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Mondial 2026 : l’Afrique s’impose, le Maghreb rivalise, le Maroc confirme... 83


Mondial 2026 : l’Afrique s’impose, le Maghreb rivalise, le Maroc confirme...

La Coupe du Monde 2026, organisée conjointement par les **États-Unis, le Canada et le Mexique**, marque un tournant historique avec 48 équipes, un format inédit, des qualifications étalées sur plusieurs mois, dans un monde du football en pleine mutation. Au-delà des nouveautés techniques, c’est une véritable **recomposition géopolitique** qui s’opère. Le football devient, plus que jamais, un espace où s’affirment ambitions nationales, stratégies régionales et rivalités symboliques. Dans ce nouvel échiquier, l’Afrique, et plus particulièrement le **Maghreb**, occupe une place centrale. Avec 9 nations qualifiées, l’Afrique montre qu’elle s’organise, tandis que le Maghreb s’affirme comme le pôle majeur du football africain et l'un des prétendants sérieux, par le biais du Maroc, au niveau mondial. La liste des qualifiés: Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie, Ghana, Cap-Vert, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire et Sénégal, ne réserve que peu de surprises, si ce n’est l’absence notable du Cameroun et du Nigéria. **Le Maroc** demeure la vitrine stratégique d’un soft power national et africain assumé. Qualifié sans difficulté, le Royaume confirme une dynamique enclenchée depuis plus d’une décennie : infrastructures de haut niveau, planification, politique soutenue par une gouvernance stable, projection diplomatique via le football et valorisation réussie de la diaspora comme force technique et stratégique. Le Maroc est aujourd’hui un **pivot continental**, doté d’une stratégie globale et durable : CAN 2025, candidature pour 2030, Coupe du Monde des U17 féminines, présence accrue dans les instances du football. Sa qualification pour le Mondial 2026 n’est pas un événement isolé, mais l’aboutissement d’une politique d’influence cohérente et assumée. De son côté **L’Algérie** savoure son retour, tout en ressentant douloureusement les succès répétitifs du voisin marocain. Les médias algériens, souvent maladroits, multiplient des explications contestables pour justifier leurs échecs, allant jusqu’à évoquer le complot, une domination marocaine supposée sur la CAF ou d’autres causes plus fantaisistes les unes que les autres. Après avoir manqué le Mondial 2022 dans des circonstances cruelles, l’Algérie aborde ce cycle avec urgence et fierté, cherchant à restaurer sa visibilité internationale et à sortir de l’isolement. Se qualifier représente un vrai **marqueur de crédibilité régionale**, à l’heure où la région connaît de profondes recompositions politiques. Ici, le football favorise autant la cohésion nationale, aujourd'hui fragilisée par les crises récurrentes d'approvisionnement et le déficit en crédibilité à l'international, que la compétition symbolique entre voisins. Pour ce qui est de **La Tunisie**, en proie à des difficultés politiques, elle cherche la stabilité par le football, misant sur la constance comme stratégie. Formation structurée, diaspora compétitive, gestion technique efficace ; la qualification tunisienne s’inscrit dans une logique de continuité. Le pays n’a pas la projection géopolitique du Maroc ou la dimension de l’Algérie, mais possède ce bien précieux : la **durabilité**. **L’Égypte**, quant à elle, géant démographique et historique, fait son grand retour après plusieurs absences frustrantes. Pour Le Caire, cette qualification est bien plus qu’un exploit sportif : c’est un **prestige stratégique**, crucial à l’heure où le pays cherche à restaurer son image internationale et à stabiliser sa scène interne. Forte de son poids démographique et de sa culture footballistique, l’Égypte retrouve la visibilité mondiale qu’elle considère naturelle. La présence conjointe du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte signale un **réalignement régional**. Ce bloc, fort de près de **200 millions d’habitants**, partage des réalités géopolitiques sans former pour autant un ensemble complémentaire : il s’agit plutôt d’une bataille d’influence intra-régionale. Chaque pays projette son image à travers le football : - Le Maroc à travers sa politique, ses