Pensez le Futur.

Les besoins en eau et en vitamines de la personne âgée en gériatrie - PARTIE 3 1415

Veiller à un bon état d’hydratation est fondamental chez les seniors. Les réserves en eau baissent corrélativement à la diminution de la masse musculaire (73% de l’eau totale est stockée dans les muscles) et les apports diminuent, le seuil de perception de la soif s’émoussant avec l’âge. Les pertes hydriques sont en outre plus importantes à cause de certains médicaments (diurétiques et neuroleptiques) ou de la plus forte résistance du tubule rénal à l’action de l’hormone antidiurétique. Les mécanismes de régulation étant moins bien assurés, la capacité de concentration des urines s’altère et la correction d’une hyperosmolarité s’accompagne d’une plus grande perte d’eau. Pour ces raisons, les besoins en eau de boisson sont plus élevés chez la PA que l’adulte jeune (1,7 l/j contre 1,5l/j), d’autant plus que les signes d’une déshydratation sont souvent tardifs et surtout non spécifiques. La comorbidité fréquente rend difficile l’interprétation des symptômes. Une déshydratation intracellulaire se manifestera par une somnolence brusque ou des troubles neuromusculaires ; ailleurs, une constipation ou une tachycardie signalera une déshydratation extracellulaire. Les carences vitaminiques sont lourdes de conséquences chez la PA, variant d’une simple anorexie ou déficit immunitaire à des troubles du comportement, voire à des états démentiels. La vitamine B12 a un rôle crucial sur les fonctions cognitives et le risque cardio-vasculaire en baissant le taux de l’homocystéine. D’origine génétique ou lors d’une carence en acide folique ou vitamine B 12, l’hyperhomocystinémie est un facteur de risque cérébrovasculaire. Or, le déficit en vitamine B 12 est fréquent chez la PA, non pas à cause d’un manque d’apport comme chez les végétariens, mais de l’hypochlorhydrie gastrique physiologique ou secondaire à l’abus d’antiacides : cette vitamine est en effet extraite de ses protéines porteuses grâce à l’acidité gastrique. Un autre mécanisme du déficit en vitamine B12, rencontré surtout après 40 ans, est auto-immun. Après son extraction, pour être absorbée, la vitamine doit être protégée de l’acidité par le facteur intrinsèque (FI) secrété par les cellules pariétales de l’estomac. Le couple vitamine B12-FI sera absorbé au niveau de l’intestin grêle. Au cours de l’anémie de Biermer, des auto-anticorps anti-FI le détruisent, laissant la vitamine sans protecteur. Douleurs musculo-squelettiques, vertiges et mêmes troubles du comportement pourront être liés aux carences en calcium ou en magnésium. Le calcium maintient la masse osseuse et lutte contre l’hyperparathyroidisme sénile. Or, l’absorption intestinale du calcium diminue avec l’âge et l’adaptation aux pertes urinaires s’altère, rendant les besoins en calcium supérieurs. L’absorption du calcium est toutefois améliorée par sa prise postprandiale à l’acmé de l’acidité gastrique ou par sa prise fractionnée. Un pH osseux acide fragilise aussi l’os : pour combattre ce risque, il faut favoriser les aliments alcalinisant (fruits et légumes). Chez la femme, la diminution des œstrogènes (intervenant dans la maturation de la vitamine D) à la ménopause est problématique : le manque de calcium et de vitamine D -complément indispensable pour l’absorption et la fixation osseuse du premierpeut être à l’origine d’une ostéoporose ou l’aggraver. La synthèse cutanée (principale source) de la vitamine D décroît avec l’âge et, en plus, les personnes âgées s’exposent moins au soleil. Les aliments sont pauvres en vitamine D même si les hydroxylations rénales et hépatiques semblent peu touchées chez la PA. La supplémentation en vitamine D s’impose : celle-ci a d’ailleurs des vertus immunomodulatrices et permet de lutter contre l’apparition de maladies auto-immunes, de certains cancers et peut-être même du diabète. Le magnésium, lui, intervient dans l’excitabilité du cœur et son déficit fréquent, souvent favorisé par les diurétiques. L’hypomagnésémie accroît les facteurs de risque athérogène et le spasme coronaire, contribue au développement des myocardiopathies et provoque des troubles du rythme, notamment en cas de traitement digitalique. Toutes les réactions d’oxydoréduction vitales au fonctionnement des cellules produisent des radicaux libres ou oxydants, facteurs de vieillissement et de fragilisation (athérosclérose, inflammations, détérioration du système immunitaire). Ce processus biochimique est accentué par les polluants, les rayons ultraviolets, les radiations ionisantes et même l’exercice physique trop intense. Notre organisme dispose d’une parade, les antioxydants, mais leur production naturelle décline avec l’âge. Il faut veiller alors à la consommation de fruits et légumes riches en antioxydants : vitamines A, C, E, bêtacarotène, sélénium, zinc. Le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge et en cas d’iris clair (DMLA) peut être diminué par la lutéine, un antioxydant disponible en grande quantité dans les choux, les épinards et le brocoli. Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à Casablanca. Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc (AMRM) et de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), Vice-présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM) Membre de la Société Marocaine de Médecine Interne POUR EN SAVOIR PLUS : LES PERSONNES ÂGEES SONT SOUVENT ATTEINTES DE MALADIES CHRONIQUES, LA PLUPART DU TEMPS D'ORIGINE AUTO-IMMUNE, EN PARTICULIER POUR LES FEMMES Parmi les pathologies auto-immunes, on peut citer beaucoup de maladies connues, même si la plupart des gens ignorent leur origine auto-immune commune, comme la myasthénie, la maladie cœliaque (intolérance au gluten), la majorité des affections thyroïdiennes, les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin ou « MICI » (maladie de Crohn, rectocolite…) ou encore le psoriasis, le vitiligo (atteinte de la peau qui s’accompagne de dépigmentation) et l’alopécie (une attaque des follicules pileux à partir desquels poussent les cheveux) Et beaucoup de maladies rares peu connues du grand public comme le syndrome de Goodpasture, le pemphigus, l'anémie hémolytique auto-immune, le purpura thrombocytopénique auto-immun, la polymyosite et dermatomyosite, la sclérodermie, l'anémie de Biermer, la glomérulonéphrite… LES FEMMES PRINCIPALES CIBLES DES MALADIES AUTO-IMMUNES Ces affections n’épargnent pas l’homme ni malheureusement l’enfant mais c’est la femme qui porte très majoritairement ce fardeau dans plus de 75 % des cas. La proportion de femmes atteintes pour un seul homme est ainsi dans la maladie de Basedow (Hyperthyroïdie) de 7 femmes pour 1 homme, le lupus de 9f/1h, le Gougerot de 9f/1h, la polyarthrite de 2,5 f/1h, la sclérose en plaques de 2f/1h…
Dr Moussayer khadija

