une : La richesse archéologique incommensurable du Maroc et la réécriture de l'histoire 172

Mon article: La richesse archéologique incommensurable du Maroc et la réécriture de l'histoire, a suscité de nombreuses réactions vous en avez quelques une ci-après: Driss Hmich la gestion de l’archéologie au Maroc doit se reposer sur une collaboration entre les régions et les autres institutions (instituts archéologiques, ministère de la culture, ministère du tourisme et ministère du développement durable) Rachid El Yacouti Bonjour Ssi Aziz, D'abord, merci pour cette réflexion passionnante et inspirante autour de notre Histoire dans sa dimension archéologique. C’est toujours un plaisir de vous lire et d’échanger avec vous. Sincèrement, j'ai trouvé votre article à la fois profond et éclairant. Vous avez bien fait d’aborder ce sujet, car notre histoire, malheureusement, se résume encore trop souvent à des manuels scolaires qui ne reflètent pas toute sa richesse ni sa complexité. Oui le Maroc n’a pas seulement été influencé par les civilisations qui l’ont traversé, il y a activement contribué. Les récentes découvertes archéologiques viennent confirmer cette réalité et montrent l’importance de revisiter nos récits historiques avec objectivité, et donc l’initiative de créer un grand musée de l’archéologie prend ainsi tout son sens. Ce n’est pas un simple projet culturel, mais un moyen de préserver notre patrimoine, de transmettre la connaissance et de renforcer le sentiment d’appartenance des générations futures. Comme vous le soulignez avec justesse, il est temps que nos institutions prennent à bras-le-corps cette mission et que notre enseignement de l’histoire s’enrichisse des vérités que nous livrent la recherche et les fouilles archéologiques. Encore une fois toutes mes félicitations pour ce bel article. À très bientôt inchallah Othmane Cherif Alami Tant de niches dans les découvertes scientifiques et touristiques à venir : Tourisme et spéléologie Tourisme et Archéologie Tourisme et Santé Tourisme et Activités Sportives Tourisme et Loisirs Tourisme Balnéaires Tourisme Rural et Agro Tourisme Tourisme Urbain Tourisme des Montagnes Tourisme des 1000 kasbahs Tourisme des médina vivantes Tourisme Religieux Tourisme du Désert Tourisme de Sports aquatiques Tourisme et les villages millénaires Tourisme et les musiques Enfin tellement de choses très intéressantes et obligatoires dans les perspectives touristiques à fortes identités locales, traditionnelles et culturelles. Abdeljalil Bouzouggar, Directeur de l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine (INSAP) J'ai lu la publication de Ssi Daouda (je me souviens très bien de ses exploits et de ce qu'il a donné à l'athlétisme marocain). La publication est très intéressante et de toute évidence elle est basée sur les nouvelles découvertes archéologiques même si certaines malheureusement ne reflètent pas exactement ce qui a été publié dans les revues scientifiques. Pour le plaisir, voici les découvertes phares : - 2014 : découverte des plus anciens indices de sédentarisation au monde - 2017 : découverte du plus ancien Homo sapiens au monde - 2018 : découverte du plus ancien ADN fossile en Afrique - 2021 : découverte des plus anciens objets de parure au monde - 2021 : découverte de la plus ancienne utilisation de l'olivier (y compris les branches) comme combustible - 2021 : découverte des plus anciens outils de "confection" des vêtements - 2021 : découverte de la plus ancienne exploitation de l'arganier au monde - 2024 : découverte du plus ancien complexe agricole en Afrique en dehors du Nil - 2024 : découverte de la plus ancienne utilisation médicinale de plantes - 2025 : découverte de la plus ancienne utilisation d'un oiseau comme offrande Il y en a d'autres dans le "pipeline". Bonne journée Noureddine Ayouch C'est un projet très important pour jeunes et grands. Merci cher Aziz pour tes commentaires. Chers amis j'en profite pour vous inviter tous... On discutera de la darija et du patrimoine archéologique de notre beau pays. Ssi Aziz pourrait s'il veut bien nous exposer la richesse archéologique du Maroc avec des photos si possible et Khalil nous parlera de l'évolution de notre projet de la Darija. Merci de confirmer aujourd'hui ou demain votre participation. Noureddine Aida Machiche Alami Merci pour cet article passionnant et nécessaire ! La richesse archéologique du Maroc est un trésor inestimable, et il est essentiel de continuer à la préserver et à la mettre en lumière. Ton analyse sur l’importance de l’archéologie dans la réécriture de notre histoire et la construction de notre identité est on ne peut plus juste. Cela me rappelle un combat que mon père avait mené il y a 28 ans, en 1995, à travers notre fondation, pour protéger les sites de Thamusida et Banassa, qui étaient complètement abandonnés. Nous avions organisé une visite sur place avec plusieurs ambassadeurs afin de sensibiliser et mobiliser des aides pour la préservation de ces sites. C’était un moment marquant qui m’a fait prendre conscience de l’urgence et de la nécessité d’agir pour sauvegarder notre patrimoine. D’ailleurs, savoir que ce nouveau musée d’archéologie prend place sur l’ancien emplacement de l’ambassade des États-Unis et qui surplombe le BouRegreg est une belle symbolique. C’est un lieu chargé d’histoire qui va désormais porter notre propre héritage, un espace dédié à la valorisation de nos racines et à la transmission de notre patrimoine aux générations futures. Espérons que cela contribuera à éveiller davantage de consciences et à renforcer l’attachement des jeunes générations à leur histoire. Bravo pour ton engagement et cette belle réflexion Si Aziz !
bluwr.com/p/130500552

La richesse archéologique incommensurable du Maroc et la réécriture de l'histoire... 324

Le Maroc vient de décider de se doter d’un nouveau musée de l’archéologie et il voit grand ; Ce sera le plus grand du genre en Afrique, d'une superficie de 25000m2. C’est à la fois énorme et flatteur. Certains vont parler de démesure ou n’en verront pas simplement l’utilité. A cela il faut vite rétorquer: détrompez-vous. Si le Maroc a toujours été considéré comme très intéressant au plan archéologique, cet intérêt n’a jamais été aussi grand sinon depuis les dernières trouvailles: celle du plus ancien fossile d’homo sapiens à Jbel Ighoud, non loin de Safi; celles des plus anciens actes et soins chirurgicaux à Tafoghalt, proche de Berkane; celles des vestiges de l’âge du bronze tout récemment mise à l’évidence du côté de Wad Laou, sur le site préhistorique dit KachKouch, pas loin de Tétouan ; celles de la nécropole au sud de Tagounite du côté de Zagora ; celles des parures datées entre 142 et 150 mille ans, mises à nues dans la grotte Bizmoune du côté d’Essaouira ; Celles de l’exploitation agricole de 12 ha du côté de Oued Beht, une dimension jamais connue en Afrique du nord, datant de la fin du Néolithique, témoignant d'une grande richesse et d'un savoir-faire très évolué. La liste est extrêmement longue. Penser maladroitement que les recherches et les fouilles archéologiques soient un luxe ou l’affaire de quelques experts pour leur plaisir est absolument erroné. L'importance de la recherche archéologique pour l'écriture de l'histoire n’est point discutable. Elle est fondamentale. Les vestiges et traces du passé permettent de compléter, de corriger et ou de confirmer les récits historiques. Les fossiles, les structures, les artefacts découverts sur les sites archéologiques sont autant de témoignages tangibles, offrant une vision objective et nuancée des civilisations disparues notamment quand elles n’ont pas laissé de traces écrites. L’archéologie renseignent sur les modes de vies, sur la culture, sur les croyances et les interactions humaines, sur les techniques utilisées et le degré d’évolution des civilisations disparues. Elle est essentielle pour préserver et s'approprier le patrimoine national et partant celui de l’humanité. Elle permet de jalonner l’évolution humaine et permet d’expliquer ce que nous sommes aujourd’hui. La transmission des connaissances étant capitale, la recherche archéologique permet de mettre à la disposition des générations que nous sommes et celles futures, des indices indiscutables de fierté et d’identité. Elle est ainsi incontournable pour l’écriture et la réécriture de l’histoire, qu’elle nettoie des biais que certains historiens peuvent y avoir insérés çà et là par méconnaissance ou manque d’évidence et ceux que des idéologues pour des raisons plus ou moins louables, peuvent y avoir volontairement introduits comme orientations ou aspects fallacieux. Les trouvailles au Maroc remettent justement en cause ce que des générations successives ont appris de leur histoire et de leur origine. S’il est prouvé que Le rôle des populations locales dans les échanges et dans la construction de la civilisation méditerranéenne était fort important, on continu hélas à colporter une histoire biaisée ignorant justement ces apports et évidences archéologiques, aujourd’hui prouvés sans ambiguïté. Depuis 1985, le Maroc s’est doté d’un Institut National des Sciences de l’archéologie et du Patrimoine (INSAP). Et ce n’est ni pour rien ni par hasard que la recherche archéologique est ici étroitement liée au patrimoine. Qui dit patrimoine dit preuves tangibles quand il s’agit de patrimoine matériel et preuves transmissibles, s'il s’agit de patrimoine immatériel. Il se trouve que le Maroc est immensément riche des deux. Ce ne sont pas les chercheurs de l'INSAP qui vont contredire les propos ici développés ou encore Ibn Khaldoun que nous vénérons sans pour autant en respecter la doctrine. Il est aujourd’hui fondamental de revisiter le narratif qui lie l’origine des populations marocaines à une quelconque migration venue d’ailleurs et encore moins de l’est du pays ; comme il est temps de mettre l’accent sur l’évolution de ces populations et leurs apports indéniables à la civilisation méditerranéenne et donc du monde. Les populations d’ici n’ont pas subi les civilisations de la région, ils y ont contribué amplement et largement et cela doit être enseigné dans nos écoles. Faire fi de cette vérité crée des carences notamment de perception identitaire. Les nations ont besoin de référentiel historique pour s'épanouir. Certains se le construisent à partir de rien, alors qu’au Maroc il est là et s’impose à l'évidence. Ce sont des vérités on ne peut plus limpides. Elles doivent constituer la base de notre référentiel identitaire. Les problèmes dont souffre une certaine frange de la population notamment les jeunes en quête d’identité et qui hélas aujourd’hui sont happés par des idéologies importées pouvant embrasser un extrémisme dangereux; ne peuvent trouver de solutions que par la mise en œuvre d’un travail de réécriture de l’histoire de façon objective, basée sur les faits et les preuves historiques, des plus lointaines au plus proches. Les jeunes, à l’adolescence et au début de l’âge adulte notamment, se posent des questions profondes sur ce qui ils sont, ce qu’ils veulent devenir et quelle place ils occupent dans le monde. Ce questionnement, s’il est influencé par nombreux facteurs dont bien évidemment la famille, la culture, les amis, les expériences personnelles et l’environnement social, il est aussi impacté de façon incontournable par l’histoire du pays. Plus cette histoire est lointaine dans le temps, plus elle est motif de fierté et de sérénité. Dans ce monde en constante évolution, où les réseaux sociaux et les pressions de tous genres jouent un rôle conséquent, cette quête d’identité peut être complexe et parfois source d’angoisse. Le désarroi peut aiguillonner vers un réconfort d'ailleurs. Certains peuvent aller jusqu’à penser remonter un temps imaginaire et se construire un monde romanesque, édulcoré par des idéologues servant des causes évidemment invraisemblables. L’investissement dans un musée d’archéologie aussi important est donc venu à temps combler un déficit culturel extrêmement sérieux, réunissant en un lieu accueillant, de dimension respectable, des tas de preuves de la richesse de l’histoire du Maroc. Les historiens eux, devraient se saisir de la question identitaire pour justement pallier les insuffisances et éliminer les biais; Certains s’y sont déjà mis ardemment de façon individuelle et militante. Il faut cependant impérativement que les institutions se saisissent vigoureusement de la question. L’Education Nationale en premier, se doit de prendre la mesure de l’importance de la révision des cursus et contenus des cours d’histoire enseignés dans nos écoles; sans omettre de former un nombre conséquent de spécialistes pour améliorer la recherche dans un domaine aussi cardinal.

Bagarre dans une mosquée... 356

Des citoyens ont fait circuler des images d’une brutalité surprenante, devenues rapidement virales sur la toile et pour cause. Ils relatent une bagarre dans une mosquée. A khénifra, une mosquée paisible d’habitude, édifiée pour le besoin spirituel des citoyens s’est en une fraction de seconde transformée en un ring. Un fidèle généreusement avait amené quelques bouteilles d’eau afin que ses compagnons puissent se désaltérer au besoin; quelque chose de très habituel en ce mois sacré. Le muezzine ce soir-là, probablement devant la profusion de ce qui venait d’être offert, s’est accaparé quelques bouteilles pour les ramener chez lui. Ce ci n’a pas été du gout de l’une des fidèles. Il en apostropha le muezzine qui n’apprécia pas les propos les jugeant offusquant. Le ton monte et la paisible mosquée de vivre grandeur nature un combat de MMA. On peut bien sûr regarder ces images comme un fait anodin peut être même rigolo; aussi rigolo que celles du voleur dérobant subtilement des tapis dans une autre mosquée. On peut aussi y palper un manque de civisme et de la part du muezzine et du justicier. Ce pendant à relier cette altercation avec tous les échantillons enregistrés devant les collèges et lycées et à l’intérieur de ces établissements ; ce qui se passe dans et aux alentours des stades, dans les marchés et souks, dans les transports publics, sur les routes, dans les hôpitaux même, voilà qui en fait trop. L’incivisme et la violence sociale sont-elles un fléau galopant ne ménageant aucun espace. On peut tourner la page et conclure que cela n’est point étonnant ni particulier au Maroc. L’incivisme et la violence sociale sont des phénomènes qui prennent de l'ampleur dans les sociétés contemporaines. Cela banaliserait les manifestations des tensions entre individus, les comportements belliqueux, les conduites irrespectueuses, les atteintes aux règles de vie en communauté, les dépassements des lois et règles de vie en société. Prenons par exemple le nombre d’accidents et le nombre de décès annuels sur nos routes: aux alentours des 4000 vies perdues. C'est une perte sèche de19.5 milliards de DHS par an. C'est une forme de manifestation de violence et d’incivisme. Le Maroc est à la 110ème place en matière de sécurité routière. En fait la violence est la même sauf qu’elle prend des aspects différents, s’exprime selon les circonstances, et se manifeste selon la conjoncture et le contexte. Le jeune violent devant son lycée pourra plus tard manifester son agressivité au volant d’une voiture ou dans un stade de football et phénomène nouveau dans une mosquée. Ces comportements sont strictement liés. Pour les traiter il ne faut pas du tout les isoler les uns des autres. L’incivisme est un manque de respect des normes sociales telles qu’elles soient. Il manifeste aussi un état d’esprit ou peut être un ras le bol d’une situation économique, d’un manque d’intégration, d’une frustration, d’une injustice ou d’un déficit dans l’éducation. Celui qui jette des ordures dans des lieux inappropriés, n’exerce-t-il pas une violence. Cependant n’exprime-t-il pas quelques choses qui le ronge de l’intérieur. Celui qui vandalise un bus ou un ban d’école ou qui refuse expressément de respecter les biens communs, n’exercent-t-ils pas une sorte de violence. Le manque de civisme a un cout social élevé et une cout économique énorme. Il engendre des conséquences néfastes sur la vie sociale. Il nuit à la qualité de vie, accentue les inégalités et provoque un climat de méfiance entre citoyens. Il conduit à creuser les différences et les clivages. D’un côté on va parler avec dédain de ceux plus bas économiquement de l’autre on va parler d’impunité des puissants, d’injustice, de manque d’égalité, de répartition injuste de la richesse. Perçue ainsi, la violence sous toute ses formes et de quelque faction qu’elle provienne est un véritable danger pour la cohésion sociale. Elle peut se traduire par des conflits, des agressions verbales ou physiques, des discriminations fragilisant la paix sociale. Elle peut prendre plusieurs formes. Les bagarres, les agressions, les actes criminels ne sont jamais isolés de leur environnement social et politique, si elles ne sont pas engendrées par un tel contexte faisant le lit de toutes les radicalisations et extrémismes. Une société qui banalise la violence verbale, les insultes, le harcèlement, les discours haineux est une société qui souffre, une société frustrée. Une société qui répond peut-être à une autre forme de violence, celle institutionnelle vraie ou perçue responsable des inégalités, du manque d’accès aux droits fondamentaux. Elle s’exprime comme le résultat de frustrations accumulées, d’injustices ressenties, du manque de dialogue et de respect mutuel. Les propos des citoyens s’exprimant sur la cherté de la vie témoignent justement de ce genre de frustrations et s’en réfèrent aux institutions. N’a-t-on pas vu des altercations violentes à cette occasion. Que faut-il faire alors ? Laisser passer comme si de rien n’était ; considérer le phénomène comme étant normal ou alors s’en saisir et tenter de redresser la situation. C’est peut-être-là le chantier le plus complexe avant la coupe du monde de 2030. Le dialogue social ne doit pas se contenter de quelques réunions avec des syndicats fort peu représentatifs. Il doit être élargi et développé de façon à favoriser la communication et la médiation pour désamorcer les tensions. Ce dialogue doit notamment inviter les marocains à l’engagement. Ils ne doivent plus être considérés comme des mineurs et des consommateurs mais comme des acteurs. Il faut les encourager à la participation citoyenne à la préservation du cadre de vie et à la promotion du respect mutuel. L’école doit être véritablement réformée et offrir un cadre de vie, plutôt qu’un espace mécanique de bourrage de cranes. Les élèves doivent participer à la gestion de leurs établissements. C’est le leur. Leurs points de vue devraient primer sur n’importe quelle instruction ou programme conçus ça et là sans rapport véritable avec l’environnement et le contexte particulier de chaque région, de chaque établissement. Le système scolaire doit favoriser l’éducation plutôt que l’instruction. Le milieu universitaire doit être celui de la sensibilisation à la participation responsable. Il y a un besoin urgent à inculquer les valeurs communes dès le plus jeune âge. S'en référer à la seule religion n'est pas suffisant. Le citoyen marocain doit apprendre à respecter les lois et ne pas en avoir peur. Bien sûr qu’il faut aussi le renforcement des sanctions, l’application de façon égalitaire des mesures dissuasives pour décourager les comportements inciviques et violents. Cela va de soi. Il s'agit de consolider l’harmonie sociale, tellement nécessaire à notre développement. Et c’est avec cette prise de conscience collective, avec des actions concertées que nous bâtirons un environnement plus respectueux et plus apaisé évitant ainsi les bagarres dans les mosquées aussi.