infrastructures, son organisation, sa planification et sa diplomatie sportive puissante. - L’Algérie cultivant le prestige national et la symbolique populaire. - L’Égypte avec son poids démographique et son influence culturelle sur le monde dit arabe. - La Tunisie par sa régularité et ses compétences techniques. Tous se disputent en fait le leadership africain, le football devenant le miroir de leurs ambitions politiques : - Qui représente l’Afrique à la FIFA ? - Qui guide la transformation du football continental ? - Qui définit les standards en formation et en infrastructures ? Le Maroc semble prendre une longueur d’avance incontestable, mais l’Algérie et l’Égypte restent compétitrices dans cette lutte symbolique. Les modèles nationaux diffèrent nettement : - Maroc : centralisé, planifié, vision long terme. - Algérie : émotionnel, populaire, volatil mais puissant. - Égypte : massif, institutionnel, historique. - Tunisie : discret, stable, technique. Ensemble, ils forment désormais une **zone footballistique cohérente**, dont l’importance sur la scène mondiale est inédite. Reste à jeter un œil sur les barrages de mars, véritables théâtres d’incertitude et d’enjeux continentaux. Ils offriront les derniers billets. Leur portée dépasse le football : chaque ticket ouvre un espace de narration nationale où le sport devient miroir identitaire. Le Mondial 2026 est résolument géopolitique et le **Maghreb y pèse lourd**. Pour la première fois, la région apparaît à la fois comme bloc concret et espace de rivalités internes. Quatre nations qualifiées dans un contexte où : - l’Afrique gagne en importance. - la FIFA s’adapte au monde multipolaire dans un contexte mondial en redéfinition. - les États utilisent le football comme instrument diplomatique. - le Maghreb, dans sa diversité et sa division devient l’une des régions les plus dynamiques du ballon rond. Ce tournoi nord-américain mettra en scène bien plus que des équipes : il exposera visions, récits nationaux, rivalités historiques et stratégies régionales. Un véritable champs de bataille géopolitique. Dans ce contexte global, le **Royaume du Maroc** n’est plus un figurant : il s'impose comme un acteur central, suscitant jalousies et rivalités acerbes...

Mondial 2026 : l’Afrique s’impose, le Maghreb rivalise, le Maroc confirme...

La Coupe du Monde 2026, organisée conjointement par les **États-Unis, le Canada et le Mexique**, marque un tournant historique avec 48 équipes, un format inédit, des qualifications étalées sur plusieurs mois, dans un monde du football en pleine mutation. Au-delà des nouveautés techniques, c’est une véritable **recomposition géopolitique** qui s’opère. Le football devient, plus que jamais, un espace où s’affirment ambitions nationales, stratégies régionales et rivalités symboliques. Dans ce nouvel échiquier, l’Afrique, et plus particulièrement le **Maghreb**, occupe une place centrale. Avec 9 nations qualifiées, l’Afrique montre qu’elle s’organise, tandis que le Maghreb s’affirme comme le pôle majeur du football africain et l'un des prétendants sérieux, par le biais du Maroc, au niveau mondial. La liste des qualifiés: Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie, Ghana, Cap-Vert, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire et Sénégal, ne réserve que peu de surprises, si ce n’est l’absence notable du Cameroun et du Nigéria. **Le Maroc** demeure la vitrine stratégique d’un soft power national et africain assumé. Qualifié sans difficulté, le Royaume confirme une dynamique enclenchée depuis plus d’une décennie : infrastructures de haut niveau, planification, politique soutenue par une gouvernance stable, projection diplomatique via le football et valorisation réussie de la diaspora comme force technique et stratégique. Le Maroc est aujourd’hui un **pivot continental**, doté d’une stratégie globale et durable : CAN 2025, candidature pour 2030, Coupe du Monde des U17 féminines, présence accrue dans les instances du football. Sa qualification pour le Mondial 2026 n’est pas un événement isolé, mais l’aboutissement d’une politique d’influence cohérente et assumée. De son côté **L’Algérie** savoure son retour, tout en ressentant douloureusement les succès répétitifs du voisin marocain. Les médias algériens, souvent maladroits, multiplient