Dr Moussayer khadija

Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à Casablanca. Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc (AMRM) et de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), Vice-présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)


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LES EXAMENS DU BACCALAUREAT !! SONT-ILS UNE FATALITE ??(partie 3) 47

PEUT-ON PREVOIR LES EXAMENS DU BACCALAUREAT AUTREMENT ? Étant donné le coût financier et émotionnel élevé, les familles sont la seule partie qui supporte ces dépenses sans compensation. Souvent, les familles discutent entre elles de ce coût financier et émotionnel. Cette discussion nous pousse, en tant que parents, à nous demander si cet examen, sous sa forme actuelle, est inévitable ou s'il existe d'autres formes qui pourraient conduire à des résultats similaires Y’A-T-IL DES SYSTEMES SCOLAIRES QUI N'ONT PAS D'EXAMENS DE BACCALAUREAT Bien entendu, les responsables centraux au niveau du ministère de tutelle, ont dû débattre ce sujet, je le mets au-devant de la scène pour inciter la société civile à s’impliquer à discuter le sujet. Finlande : Le système scolaire finlandais est connu pour son approche flexible et centrée sur l'élève. Les élèves finlandais ne passent pas d'examen national à la fin de leurs études secondaires. Au lieu de cela, les écoles évaluent les élèves en fonction de leurs performances tout au long de l'année. Danemark : Les élèves danois passent un examen à la fin de leurs études secondaires, mais il n'est pas aussi central que le baccalauréat au Maroc. L'examen est plus flexible et permet aux élèves de choisir les matières qu'ils souhaitent étudier. Suède : Les élèves suédois passent un examen national à la fin de leurs études secondaires, mais il est plus axé sur les compétences et les connaissances que sur les notes. Les élèves sont également évalués en fonction de leurs projets et de leurs travaux pratiques. Nouvelle-Zélande : Le système scolaire néo-zélandais est basé sur un système de crédits et de qualifications. Les élèves peuvent choisir les matières qu'ils souhaitent étudier et passer des examens pour obtenir des crédits. Il n'y a pas d'examen national unique comme le baccalauréat. Écosse : Les élèves écossais passent des examens nationaux à la fin de leurs études secondaires, mais ils sont plus flexibles et permettent aux élèves de choisir les matières qu'ils souhaitent étudier. Les examens sont également axés sur les compétences et les connaissances. Comme mentionné précédemment, poser ces questions sur la forme que prennent les examens du baccalauréat et leurs impacts sur les personnes directement concernées est l'occasion de dire que la forme actuelle n'est pas un destin inéluctable, mais plutôt un choix basé sur des fondements solides. Cependant, discuter de nouvelles formes qui pourraient être meilleures que l'actuelle reste soumis à un débat sociétal et à une décision prise par les spécialistes compétents.