Le couscous ou l'histoire du Maroc autrement... 280

Le texte plus bas n'est pas de moi. C'est le communiqué rendu public par le chercheur Nabil Mouline. Pour ceux qui ne le connaisse pas déjà Si Nabil est docteur en histoire de l'Université Paris-Sorbonne et de Sciences Po Paris, ce qui en fait à la fois un historien et un politologue. Il est actuellement chercheur au CNRS à Paris et est l'auteur de nombreux articles et ouvrages qui en font l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire du Maroc. Cette histoire, unique, variée et richissime, il la raconte à sa façon dans un narratif dépouillé des fioritures et imprécisions auxquels ont pourrait être confrontés ailleurs. Nabil Mouline s'est donné pour mission de rapprocher les marocains de leur histoire et de mettre au niveau de tous, la compréhension de personnages, de faits, de situations et contextes historiques, pour nous aider, notamment les générations montantes, à nous en saisir, nous en inspirer et à nous nous accaparer; à la vivre pleinement et à en être fiers. Dernièrement dans un effort pédagogique exceptionnel, Si Mouline s'est associé à l'un des visages les plus appréciés du Maroc Mustapha ElFakkak connu sous le nom de Swinga, pour nous raconter cette histoire sous forme d'une série animée. La voix justement majestueuse et parfaitement adaptée de Si Mustapha donne à la série une attractivité particulière. Le succès n'a pas tardé, tellement les marocains sont assoiffés de connaitre leur histoire racontée autrement que ce qui leur est imposé à l'école. La série s'appelle Basmat Al-Tourath. Le premier numéro est consacré à l'histoire du couscous alors que le second est consacré à la genèse de la dynastie Almohade et au trésors cachés à Tinmel. Les deux à cet instant ci, ont cumulé près de 400 mille vues sur YouTube. Ici-bas vous avez le lien du premier épisode. Voici le texte de Si Nabil Mouline. "Basmat al-Tourath : L’histoire comme enjeu de souveraineté narrative L’histoire n’est jamais neutre. Elle est un territoire disputé, un champ de bataille où se décide la manière dont les peuples se perçoivent et dont ils veulent être perçus. Le patrimoine, loin d’être une simple archive du passé, est un enjeu politique et identitaire qui conditionne l’avenir. C’est avec cette conscience aiguë que l’historien et chercheur au CNRS, Nabil Mouline, conçoit Basmat al-Tourath (L’empreinte du patrimoine), la toute première série animée consacrée au patrimoine matériel et immatériel du Maroc. Un projet qui ne se contente pas de raconter l’histoire : il l’incarne, il la revendique, il l’inscrit dans le présent. L’enjeu est double. D’une part, il s’agit de faire de l’histoire un récit vivant, accessible à tous, loin des cercles académiques fermés et des manuels scolaires figés. D’autre part, il est question de conquérir une "souveraineté narrative", un concept fondamental qui souligne combien la manière dont un peuple raconte son passé conditionne la manière dont il se projette dans l’avenir. Basmat al-Tourath ne se présente donc pas comme une simple entreprise de vulgarisation, mais comme un acte de restitution historique, un outil stratégique face aux défis contemporains de l’appropriation culturelle et des batailles mémorielles. Pour donner à ce projet toute son ampleur, Pr. Mouline s’est associé à Mustapha El Fekkak, alias "Swinga", l’un des plus importants vulgarisateurs du monde digital marocain. Ensemble, ils ont décidé de proposer un format qui allie rigueur scientifique et puissance narrative, afin que chaque épisode soit une véritable expérience immersive. Un rendez-vous hebdomadaire pendant Ramadan Chaque vendredi soir du mois de Ramadan, un nouvel épisode viendra explorer un aspect fondamental du patrimoine marocain. Le premier, consacré à Tinmel, a révélé au grand public le rôle essentiel de ce village du Haut Atlas dans la formation de l’Empire almohade, véritable superpuissance médiévale qui a régné sur une vaste partie du monde islamique. Cette approche immersive a permis d’ancrer Tinmel dans l’imaginaire collectif non plus comme un simple site archéologique, mais comme un foyer religieux, intellectuel et militaire ayant bouleversé l’histoire régionale. Les trois prochains épisodes aborderont des sujets tout aussi fascinants, mais leur thématique reste volontairement tenue secrète afin de maintenir le suspense et l’impatience du public. Cette stratégie vise à transformer Basmat al-Tourath en un véritable rendez-vous culturel incontournable, un moment de découverte et de réflexion partagé par les Marocains, où qu’ils se trouvent. L’histoire, un enjeu de pouvoir Si Basmat al-Tourath suscite un tel engouement, c’est parce qu’elle répond à une nécessité impérieuse : redonner aux Marocains la maîtrise de leur propre histoire, face à des tentatives récurrentes d’appropriation culturelle. Les querelles sur l’origine du caftan, du couscous ou de certaines traditions ne sont pas de simples différends folkloriques traduisent des affrontements plus profonds sur la légitimité et l’hégémonie régionale. Derrière ces débats, ce qui se joue, c’est la cristallisation de l’ipséité, cette conscience de soi comme entité unique et distincte. Basmat al-Tourath ne se limite pas à raconter le passé, elle le met en valeur comme un héritage précieux, un élément essentiel de l’identité collective à préserver et à transmettre. Le Maroc, fort d’une continuité historique remarquable, a la responsabilité de faire connaître et reconnaître son patrimoine, en veillant à ce qu’il soit fidèlement représenté et pleinement apprécié. Un projet de transmission et de rayonnement Au-delà de la mise en valeur du patrimoine, cette série se veut également un outil de transmission. Une histoire qui n’est pas partagée risque de s’effacer avec le temps. Basmat al-Tourath aspire ainsi à ancrer la mémoire marocaine dans les nouvelles générations, en leur proposant des formats modernes et accessibles pour mieux comprendre et s’approprier leur héritage culturel. En mettant en lumière la richesse et la diversité du patrimoine marocain, ce projet contribue également à son rayonnement au-delà des frontières. Le patrimoine est un vecteur essentiel d’influence culturelle, et en valorisant son identité historique et civilisationnelle, le Maroc renforce à la fois sa cohésion nationale et son attractivité sur la scène internationale. Basmat al-Tourath est bien plus qu’une simple série ; c’est une démarche de transmission et de sensibilisation, un engagement en faveur d’une histoire vivante et partagée. Elle invite à considérer le passé non pas comme une mémoire figée, mais comme une source d’inspiration pour bâtir l’avenir."
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Coupe d'Afrique des Nations : le public sera-t-il au rendez-vous? 494

La Coupe du Monde de 2030 approche à vitesse grand V mais encore plus proche de nous est la Coupe d’Afrique des Nations, à la fin de l’année. De nombreux citoyens se posent des questions sur les travaux de rénovations et de reconstructions des stades. Des photos et vidéos choppées par ci par là montrent que les choses avancent bien et que bientôt, certainement avant l’ouverture de la CAN, tous les stades seront opérationnels. Les responsables devraient être plus transparents à ce sujet et livrer de temps à autre des points de presse. Cela tranquilliserait tout le monde, stopperait les contrevérités de certains et surtout favoriserait l’adhésion des populations en vue justement du succès de l'événement. Le niveau de réussite d’une telle entreprise dépend aussi de l’adhésion des citoyens qui devraient se sentir concernés. Après tout, c’est avec leurs impôts que se construisent les stades et c’est pour booster les avancées de notre pays à tous que nous abritons ce genre de manifestations. On gagnerait à ne pas les considérer que comme des consommateurs d’événements mais plutôt comme élément clé de la réussite. Le succès dépend de la qualité de l’organisation et en cela point de soucis à se faire. Le Maroc a toujours fait montre d’un grand savoir et d’une grande maitrise dans ce domaine. Conjugué à l’hospitalité séculaire des marocains, toutes les organisations sur le sol marocain connaissent des réussites incommensurables. La réussite est également tributaire du niveau des infrastructures proposées. Là aussi, pas de problème, le pays est depuis quelques temps passé maitre dans les grandes réalisations. L’ingénierie, l’architecture et les travaux par des entreprises nationales ont montré une très grande efficacité et un niveau de maitrise digne des plus grandes nations au monde. Le Maroc livrera de véritables monuments à la gloire du sport. Et il y aura de quoi être fier. Espérons seulement que la touche marocaine ne soit pas omise et que de nombreux métiers de l’artisanat puissent intervenir dans les finitions et décorations. Cela créerait beaucoup d’emplois et boosterait le secteur un peu comme l’avait fait la mosquée Hassan II. Le troisième pilier du succès est bien sur une victoire marocaine. Un pays qui abrite des manifestations sportives internationales, le fait aussi pour y briller. Cela fait quasiment 50 ans que les marocains n’ont pas soulevé le trophée africain. C’est quand même beaucoup pour le pays qui a été le premier à représenter le continent, le premier pays africain à passer le premier tour et tête de groupe s’il vous plait et le premier tout récemment à être arrivé au carré final de la Coupe du Monde. Le Maroc se sent pousser des ailes même si la prestation en Côte d’Ivoire avait déçue. Les citoyens et le public du football en particulier ne peuvent imaginer quelqu’un d’autre, que le capitaine marocain, soulever la fameuse Coupe. Le quatrième élément de réussite est l’adhésion du public et pas uniquement quand il s’agit des rencontres de l’équipe du Maroc. Le succès se mesure aussi au nombre de spectateurs présents lors de toutes les rencontres. En cela il y a vraiment des inquiétudes, certainement des questions à se poser et obligatoirement des réponses à trouver. Le Maroc avait déjà abrité une CAN en 1988. Si les rencontres du Maroc se jouaient à guichet fermé, les autres l'étaient dans une intimité gênante. Je faisais partie du comité d’organisation et sincèrement on avait honte et n’avions aucune explication à donner aux dirigeants des nations participantes. Tous, pensions que nous étions un pays de football et que les stades allaient être archicombles. La question c’était donc posée en 1988 mais depuis est ce que cela a changé ? Les développements des dernières années nous montrent que nous avons plusieurs genres de publics de football. Nous avons les supporters des clubs. Les fanatiques qui ne se déplacent que pour leurs clubs. Ne nous attardons pas sur certains comportements de ces derniers poussant de nombreux adeptes du spectacle footballistique à ne plus mettre les pieds dans un stade. Nous avons le public de l’équipe nationale. Et c’est un autre profil sociologique. Il y a aussi ces millions de spectateurs dans les cafés qui suivent notamment et surtout les compétitions européennes. Nombreux par ailleurs sont ceux qui supportent certains clubs prestigieux étrangers, s’organisent en communauté et se déplacent même pour aller encourager leurs équipes. Qui de ceux là vont remplir les stades de la CAN ? Durant ce mois de Mars, nous allons avoir la chance de vivre un test grandeur nature. Le Maroc va abriter pas moins de douze rencontres africaines dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde, dans six villes différentes. Si à Oujda il n’y aura pas de problèmes car c’est les lions de l'Atlas qui s’y produisent, qu’en sera t il à Meknès où va jouer la Cote d’Ivoire et le Burundi. Il serait incompréhensible que le champion d’Afrique puisse se produire dans un stade clairsemé. De même pour Berkane où va jouer le Mali, un adversaire direct de l’équipe nationale ou encore Eljadida qui accueillera le Burkina Faso connu pour son football chatoyant de qualité. Qu’en sera-t-il au stade Larbi Zaouli à Casablanca qui va recevoir et le Mali et l’Egypte avec des stars de niveau mondial des deux côtés. Nous sommes ici à Casablanca, la ville la plus peuplée où le fanatisme pour les clubs est à son paroxysme. Les choses seraient elles meilleures au stade d’El Houceima où va se produire le Ghana? Nul doute que les africains et la presse mondiale seraient étonnés de voir des rencontres au sommet se dérouler sans public et sans ambiance. Attendons de voir, mais d’ores et déjà les choses ne paraissent pas claires. Il n’y a quasiment aucun écho dans les médias et c’est de mauvais augure. La presse doit jouer son rôle d’information mais aussi d’incitation du public à aller profiter de telles prestations de niveau mondial. Pour en revenir à La CAN, il nous faut aussi penser aux réalités du continent. D’abord n’oublions pas les dimensions de l’Afrique et la rareté des liaisons aériennes qui rendent les tarifs des transports très chers. Ceux qui font des comparaisons avec l’Europe se trompent beaucoup. Il faut 3h30 de vol de Moscou à Paris exactement comme Casablanca – Dakar. Par contre il faut 5h30 pour Yaoundé ou Douala par exemple. Ne parlons pas d’Afrique de l’Est ou du Sud. C’est dire que c’est aux marocains de remplir les stades, là au mois de Mars et bien sur en décembre prochain. Pour cela n’oublions pas de travailler sur la question de la culture footballistique. Le marocain aime surement le football surtout quand il est concerné. Il faut qu’il l’aime pour la qualité du spectacle et qu’il fasse l’effort de le démontrer même quand ce n’est ni son club ni son équipe nationale qui jouent. Ce n’est pas une mince à faire. Il faut la prendre au sérieux, il y va de la réussite d’un événement test avant 2030 et de la rentabilité économique du projet.

Prix de la viande, la spirale haussière est stoppée net... 493

S’il y a un sujet de préoccupation des citoyens depuis un bon bout de temps, épisode qui hélas s'est prolongé, c’est celui du cout de la vie. Il est ressenti comme irréel par une frange large de la société. A vrai dire ce n’est pas qu’un ressenti mais une réalité amère que le gouvernement n’a pas été capable de redresser. Juguler une inflation n’a jamais été chose aisée nulle part au monde, sinon à coup de décisions drastiques et impopulaires. Ce qui est en train de se passer actuellement en Argentine est l’illustration parfaite de cette difficulté. Le gouvernement marocain n’est pas prêt à endosser une telle responsabilité, d’autant plus que certaines de ses décisions dites sociales ont contribué à engendrer la situation actuelle. Depuis la pandémie du COVID, l’inflation n’a pas arrêté. Il y eut bien sur celle importée notamment depuis le déclenchement des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, mais il y a eu aussi celle domestique qui est là depuis certaines décisions des gouvernements du PJD. La hausse des prix installée donc dans la durée s’est aussi accélérée du fait de l’argent distribué par le gouvernement actuel, pour des raisons fort compréhensibles au plan humain. Le citoyen lui ne sait plus où donner de la tête. Le HCP le confirme, il y a eu un léger mieux global au Maroc, ce qui est à saluer, mais pas pour tous. Les écarts se creusent encore et la précarité est en train de happer une classe moyenne fragilisée depuis près de dix ans maintenant, coup sur coup. Dans ce contexte amer, depuis quelques semaines, les citoyens se projetant avec une incertitude dans les dépenses de ramadan, évoquaient déjà l’Aid ; se demandant comment ils allaient faire pour joindre les deux bouts. Ils osent des propos alarmants, des vociférations récurrentes, notamment dans les réseaux sociaux et à travers certains sites « spécialisés ». Des revendications dépendantes claires sont venues interpeller le gouvernement. A chaque fois, disons-le, timidement il a essayé de répondre sans pour autant convaincre. Chaque jour que le bon Dieu a fait pendant quelques semaines pour ne pas dire mois, n’a fait que creuser le fossé, au point qu’une fissuration s’est faite sentir dans la coalition aux commandes. Le patron de l’Istiqlal est sorti se mettre clairement du côté des plaignants, reprenant l’argumentaire de cette frange importante de la société. La conjoncture est bien particulière. L’impact des 6 années successives de manque de pluie sur le pâturage et donc par ricochet sur le cheptel est palpable. En conséquence, toujours selon la logique économique, les prix sont dans un trend haussier. En même temps il est constaté que pour quelques années maintenant, les habitudes des marocains ont beaucoup changé. L’amélioration du niveau de vie et certains biais culturels font que nous égorgeons davantage plus de moutons que n’importe quel autre pays musulman; notamment quand on rapporte le nombre de bêtes sacrifiées en cette journée sacrée de l’Aid, au nombre d’habitants. Effectivement, les 36 millions de marocains que nous sommes depuis un bout de temps déjà, sacrifions quelques 6 millions de bêtes chaque année, en une seule journée. C’est quasiment près du tiers des ovins qui sont ainsi prélevés sur le cheptel national. Les marocains très attachés à la tradition sont le peuple qui sacrifie le plus grand nombre d’ovins à l’occasion de l’Aid El Kébir. A titre d’exemple, les voisins qui sont pourtant plus nombreux de cinq millions d’habitants ne sacrifient qu’entre 3 et 3.5 millions de bêtes. Dans les pays du golfe et même à la Mecque durant le pèlerinage, les gens préfèrent consacrer à la bienfaisance, l’équivalent du montant nécessaire à l’achat d’un mouton. L’impasse. On sentait bien qu’il fallait une décision puissante et de grande portée pour renverser la donne. Et c’est à travers un message, que Sa Majesté le Roi que Dieu l’assiste, en sa qualité de commandeur des croyants, est venu casser la spirale et redonner espoir au peuple. Jamais Si Ahmed Taoufiq Ministre des Habous et des affaires Islamiques en lisant le message royal, appelant les fidèles à l’abstention d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aid, ne pouvait s’imaginer l’ampleur des manifestations de joie que les mots prononcés solennellement, allaient provoquer. Chez eux les marocains ont instantanément apprécié l’invitation et scandé à l’unisson des prières pour la santé de Sa Majesté. Le poids et l’impact des mots du souverain en la circonstance sont venus comme un baume, panser les blessures et rassurer les gens. Dans les cafés certains se sont comportés comme quand notre équipe nationale inscrivait des buts en coupe du monde. Des chaises ont sauté, la joie et l’émotion sont vives. Les marocains approuvent et sont satisfaits, heureux. Le lendemain la donne avait changée. J’ai été particulièrement surpris que la viande bovine fût proposée à 75 dirhams à Temara samedi. Le prix a chuté de 40 dirhams en un temps records. L’impact du message royal est allé bousculer les choses en profondeur. Les langues se sont déliées. Certains spéculateurs ont été débusqués, d’autres racontent que des intervenants dans la filière ne déclaraient pas le nombre exact de bêtes en leur possession ou n’en déclaraient même pas. Tous ce beau monde, comme par magie est sorti de sous terre, qui pour se plaindre qui pour exprimer son mécontentement. C’est qu’en fait les gens dont le métier n’est pas d’élever des moutons, ne disposent d’aucune structure pour s’en occuper. Généralement, ils ne disposent que de hangars et d’un personnel pour le gardiennage. Leur difficulté maintenant est comment écouler la quantité de moutons objet de leur commerce. On comprit alors que les effets de la sècheresse se conjuguaient en fait avec ceux d'une spéculation outrancière aux dépens du consommateur. La situation est qu’aujourd’hui la viande est en train de retrouver des prix abordables, voire normaux, d’avant crise, sans importation et sans que ne soient distribuées des aides publics pour cela. En fait sans intervention aucune du gouvernement dont les tentatives précédentes n’ont pas réussi. Les choses ne s’arrêteront sans doute pas là. La baisse du prix de l’ovin a entrainé donc une baisse de celui du bovin et va probablement entrainer celle du caprin, du poulet et du poisson. Une baisse salutaire en cascade. L’équilibre de ces produits dans le panier de la ménagère va obligatoirement rééquilibrer les prix à l’avantage de tous. La spirale haussière est stoppée net. Les citoyens marocains ont eu encore une fois la preuve, s'il en fallait, de la proximité de Sa Majesté Amir Almoumine et se sentent ainsi parfaitement bien protégés. En écrivant ces mots une chanson s'est invitée dans mon esprit: habib aljamahir de Abdelwahab Doukkali...
music.youtube.com/watch?v=PhxJxZ...

