Et le mot devint paix
Avant même que l’écriture existe, il y avait la parole, et cette parole créait des mondes.
Parler, ce n’est pas juste dire des choses. C’est transmettre, toucher, guérir, réveiller. Les mots soignent ou détruisent.
Les mots ne sont pas de simples outils de communication. Ils portent une énergie, une vibration. Ce que l’on dit, surtout quand ça vient du cœur, a un impact profond sur notre réalité.
Depuis toujours, les sages, les maîtres spirituels, même les grands leaders, ont compris que les mots sont vivants. Ils façonnent notre regard, nos émotions, nos décisions. Un mot peut ouvrir un cœur ou fermer une porte. Il peut changer un jour, ou toute une vie.
D’ailleurs, l’art de la parole a été une force motrice puissante, capable de mobiliser des masses, de changer des destins et d’inspirer des générations entières. Martin Luther King, avec son fameux « I have a dream », ou encore Winston Churchill, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, ont galvanisé un peuple à travers des discours pleins de courage et de détermination.
« Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains de débarquement, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines, nous ne nous rendrons jamais. »
Mais derrière cette puissance qu’a la parole, ce sont les mots qui en sont les véritables vecteurs. Ce sont eux qui portent la force, l’émotion, la conviction, ou à l’inverse, la peur et la division.
Les Stoïciens disaient que nos paroles influencent notre vision, nos émotions, nos actes, et donc notre vie. Que les mots doivent être choisis comme un scalpel, précis, justes, alignés.
Dans beaucoup de traditions, on répète certains mots sacrés comme des mantras. Un mantra, ce n’est pas une phrase magique. C’est un mot qu’on choisit avec soin, qu’on répète avec intention. Plus il est simple et précis, plus il agit profondément.
Chacun peut trouver des mots qui résonnent en lui. Certains mots nous recentrent. D’autres nous calment, ou nous élèvent.
“Ce qu’on répète devient une vérité intérieure. Ce qu’on entend souvent devient une croyance. Et parfois, un simple mot change tout.”
Dire un mot sacré, c’est nourrir une paix intérieure qui finit par se voir à l’extérieur. C’est comme si les mots nous rappelaient qui l’on veut être. Ils deviennent un miroir, un écho de ce qu’on cultive en soi.
Il y a cette phrase que j’aime beaucoup : “Soigne tes mots pour guérir tes maux.”
Alhamdoulilah, pour moi, est plus qu’un mot, c’est mon mantra, mon ancrage.
Quand j’étais plus jeune, j’entendais souvent “Alhamdoulilah”. Ça veut dire “Louange à Dieu”, ou “Merci mon Dieu”. Mais moi, je ne comprenais pas toujours pourquoi il fallait remercier. Surtout quand tout allait mal. Ça me semblait abstrait, trop religieux, trop lointain.
Et puis, avec le temps, j’ai compris.
Dire ce mot, ce n’est pas nier la douleur.
C’est dire merci même dans l’épreuve. C’est reconnaître que la vie a du sens, même quand je ne le vois pas encore.
C’est faire confiance à Dieu même quand rien ne va. Ce mot m’a appris à garder foi. Il m’a aidée à tenir, à accepter, à lâcher prise, à reconnaître ce que j’ai. À m’estimer heureuse même quand je n’ai pas.
Aujourd’hui, ce mot ne me quitte plus, dans la joie, l’échec, la réussite, le bonheur. Parce qu’il me rappelle que Dieu voit au-delà de ce que je comprends. Que tout a un sens, même ce que je n’explique pas encore.
Ce mot, c’est ma force tranquille. Mon ancrage. Mon souffle quand je suffoque. Mon calme dans le bonheur absolu.
“Les mots peuvent réveiller les âmes.”
Et moi, ce mot-là… il me réveille à chaque fois.
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Et le mot devint paix
Avant même que l’écriture existe, il y avait la parole, et cette parole créait des mondes.
Parler, ce n’est pas juste dire des choses. C’est transmettre, toucher, guérir, réveiller. Les mots soignent ou détruisent.
Les mots ne sont pas de simples outils de communication. Ils portent une énergie, une vibration. Ce que l’on dit, surtout quand ça vient du cœur, a un impact profond sur notre réalité.
Depuis toujours, les sages, les maîtres spirituels, même les grands leaders, ont compris que les mots sont vivants. Ils façonnent notre regard, nos émotions, nos décisions. Un mot peut ouvrir un cœur ou fermer une porte. Il peut changer un jour, ou toute une vie.
D’ailleurs, l’art de la parole a été une force motrice puissante, capable de mobiliser des masses, de changer des destins et d’inspirer des générations entières. Martin Luther King, avec son fameux « I have a dream », ou encore Winston Churchill, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, ont galvanisé un peuple à travers des discours pleins de courage et de détermination.
« Nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains de débarquement, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines, nous ne nous rendrons jamais. »
Mais derrière cette puissance qu’a la parole, ce sont les mots qui en sont les véritables vecteurs. Ce sont eux qui portent la force, l’émotion, la conviction, ou à l’inverse, la peur et la division.
Les Stoïciens disaient que nos paroles influencent notre vision, nos émotions, nos actes, et donc notre vie. Que les mots doivent être choisis comme un scalpel, précis, justes, alignés.
Dans beaucoup de traditions, on répète certains mots sacrés comme des mantras. Un mantra, ce n’est pas une phrase magique. C’est un mot qu’on choisit avec soin, qu’on répète avec intention. Plus il est simple et précis, plus il agit profondément.
Chacun peut trouver des mots qui résonnent en lui. Certains mots nous recentrent. D’autres nous calment, ou nous élèvent.
“Ce qu’on répète devient une vérité intérieure. Ce qu’on entend souvent devient une croyance. Et parfois, un simple mot change tout.”
Dire un mot sacré, c’est nourrir une paix intérieure qui finit par se voir à l’extérieur. C’est comme si les mots nous rappelaient qui l’on veut être. Ils deviennent un miroir, un écho de ce qu’on cultive en soi.
Il y a cette phrase que j’aime beaucoup : “Soigne tes mots pour guérir tes maux.”
Alhamdoulilah, pour moi, est plus qu’un mot, c’est mon mantra, mon ancrage.
Quand j’étais plus jeune, j’entendais souvent “Alhamdoulilah”. Ça veut dire “Louange à Dieu”, ou “Merci mon Dieu”. Mais moi, je ne comprenais pas toujours pourquoi il fallait remercier. Surtout quand tout allait mal. Ça me semblait abstrait, trop religieux, trop lointain.
Et puis, avec le temps, j’ai compris.
Dire ce mot, ce n’est pas nier la douleur.
C’est dire merci même dans l’épreuve. C’est reconnaître que la vie a du sens, même quand je ne le vois pas encore.
C’est faire confiance à Dieu même quand rien ne va. Ce mot m’a appris à garder foi. Il m’a aidée à tenir, à accepter, à lâcher prise, à reconnaître ce que j’ai. À m’estimer heureuse même quand je n’ai pas.
Aujourd’hui, ce mot ne me quitte plus, dans la joie, l’échec, la réussite, le bonheur. Parce qu’il me rappelle que Dieu voit au-delà de ce que je comprends. Que tout a un sens, même ce que je n’explique pas encore.
Ce mot, c’est ma force tranquille. Mon ancrage. Mon souffle quand je suffoque. Mon calme dans le bonheur absolu.
“Les mots peuvent réveiller les âmes.”
Et moi, ce mot-là… il m’a réveille à chaque fois.
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