des explications contestables pour justifier leurs échecs, allant jusqu’à évoquer le complot, une domination marocaine supposée sur la CAF ou d’autres causes plus fantaisistes les unes que les autres. Après avoir manqué le Mondial 2022 dans des circonstances cruelles, l’Algérie aborde ce cycle avec urgence et fierté, cherchant à restaurer sa visibilité internationale et à sortir de l’isolement. Se qualifier représente un vrai **marqueur de crédibilité régionale**, à l’heure où la région connaît de profondes recompositions politiques. Ici, le football favorise autant la cohésion nationale, aujourd'hui fragilisée par les crises récurrentes d'approvisionnement et le déficit en crédibilité à l'international, que la compétition symbolique entre voisins. Pour ce qui est de **La Tunisie**, en proie à des difficultés politiques, elle cherche la stabilité par le football, misant sur la constance comme stratégie. Formation structurée, diaspora compétitive, gestion technique efficace ; la qualification tunisienne s’inscrit dans une logique de continuité. Le pays n’a pas la projection géopolitique du Maroc ou la dimension de l’Algérie, mais possède ce bien précieux : la **durabilité**. **L’Égypte**, quant à elle, géant démographique et historique, fait son grand retour après plusieurs absences frustrantes. Pour Le Caire, cette qualification est bien plus qu’un exploit sportif : c’est un **prestige stratégique**, crucial à l’heure où le pays cherche à restaurer son image internationale et à stabiliser sa scène interne. Forte de son poids démographique et de sa culture footballistique, l’Égypte retrouve la visibilité mondiale qu’elle considère naturelle. La présence conjointe du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Égypte signale un **réalignement régional**. Ce bloc, fort de près de **200 millions d’habitants**, partage des réalités géopolitiques sans former pour autant un ensemble complémentaire : il s’agit plutôt d’une bataille d’influence intra-régionale. Chaque pays projette son image à travers le football : - Le Maroc à travers sa politique, ses infrastructures, son organisation, sa planification et sa diplomatie sportive puissante. - L’Algérie cultivant le prestige national et la symbolique populaire. - L’Égypte avec son poids démographique et son influence culturelle sur le monde dit arabe. - La Tunisie par sa régularité et ses compétences techniques. Tous se disputent en fait le leadership africain, le football devenant le miroir de leurs ambitions politiques : - Qui représente l’Afrique à la FIFA ? - Qui guide la transformation du football continental ? - Qui définit les standards en formation et en infrastructures ? Le Maroc semble prendre une longueur d’avance incontestable, mais l’Algérie et l’Égypte restent compétitrices dans cette lutte symbolique. Les modèles nationaux diffèrent nettement : - Maroc : centralisé, planifié, vision long terme. - Algérie : émotionnel, populaire, volatil mais puissant. - Égypte : massif, institutionnel, historique. - Tunisie : discret, stable, technique. Ensemble, ils forment désormais une **zone footballistique cohérente**, dont l’importance sur la scène mondiale est inédite. Reste à jeter un œil sur les barrages de mars, véritables théâtres d’incertitude et d’enjeux continentaux. Ils offriront les derniers billets. Leur portée dépasse le football : chaque ticket ouvre un espace de narration nationale où le sport devient miroir identitaire. Le Mondial 2026 est résolument géopolitique et le **Maghreb y pèse lourd**. Pour la première fois, la région apparaît à la fois comme bloc concret et espace de rivalités internes. Quatre nations qualifiées dans un contexte où : - l’Afrique gagne en importance. - la FIFA s’adapte au monde multipolaire dans un contexte mondial en redéfinition. - les États utilisent le football comme instrument diplomatique. - le Maghreb, dans sa diversité et sa division devient l’une des régions les plus dynamiques du ballon rond. Ce tournoi nord-américain mettra en scène bien plus que des équipes : il exposera visions, récits nationaux, rivalités historiques et stratégies régionales. Dans ce contexte global, le **Royaume du Maroc** n’est plus un figurant : il s'impose comme un acteur central, suscitant jalousies et rivalités acerbes...