Les maladies rares ne sont pas si rares que cela... 590

J’ai eu le privilège samedi d’assister à la 6ème journée des maladies rares. Docteur Khadija Moussayer, présidente de l'Alliance Maladies Rares du Maroc, m’en fait l’honneur, et je l’en remercie, de m’avoir permis de m'assoir à la table de grands professeurs de médecine qui allaient débattre de problématiques médicales pointues, requérant expertise et maitrise de sujets divers et requérant aussi un humanisme profond et un amour certain du pays et de sa population. Je n’ai pu malheureusement assister qu’à la moitié des travaux et j’en suis navré. Les maladies dites rares ne sont pas en fait si rares que cela. Si elles le sont peut-être par le nombre, elles sont si fréquentes qu’elles s’imposent au quotidien en milieu médical. Elles sont rares parce que souvent invisibilisées dans un milieu social qui ne les comprend pas encore ou pas assez. Elles sont d’un impact lourd sur la vie affective, sociologique et économique des familles et énormément sur la vie des personnes touchées. Elles ne sont pas encore traitées convenablement dans le cursus universitaires et peu maitrisées par les généralistes, voire par bon nombre de pédiatres. L’accès à la médicalisation de plus en plus facilité, les révèle au grand jour et les fait découvrir dans leur complexité et leur diversité, tant au milieu médical lui-même qu’aux familles et à la société. Leur impact psychologique est énorme sur les familles, les déboussolant, les déchiquetant, les appauvrissant. Par leur aspect génétique, elles installent les familles et personnes concernés dans le doute, les plongent dans l’anxiété, le dégout et la haine de soi. Les raisonnements émotionnels négatifs et le sentiment de responsabilité ne sont jamais très loin. C'est là souvent le moteur de préjugés sociaux lourds. Les traditions, le manque d’instruction font le reste. Elles peuvent aller jusqu’à briser une famille et font souvent de la femme la responsable. J’ai rencontré moi-même une jeune femme répudiée, rejetée simplement parce qu’elle a donné naissance à un enfant Marfan. Son mari et sa famille l’on rendu responsable de la naissance problématique et l’on mise à la rue. Elle élève seule son enfant aujourd’hui et se bat pour le nourrir, le soigner, l’éduquer, faire comprendre et admettre sa différence à l’école. Les maladies rares sont davantage problématiques, quand on sait qu’un médecin ne les rencontre pas tous les jours dans sa consultation et peut aller jusqu’à en ignorer l’existence. Leurs diagnostiques sont si complexes des fois qu’elles nécessitent l’intervention de multiples spécialités hautement qualifiées pour en définir l’existence et les protocoles à suivre. Plus que dans n’importe quelle autre situation, la personne diagnostiquée doit être suivie par plus d'un spécialiste en même temps. Est-ce toujours le cas ? Il faut ici rendre un hommage tout particulier aux professeurs Asmaa Quessar et Amine Benmoussa ayant traité la question du point de vue hématologique, expliquant la complexité des manifestations de certaines de ces maladies et l’impact de certains traitements. Le Pr FZ El Fatoiki s’est particulièrement penchée sur les manifestations cutanées qui dans les faits cachent bien des choses en dedans et donc sont capitales dans les diagnostiques. Une mention spéciale au professeur Imane Chahid pour son intervention sur les Neurofibromatoses de type 1, au-delà des taches café au lait. Elle recommanda la constitution de pôles de travail avec toutes les spécialités concernées afin de limiter l’errance médicales des malades, gagner en temps, en efficacité et en économie. On doit expliquer aux mamans que les taches café au lait sur la peau d'un bébé, ne sont pas des «touhimates». Cette ignorance peut retarder la prise en charge d’un enfant atteint avec les conséquences que cela peut induire. Effectivement. L’une des problématiques à la quelle font face les familles est l’errance médicale. Le malade peut passer longtemps à consulter et traiter des symptômes: ophtalmologiques, gastriques, dermatologiques etc, avant que ne soit diagnostiqué une maladie rare. L’errance et extrêmement lourde de conséquence. Le témoignage dans ce sens d’un papa ayant perdu deux enfants était particulièrement poignant. Un moment de grande émotion. La dignité et le courage dont il a fait montre en font un personnage admirable. J'ai été rassuré par la jeunesse et l’engagement de plus d’un intervenant. L’assistance par le nombre et la qualité et les questions posées par les professionnels et les parents, montrent qu’il y a un intérêt et de la compétence en construction. Les éclaircissements et l’engagement exprimé au nom des généticiens marocains du Pr Karim Ouldim laisse augurer des jours meilleurs et une approche probablement innovante dans le diagnostic rapide et précoce et partant dans la prise en charge. Il répondait un peu à l’appel du Pr Chahid pour le travail en pôle. S’intéresser à la génétique nous ramène à la question des data et de la puissance de nos calculateurs. Dans les questions génétiques, l’IA va jouer un rôle capital et pour ne pas subir les biais des autres, le Maroc se doit de compiler et de traiter ses propres data et entrainer des machines capables de saisir les spécificités génétiques du marocain car il y en a et c’est normal. Tout retard dans ce domaine aura pour conséquence un manque de maitrise, une dilapidation de compétences, du gaspillage et un défaut d’efficacité à répondre aux besoins réels des citoyens. Une question fondamentale a plané sur la salle juste avant la pause déjeuner, pourquoi les travaux réalisés par les éminences marocaines, les résultats des recherches sur le territoire national et autres découvertes ne sont-elles pas considérées dans l’établissement des politiques publiques de santé. L'espace entre la recherche marocaine et les sphères de décision politique est simplement anormal. Un pays ne progresse que de l’intérieur par la recherche scientifique et le travail. Les politiques publiques se doivent de reposer sur les innovations et les recherches sur le terrain marocain. Le benchmarking est bien mais la recherche au niveau nationale c’est encore mieux. J’ai eu l’impression, étais-je le seul, que les politiques vont jusqu’à ignorer pour ne dire mépriser les compétences nationales, préférant faire confiance à des bureaux d’études étrangers souvent mal inspirés et ignorant les réalités et le particularisme marocain. C’est là l’une des raisons qui entravent et impactent notre système de santé et autres. Il est tout de même malheureux de se poser ce genre de questions en 2025. La journée a été une réussite incommensurable et mérite une grande médiatisation, car le but en était la sensibilisation. Lalla Khadija Moussayer et son équipe ont réussi le pari. On ne les remerciera jamais assez pour cela. Merci aussi de m’avoir permis de retrouver le professeur Mohammed Itri, éminent pédiatre parti de Rabat enseigner au CHU Ibn Rochd mais n’ayant jamais oublié son quartier et ses voisins d’enfance…

Entre Gaza et l'IA il n' y a que quelques mots... 661

La deuxième semaine de février aura vu des échanges d'otages israéliens contre des palestiniens. Les Hamsaouis étaient encore armés jusqu’aux dents. Les bombardements n’y ont pas fait grand-chose. Ça s'est passé sur fond de confirmation du pdt Trump de faire une Rivera de Gaza sans les palestiniens. le bluff devient une constante dans le langage du Président. Il dit être certain à 99% que l’Egypte et la Jordanie allaient accepter de les recevoir brandissant l’arme fatale du Dollars. Quand il reçut le Roi de Jordanie au bureau ovale, le moment était douloureux frôlant l’humiliation. Il a fallu toute la classe et le doigté du souverain hachémite pour finalement s’en sortir, le visage crispé et rouge d’une colère et d’une tristesse à peine voilée. Il fallait tenir bon et il l’a fait. Trump semble ignorer l’histoire et la géographie ou du moins ne les prend en considération. Attendons le sommet arabe le 27 février au Caire et les réactions de pays jusqu’ici silencieux ou dans l’expectative. Entre temps Hamas supplie les pays arabes de les aider allant jusqu’à reconnaitre que le 7 octobre était une erreur. Trump est vite passé à autre chose. Après les 19 minutes et 55 secondes accordées au Roi de Jordanie, voilà qu’il s’entretient longuement au téléphone avec le sieur Poutine pendant près d'une heure trente. Les deux hommes semblent sur la même longueur d’onde. Ils disent vouloir la paix rapidement en Ukraine. Les lendemains du trublion Zelensky semble comptés. Pour le principe les européens disent que la paix ne peut pas se faire sans eux. Ils n’ont n’en pas la puissance, divisés qu’ils sont. En parallèle l’autorité palestinienne ou ce qu’il en reste a remercié Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son intervention à fin que soit libéré à son profit, des fonds retenus par Israël. Ce qui se passe à Gaza a éclipsé le rendez-vous le plus important de ce début du mois : le fameux sommet parisien consacré à l’intelligence artificielle. La quasi-totalité des pays du monde était là. Certains représentés par leurs présidents comme l’Inde ou les Emirats. La Chine et les USA étaient représentés par leurs vice-présidents respectifs. C’est dire l’importance du sujet pour l’avenir de l’humanité entière. Certains veulent une équité, d’autres un équilibre et d’autres encore de la transparence et de l’éthique. Difficile à atteindre quand les grands de ce monde ne signent pas les résolutions finales et ne prennent aucun engagement contraignant leur domination et le développement technologique qui les sert en premier. 61 pays ont signé pour une IA ouverte, inclusive et éthique, pas les USA et le Royaume uni. En marge du sommet il y eu une réunion fort importante de l’instance dite Partenariat Mondiale de l’Intelligence Artificielle qui réunit à aujourd’hui une cinquantaine de pays. Il le fallait bien car nombreux sont les pays qui tapotent à la porte pour en faire partie dont le Maroc. La jeune instance a profité de l’occasion pour faire le point sur les axes de sa stratégie qu’elle cherche à mettre en conformité avec les recommandations de l’OCDE en matière d’IA. Si bon nombre de pays militent pour réduire au maximum les écarts entre les nations, il faut dire que c’est plutôt très mal parti pour les puristes et les naïfs. L’écart est déjà là avec les deux mastodontes que sont les USA et la Chine bien installé en tête. D’autres espèrent et font tout pour coller au peloton de tête notamment l’Inde et maintenant la France qui annonce vouloir investir 109 milliards de dollars en matière d’IA. Pour cela, elles s’allient aux Emirats arabes qui vont mettre 50 milliards et au Canada qui va injecter 20 milliards dans le projet. Le plus important et d’avoir ses propres centres de données. Les données étant le nerf de la guerre à ce niveau à côté bien évidemment des technologies. Le montant annoncé par la France reste tout de même bien loin du projet américain de 500 milliards. Nous sommes là sur une autre planète. Mais faut-il autant d’argent quand on apprend par ailleurs que DeepSeek développé par les chinois n’aurait couté que 6 millions USD. Ce que ne dit pas la Chine est qu'elle est partie de là où les américains étaient arrivés à coup d'investissements lourds en utilisant même des cartes INVIDIA mais de génération un peu ancienne tout de même. Pour se rendre compte des écarts existant, il faut savoir qu’en termes de Data centers il en existe 5381 aux USA contre 521 en Allemagne, 449 en Chine, 315 en France et seulement 219 au Japon à titre d’exemple. Les USA ont ainsi plus de 50% de la capacité mondiale de stockage des données contre 16% pour la Chine. L’Afrique est recensée dans le reste du monde, une quantité véritablement négligeable. Disposer de centres de données et de calcul est d'abord une affaire de volonté et de financement et aussi de capacité à produire de l’Energie et à disposer de quantité importante d’eau. Et oui, quand vous cliquez pour ouvrir un message WhatsApp ou quand vous en envoyer un ; quand vous faites une rechercher sur google, Brave ou autres ; quand vous regardez une vidéo sur YouTube ou un film sur Netflix, vous consommez de l’Energie pour faire tourner la machinerie qui va vous répondre mais aussi de l’eau car c’est l’eau qui la refroidit. La technologie et très énergivore et consomme beaucoup d’eau. Certains disent même que c’est la consommation excessive d’eau de la Silicon Valley qui expliquerait les récents incendies gigantesques de Californie. Si Le Maroc cherche à intégrer le PMIA, C’est qu’il ressent l’importance de ne pas être qu’un simple consommateur d’IA. Il veut avoir sa petite part et surtout se positionner pour ne pas être distancé. Le pays compte déjà des centres de calculs de taille respectable lui permettant d’ambitionner une efficacité dans la recherche scientifique et le traitement des besoins de ses citoyens. Ce n’est pas suffisant. L’IA est aujourd’hui partout dans notre quotidien et elle le sera davantage et de plus en plus. Le Maroc ambitionne de poursuivre sa transformation numérique et cherche une petite part en matière d’innovation technologique. C’est dire que nous aurons besoin de produire davantage d’Energie et pour se faire il faudrait peut-être tenir compte des limites des énergies renouvelables et leur cout et réfléchir sérieusement au nucléaire. C'est ce qui est prévu dans le projet américain. Nous ne devons pas être de simples consommateurs d'IA sinon nous allons importer les biais des autres et là nous serions simplement perdus.
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Agence Marocaine Antidopage: Vivement une seconde caravane. 829

Il n’est pas question pour moi ni de définir le dopage, ni de parler des techniques de dopage, ni d’en sérier les conséquences, ni ou encore de m’attarder sur les techniques ou les procédures de lutte contre ce phénomène qui n'entache plus le sport d’élite en particulier mais qui est devenu un phénomène de société tant il est avéré que nombreux sont les jeunes qui ont recours à certains produits afin pensent-ils d'accélérer les effets de l'entrainement sur le musculature et apparence physique. D’autres le font beaucoup mieux que moi. Le dopage est un phénomène qui n’est pas nouveau. Certains disent qu’il a accompagné l’humanité depuis que la compétition sportive existe. Le premier cas avéré dans les temps moderne, remonte à 1865 et depuis le dopage n’a jamais cessé d’exister. Le dopage dans le sport a été toléré des décennies durant, sans doute par méconnaissance de ses conséquences sur la santé, par manque de prise de conscience de son immoralité, et par le fait qu’il a longtemps été à la base de politiques sportives pour certains états puissants dotés de moyens mais avant tous maitrisant certaines techniques, les dessous de la technologie et d’autres aspects scientifiques pointus. De nos jours les choses sont clarifiées, la communauté internationale s’est toute rangée du même côté. Elle condamne le dopage. Elle l’a criminalisé et s’est fixé pour objectif de l’éradiquer. Tous les pays du monde et toutes les instances sportives internationales et nationales sont dans une même logique, celle de ne plus accepter le phénomène du dopage et de lutter contre. Il existe aujourd’hui une instance internationale à laquelle l’ensemble a adhéré et se réfère. Elle fixe le cap et dicte à tous la voie à suivre. Bon nombre de pays dont le Maroc sont allés encore plus loin et ont criminalisé le dopage en inscrivant le recours, l’usage et le commerce de produits dits dopant dans leur droit pénal, avec des sanctions lourdes. Tous les pays du monde se sont dotés d’instances indépendantes dont la seule mission est de lutter contre le dopage. Mieux encore les états et les comités olympiques nationaux sont dans l’obligation de financer, d’épauler et de garantir l’indépendance totale des agences nationales de lutte contre le dopage. Les techniques de dépistage ont tellement évolué que personne ne peut plus échapper à la sanction. La communauté sportive internationale est allée jusqu’à préserver pour très longtemps les échantillons prélevés sur les sportifs, pour revenir à leur analyse des années plus tard, avec des techniques chaque jour plus sophistiquées, chaque jour plus précises. Aujourd’hui des sportifs sont confondus de dopage et sanctionnés sur la base d’échantillons prélevés huit années auparavant. D’autres sont sanctionnés sur la base de variations anormales constatées sur leurs passeports biologiques. C’est dire que la lutte est totale. Seulement s'attaquer au dopage chez les sportifs connus et reconnus et chose aisée. Ils sont identifiés et à portée de main pour les agences. Reste posée la possibilité et l'efficacité du système chez les jeunes et moins jeunes qui eux ne sont ni inscrits dans un club affilié à une fédération ni n'ont pour ambition de participer à une quelconque compétition. Beaucoup ont recours à des produits dopants ou simplement à des suppléments ou compléments alimentaires qui peuvent être contaminés par des molécules dopantes. L’Agence Marocaine AMAD a eu l’idée géniale d’organiser une caravane de sensibilisation à l'adresse du public le plus large et des jeunes. Elle a visité l’ensemble des douze régions du territoire nationale. Pendant plus d’une année, ses équipes, son staff, accompagnés d’experts et de personnalités sportives n’ont eu de cesse d’informer de rappeler et de faire prendre conscience non point des aspects juridiques seulement mais aussi des méfaits et conséquences du recours à certains produits, à certains suppléments ou compléments alimentaires, sur la santé de l'individu et partant à un niveau de santé publique. L’objectif était de faire prendre conscience aux jeunes des conséquences catastrophiques du dopage sur leur santé physique et mentale, sur leur vie en société, sur leur réputation et celle de leur pays pour les sportifs. Je suis certain que tous le comprennent aisément. Mais la compréhension et l’adhésion de chacun dans son petit coin n’est pas suffisante. Nos sportifs et l'ensemble de nos dirigeants sportifs, nos enseignants d'EPS et nos encadrants sportifs doivent tous contribuer dans cette lutte que le Royaume mène inlassablement contre le dopage. Ils doivent être des relais pour contrecarrer ce qui se dit et se fait ici dans leurs clubs, dans leurs écoles et quartiers. S’il n’est pas avéré qu’avec un quelconque produit on devient un grand champion, il est par contre certain que le dopage nuit automatiquement à la santé de l'individu et le fait basculer dans la criminalité. On peut aller jusqu'à devenir la honte de sa famille et entacher la réputation de son pays. Le Comité National Olympique Marocain ne ménage aucun effort pour contribuer à cet élan novateur qui prend naissance aujourd’hui et se développe. Notre mission à nous citoyens est d’être là, présents, à côté des Fédérations Royales Marocaines Sportives, du Ministère des Sports et bien évidement au côté de l’agence nationale de lutte contre le dopage, AMAD. Le Maroc est aujourd’hui un modèle dans cette lutte. Il s’est doté d’un arsenal juridique fort et d’une instance efficace et compétente de lutte contre le dopage et nous nous en félicitons. L'expérience marocaine est scrutée avec intérêt et sa coopération souhaitée dans mout pays africains entre autres. Cette confiance fait que tout récemment la Présidente de l'AMAD, Dr Fatima Abouali a gagné la confiance de ses pairs africains qui l'ont élue présidente de l'UAMS: Union Africaine de Médecine du Sport. Le dopage est notre ennemi à tous et ceux qui le pratiquent, en font commerce ou incitent nos jeunes à y recourir se placent volontairement en marge de la société. Le sport, se sont avant tout des valeurs d’honnêteté.
amad.ma

