Le stylo de mon père
Je le connais depuis mon jeune âge. Mon regretté papa alors directeur d'école m'a offert mon premier stylo quand j'ai réussi mon certificat d'études primaires en juin 1966. Il m'a ainsi appris la façon de le tenir entre mon pouce et mon index et à améliorer mon écriture aussi bien en arabe qu'en français.
Il m'arrivait souvent de m'enfermer dans mon studio qui se trouvait au jardin de notre maison de fonction à l'école de Sidi Amr à Meknès.
C'est ainsi que j'ai commencé à écrire des petits récits, des poèmes et même des lettres d'amour à une bien-aimée imaginaire.
Je tenais aussi mon journal personnel.
Mon professeur de français à la première année dite classe d'observation au lycée Moulay Ismail Mr Rossetti m'encourageait à écrire.
Mon stylo était pour moi un outil précieux qui me permettait d'exprimer tout ce que je ressentais à cette époque de ma vie. C'était pour moi une manière non seulement de me distraire mais aussi de consolider un don pour l'écriture et la composition de poèmes. Mon père supervisait à distance ce que je produisais comme écrits et avait l'art et la manière de corriger mes dissertations tout en m'incitant à aller de l'avant.
Mon capitale s'enrichissait jour après jour.
J'avais pris l'habitude à ce jour d'écrire d'un seul trait sans avoir recours au brouillon.
Maintenant que je frôle mes soixante dix ans je continue à écrire avec une facilité déconcertante qui surprend mon entourage.
Pour moi rien d'étonnant car je possède des gènes transmis par mon père un enseignant et directeur d'école hors pair qui officié plus de quarante ans et qui comme moi et mes frères et sœurs a formé des centaines et des centaines d'élèves.
Qu'il repose en paix et qu'il sache que son stylo est entre de bonnes mains.
Dr Fouad Bouchareb
Tous les droits sont réservés
Le 27 Novembre 2025
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Le stylo de mon père
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https://bluwr.com/p/569256394
Le stylo de mon père
Je le connais depuis mon jeune âge. Mon regretté papa alors directeur d'école m'a offert mon premier stylo quand j'ai réussi mon certificat d'études primaires en juin 1966. Il m'a ainsi appris la façon de le tenir entre mon pouce et mon index et à améliorer mon écriture aussi bien en arabe qu'en français.
Il m'arrivait souvent de m'enfermer dans mon studio qui se trouvait au jardin de notre maison de fonction à l'école de Sidi Amr à Meknès.
C'est ainsi que j'ai commencé à écrire des petits récits, des poèmes et même des lettres d'amour à une bien-aimée imaginaire.
Je tenais aussi mon journal personnel.
Mon professeur de français à la première année dite classe d'observation au lycée Moulay Ismail Mr Rossetti m'encourageait à écrire.
Mon stylo était pour moi un outil précieux qui me permettait d'exprimer tout ce que je ressentais à cette époque de ma vie. C'était pour moi une manière non seulement de me distraire mais aussi de consolider un don pour l'écriture et la composition de poèmes. Mon père supervisait à distance ce que je produisais comme écrits et avait l'art et la manière de corriger mes dissertations tout en m'incitant à aller de l'avant.
Mon capitale << vocabulaire>> s'enrichissait jour après jour.
J'avais pris l'habitude à ce jour d'écrire d'un seul trait sans avoir recours au brouillon.
Maintenant que je frôle mes soixante dix ans je continue à écrire avec une facilité déconcertante qui surprend mon entourage.
Pour moi rien d'étonnant car je possède des gènes transmis par mon père un enseignant et directeur d'école hors pair qui officié plus de quarante ans et qui comme moi et mes frères et sœurs a formé des centaines et des centaines d'élèves.
Qu'il repose en paix et qu'il sache que son stylo est entre de bonnes mains.
Dr Fouad Bouchareb
Tous les droits sont réservés
Le 27 Novembre 2025
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