LES EXAMENS DU BACCALAUREAT !! SONT-ILS UNE FATALITE ??(partie 2) 47

Les académies régionales de l'éducation et de la formation et leurs services extérieurs : Pendant la période des examens, vous ne pouvez pas parler dans les halls des académies régionales et de leurs services extérieurs d'autre chose que des examens, et vous ne pouvez pas tenir de réunions avec les responsables sur des sujets autres que les examens, non pas parce qu'ils refusent, mais parce que la plupart des responsables sont en tournée aux centres d'examen pendant la passation, tandis qu'avant les examens, tout le monde est occupé à déterminer les centres qui doivent répondre à certaines conditions et à répartir les candidats sur les centres qui sont soumis à certains critères, et à déterminer les ressources humaines nécessaires et à préparer les nominations et les affectations et les convocations et à ajuster le budget nécessaire pour ces opérations, y compris l'impression et la numérotation des salles, etc. Et il reste en dernier lieu la crainte des taux de réussite, qui sont publiés par l'administration centrale sous forme de pourcentages de réussite par région et de leur classement selon ces pourcentages, ce qui est un coup dur porté à la démocratie et à l'égalité des chances lorsqu'on compare les taux de réussite d'une académie qui abrite le tiers des candidats avec 16 directions provinciales à des académies qui ont 2 ou 3 directions provinciales, et lorsqu'on compare les résultats des élèves d'établissements d'enseignement dans un environnement semi-rural où les centres de langues et les établissements qui s'occupent du soutien et de la préparation aux examens sont absents, avec les taux de réussite des établissements dans l'environnement urbain qui bénéficient de la présence de centres de langues et d'établissements qui se sont spécialisés dans les heures supplémentaires et la préparation aux examens... Certains établissements, en particulier les privés, qui affichent le pourcentage de réussite de leurs élèves comme label de qualité. Directions provinciales et établissements scolaires : En plus des tâches qui leur sont confiées, les directions provinciales et les établissements scolaires sont responsables de la préparation des conditions appropriées pour passer les examens et de contrôler les heures de début et de fin des examens, de collecter les sujets et de les répartir selon les filières et les matières, de contrôler l'absence et la présence, de surveiller et de contrôler les tentatives de triche, de désigner les surveillants, de préparer les salles et de les numéroter, etc. De nombreuses opérations. Les établissements scolaires et les directions provinciales restent sensibles au maintien de leurs responsables lors de l'annonce des taux de réussite et du nombre de mentions obtenues par leurs élèves (les résultats du suivi des taux de progression dans la réalisation des indicateurs des écoles pionnières et la chute de certains directeurs provinciaux aux couleurs rouges et orange n’est pas encore oublies). Selon les statistiques fournies par le ministère, pendant au moins une semaine, les cours ont été suspendus dans 1995 établissements scolaires à différents niveaux (centres d'examen). En outre, environ 50 000 enseignants n'ont pas rejoint leurs établissements (chargés de faire passer les examens), auxquels s'ajoutent 43 000 autres qui seront chargés de corriger les examens. (Les écoles pionnières ne sont pas concernées par ces mesures) Familles des candidats : Nous avons tous probablement vécu cette expérience d'être père ou mère d'un candidat aux examens du baccalauréat (session nationale et avant cela, session régionale des examens de la première année du baccalauréat), et nous nous souvenons tous de ce que nous avons enduré pendant les deux années du baccalauréat (en particulier les mères. Et c'est peut-être un sujet à analyser par nos sociologues : pourquoi les mères ?). Nous perdons notre boussole avec nos enfants à l'apogée de leur adolescence et des changements hormonaux, physiques et intellectuels qu'elle implique. Nous perdons la boussole et devenons otages de nos fils et filles et nous nous soumettons à des caprices que nous refusons parfois dans des circonstances normales pour ne pas perturber les préparatifs des enfants pour l'échéance nationale. Les élèves à cet âge ne peuvent pas déterminer le niveau socioculturel de leur famille, et certaines familles inscrivent leurs enfants pendant les deux années du baccalauréat dans des centres de langues, des établissements de soutien et des enseignants qui se sont spécialisés dans les cours de soutien et d'heures supplémentaires, avec les charges supplémentaires qui en découlent, qui dépassent parfois les deux tiers du salaire des parents, en plus de se soumettre à certaines lubies des candidats qui profitent de cette circonstance pour passer la nuit chez leurs amis et amies sous prétexte de révision et de préparation aux examens, avec tous les dérapages possibles de tels comportements, qui sont dans certaines familles dans des circonstances normales impossibles et interdites, mais l'investissement pour une moyenne qui garantit l'accès à des écoles classées annule presque toutes les interdictions. J'ajoute peut-être certaines pratiques de certaines familles qui ne voient pas d'un bon œil l'absence d’appels téléphoniques de la part de tous les membres de la famille pour s'assurer de l'état de leur fils ou fille qui passera l'examen, et cette opération peut aller jusqu'à la rupture des relations diplomatiques et des liens familiaux en cas de réussite du fils ou de la fille et de l'absence d’appels téléphoniques de la part des membres de la famille proches et éloignés pour féliciter cette réussite. Les candidats : La période de passage de l'examen du baccalauréat est probablement l'une des plus difficiles pour les élèves. Les candidats ressentent une grande responsabilité envers eux-mêmes et leur famille. Les parents placent souvent des attentes élevées sur leurs enfants, ce qui accroît la pression sur eux. Cela peut générer une grande anxiété et une peur de l'échec ou d'obtenir un score insuffisant. Plus l'échéance approche, plus les élèves se sentent pressés par le temps et ont l'impression qu'il ne leur reste pas suffisamment de temps pour se préparer correctement. Cette anxiété peut avoir des conséquences négatives sur les résultats de l'examen et sur les relations avec leur famille et leurs amis. C'est pourquoi le soutien psychologique des parents est crucial, en particulier si l'élève n'obtient pas les résultats escomptés.
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LES EXAMENS DU BACCALAUREAT !! SONT-ILS UNE FATALITE ??( partie 1) 47