Ces nouveau défenseurs des libertés et de la démocratie... Partie: 1 841

Avec l'autorisation de mon ami Aziz Boucetta, je me permets ici de partager avec les lecteurs de Bluwr, le billet qu'il a publié dans Panorapost.com, un organe de presse qu'il dirige avec compétence et responsabilité. le titre est édifiant et la raison de sa colère évidente. Le paysage journalistique et celui des réseaux est aujourd'hui submergé, inondé pollué au point de devenir nauséabond. Il est probablement temps de se prononcer et que chacun prenne ses responsabilités mais aussi d’agir en contradicteur de l’imbécilité et de l’indécence. Le lien de la source est au bas de la page. Voici ici le texte tel que signé Aziz Boucetta le 29 janvier 2025. Partie: 1 Aujourd’hui, aucune personne sensée ne peut plus mettre en doute cette vérité que nous vivons dans un monde dangereux. Instable, incertain, et donc dangereux. Dans cette planète mondialisée où l’humanité est réduite à un petit village grand ouvert, nous assistons à ce paradoxe qui voit tous les pays se fermer sur eux-mêmes, procéder à des introversions sur eux-mêmes. Les Etats se défendent désormais contre les menaces extérieures qui les affaiblissent et les attaques intérieures qui les rongent. Mais ce qu’on oublie, c’est la nécessité d’avoir un Etat fort… un Etat fort qui rende des comptes certes, qui doit les rendre, mais qui doit également être protégé et préservé. Or, que voyons-nous, dans le monde entier, et au Maroc en particulier ? Des gens qui rappellent cette pensée d’Umberto Eco : « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d'imbéciles qui avant, ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel ». Ces gens alimentent les colères rentrées des gens et les agrègent, surfent sur leurs mécontentements, profitent de leur naïveté et de leur crédulité, abondent dans leur sens, mentent au besoin, mentent souvent. On les appelle youtoubeurs, influenceurs… ils se choisissent des noms de scène, faciles à retenir, soigneusement marketés, où ils s’affublent de titres universitaires, souvent abusifs, docteur, professeur, maître… Et ils portent et promènent leurs paroles sur les réseaux sociaux qui leur sont si favorablement ouverts, et dans lesquels ils trouvent des gens si facilement convaincables et influençables. Un Etat fonctionne à sa manière, et c’est partout la même ; les méthodes sont universelles mais leurs déclinaisons restent nationales. Dans tous les pays, les Etats à travers leurs institutions renferment des gens douteux, procèdent à des activités pas toujours légales, entreprennent des actions parfois liberticides, se lancent dans des opérations moralement répréhensibles… Et c’est pour cela qu’il existe des contre-pouvoirs, et qu’il en faut. Jusqu’à récemment, ces contre-pouvoirs étaient institutionnels et, souvent, ils ne suffisaient pas, et ne suffisent toujours pas. Les réseaux sociaux ont apporté une nouvelle puissance à ces contre-pouvoirs. Désormais, tout un chacun peut anonymement dénoncer un passe-droit, un abus, une irrégularité, voire un crime financier. Et c’est là où les choses peuvent déraper, c’est là qu’elles dérapent. Et c’est là qu’il faut savoir raison garder, et ramener les choses à leur endroit. Première vérité : L’Etat n’est pas un ennemi. Il gère, légifère réglemente, contrôle, sanctionne, taxe, dépense, régule, prévoit… L’Etat est nécessaire, et l’affaiblir est dangereux. Jadis, l’Etat versait systématiquement, ou presque, dans des abus de tous ordres. Aujourd’hui, la tentation est la même, mais la prudence est devenue de mise. Tout acte répréhensible ou abusif est susceptible d’être dénoncé, rapporté à l’opinion publique, avec preuves à l’appui. Les réseaux sociaux sont là pour ça, les dirigeants le savent et agissent en conséquence. Deuxième vérité : Tout le monde ne peut pas être « justicier » et personne ne peut prétendre détenir la vérité, même les plus bruyants, même les plus « talentueux » sur Facebook, Youtube et autres plateformes. Troisième vérité : L’expression et l’opinion doivent être libres, cela ne fait aucun doute, mais cette liberté est encadrée, réglementée. On ne peut tout dire sous le toit de la liberté d’expression, qui glisse souvent en diffamation, en calomnie, en désinformation. La liberté d’expression, c’est aussi une obligation, on l’oublie bien souvent. Au Maroc, comme ailleurs, ces « justiciers » sont pléthore. Certains, les « intellectuels », font des analyses, agissent de manière en apparence « rationnelle », développent leurs arguments ; ils sont sur leurs chaînes personnelles, ou agissent au nom d’ONG connues et souvent donneuses de leçons (orientées et sélectives, comme on le sait désormais depuis Gaza), à la manière des années 70 du siècle dernier, alors que le monde a changé. Ils sont connus, pour avoir exercé des responsabilités au Maroc ou pour y avoir porté des titres, mais ils sont souvent expatriés. Leur problème est que leurs logiciels de pensées sont restées figés au début des années 2000, et pour certains plus haut encore dans l’histoire, dans le cadre tracé par John Waterbury à la fin des années 60 du siècle dernier ; et alors que le Maroc est aujourd’hui tourné vers l’avenir, ils persistent à ressasser les anciennes critiques, sur la monarchie, sur la démocratie, sur les libertés, sur le monde arabe comme ensemble homogène ou l’espace maghrébin comme espace hétérogène… A suivre en partie 2.

Ces nouveaux défenseurs des libertés et de la démocratie.... Partie 2 839

Avec l'autorisation de mon ami Aziz Boucetta, je me permets ici de partager avec les lecteurs de Bluwr, le billet qu'il a publié dans Panorapost.com, un organe de presse qu'il dirige avec compétence et responsabilité. le titre est édifiant et la raison de sa colère évidente. Le paysage journalistique et celui des réseaux est aujourd'hui submergé, inondé pollué au point de devenir nauséabond. Il est probablement temps de se prononcer et que chacun prenne ses responsabilités mais aussi d’agir en contradicteur de l’imbécilité et de l’indécence. Le lien de la source est au bas de la page. Voici ici le texte tel que signé Aziz Boucetta le 29 janvier 2025. Partie 2: D’autres, de ces « justiciers », sont vulgaires et grossiers : ils braillent, insultent, menacent, s’en prennent aux institutions habituellement ciblées (monarchie, services de sécurité, justice), et promettent des révélations qui ne viennent jamais, parce qu’elles n’existent pas. Dans cette catégorie, il y a les aigris qui veulent compenser des échecs, et attaquent tout et tous, et il y a les mercantiles qui le font pour l’argent (« plus j’insulte, plus je parais prendre des risques, et plus je suis regardé et écouté, et plus j’engrange de l’argent, directement sur les plateformes ou en ‘monnayant’ mon audience »). Ils utilisent les institutions marocaines, tour à tour la monarchie, les services de sécurité, la justice, comme des produits d’appel pour attirer le chaland. Le plus souvent, ils agissent de l’étranger, forts de leurs doubles citoyennetés, et le plus souvent aussi, ils sont en délicatesse avec les justices de leurs pays d’accueil : Dounia Filali en France, Zakaria Moumni ou Jrindo au Canada, Mohamed Hajib en Allemagne. Ils sont passés des attaques contre la monarchie, (c’est toujours payant) aux accusations contre les services qui menaceraient cette même monarchie, et, ce faisant, ils se sont transformé en défenseurs de la monarchie, car c’est désormais encore plus payant !… Souvent, ils sont davantage dans l’extorsion de fonds ou la monétisation de leurs audiences, affichant de grands desseins politiques pour masquer leurs petits calculs financiers. Enfin, une troisième catégorie est celle de ceux qui agissent directement du Maroc. Ils ont au moins la cohérence de critiquer l’environnement dans lequel ils vivent. Mais ceux-là, militants, historiens, journalistes revenants, universitaires (ils ne sont pas si nombreux) pèchent par une sorte de haine du pays et de déni de tout ce qu’il a pu construire et édifier en 50 ans. A leurs yeux, rien de ce qui se fait au Maroc n’est bon ; pour eux, la démocratie reste occidentale ou n’est pas. Pour eux, nous serions tous et toujours en danger si notre système reste le même et, bien évidemment, notre police est une Stasi du 21ème siècle et une Savak en devenir. Certains critiquent et dénoncent tout, régionalisation, industrialisation, normalisation, tout… Ils sont dans l’abus systématique et, bien heureusement, restent dans la confidentialité numérique. L’objectif de tous ces gens ou presque est d’affaiblir l’Etat, ce en quoi ils auraient réussi si l’Etat était faible ou si leurs accusations étaient vraies, étayées et prouvées. Ce qui n’est pas le cas. Mais, pour autant, et en dépit d’une baisse vertigineuse de leurs audiences – les internautes comprenant de plus en plus leurs objectifs –, il est important de protéger et de sauvegarder l’Etat. En outre, le Maroc ne semble pas avoir besoin de ces « lanceurs d’alerte » qui font de l’attaque personnelle une vérité et de la punchline une doctrine ; cette fonction est parfaitement remplie par les journalistes, les vidéastes et surtout les jeunes, les jeunes et encore les jeunes, qui interviennent et corrigent ce qui doit l’être, dénonçant au besoin des travers ou des dysfonctionnements ; la Cour des comptes existe et elle travaille, le HCP est là pour tirer les sonnettes d’alarme, Bank al-Maghrib s’alarme et parfois s’insurge… Les institutions, les corps élus, les services, tout le monde doit pouvoir être critiqué, surveillé, mais dans les règles et dans le respect de la loi et de la justice et de ses jugements, et quand les verdicts sont abusifs, ils sont aussi dénoncés et souvent, corrigés en appel. En effet, il est important de le rappeler, dans un monde où Trump déboule, où l’Europe se cherche mais se perd dans l’intervalle, où Chine et Russie sont de plus en plus intrusives, où la menace de pandémie guette désormais, où l’argent coule à flots et où l’argent n’a plus de limites, les Etats, dont celui du Maroc, reçoivent des coups, mais résistent. Il est important de prendre conscience que dans ce monde, les peuples ont besoin d’Etats forts, stables et visionnaires. Et c’est, bien heureusement, le cas de l’Etat marocain. Pour ceux qui pourraient être amenés à en douter, souvenons-nous de l’action résolue pendant la crise Covid et comparons aux centaines de milliers de morts en Europe et aux Etats-Unis, au nombre effarant de décès dans des pays non structurés, et à la vitesse de réaction et d’anticipation des Marocains ; constatons aussi le nombre d’attentats ici et ailleurs (cette semaine, la DGST a démantelé une cellule terroriste à Had Soualem)… Comme le disait le Nouveau modèle de développement, une société forte et un Etat fort. Il faut le dire et s’en réjouir, puis en prendre conscience, s’en convaincre, et agir en conséquence. Une fois cela établi, il n’est aucunement question d’accorder un chèque en blanc à toutes les institutions ciblées ; elles sont suivies dans leurs actions, lesquelles actions doivent être décortiquées, soumises à l’épreuve de la loi, et le cas échéant dénoncées, critiquées, poursuivies en justice. En définitive, ce sport national qui consiste à mettre à bas tout ce qui est institutionnel doit cesser ; il n’apporte rien au débat national et n’apporte rien à cette mouvance gauchiste qui a vécu et que ces nouveaux « militants », numériques, essaient de ressusciter. Jadis, il fallait protéger les militants dénués de moyens de communication contre un Etat censeur, brutal et liberticide ; aujourd’hui, face à tous ces coups de boutoir, inutiles et intéressés, il importe de protéger l’Etat, tout en surveillant son action, avec les moyens légaux. Aziz Boucetta.

Parlement Européen : deux votes imbéciles... 971

Le récent vote pour une résolution européenne appelant à la libération de l’écrivain Boualem Sansal a fini par dévoiler ce qu’est une certaine gauche en France; ce qu’elle pense, ses tendances doctrinaires, son héritage idéologique sa philologie et surtout l’idée qu’elle se fait de la liberté d’expression et de l’humanisme. Deux députées françaises, donc représentant le pays des lumières et de la déclaration des droits de l’homme, n’ont rien trouvé de plus intelligent, pour se distinguer aux yeux des européens, que d’aller à contre-courant de ce que toute personne sensée puisse penser : l’une s’est abstenue et l’autre a carrément voté contre la résolution. Il s’agit là de la position de la mouvance politique qu’elle représente et point d’une posture personnelle. L’une est connue pour n’avoir pas grand-chose à faire valoir sinon qu’elle soit une rentière de la politique par son héritage. L’autre brille par des positionnements bizarres, valsant au grès des vents entre des idées d'extrême gauche et d'extrême droite pèle mêle. C'est à donner le tournis. Peu importe, ce qui compte est qu'elle trouve échos dans les médias et tous les jours. On ne lui a pas appris que la valeur et la bonification viennent avec la rareté et non par la profusion et l'abondance. Elle est par exemple la seule à savoir où se trouve la Mecque des libertés et des révolutionnaires sur la carte du monde. Ainsi pour ces deux turbulions de la politique, les 553 députés qui ont voté pour la résolution se sont probablement trompés. Par leurs votes, les deux exciteuses ont défendu l’emprisonnement arbitraire d’un vieux de 75 ans ; un intellectuel qui dans une émission de télévision a rappelé simplement des faits historiques et géographiques, sans appeler à quoi que ce soit, ou plaider pour quoi que ce soit. Le vrai visage d’une certaine gauche française est ainsi dévoilé ; Toujours Nostalgique des régimes totalitaires du bloc de l'est... Fondamentalement Nostalgique de la seule vérité qui soit celle du parti unique. Mais ça, ils ne le disent pas aux Français ; ils le pratiquent. Mais ne sont-elles pas, elles-mêmes, très jeunes qu'elles sont, les victimes d’un endoctrinement gauchiste d'un autre temps ; ayant engendré un endormissement de leurs esprits ; ayant inhibé chez elles les neurones du discernement et de la lucidité. Elles ont toujours vécu dans un environnement où le bon sens se trouve être la cible quotidienne d'une propagande révolue, héritage d'un autre temps ; temps qui s'est essoufflé sous nos yeux mais auquel elles sont restées simplement fidèles. L’idéologie imbécile finit toujours par tuer... Ainsi l'humain ne compte pas pour elles, le droit encore moins... Faut-il oublier qu'elles et leurs acolytes ne sont que la digression contemporaine de Ceausescu, de Tito ou de Brejnev et leurs partis, pour ne pas remonter jusqu'à Staline and co... Leurs noms ne sont pas mentionnés dans ce texte comme prélude au fait que l’histoire ne les retiendra surement pas. Elles sont l'illustration de l'imbécilité et rien d'autre. Leurs votes n'ont pas pesé.

Président Trump: les premières décisions. Part 1 904

Le soir même de son investiture, le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a, comme promis, procédé à la signature de pas moins de 77 décrets. Nombreuses sont les décisions qui ont simplement abrogé celles de son prédécesseur et les politiques du camp adverse. Il assoit ainsi les premiers jalons de sa politique future telle qu’il l’avait annoncé. Voici ici la liste des « President acts » qu’il a signé dans une mise en scène véritablement revancharde. Partie 1: 1. Abrogation de 78 décrets de l'administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie. 2. Déclaration d'une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière. 3. Retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux. 4. Retrait des États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d'arrêt à la collaboration avec l'OMS. 5. Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l'émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l'assaut du Capitole. 6. Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel. 7. Déclaration d'une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l'Accord de Paris. 8. Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin. 9. Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues. 10. Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l'interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines. 11. Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales. 12. Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d'une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane. 13. Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d'Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine. 14. Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l'appellation traditionnelle de la montagne en Alaska. 15. Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l'exception des postes liés à la sécurité nationale. 16. Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l'obligation de transition vers les véhicules électriques. 17. Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l'acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers. 18. Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif. 19. Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d'expression et empêcher la suppression de discours politiques. 20. Création du Département de l'Efficacité Gouvernementale : Nomination d'Elon Musk à la tête d'un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d'améliorer l'efficacité des agences fédérales. 21. Retrait des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie : Annulation des mesures punitives à l'encontre des implantations israéliennes. 22. Réintégration de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme : Rétablissement de Cuba en tant qu'État sponsor du terrorisme, entraînant des sanctions économiques. 23. Transfert du siège du Commandement spatial des États-Unis en Alabama : Déplacement du quartier général du Commandement spatial à Huntsville, Alabama. 24. Mise en œuvre de l'annexe F : Réduction des protections d'emploi pour des milliers d'employés fédéraux, facilitant leur licenciement. 25. Réévaluation de l'aide étrangère : Réduction ou suppression des financements aux pays jugés hostiles aux intérêts américains ou ne soutenant pas les initiatives des États-Unis dans les organisations internationales, avec une priorité pour les alliés stratégiques. 26. Interdiction des programmes d'éducation critique sur la race : Suppression des financements pour les écoles promouvant la théorie critique de la race. 27. Expansion des forages pétroliers et gaziers : Autorisation de nouveaux permis pour l'extraction dans les zones protégées. 28. Annulation des subventions pour les énergies renouvelables : Suppression des incitations fiscales pour les énergies éoliennes et solaires. 29. Création d'une commission sur la fraude électorale : Lancement d'une enquête nationale sur les irrégularités électorales de 2020. 30. Suspension des visas pour les citoyens de plusieurs pays du Moyen-Orient : Rétablissement d'un « Muslim Ban » modifié. 31. Rétablissement de la politique « rester au Mexique » : Les demandeurs d'asile doivent attendre au Mexique pendant le traitement de leur dossier. 32. Fin du financement fédéral pour les villes sanctuaires : Suppression des subventions pour les juridictions qui protègent les immigrants illégaux. 33. Augmentation des taxes à l'importation sur les produits chinois : Renforcement des droits de douane pour protéger les industries américaines. 34. Protection des monuments historiques : Interdiction de la destruction ou du déboulonnement de statues fédérales. 35. Encouragement au Made in USA : Renforcement des exigences d'approvisionnement local pour les agences gouvernementales. 36. Réduction des droits syndicaux pour les employés fédéraux : Limitation des négociations collectives dans la fonction publique. 37. Suppression des limites sur les donations politiques : Assouplissement des restrictions sur les financements électoraux. 38. Proclamation du jour de la liberté énergétique : Célébration nationale des industries pétrolières et gazières américaines. 39. Création d'un fonds pour les victimes du crime : Augmentation des ressources pour les victimes d'actes criminels, particulièrement ceux perpétrés par des immigrants illégaux. 40. Suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres : Rétablissement des lois définissant les toilettes par le sexe biologique.

Président Trump: Les premières décisions. Part 2 908

Le soir même de son investiture, le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a, comme promis, procédé à la signature de pas moins de 77 décrets. Nombreuses sont les décisions qui ont simplement abrogé celles de son prédécesseur et les politiques du camp adverse. Il assoit ainsi les premiers jalons de sa politique future telle qu’il l’avait annoncé. Voici ici la liste des « President acts » qu’il a signé dans une mise en scène véritablement revancharde. Partie 2: 41. Renforcement des contrôles à la frontière nord : Expansion des mesures de sécurité avec le Canada. 42. Évaluation des pratiques des médias sociaux : Lancement d'une commission pour examiner la censure des opinions conservatrices. 43. Suppression de la réforme Obamacare : Nouvelle tentative de démantèlement complet de la loi sur les soins de santé abordables. 44. Révocation des règles sur les logements sociaux : Suppression des exigences pour les zones résidentielles d'accepter des logements subventionnés. 45. Interdiction des partenariats public-privé avec la Chine : Blocage des investissements chinois dans les infrastructures critiques américaines. 46. Rétablissement des exécutions fédérales : Réactivation des exécutions pour les criminels fédéraux condamnés. 47. Annulation des restrictions sur les armes à feu : Révocation des lois fédérales limitant la possession d'armes semi-automatiques. 48. Fin des subventions aux entreprises soutenant des causes progressistes : Réduction des crédits fiscaux pour les initiatives liées au climat et à l'inclusion. 49. Promotion de la célébration de Noël dans les écoles : Obligation pour les établissements publics de reconnaître et promouvoir les traditions chrétiennes. 50. Assouplissement des règles de pollution pour les grandes industries : Réduction des normes sur les émissions pour relancer la compétitivité industrielle. 51. Reconnaissance des institutions chrétiennes dans les financements fédéraux : Priorité aux écoles confessionnelles pour les subventions éducatives. 52. Augmentation du budget pour les forces de l'ordre : Renforcement des dotations pour la police et les départements fédéraux de sécurité. 53. Réouverture de Guantanamo : Réactivation du centre de détention pour les terroristes étrangers présumés. 54. Renforcement des sanctions contre l'Iran : Retour aux sanctions économiques les plus strictes contre Téhéran. 55. Financement prioritaire des infrastructures rurales : Orientation des fonds publics vers les communautés rurales plutôt que les grandes villes. 56. Création d'un mur technologique avec des drones et des caméras : Déploiement de la technologie avancée pour surveiller la frontière sud. 57. Révision des quotas de réfugiés : Réduction significative du nombre annuel de réfugiés acceptés. 58. Fin des financements à l'ONU pour les projets climatiques : Suspension des contributions des États-Unis aux initiatives climatiques internationales. 59. Promotion des écoles à charte : Augmentation des fonds pour les établissements indépendants. 60. Mise en œuvre d'un programme national d'alphabétisation civique : Création d'un programme pour enseigner les valeurs et l'histoire américaine dans les écoles publiques. 61. Rétablissement des droits religieux dans les entreprises : Autorisation pour les entreprises de refuser certains services pour des raisons de croyances religieuses. 62. Encadrement des réglementations bancaires : Réduction des restrictions imposées aux banques par la loi Dodd-Frank. 63. Augmentation du budget militaire : Renforcement du financement pour la modernisation des équipements et la cybersécurité militaire. 64. Suppression des visas de travail pour les étrangers dans certaines industries : Réduction de l'immigration légale pour privilégier l'emploi national. 65. Rétablissement des sanctions économiques contre la Corée du Nord : Mesures plus strictes pour limiter les ressources financières du régime nord-coréen. 66. Financement des infrastructures pour l'armée : Priorisation des fonds pour améliorer les bases militaires et les logements des militaires. 67. Suspension des financements pour le planning familial : Suppression des subventions pour les services liés à l'avortement. 68. Promotion des partenariats public-privé dans les infrastructures : Encouragement des investissements privés pour moderniser les routes, ponts et aéroports. 69. Création d'une base de données nationale sur les migrants : Centralisation des informations sur les migrants pour faciliter le suivi et la sécurité nationale. 70. Déclaration du « Jour national du patriotisme » : Instauration d'un jour férié pour célébrer les valeurs américaines. 71. Restriction des activités des ONG internationales : Réduction des financements pour les organisations promouvant des idéaux progressistes à l'étranger. 72. Fin de la coopération scientifique avec la Chine : Suspension des échanges académiques et technologiques avec des institutions chinoises. 73. Expansion des programmes de formation professionnelle : Augmentation des fonds pour les apprentissages et les écoles techniques. 74. Encadrement des pratiques de Big Tech : Renforcement des régulations sur la collecte de données et la transparence algorithmique. 75. Réintégration des monuments confédérés dans les sites historiques nationaux : Restauration et préservation des monuments controversés. 76. Abrogation des restrictions sur les entreprises pétrolières dans l'Arctique : Réouverture des forages dans les zones polaires. 77. Promotion de la liberté académique : Interdiction pour les universités de sanctionner les opinions politiques de leurs enseignants et étudiants.

Bonne année..........Action, ça tourne 884

le générique de fin défile sur l écran un épisode s achève, commence un autre different sans entracte ni pub, la saison suivante débute résolutions , challenges et nouveaux buts l opportunité de réimaginer son propre scenario du stylo qui écrit son destin devenir le proprio Réalisateur, producteur….bref chef du tournage Mener le shooting avec determination et courage embaucher le meilleur ingé son pour désormais se faire entendre choisir le volume necessaire, sa vision savoir défendre casting inédit, seconds roles et figurants uniquement des acteurs inspirés et inspirants bien entendu, être soi-meme la star jouer le role de sa vie, viser l oscar une histoire avec suspens, tension et inévitablement drame mais un final heureux, tirant de vos spectateurs une larme un happy end comme les américains savent faire une dernière scene au paradis, après plusieurs passages en enfer Terrasser ses ennemis, désarmer ses bourreaux dans le film de son existence , être le super héros SPREAD LE 7OB

2024, Palme d'or au Kenya pour les records du monde. 1091

2024 a sans doute été l’année des jeux Olympiques par excellence avec des moments palpitants, des compétitions inoubliables, de grandes performances et une ambiance des grands jours. Paris ne pouvait rêver mieux surtout avec l’adhésion remarquablement exceptionnelle des spectateurs. Le nombre y était et l’enthousiasme aussi. Le score record de 198 350 points dans le classement des compétitions de l’année de World Athletics est le meillféminineur résultat de tous les temps pour les compétitions de type Championnat. Les Américan Trials sont relégués à la seconde place et les championnats d'Europe d'athlétisme à la troisième. Mais l’année 2024 a été aussi celle des records du monde par excellence. On pensait 2023 une année exceptionnelle, pas du tout 2024 a été meilleure avec une part de lion pour les athlètes du Kenya; ce qui est tout à l’honneur du continent Africain en plein essor. A tout seigneur tout honneur et c'est au suédois Mondo Duplantis et ses trois records au saut à la perche que revient la palme d'or ainsi qu'à la galactique américaine Sydney McLaughlin-Levrone par deux fois recodwomen aux 400m haies cette année. Les deux Mega stars se sont distingués aussi parce qu'ayant amélioré des records pendant les compétitions des Jeux Olympiques. Au marathon féminin Ruth Chepngetich va pulvériser le record du monde dans une course mixte et Perez Jepchirchir, dans une course exclusivement féminine. Il y eu aux 1500m Faith Kipyegon et aux 10 000m la tonitruante Beatrice Chebet. L’un des records les plus inattendus de l’année fut réalisé au saut en hauteur féminin avec l’ukrainienne de 1m80, Yoroslava Mahuchikh, suivi au disque hommes avec Mykolas Alekna qui nous vient de Lituanie. Plus confidentiels mais non moins importants sont les records obtenus à la marche sur 35 km par le japonais Masatora Kawano chez les hommes et au relais mixte 4x400m par l’équipe des USA. Trois records du monde ont également été établis sur 2000 m féminin avec l’australiene Jessica Hull et aux 3000 m masculin avec le survolté norvégien Jacob Ingebrigtsen qui n'arrive pas à s'y prendre corectement pour le record des 1500m toujours en possession du légendaire Hicham El Guerrouj. D’autres records ont été battus dans les épreuves sur route, dans les 5 km et les 10 km par Agnes Ngetich encore une kenyane dans une course mixte. Dans le mile sur route le record masculin a été amélioré à deux reprises par un autre Kenyan Emanuel Wanyonyi et par le britanique Elliot Giles. Celui du semi-marathon a lui été battu par l’ethiopien Yomif Kejelcha. D'autres records du monde ont été établis dans les épreuves en salle également avec aux 60m haies féminin par deux fois la bahaméenne Devynne Charlton, record qui sera égalé par l’américaine Tia Jones. La hollandaise Femke Bol a amélioré le record du monde en salle des 400m par deux fois également, avant d’alller plus tard porter haut son pays aux jeux olympiques. Sur 60m haies masculin l’américain Grant Holloway va pulvériser le record en cette année 2024. Il y a eu également trois records du monde, sur des distance moins conventionnelles comme les 600m par la kenyane Mary Moraa, les 300m avec la révélation mondiale, le botswanais LetsileTebogo, élu par ailleurs meilleur athlète de l’année. Le record du double mile en salle fut également amélioré par celui qui est entrain de redorer le blason britanique au demi fond Joshua Kerr. A cela s'ajoutent 14 records du monde chez les U20 et six dans la catégorie des U18. Ces réalisations montrent parfaitement le caractère universel de l’athlétisme. La quasi totalité des continents est représentée sur la liste des nouveaux records du monde avec une domination certes africaine grâce notamment aux athlètes du Kenya.

Hakimi Achraf n'est pas ballon d'Or 2024, la CAF désavouée? 1194

Nous sommes le lendemain de la cérémonie des « African Awards de football ». Une cérémonie célébrée avec brio et surtout vécue avec un fast sublimé au maximum à Marrakech…Une cérémonie que seul le Maroc, à sa façon millénaire, est capable de délivrer à un niveau frôlant la perfection. Ce fut une belle soirée à laquelle le brio et la brillance d’un Jalal Bouzrara au summum de son art et sa coéquipière un peu dépassée mais bien nantie, vont donner un bon rythme que seules les turbulences d’un président à la veste déboutonnée, le ventre pendant et l’habit très loin de respecter la circonstance vont de temps à autre déranger. Infantino lui-même était mal à l’aise subissant à souhait les mains galopantes d’un président qui joue à être plus africain que les africains. Son regard et des fois ses grimaces trahissaient son flegme pour laisser comprendre au Président de la CAF que ce n’était point comme cela qu’il faille agir dans une cérémonie suivie à travers le monde, le monde africain au moins. La salle est comble et bon nombre d’invités applaudissaient mécaniquement des trophées remis par ci par là à la meilleure ceci ou au meilleur cela. L’impression de l’autre côté de l’écran était celle de ces émissions de télévision ou un chauffeur de salle, un ambianceur, ordonne à l’assistance bien triée d’applaudir à son rythme et d’arrêter en fonction du timing choisi par le réalisateur. Non pas que les personnes ou les équipes primées n’eurent été légitimes à recevoir les trophées qui leur étaient décernés mais la façon de les annoncer par des stars ou moins stars n’a pas toujours été réussie. A chaque fois on a voulu jouer le suspense et la surprise alors qu’il n’y en avait pas lieu. L’évidence était là et bien là. Quelle équipe pouvait-on primer sinon celle de Côte d’Ivoire qui a délivré une coupe d’Afrique des plus palpitantes. Quelle autre entraineur femme pouvait être primée par exemple sinon la courageuse Lamia Boumehdi. Il n’y a pas pire dans un tel contexte, pour le spectacle, que de surjouer la surprise devant l’évidence. Dans de telles circonstances à un moment donné, l’ennui finit par s’installer et l’assistance de se lasser. Le Président de la CAF le ressent et une fois sur scène, encore une fois, va se pourfendre d’excuses à peine déguisées ; I know we are late… Il fait semblant de vouloir faire vite mais finit par retarder davantage les choses au grand dam de l’ami Jalal Bouzrara qui voyait ainsi son conducteur mal mené. En fait et cela se comprend parfaitement, tous dans la salle, comme nous tous derrière nos écrans par ailleurs, attendions un seul moment, le moment : Celui de l’annonce du meilleur jouer africain de l’année. C’est le seul et unique trophée dont on se rappelle des années plus loin et qui marque de telles cérémonies et les valorise. S’il venait à être annoncé en début de festivité, il est quasi certain qu’immédiatement après les salles se videraient très vite. Marrakech n’a pas fait exception. Le suspense fut maintenu par des choix musicaux sans doute discutables sinon par ceux les ayant recommandés. A chacun son gout. En un instant la sale se transforma en une mosquée et une cathédrale bien silencieuse. A chacun ses convictions mais le football réunit tout le monde autour de six litres d’air. Le moment attendu était bien arrivé cette fois ci. Toujours de la part des deux patrons du foot présents, celui du monde et celui de l’Afrique on annonça non sans quelques façons, le nom du ballon d’or africain pour l’année 2024. Le silence fut pesant un instant avant que quelques voix ne scandent le nom de Hakimi, des voix de plus en plus nombreuses. La douche est froide pour le clan marocain mais pas que. La CAF se retrouve désavouée. Le choix n’est pas le bon. Non pas que le joueur choisi ne soit pas méritant mais Hakimi est sans doute plus méritant pour plus d’une raison, aussi objectives les unes que les autres. Des questions se sont alors imposées de facto. Comment se fait-il que le ballon d’or ne soit pas revenu à un marocain à la suite de la Coupe du Monde du Qatar en 2022. Comment se fait que le trophée de 2023 ne soit pas revenu à Bounou et bien évidemment comment est-ce que le ballon d’or ne soit pas revenu à un des joueurs marocains ayant remporté le bronze aux jeux olympiques en l’occurrence ici Hakimi patron imposant et efficace de cette équipe. C’est là que des hypothèses et des questions peuvent être avancées. Les votants ont-ils quelque chose à reprocher aux joueurs marocains. Ne les perçoivent-ils pas comme suffisamment africains alors qu’ils le sont au même titre que les autres. Peut-être aussi et surtout que certains, sans doute une minorité mais pesant sur le vote, font l’amalgame avec ce qui se passe ça et là et dont sont victimes certains subsahariens. Le concept, laborieux, creux et non fondé de Maghreb ne pousse-t-il pas à faire l’amalgame entre tous les habitants de l’Afrique du Nord, sachant que des dirigeants de certaines contrées nord africaines se sont égarés dans des propos inacceptables à l’encontre des subsahariens et que d’autres ont eu des agissements plutôt inhumains visant de pauvres gens, poussés malgré eux à migrer du sud du Sahara vers le nord, en quête d’une vie meilleure. Des propos tenus ailleurs, des exactions commises ailleurs à des milliers de kilomètres du Royaume du Maroc. Ce ne sont là que des hypothèses que certains vont trouver déplacées ou infondées mais elles peuvent être discutées et démenties si elles n’étaient pas vérifiées. C’est là qu’il faut peut-être vite dire et préciser que le Maroc est le pays d’Afrique du Nord qui compte le plus de migrants, plus de 148 milles en 2024, avec une augmentation annuelle de 5.6% soit un bond spectaculaire de 71.86% en dix années seulement. Le Royaume est un pays de destination et de transit. Il a mis en place une véritable politique de soutien et d’intégration de ces populations migrantes. Le Pays s’est engagé pleinement dans le pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières. C’est à ce titre que régulièrement sont régularisés des nombres importants de migrants notamment subsahariens qui jouissent ainsi des mêmes droits que les citoyens marocains. Voilà qui est dit au cas où... En tout cas ce matin les marocains, à juste titre ne sont pas contents et comprennent encore mieux la colère de Venicius et le Réal Madrid. Hakimi méritait amplement d’être Ballon d’or africain 2024.

Bashar El Assad, un bonhomme de neige... 1203

J’aurais tant aimé que les images et les vidéos a profusion sur le net depuis la chute de Assad soient des fakes ou des extraits de films d’horreur. Elles sont insoutenables à vomir. Comment un humain au 21è siècle puisse se targuer d’être leader, chef d'état dans un pays et permettre à ses fonctionnaires sécuritaires de faire subir à des compatriotes des tortures aussi odieuses, aussi cruelles, aussi dégradantes, aussi déshumanisantes? Elles étaient aussi dégradantes d’abord et avant tout pour les narcissiques qui en faisaient subir les supplices à d’autres humains, à leur frères et sœurs. Quel type d’homme était ce Bashar, ce Assad, lion en arabe. Un lion est supposé d'abord protéger et défendre les siens mais Bashar n'était en fait qu'un lion en poudre de glace, un petit bonhomme de neige avec le nez de Pinocchio, puisque du haut de ses presque deux mètres il va fondre comme neige. Deux coups de boutoir de quelques hommes armés, sans doute aucun bien épaulés par ailleurs, ont suffit pour le faire fuir tel un rat rentré par inadvertance quelque part. Cette inadvertance dura tout même près de soixante ans partagés entre lui et son père, un autre sanguinaire qui avait fait des mains et des pieds et complotait sans relâche pour étendre ce type de régime et la doctrine de son parti: Baat à l'ensemble de la région et même plus loin. Humilier, dégrader, torturer, tuer sont bien gravés dans leur génome semble t il. Le père était tueur, les oncles étaient cruels, les proches étaient sanguinaires. Tous logés à la même enseigne. Depuis soixante ans, dans des prisons de l’horreur absolue que même Alexandre Aja, réalisant le film « les collines ont des yeux » n’aurait pu imaginer, des hommes et des femmes ont été écorchés vifs, écrasés, pressés, broyés entre deux plaques d’acier. Des hommes et des femmes ont été pendus jusqu'à ce que mort s'en suive au bout de cordes avec une couler bien précise: le rouge. Chacun et chacune qui pour leur malheur étaient conduit au mouroir de Saydanaya et il doit y en avoir d’autres, devaient subir le rituel de bienvenue. Un rituel documenté dans des vidéos. Ces « clip » sont sans doute une sorte de victoire sur les bourreaux portant l’uniforme de l’horreur. Ils montrent la cruauté humaine sublimée par des fous, des assassins. Ces imbéciles sans doute eux-mêmes étaient victimes du système Assad qui obstruait en eux, lui et ses généraux, jusqu’à la dernière veine de l’humanisme. Victimes probablement mais victimes complices et redevables devant la justice. Comment ce sanguinaire de chef d’état, ce fou, ce névrosé extrême, pouvait-il lui et ses sbires, manger, dormir, se raser devant un miroir, tendre la main à des gens, parler démocratie, promettre la prospérité et la paix au peule tout en sachant que chaque jour que le bon Dieu faisait, des jeunes et des moins jeunes étaient maintenus dans le noir absolu, sous terre, jusqu’à les déposséder de leur humanité de leur raison et de leur raison d’être. Comment est ce qu’un régime comme celui-ci pouvait siéger auprès des autres dans des institutions internationales, profitant d'une tolérance dont on ne peut dire aujourd'hui autre chose qu’elle était indécente.

Un cannoli italien au cœur d'Amsterdam ... 1054

Un après-midi ensoleillé à Amsterdam, je me promenais tranquillement dans les rues pavées de la ville. L'air frais me chatouillait le visage, et je m'imprégnai de l'atmosphère unique qui régnait dans ce quartier animé. En me promenant, je décidai de m'arrêter dans un petit magasin de fromages, un véritable trésor des Pays-Bas, où les étagères étaient garnies de toutes sortes de fromages hollandais aux saveurs puissantes. Cependant, ce qui attira mon attention ne fut pas les fromages, mais plutôt un petit gâteau posé sur le comptoir, sous une cloche en verre. Un vendeur néerlandais, souriant et chaleureux, me l'indiqua en m'expliquant qu'il s'agissait d'un « cannoli italien ». C’était étrange, je ne m'attendais pas à voir une pâtisserie italienne dans un tel lieu, mais la curiosité l'emporta. Je pris un cannoli, et en le dégustant, je fus immédiatement transportée en Italie par ses saveurs délicates et sa texture croustillante. Ce petit gâteau, si emblématique de la culture italienne, était ici, au cœur d'Amsterdam, un parfait exemple de l'hospitalité néerlandaise envers d'autres cultures. Les Néerlandais, toujours ouverts aux influences extérieures, savent non seulement apprécier mais aussi adapter ce qu’ils accueillent avec une touche d'originalité. Leur accueil chaleureux, leur sens du service et leur capacité à intégrer des traditions culinaires étrangères dans leur quotidien sont impressionnants. Ce moment simple, partagé entre un fromage néerlandais et un cannoli italien, reflétait cette étonnante capacité des Néerlandais à embrasser la diversité culturelle tout en restant fidèles à leur propre identité. Une belle illustration de la manière dont la gastronomie peut servir de pont entre les cultures et enrichir les échanges.

Mes récits entre Espagne, Malte, Pays-Bas et Allemagne ... 963

En parcourant Bluwr, j'ai été profondément inspirée par les auteurs qui ont partagé leurs récits de voyage. Ces histoires, empreintes d'authenticité, m'ont donné envie de parler de mes propres aventures récentes, qui m'ont menée à travers plusieurs pays européens riches en découvertes. Mon périple a commencé en Espagne, un pays vibrant de culture et de couleurs. À Torremolinos, j’ai savouré le mélange parfait entre détente et dynamisme. Ses plages dorées, son ambiance festive et ses marchés animés m’ont offert une escapade ressourçante. À Valence, j’ai été émerveillée par l’architecture impressionnante de la Cité des Arts et des Sciences, qui se dresse fièrement au cœur de la ville moderne. Pourtant, c’est dans le dédale des rues anciennes et lors d’un repas traditionnel en bord de mer que j’ai ressenti l’âme de cette ville fascinante. Malte et Gozo m'ont transportée dans une autre époque. À Malte, les forteresses et les rues pavées racontent des siècles d’histoire. La chaleur humaine et la beauté brute des paysages m’ont profondément touchée. Gozo, avec sa tranquillité et sa nature préservée, m’a invitée à prendre le temps de contempler et de me reconnecter à l’essentiel. À Amsterdam, la vie coule doucement au rythme des canaux. J’ai adoré flâner dans ses rues bordées de maisons colorées et découvrir ses musées captivants, entre art et histoire. La liberté et l’authenticité de cette ville en font un lieu unique, où chaque coin de rue semble raconter une nouvelle histoire. En Allemagne, j'ai eu l'occasion de visiter la ville de Stade, située au nord du pays, près de Hambourg. Cette petite ville historique, avec ses maisons à colombages et ses canaux tranquilles, m’a charmée par son atmosphère paisible et son riche patrimoine. Entre promenades le long du fleuve Schwinge et découvertes culinaires locales, Stade m’a offert un aperçu authentique de la culture allemande. Ces voyages, bien plus que des déplacements, m’ont permis de grandir et de m’émerveiller devant la richesse et la diversité de notre monde.

Trump tel un empereur de Rome... 1242

Pendant sa campagne le Président Trump a été reçu par Joe ROGAN à son fameux Podcast, aujourd’hui plus puissant que beaucoup de médias classiques réunis. C’est là que Mr. Trump s’est le plus lâché et c’est là qu’il faut aller pour cerner sa politique projetée tant en interne que pour l’extérieur. Trump a dit en substance, à cette occasion "je serais dictateur une journée et le reste du temps, je serai démocrate". Entendez par là, qu'une fois installé au bureau de 75.8 m2, face à la roseraie de la Maison Blanche, il signera beaucoup de «Presidental Orders ». Il est coutumier du fait. Il en avait signé 53 en 10 mois lors du premier mandat. Les Presidential Orders sont les décrets qu’un président américain peut à prendre sans en référer au Congrès. La procédure quoique ne figurant pas dans la constitution a toujours été utilisée. Georges Washington, déjà en 1793 y a eu recours pour s'imposer la neutralité dans le conflit qui opposait France et Angleterre. C’est sous Franklin en 1862 que la procédure semble s’être invitée de façon pérenne dans les usages. Franklin D. Roosevelt est le président qui en détient le record puisqu’il en signera 3700. Cela n’a pas trop dérangé les américains qui faisaient alors confiance à leur président pour les sortir de la crise et préserver le pays de la faillite. Plus près de nous Georges W. Bush en signera 291. Le Congrès reste tout de même maitre de la situation dès lors qu’il s’agit de financement et donc de budget. Pour le Trump cela ne posera pas de problèmes. Ses fidèles sont bien majoritaires dans les deux chambres et ne lui opposeront à priori aucune difficulté. Le 20 janvier, il va montrer son dévouement aux USA et concrétiser ne serait-ce qu’en partie ses engagements, en signant une multitude de document de tous ordres. Certains vont les toucher les gens dans leur portemonnaie dès le lendemain. Il offrira aux collaborateurs réunis autour de lui comme un véritable capitaine d’équipe, des stylos à encre de marque prestigieuses. La dernière fois il y avait autant de stylos que d’actes signés. Trump a signifié qu’il entendait mettre fins aux guerres et n’entendait pas en mener ou laisser se produire de nouvelles. Il dira également en substance vouloir réduire certaines factures de l’état dont celles de l’armée. Il sait pertinemment que les grands empires ont tous quasiment chuté dès lors que leurs dépenses militaires avaient dépassées l’entendement. Pour lui, le pays dépense trop en guerre et en armée. Pèsera-t-il vraiment devant la puissance du Pentagon et ses raisons occultes.Il enstend en limoger le patron. Fort du ras de marais en sa faveur lors des récentes élections, il entend user de cet atout majeur et influer rapidement sur le cours des choses. Dans son approche économique, il cherchera prioritairement à réduire le déficit de la balance commerciale. Les américains sont déficitaires avec toutes les grandes économies du monde : 275 milliards US vis-à-vis de la Chine, 152 avec le Mexique, 72 avec le Japon etc. Un déficit énorme et plutôt malsain. Rien qu’en alcool et spiritueux le déficit est de 15 milliards. Il veut également reprendre la main sur la production des hydrocarbures et favorisera outrageusement l’exploitation des schistes bitumineux. Les accords de Paris, il s’en balance. Il entend revigorer certaines industries dont celles de l’automobile naguère fleuron de l’économie américaine. Pour cela il aura besoin de main d’œuvre, de plus en plus rare aux USA. S’il est apparemment contre l’immigration il a tout de même une solution. En somme, il ne veut plus de passagers clandestins, d’intrus de hasard ou ceux de la fameuse loterie. Il préconise une immigration basée sur les compétences en fonction des besoins. Le président est convaincu que c’est la voie pour concrétiser son fameux ‘America first’ Il ne veut plus mettre le nez dans les affaires des autres pays mais va cependant impacter indirectement leurs politiques économiques par la mise en place de taxes douanières plutôt élevées sur les importations. Et il est plutôt sélectif. Il vise la Chine en premier et projette de lui appliquer un taux de 60%. Le Mexique en fera drôlement les frais par ailleurs le 200% qui serait appliqué aux voitures électriques qu’il exporte vers les USA. Le voisin latino a favorisé sur son sol l’implantation d’entreprises chinoises fabriquant des voitures électriques. Elles sont ensuite introduites aux USA dans le cadre des accords de l’ALENA, signés en 1994 avec le Canada et le Mexique. Pour le reste du monde selon le client, les taux seraient de 10 à 20%. Une autre disposition risque aussi de perturber le cours des choses : la taxe douanière d’un taux de 100% qu'il veut imposer aux importations provenant des pays qui n’utilisent pas le dollar dans les transactions internationales. Le BRIX est directement visé. Si Trump dit ne pas vouloir de guerre nouvelle, voilà qu’il risque d’en déclarer une bien bonne à beaucoup de monde en même temps. Une guerre tous azimuts. Le très sérieux Centre d’Etudes Prospectives d’Informations Internationales estime par exemple que ces mesures, risqueraient de provoquer un repli du PIB mondial de l’ordre de 0.5%. Ce n’est point négligeable au regard des taux réalisés dans la quasi-totalité des pays sauf cas exceptionnels. Les pays qui exportent vers les USA se trouveraient ainsi impacté. En apparence ces mesures vont permettre de relocaliser aux USA certains secteurs productifs mais avec quels travailleurs alors qu’il entend en parallèle expulser près de 13 millions de personnes que lui et ses adeptes jugent de trop sur le sol américain. Cependant expulser n’est pas chose aisée et risque d’être très couteux à l’Etat dont il prétend défendre les deniers. Cette opération couterait quelques 315 milliards US au contribuable américain. En fait ce qu’il économiserait ou prendrait d’une main, sera perdu de l’autre. Reste aussi à savoir qu’elle sera la réaction de la ménagère américaine. Si en grande majorité elle a sanctionné les démocrates pour l’inflation, toutes les mesures plus haut mentionnées et d’autres encore proposées sont génératrices de cherté de la vie. L’américain moyen qui s’est habitué à payer une chemise made in China à 15 USD risque de devoir la payer plus de 20…et ce n’est pas pour cela qu’il a voté Trump. En tous cas, les deux mois qui nous séparent de l’investiture du 47è président des USA ne vont pas être de tout repos pour le monde entier. Les économistes et les politiques sont à pieds d’œuvre calculette à la main. Les uns comme les autres. Nul doute que certains ne soient déjà en train de préparer la parade aux dispositions projetées. Les USA ne sont plus ce qu’ils étaient il y a encore quinze ou vingt ans. Ils ont beaucoup perdu de leur superbe et de leur hégémonisme économique et Trump risque bien de l’apprendre à ses dépens, ou pas d’ailleurs. Il signera tout de même de sa main un paquet de Presidential Orders le 20 Janvier 2025, tout en savourant son grand triomphe tel un empereur romain.

Journal de voyage #3: Road Trip à Madagascar 1024

Pour des raisons de sécurité et de conditions de routes/pistes nous avons loué un 4x4 avec chauffeur pour notre séjour à Madagascar et quelle bonne idée! Vous comprendrez pourquoi dans le récit qui suit. Reprenons au début. Nous avons logés deux nuits dans le centre d’Antananarivo pour visiter un peu et nous reposer. Cette ville est située à une altitude de 1200m environ et les rues sont loin d’être planes. Après plusieurs semaines de safaris en voiture nos corps avaient grandement besoin de se décrasser. Nous avons visité la ville à pied. le matin du départ nous rencontrons le responsable de l’agence de location le matin du départ qui nous indique que la transmission de la voiture que nous devions avoir est cassée. Nous aurons donc une voiture et un chauffeur pour la journée et notre guide nous retrouvera le lendemain. En route pour Antsirabe. A midi, a notre grande surprise, nous faisons un arrêt dans la ville spécialisée dans… le foie gras, absolument délicieux! Le lendemain nous rencontrons notre chauffeur, Georges. Mon fils ayant quelques soucis de digestion, une chance que l’ingrédient principal des 3 repas journalier malgaches soit le riz. Georges nous propose de passer la nuit chez sa tante à Miandrivazo avec pour repas une soupe de poulet malgache. C’est un poulet élevé en plein air, vadrouillant dans les rues des villages librement. Il est préparé dans un bouillon avec un peu de gingembre et du riz. Le lendemain, mon fils est complètement guérit. Nous roulons jusqu’à Morondava avant de partir le lendemain en direction de Bekopaka. Malheureusement la voiture commence à cracher de la fumée blanche après environ 1h de route. Nous attendons une nouvelle voiture et nouveau chauffeur. Georges fera les réparations. Le turbo de la voiture est cassé. Avec notre nouveau chauffeur, direction la forêt de Kirindy qui se trouve sur le chemin, impossible d’arriver à Bekopaka avant la nuit. Le soir même nous faisons une visite guidée de la forêt pour observer plusieurs espèces de lémuriens nocturnes. Le lendemain matin, après un tour pour observer les lémuriens diurnes, direction Bekopaka. La traversée des 2 rivières se fait avec des bacs. Ce sont des passerelles en bois motorisées où stationnent côte à côte 5 véhicules. Le lendemain, visite des Tsingys de Bremaha, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces blocs de calcaire noir (oxydé) pointus s’élèvent jusqu’à 700m. La randonnée dure 4h environ et contient des portions de via ferrata. La randonnée est difficile, mais le spectacle est époustouflant. Nour retournons ensuite à Morondava, cette fois les 10h de route en une journée. Nous retrouvons ensuite Georges le jour suivant pour continuer notre route vers Belo sur mer. Nous en profitons pour faire une sortie en mer avec une pirogue à voile. Il y a deux personnes naviguant la pirogue. La première à la gestion de la tension de la voile et d’une pagaie servant de safran et la seconde a l’avant pour la gestion de la voilure. La personne en avant a pour siège une planche de bois reliant la pirogue à un contre-poids mesurant environ 10cm de large. Il semble confortablement installé pendant les 3h nécessaires à rejoindre une petite île perdue dans les eaux turquoises où nous pique-niquons. Pour descendre encore le long de la côte ouest de Madagascar, il faut faire un petit détour par l’intérieur des terres dans la ville de Manja. Sur le chemin de terre, une petite rivière à passer en 4x4 a surpris notre chauffeur par sa profondeur. Le lendemain en repartant c’est confirmé: il y a de l’eau dans le réservoir. En faisant demi-tour, l’axe de direction casse. Nous rejoignons le letit restaurant que l’on venait de passer quelques minutes au paravant. La méthode est plutôt cocasse sans axe de direction. Le chauffeur au volant, je marche à côté de la voiture en faisant tourner les roues du 4x4 à la main pour leur donner la bonne direction. Arrivés au restaurant, le chauffeur tente une réparation. Par chance, nous rencontrons sur place un chauffeur qui nous conduira directement à la ville d’Ifaty. Nous annulons les villes côtière plus au nord nécessitant un 4x4 fonctionnel puisque ce sont des pistes de terre. La route est en asphalte mais pour traverser la rivière il manque tout de même un pont. Des piroguiers ont pris l’initiative donc de s’organiser pour offrir un service de traversée. Six pirogues jointes par des planchers de branches clouées ensembles accueillent une voiture à la fois. Les piroguiers, ayant pied dans la rivière en cette saison sèche, poussent le tout jusqu’à l’autre rive. Quelques jours à Ifaty le temps de trouver une nouvelle voiture nous permettent de nous reposer un peu et faire une sortie de plongée masque et tuba. Les coraux et poissons sont magnifiques. Après ce repos nous récupérons une nouvelle voiture et un nouveau chauffeur pour aller visiter le parc national d’Isalo. C’est un parc constitué de massifs montagneux en plein désert entre lesquels un canyon verdoyant se dessine. Nous faisons une randonnée de 8km mais que nous parcourons en 6h environ, le temps de nous baigner dans deux cascades. Nous rencontrons de nombreuses espèces d’insectes et animaux en tout genre dont les fameux maki cata. Un insecte particulièrement surprenant dont nous faisons la connaissance: le phasme. On le distingue à peine d’une branche d’arbuste. Sans notre guide impossible d’en voir. La journée suivante est une longue journée de route pour rejoindre le parc de Ranomafana également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous y faisons une randonnée de 8km durant 3h30 dans la forêt tropicale. Nous observons 5 espèces différentes de lémuriens dont le hapalémur doré identifié pour la première fois en 1986 par la primatologue Patricia Wright. Sur la fin de la randonnées nous la rencontrons justement accompagnée d’une de ses étudiantes, quelle coïncidence! Pour la dernière étape, nous repassons par Antsirabe. Cette fois nous prenons le temps de visiter un peu les alentours. Nous allons au lac Tritriva. Lac sacré pour les malgaches. Nous pouvons néanmoins en faire le tour et s’y baigner. Ce lac est dans le cratère d’un volcan et a une profondeur d’environ 140m. Une légende raconte que Rabeniomby and Ravolahanta (les Roméo et Juliette malgaches) s’y sont suicidés. Le lendemain, retour à Antananarivo. Durant les longues heures de routes avec les différents chauffeurs, mais aussi avec d’autres personnes, nous avons eu l’occasion de discuter de beaucoup d’aspects de la vie malgache. Nous en avons appris beaucoup sur la culture mais aussi la vie politique beaucoup moins rose que ce qui est raconté dans les médias. Malgré les conditions de vie et la corruption, les personnes que nous avons rencontré avaient le plus souvent le sourire et n’étaient jamais découragées. Au delà des paysages variés, d’une faune unique et une flore époustouflante, nous avons donc vécu une très belle aventure humaine. Un long trajet nous attend maintenant pour la prochaine destination…

Félicitations M. Donald Trump, 47ème Président des Etats Unis d'Amérique... 1213

Voilà Trump est bien le 47è président des USA, après en avoir été le 45è. C’est inédit et intéressant. Déjà lors de son premier mandat, il avait fait dans la rupture avec ce à quoi le monde s’était habitué de la part des USA. Il ira jusqu’à créer contact avec Kim Jong-Un, chef suprême de Pyongyang et de plus 26 millions de nord-coréens. Il aura une relation empreinte de respect avec Poutine et la Chine pouvait commercer avec lui sans difficultés idéologiques. Sa philosophie est basique : USA first. Tout ce qui peut garantir l’intérêt de son pays est le bienvenu. Dans sa tête il n’y a pas d’alliés mais que des rivaux économiques ; même pas les européens. L’OTAN est pour lui une lourde charge et défendre quiconque n’est pas son affaire. Il dira aux européens, vous voulez que l’OTAN vous défende, payez. Les chefs européens, intervenants en ordre dispersés, sont passés quémander sa bénédiction et sa protection en vain. Ils n’avaient récolté, par contre, que dédain, voire l’humiliation. Merkel et Macron en savent quelque chose. Les chefs du monde, les européens et les autres ont veillé tard mardi 5 novembre 2024 et vécu impuissants la réélection du président le plus atypique que les USA aient connu. Celui qui a bousculé toutes les habitudes électorales nord-américaines. Beaucoup ont eu mal à la tête, très mal même. Dans leur majorité, ils souhaitaient en douce l’élection de Kamala dans l’espoir d’un continuum politique et stratégique, celui des démocrates, bien incarnés par Biden. Ils se bousculeront pour présenter leurs félicitations : Congratulations Mr Président. Trump a mis KO Kamala et ses 2.8 milliards de dollars ramassés pour la campagne alors que lui, malgré l’appui sans limite d’Elon Musk, n’a pas dépassé les 1.8 milliards. Le sourire forcé, caricatural de Kamala, n’a pas suffi. Elle qui n’avait jamais perdu une élection sa vie durant n’a même pas le courage de s’adresser aux siens le soir du suffrage. Kamala n’a pas réussi à se départir de l’image altérée de Biden. Elle lui a collé fortement à la peau. La réussite économique de son mandat n’a pas suffi ; les 1000 milliards de dollars investit dans les infrastructures non plus. La ménagère américaine comme le jeune cadre et l’ouvrier, le considérèrent responsable de la dégradation de leur pouvoir d’achat et l’ont fait savoir à Kamala dans les urnes. Et ce n’est pas faut. L’inflation qui a sévit dans le monde entier est en grande partie dû à la guerre Russo-ukrainienne que l’administration Biden a fait durer par ses aides généreuses en armes et munitions au feu follet passé directe d’une série télévisuelle à un mandat présidentiel dans un pays pour le moins bizarre, depuis qu’il s’est détaché de l’URSS. N’y avait-il pas place à la négociation notamment si on avait fait revivre les accords de Minsk, signés pourtant sous l’égide des européens, Allemagne en tête et avec bien entendu la bénédiction américaine. Poutine ne voulait que cela. Les tensions attisées avec la Chine ont aussi aidé dans cette crise inflationniste qui a impacté le monde entier avec des conséquences catastrophiques pour les petites économies et les 8 milliards d’humains sur terre. Kamala a payé cela mais également le fait que ses propos étaient confus et qu’au lieu de présenter un plan d’avenir pour les américains, elle n’a fait que creuser sa tombe s’enlisant dans des rhétoriques dans les quelles Trump l’attirait avec habileté. Ces conseillers et ses communicants n’ont pas saisi l’astuce. Le 20 janvier, juste après le plaisir de fêter copieusement Noel et la Saint Silvestre ; victorieux, Trump prêtera sermon. D’ici là il va affiner ses plans et finir de composer ses équipes qu'il va composer des fidèles parmi les fidèles. Il ne veut pas revivre le premier mandat et ses défections dans son équipe. Et il sera fort ce 47è président des USA, sans opposition à l’US Congress, son parti ayant raflé la majorité dans les deux chambres. La Cour Suprême lui également acquise. Il aura les coudées bien franches. Dans le monde il n’y a pas que l’Europe et la Chine ou encore l’Inde et la Russie, il y a également l’Afrique. Lors de son précédent mandat, il n’y regardait même pas. Il avait été jusqu’à insulter de la pire des façons les Etats africains, les traitant de pays de m…Biden avait lui fait attention à ce qui se passe sur le continent noir et à l’intrusion de plus en plus forte de la Russie, de l’Inde, de la Turquie et surtout de la Chine. Il y avait vu une menace pour les intérêts américains et avait commencé à agir pour les contrer. Il va accuser ses rivaux d’exploiter les ressources africaines sans contrepartie juste. Il va plaider pour plus de justice dans un partenariat respectant la dignité des africains. Biden organisera même un sommet USA-Afrique et serra la main des chefs africains comme aucun président US avant lui ne l’avait fait. Même pas le kenyan Obama. Joe fera du Kenya un partenaire stratégique et recevra en visite d’Etat le président Kenyan justement, privilège dont aucun chef africain n’avait bénéficié depuis plus d’une quarantaine d’années. Il parla d’intégration de l’Afrique au sein du marché mondial, facilitant la mobilisation de capitaux pour financer de grands projets. 55 milliards USD seront mobilisés à cet effet. C’est ainsi qu’entre autre sera financé la ligne de chemin de fer du corridor Lobito qui intègre l’Angola avec sa ligne de Benguela et la mettra en liaison avec la Zambie et la RDC. Les africains comme les européens peuvent se poser des questions légitimes quant à la place que va leur réserver Donald Trump dans sa politique étrangère, surtout économique. Beaucoup espérait sans doute tirer profit de la couleur de peau de Kamala et de ses origines… Mais c’est aussi ne pas connaitre la mentalité des américains toutes origines confondues. Ceux qui devraient se faire beaucoup de soucis se sont les palestiniens. Trump c’est Israël en avant toute. N’est-ce pas le président qui transféra l’ambassade US de Tel-Aviv à Jérusalem. Aucun président avant lui n’avait eu le courage de le faire. Netanyahou a surement suivi de près les élections américaines et a très bien dormi cette nuit-là. Malgré son soutien inconditionnel, Trump va chercher à rétablir la paix au Moyen Orient. Chercher a-t-il à imposer une solution durable : probablement. Il aimerait bien que l’histoire lui retienne cela. Mais à quel prix pour les palestiniens ? Les conséquences du 7 octobre risquent de leur causer plus d’un préjudice. Dans l’esprit de Trump, ils s’en feront une raison. En tous cas voilà que le lendemain des élections, le prix du pétrole a baissé de façon drastique et le dollar a repris des couleurs. Pour les marocains Trump est adulé. C’est le président américain qui avait solennellement reconnu la légitimité de la souveraineté du Royaume Chérifien sur ses provinces du sud et qui va sans doute accélérer davantage les choses. Quant à l’ami Zelenski, il y a de fortes chances que pour lui, la pièce de théâtre soit bien finie cette fois ci.

Malgré cela les USA continueront à nous faire rêver... 1130

Le monde retient son souffle. Nous ne sommes plus qu’à quelques heures des élections présidentielles américaines. Celles qui impacteront notre vie au moins quatre ans durant. Peu importe qui sera le locataire de la maison blanche, il ou elle, sera le plus grand influenceur du monde. Tous les jours au bureau seront prendra des décisions qui vont impacter la vie de tous. Le bureau que Georges Washington avait voulu elliptique semble être ainsi comme pour une vue sur tout le monde, sans aucun angle obstructif. Les USA se sont ainsi placés au centre du monde. La maison blanche ce n’est pas que le bureau ovale et la demeure du président et sa famille. D’autres influenceurs, plus ou moins connu y exercent leur pouvoir. Ils sont conseillers, secrétaires d’états, journalistes ou simples copains. Toutes sortes de journalistes y ont des bureaux et passent leurs journées à scruter l’information, à peser sur les décisions et en provoquer, surtout quand ils ont en face le Président en personne. Lui aussi obéit au dictat de la presse et craint son omnipotence. Le pouvoir aux USA, ce n’est pas que la Maison Blanche. Non loin de là trône le Congrès avec une gérontocratie à vous donner des sueurs froides. Certains des Congressmen peuvent aller jusqu’à perdre leur latin mais tiennent beaucoup au pouvoir que leur confère la plus vielle des constitutions. Ils paraissent être la réincarnation de ceux qui ont imaginé et rédigé la constitution. Il y avait un marocain juif parmi les auteurs, soit dit au passage. Certains n’ont de savoir et de compétence que celui que leur confère les millions de dollars qui leur permettent de se maintenir. Ils n’ont idée ni de la géographie ni de l’histoire et encore moins des cultures des autres peuples. Ils sont américains et donc les meilleurs et les plus intelligents et sans doute les plus puissants. Ils peuvent prendre des décisions à faire trembler le monde. Peu importe, le soir, ils vont somnoler sans voir ni comprendre ce qu’ils auraient provoqué. Ils ne sont pas seuls les vieux. Il y a aussi de petits jeunes et jeunettes qui se font les dents. Beaucoup sont issus de l’immigration mais sont contre. Les USA en a drôlement besoin pour sa croissance mais peu importe. Ils sont mexicains ou cubains d’origine mais ne veulent plus de nouveaux cubains ou mexicains. Tous font des lois sur des sujets que seule une minorité comprend. Ils dénoncent la tyrannie dans le monde mais ne mesurent pas celle qu’eux exercent sur ce même monde. Ils défendent les droits humains mais ne se rendent pas compte que leur armée et entreprises en bafouent chaque seconde. Ils sont les meilleurs n’en déplaise aux autres peuples de la barbarie… Le 6 janvier 2021, l’Afrique a perdu la primauté des élections contestées. Le président sortant conteste les résultats un peu comme ces opposants africains dont on peut facilement imaginer les déclarations d’après comptage des voix. Un véritable coup d’Etat. Les USA perdront de leur superbe devant le monde. Le Capitol, la maison du peuple est prise d’assaut. Des illuminés se hissent au rang de mentors et de sauveurs du peuple. Une partie des américains, pense que la démocratie est en danger et qu’il leur appartient de la défendre. Ils sont nombreux à constater que leur système est gangréné et malade. Nombreux sont ceux ayant pris conscience que quelque chose doit changer mais n’ont de choix que de subir. Albert Arnold Gore en avait fait les frais. Gentil comme il paraissait, il avait accepté de perdre devant le pire de présidents que les USA allait avoir pour sauver le système. Ses traits le trahissaient. Non loin vous avez l’autre centre du pouvoir : la Cour Suprême des USA. Les concepteurs du système pensaient qu’avec cette institution ils allaient épargner aux USA toute sorte d’abus. Ils ne pouvaient imaginer le type d’humains qui allaient leur succéder. Ceux qui par des micmacs vont aller chercher à détourner cette institution et à y imposer des copains pour épauler leurs dérives. N’en déplaise au peuple. La Cour va statuer au gré des vents et de la volonté de celui qui a présidé à la désignation de tel ou tel juge. A la veille des élections ces trois symboles de la grande démocratie américaines sont barricadés. La sécurité a installé des barrières et quasiment des barricades. Ils ont peur de l’illuminé qui pour contester les résultats va venir s’immoler ici, du fanatique qui arme au poing pourrait venir allumer quelques innocents, du peuple convaincu par l’un ou l’autre des candidats de venir sauver la démocratie. Les USA ont peur des américains. Non loin de là, le Pentagone semble scruter paisible ce qui se passe. L'Etat profond est paisible. Pas grand-chose ne bouge ici comme si l’on ne voulait pas déranger le repos des locataires de Darlington. C’est là que seraient prises les grandes décisions en cas de pépins. Le tour serait incomplet sans évoquer les dizaines de milliers de lobbyste qui scrutent la situation, souriants. Peu importe, eux n'ont de souci que de faire basculer les décisions en faveur de ceux qui les financent. Dans des bureaux calfeutrés, se nourrissant et nourrissant leurs proies dans des restaurants huppés, les font souler dans des bars recommandés. Un pouvoir pour lequel personne n’a voté. Autour d’un repas ou d’un verre on peut sceller l’avenir du peuple ou de l’humanité. Les armes, le Tabacs, les médicaments, les produits chimiques ne sont jamais loin du Capitole. Jamais campagne américaine n’avait ressemblée à celle d'aujourd’hui. Les deux sont tombés au plus bas. Les insultes fusent. La rhétorique infame et les propos calomnieux insupportables retentissent des deux côtés à en lasser le monde. Même les universités n’échappent plus aux affrontements idéologiques violents. La radicalité ne semble déranger personne ; au contraire elle est bien nourrie par les propos des candidats et leurs sbires. Elon Musk et d'autres stars sont là aussi pour influer qui avec des millions qui avec des millions et le sourire forcé. Et qu’il est drôle leur sourire forcé, limite caricaturale. En tous cas le spectacle est à la fois amusant et alarmant au point de nous poser la question de savoir si le système n’était pas à bout. Peu importe celui ou celle, celle ou celui qui va occuper le bureau ovale, les USA resteront les USA et tous allons attentivement veiller pour savoir qui va les gouverner et nous gouverner par ricochet pour au moins quatre années. I have a dream, avait dit Martin Luther King. Le Pasteur finira par être tué. Aujourd’hui non loin de la Maison Blanche, du Capitole, du Congrès, de la Cour Suprême et du Pentagone, des dizaines de gens crèvent la dalle et leurs enfants, à un âge de plus en plus précoce, s’entretuent à armes de guerre. Washington n’est plus la ville chocolat. C’est l’une des villes ou la fracture sociale est la plus prononcée. C’est la Cinquième ville la plus meurtrière des USA. Malgré cela les USA continueront à nous faire rêver.

Logement, le vrai destructeur du pouvoir d'achat des actifs. 991

Ma proposition de reforme pour apporter une solution à une dépense qui plombe gravement le pouvoir d'achat des marocains: le Logement!!!! Les villes du Maroc souffrent d'une bulle immobilière gigantesque maintenu artificiellement par des promoteurs et intermédiaires véreux!!!! Juste pour comparaison les prix dans des pays ultradéveloppés sont parfois bcp moindre que les prix affichés au Maroc. Sauf que ces prix ne reflètent pas le prix réel d'un marché sain. Le but sera de dégonfler drastiquement cette bulle. Comment ? En taxant grandement certains cas de figure afin d'augmenter l'offre et réduire la demande tout en poussant les gens à réaliser la transaction financière au lieu de garder l'espace inoccupée (Terrain non exploitée, Maison ou appartement inoccupée). Voici les cas de figure en détail: ◆ Surtaxation des appartements et maisons vides non occupés plus de 4mois pendant l'année pour pousser les propriétaires soit à vendre ou soit à louer. Les gens n'ont pas idée du nombre de résidence secondaire non occupés et qui plombe l'offre et la demande. ◆ Cette taxe doit être adapté par quartier par ville selon la demande. ◆ Le fait de louer à des étudiants exclusivement donne droit à une réduction de la taxe habitation. ◆ Surtaxation des terrains et maison abandonnés afin de pousser soit à les bâtir soit à les vendre à des promoteurs qui auront alors un délai pour les bâtir. ◆ Pousser vers la construction d'immeuble plus grand avec beaucoup plus d'appartements. ◆ Augmenter la taxe des maisons qui se retrouvent au plein milieu des zones immeubles afin de pousser à la construction d'immeuble à leur place et offrir plus de logement. ◆ En contrepartie l'état devra s'engager à assurer des normes minimum de salubrité. Un logement insalubre ne devrait pas être loué. En même temps l'état doit s'engager au respect de normes strict à fin d'assurer une certaine qualité de logement. ◆ Elargissement des réseaux de transports publique en améliorant leur qualité, disponibilité et rapidité: Métro, Tramway, Busway, RER, Double decker bus, réformer le secteur des Taxis et VTC.
x.com/CoolTheCucumber/status/184...

Un athlétisme mondiale plus riche mais pas pour tous... 1061

L'athlétisme mondiale est il subitement devenu plus riche ou seulement tente t il d'être plus juste dans la répartition des rentrées financières, notamment dans la part qu'il accorde aux athlètes. En tous cas les nouvelles pour les prochaines années semblent confirmer un important flux d'argent vers l'athlétisme avec pour premiers bénéficiaires, les athlètes. Il semble aussi que les projets récemment mis en place et formules nouvelles de compétitions soient très attractifs et intéressent beaucoup les promoteurs et annonceurs. Historiquement, il en a toujours été ainsi depuis les années 80 où sous le contrôle du président vénéré Primo Nebiolo, l'homme qui révolutionna l'athlétisme, l'IAAF à l'époque, avait été pionnière en décidant d'octroyer des primes aux athlètes lors des championnats du monde. Elle commença aussi à verser des aides aux fédérations nationales pour la préparation de leurs athlètes. En fait elle faisait une répartition aussi juste que possible des revenus générés par les compétitions mondiales. World Athletics (nouvelle appellation de IAAF) dans la même lancée, quarante ans plus tard a, elle, annoncé des primes aux athlètes lors des derniers jeux olympique à Paris. Ceci avait fait grincer les dents de plus d'une fédération internationale et bien évidemment du CIO...Un jour celui devrait revoir sa politique financière et venir à l'évidence qu'à la base de l'argent qu'il engrange, il y a un spectacle dont les acteurs sont les sportifs et que toute prestation qui génère des bénéfices doit bénéficier à ses acteurs en premiers. Je suis de ceux qui pensent que le CIO et au plus vite, devrait commencer à verser des primes aux vainqueurs. Il semble aujourd'hui que du fait d'une augmentation importante de ses ressources, la compétition annuelle la plus importante en athlétisme , la "Wanda Diamond League" va augmenter les primes aux athlètes en 2025. Les montants ainsi prévus seront élevés par rapport aux saisons précédentes. La valorisation promise concernera tant les compétitions individuelles que les prix globaux versés lors de la finale annuelle. De son côté World Athletics qui avait déjà augmenté en 2022, la dotation réservée aux athlètes aux championnats du monde, propose maintenant une nouvelle formule de compétition annuelle qu'elle appelle désormais "Ultimate Championships". Cette compétition débuterait en 2026 avec une dotation de 10 millions USD. Les vainqueurs des différentes épreuves devraient recevoir 150 000 USD. Par ailleurs arrive la nouvelle ligue mondiale, Grand Slam Track (GST), fondée par le légendaire sprinter américain Michael Johnson, ancien recordman du monde des notamment. Cette compétition fera ses débuts en avril 2025. Le GST, qui verra s'affronter les meilleurs coureurs masculins et féminins du monde, offre 262 500 USD de prix à chacune de ses quatre rencontres, chaque vainqueur recevant 100 000 USD. Récemment aussi, on a vu surgir The Athlos, un événement organisée à New York par Alexis Ohanian (le mari de Serena Williams). Cette compétition réservé aux femmes est doté d'un prix de 110 500 USD par course dont 60 000 USD pour chacune des vainqueurs. L'athlétisme européen n'est pas du reste et a connu également un véritable bouleversement en lançant cette année aux Championnats d'Europe de Rome les couronnes d'or d'une valeur de 50 000 EUR, octroyés au meilleur résultat par groupe d'épreuves. Ces primes ont été remportées par 10 athlètes de renom: Warholm, Ingebrigtsen, Duplantis, Fabbri, Erm - Bol, Battocletti, Elkasevic, Mihambo et Thiam. En outre, pour 2025, les compétitions en plein air organisées sous l'égide de l'European Athletics seront dotées de prix encore plus élevés : 75 000 EUR pour l'argent, 30 000 EUR pour le bronze et 12 000 EUR pour le challenge. Ainsi l'athlétisme semble s'être remis d'aplomb financièrement et ceci est sans doute conséquence de la bonne santé des performances des athlètes toujours en progrès et de compétitions de plus en plus spectaculaires. Ce pendant ces nouvelles formules risquent de creuser encore plus l'écart entre les différentes régions du monde, notamment quand il s'agit des compétitions continentales. Si l'Asie et l'Amérique du nord ont la capacité de suivre le pas, un peu moins l'Océanie et l'Amérique du Sud, l'Afrique quant à elle semble loin de pouvoir générer des flux financiers à même de lui permettre d'organiser de grands championnats en versant des primes aux athlètes. Ce n'est ni une question de volonté ni encore moins de compétence en la matière. C'est plutôt le contexte économique qui est ici déterminant. Lors des championnats continentaux à Assaba au Nigéria en 2018, l'Afrique avait devancé l'Europe en tentant justement de verser des primes aux vainqueurs des différentes épreuves, d'un montant de 3000 USD. Le projet n'avait hélas pas abouti. La Confédération Africaine d'Athlétisme risque d'avoir du mal à attirer les meilleurs athlètes africains à ces compétitions si elle ne s'alignait pas avec ce qui se passe ailleurs. Pour ce qui est des meetings, là aussi l'écart risque encore de se creuser davantage. Les formules en Europe et en Amérique du Nord vont lourdement handicaper l'attractivité des compétitions ailleurs et notamment en Afrique, encore une fois. Seul donc l'avenir nous dira ce qu'il en sera vraiment...très bientôt d'ailleurs. Au finale se sont les athlètes qui seront plus justement récompensés pour leurs efforts et sacrifices. Et ça c'est incontestablement un grand progrès mondial.

Le pavé dans la marre de Vinicius Jr.: bouger la coupe du monde d'Espagne 1067

La récente déclaration de Vinicius Jr. meilleur joueur du Real Madrid, concernant l’octroi de la Coupe du Monde à l’Espagne n’en finit pas de soulever de vives réactions. Il a dit en substance que la Coupe du Monde 2030 devrait être jouée dans un autre pays si les choses ne s'améliorent pas et qu’il est souvent victime d'insultes raciales en Espagne. "… J'espère que l'Espagne apprendra à ne pas insulter les gens à cause de leur couleur de peau. Si les choses ne changent pas d'ici 2030, la Coupe du monde devrait bouger. "Si les joueurs ne se sentent pas à l'abri du racisme, il est difficile d'y jouer", a-t-il dit en substance à CNN tout de même. La puissance du média choisi, c’est bien imbriquée avec celle de la parole de l’un des joueurs les plus connu de la planète. Il met ainsi dans l’embarras l’Espagne tout entière, conscient du pouvoir de star du football dont il jouit et sachant pertinemment que les opinions des sportifs de haut niveau ont un impact et peuvent affecter les institutions et les pays. A t’il bien réfléchit aux suites possibles ou probables de ses propos avant de se lancer dans une telle aventure : les conséquences pour son club, qui travaille avec la FIFA pour faire du Santiago Bernabeu rénové le lieu de la finale de la Coupe du Monde. Cette déclaration a un gout d’alerte sur un ras le bol des sportifs noirs en Espagne et peut être de vengeance même. Venicius Jr. sait surement que ses propos ne seront pas bien accueillis par les fans du sport et du football espagnols en particulier, cependant il s'exprime ainsi, qu’en Espagne on peut être insulté de manière raciste en sport comme dans la vie de tous les jours…C'est un véritable problème de société. Vinicius Jr. A pris des précautions en nuançant ses propos il n’a pas dit explicitement et catégoriquement que l'Espagne était un pays raciste mais plutôt « un pays où l'on peut souffrir de racisme ». N’empêche. Tout le monde a compris qu’il voulait simplement dire que l’Espagne est un pays raciste où les joueurs de couleur ne se sentent pas forcément très bien ; sinon pourquoi a-t-il été jusqu’à demander à la FIFA de manière à peine atténuée de réfléchir avant d’octroyer la Coupe du monde de 2030 à l’Espagne. Faut-il rappeler ici que l’Espagne est en candidature tripartite avec le Maroc et le Portugal pour l’édition centenaire de cette coupe. De tels propos ne vont pas tarder à générer un clivage entre ceux qui vont se soulever et les rejeter de fond en comble et ceux qui vont se ranger derrière Vini…Gageons que ceux-là ne seront pas très nombreux. Chose est certaine cela ne restera pas sans conséquence…même pour le Réal qui va surement réfléchir à la manière de calmer le jeu mais sans doute juste avant de prendre une décision quant à l’avenir du joueur dans le club… Certains ont déjà pris les devants, balayent d’un revers de la main les propos du brésilien en rappelant qu’actuellement les joueurs les plus adulés en Espagne et particulièrement en Equipe Nationale Espagnole sont bien LAMINE YAMAL ET NICO WILLIAMS et ils ne sont pas blancs…N’est ce pas une façon de discréditer avec une petite pointe d’ironie Vinicius Jr. Par ses propos l’attaquant madrilène aura il contribué à faire taire à l’avenir les insultes et les commentaires désagréables et déplacés dans les tribunes des stades de football ? Seul l’avenir nous le dira. Chose certaine il a soulevé un véritable débat un peu partout dans une Espagne qui ne respire que par le football… Il aura amené certains à se poser des questions sérieuses quant à leur comportement en tolérant ou en participant à des actes de nature raciste en Espagne et au-delà. Comme une trainée de poudre les propos du joueur ont parcouru l’Espagne et le monde en l’espace de quelques heures démontrant ainsi la puissance de la voix des sportifs de haut niveau. On en parlera surement à la FIFA mais pas pour aller, pour autant, jusqu’à suivre le joueur dans son idée de ne pas donner la coupe du monde à l’Espagne si la situation ne change pas avant 2030. Espérons tout de même que cela change vraiment...
music.youtube.com/watch?v=-E1N_k...

Jamal Berraoui s'en est allé...se reposer et la terre trembla 1331

A Dieu Si Jamal Berraoui tu n’es plus parmi nous dans ce monde que tu as tant aimé, dans ce pays que tu chérissais à la folie et pour lequel toute une vie durant, tu as milité.Tu as bataillé pour la justice, pour le progrès, pour l’équité, pour la dignité et tant d’autres valeurs auxquelles tu donnais un sens qui t’était propre.Tantôt philosophe, tantôt philanthrope tu naviguais entre le bon sens et la fidélité à une idéologie qui t’a happé jeune mais que tu as su dompter à ta manière. Ta fidélité à ton parti ne t’a pas aveuglé, ton désintéressement t’a assuré une liberté de ton et de temps.Tu avais réussi à dompter le temps.Tantôt écrivain, tantôt chroniqueur, tantôt journaliste mais jamais silencieux. Jamais la déception ou encore le découragement et le nihilisme ne t’ont eu.La vie a été dure avec toi mais tu l’as aimé avec tendresse. Tu as été un journaliste réputé et un analyste politique hors pair. Tes contributions significatives au journalisme marocain et tes analyses pointues sur les questions politiques, économiques, sociales et sportives du pays ont fait de toi la voix influente de la majorité silencieuse.Ta perspective critique et informée sur les événements d'actualité, tu as su la transmettre à tout un chacun dans un « Ach Waqe3 » que tu as façonné à ta manière. Tu as ainsi ramené la politique à sa juste valeur, à la portée de tous. Dans une darija propre, tu as su redonner à beaucoup le goût du débat, la volonté de réfléchir et le désir de la participation à la chose politique.A toi seul tu as fait plus que tous les partis réunis, plus que tous les médias, plus que nous tous.Tes participations à Décryptage chaque dimanche matin dans les studios, à partir de ton lit d’hôpital ou simplement de chez toi par téléphone étaient des moments clés, des moments sublimes d’intelligence et d’humanisme.Je te fais une confidence mon cher alors que je ne vais plus te revoir parce que Dieu en a décidé ainsi : Quelle ne fut ma fierté à chaque fois que tu as cité en référence mon nom, un de mes propos ou une de mes positions.Sidi Jamal Berraoui combien de journalistes tu as éduqué, formé ; combien de citoyens tu as rendu heureux par tes propos ?Tu as contribué à ta manière de 'safiote' à l'évolution du paysage médiatique marocain. Tes interventions publiques ont toujours été suivies avec attention, abordant des sujets complexes avec simplicité, clarté et rigueur. La large audience que les marocains t’ont réservée en dit long sur leur grand respect à ton égard, parmi tes pairs. Ils se retrouvaient en toi.Tu as toujours défendu la liberté de la presse et ton désir de voir un journalisme indépendant et rigoureux se développer.Tu as fortement contribué à « tamaghrabiyt » à ta manière en te référant subtilement à ta ville natale, à ton quartier à Casablanca, à tes voisins, à des musiques, à une histoire, un adage, au Raja, à tous ce qui nous rattache à notre richissime culture, à notre histoire largement méconnue ou spoliée, à nos racines, à notre continent, au monde.Repose-toi mon ami après tant d’années de batailles remportées, d’abnégation et de courage.Tu as finalement vaincu la maladie. Oui tu as réussi à vaincre la maladie : tes médecins, ta petite famille, tes amis, tes lecteurs et tes auditeurs le savent très bien. Ce n’est pas la maladie qui a fini par t’avoir, c’est plutôt toi qui a décidé de mettre fin à la maladie et à ta mission.Je sais que tu as poussé un long soupir et affiché un petit sourire charmant au moment de nous quitter, car c’est dans ta nature de toujours sourire.Tu as enfin décidé de te reposer.Tu nous manques déjà Sidi Jamal.Si Abdelaziz Erromani n’aura plus à demander en début d’émission « Qi Bqat Shiha Si Jamal ? » Jamais plus de "ana matafeqch m" a si Hadad" qui ponctuaient de temps à autre tes interventions dans Décryptage.Mission accomplie. Tu as été une denrée rarissime.Et puis quelle coïncidence même la terre aura tremblée ce jour là... (En cette triste occasion écoutons la chanson en lien ici-bas, cela fera plaisir à Si Jamal, j’en suis certain)
youtu.be/fbH7VJz2F2o?si=9MErGVWO...

25 ans de règne de Sa Majesté Mohammed VI, en matière de sport... 929

Il faut d'abord rappeler que le règne de Sa Majesté Mohammed VI , Roi du Maroc, avait débuté avec le meilleur exploit jamais réalisé par l’athlétisme marocain : celui de se classer 5e aux championnats du monde alors organisés à Séville. Le pays avait alors ramené une excellente moisson de médailles. Les athlètes avaient considéré que c'était le meilleur cadeau qu'ils pouvaient offrir à Sa Majesté à l'occasion de son intronisation. En retour, Sa Majesté leur avait répondu de la plus belle des manières, avec une sollicitude royale que chacune et chacun a ancré à jamais dans sa mémoire. Dès le début, Sa Majesté avait donné de nombreux signaux pour faire comprendre à tous l'importance du sport dans le développement socio-économique durable, l'épanouissement du citoyen marocain et la consolidation de l'image de marque du pays. Probablement ayant constaté une certaine lenteur dans l’accomplissement et la mise en œuvre de la vision Royale, Sa Majesté, en 2008, plus exactement le 24 octobre, a adressé une lettre historique aux différents acteurs de la vie sportive, réunis dans des assises nationales. Après un constat qui ne laissait aucun doute quant à la non satisfaction du souverain, cette lettre a tracé la voie et indiqué les axes du développement espéré. La lettre va même jusqu’à expliciter la manière d’y arriver selon la vision de l’auguste souverain. Cette lettre est toujours d’actualité et pas un acteur de la vie sportive ne peut se permettre le luxe d’en ignorer le contenu. Pour montrer la voie et indiquer le cap, Sa Majesté va inaugurer en personne l’académie Mohammed VI de football et le Centre National Mohammed VI des Handicapés où le sport a été envisagé comme pierre angulaire dans l’intégration des personnes à besoins spécifiques. En 2011, à l’initiative Royale de révision de la Constitution du pays, le peuple marocain va voter massivement le projet qui pour la première fois de l’histoire du pays va inclure le sport et l’activité physique comme un droit pour le citoyen marocain. Rare sont les constitutions dans le monde qui consacrent le sport de cette façon si explicite et si claire. C’est ainsi que se concrétise aujourd’hui la vision de Sa Majesté et c’est ce qui explique les investissements importants en matière de sport, le changement qualitatif constaté dans les infrastructures et le niveau des résultats dans certaines activités sportives. D’autres disciplines hélas, trainent encore à saisir les opportunités qui s’offrent à elles pour se hisser au niveau voulu ; sans doute par manque de clairvoyance ou de compétence. La vision royale s’est également révélée très claire et ambitieuse pour le pays en ce qui concerne la place du Maroc dans le concert des pays capables d'organiser de grandes manifestations sportives. Le pays a ainsi organisé de nombreux championnats d’Afrique dans différents sports. Le Royaume concrétisera cette vision en accueillant pour la première fois de son histoire les Jeux Africains. Ceux-ci étant la plus grande manifestation sportive au niveau continental. Les 54 pays d’Afrique y étaient présents. Sous l’impulsion de Sa Majesté que Dieu l’assiste, le Maroc n’a point baissé les bras quand il s’est agi de défendre sa légitimité à organisation de la Coupe du monde de football. Le pays a présenté sa candidature à six reprises sans jamais se décourager. À chaque candidature, le pays avait assuré les instances de la FIFA que sa détermination était forte et légitime, et quoi qu'il advienne, le dossier présenté était un véritable gage pour le pays et les projets qui y figuraient allaient de toute façon être réalisés. À chaque fois, le Maroc avait tenu parole. Il a toujours considéré la Coupe du Monde de Football comme un accélérateur de développement et non comme un rendez-vous sans lendemain. Il faut aussi se remémorer l’occasion et les circonstances de la dernière présentation de la candidature marocaine. L’Afrique de football était en congrès à Kigali au Rwanda. Le Maroc y était représenté bien évidemment par la Fédération Royale Marocaine de Football, mais aussi, au niveau officiel, par le ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et du Sport, Chakib Benmoussa. Il est officiellement présent pour recevoir le prix de l’Excellence décerné par la CAF au souverain marocain et au président Kagame. Le ministre lit alors le message que Sa Majesté avait bien voulu adresser à l’assistance. Dans ce message, Sa Majesté a annoncé aux Marocains, aux Africains et aux citoyens du monde, la nouvelle de la candidature à l’organisation de la Coupe du Monde de Football. Cette fois-ci, elle est menée conjointement avec l’Espagne et le Portugal. La formule annoncée par le souverain est historiquement nouvelle ; organiser les compétitions sur les deux rives de la Méditerranée occidentale : un signal civilisationnel fort à la FIFA et au monde. La primauté laissée à Sa Majesté pour faire cette importante annonce en dit long sur la considération dont jouit le souverain dans la région. En effet, Sa Majesté l'a faite au nom des trois pays, mais également au nom de l'ensemble du continent. À cette occasion, la Coupe du Monde de football fêtera ses 100 ans d’existence. Dans son message à l’occasion de la remise à Kigali du prix de l’Excellence de la CAF pour l’année 2022, juste avant l’annonce de la candidature tripartite pour la Coupe du Monde, le Souverain avait déclaré : « Je reste fidèle à la conviction que j’ai exprimée dans mon discours à l’occasion du 29ᵉ Sommet de l’Union Africaine, en 2017 : “l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse” et seule “une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement”. Cela démontre la conviction royale selon laquelle le développement de l’Afrique ne pourra se faire que dans le cadre de sa vision du continent, à savoir la nécessité de l’entente, du respect, de la complémentarité et de la coopération gagnant-gagnant. S’occuper de la jeunesse et lui ouvrir les opportunités nécessaires dans ce processus est essentiel et incontournable. Tout le monde sait la place qu’occupe le football dans le développement de cette jeunesse et c’est ce qui fait dire à Sa Majesté plus loin dans son message : « …Dans mon pays – le Royaume du Maroc, j’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable ». Une façon d’inviter les pays du continent à faire de même. Aujourd’hui, nous, Marocains, fêtons les 25 années du règne de Sa Majesté Mohammed VI que Dieu l’assiste. Mais il faut savoir que la quasi-totalité des peuples d’Afrique fêtent également l’occasion avec nous, tant la personnalité royale est rayonnante sur le continent et le Maroc considéré comme un allié certain pour le développement et le bien-être des citoyens. Notre pays est perçu comme un exemple et un allié, et nous devrions tous travailler à consolider cette place particulière qui est la sienne, construite par les nombreuses visites et la sollicitude royale dans différentes régions d’Afrique.