LES EXAMENS DU BACCALAURÉAT !! SONT-ILS UNE FATALITÉ ?? (partie 1) Chaque année à la même période, presque toutes les familles, tous les cadres du ministère de l'Éducation nationale du préscolaire et des Sports, les collectivités locales, la Gendarmerie royale, la Sûreté nationale, les chioukhs, les mkadmines, les réseaux sociaux, bref, tout ce qui bouge, n’ont qu’un mot d’ordre : les examens du baccalauréat. DES SCÈNES QUI SE RÉPÈTENT La même scène se reproduit chaque année, des mères qui attendent anxieusement près des portes, les yeux rivés sur les entrées, le cœur battant, tandis que leurs enfants sont en cours d'examen. Chaque mère espère que son enfant sortira de la salle d'examen avec un sentiment de satisfaction et de réussite (pourquoi les mères ? un sujet digne d’étude sociologique. (Un grand salut à toutes les mères.) La même scène se reproduit chaque année, des micro trottoirs à la recherche du buzz (pour ne pas dire des journaliste) qui accueillent les premiers sortants, qui sont dans la majorité des cas ceux qui n’avaient pas de réponses aux questions posées et qui n’ont pas réussis à détourner la vigilance des surveillants des salles d’examen (pour au moins éviter la note éliminatoire), et qui malgré leurs âges (mineurs dans la majorité) sont interceptés par des questions de sketchs qui tombent à plat et s'emparent de déclarations des adolescent, dans des moments de tension et de faiblesse psychologique, et diffusent intentionnellement des extraits contenant des menaces, des propos irresponsables et des moqueries envers l'examen et l'école, dans le but de créer un buzz et de susciter l'excitation, même en détruisant la sacralité et la dignité de l’école, de l'institution éducative, et à Cela porte aussi atteinte à la dignité de l'élève marocain et contribue à propager une image stéréotypée qui nuit à la jeunesse et sape la confiance dans le système scolaire public. (N’est-ce pas là un détournement de mineurs, un abus de confiance, ça doit être interdit par la loi ?) La même scène se reproduit chaque année, le ministère de tutelle qui déclare les dispositions prises pour lutter contre les fraudes par la mise en œuvre des dispositions de la loi nᵒ 02.13 relative à la répression de la triche aux examens. La loi a été promulguée en 2016, prévoyant des sanctions pénales allant de 6 mois à 5 ans d'emprisonnement et des amendes pouvant atteindre 10 000 dirhams, ainsi que des sanctions disciplinaires au sein des centres d'examen. (La fraude persiste et résiste à tous les efforts de lutte) Les résultats du baccalauréat 2024 indiquent que seulement 4 500 cas de fraude ont été enregistrés.) La même scène se reproduit chaque année : une augmentation des campagnes de marketing sur quelques réseaux sociaux pour des outils technologiques avancés, des dispositifs électroniques sophistiqués qui aident à tricher au baccalauréat. Nous pensons que Cette recrudescence de la triche est souvent liée à la forte pression que subissent certains élèves, poussés par des attentes familiales élevées et un système éducatif parfois jugé rigide. Pour beaucoup d’entre eux, le baccalauréat représente une étape cruciale, un « ticket d’entrée » à l'université et un avenir meilleur. LE COUT IMMATÉRIEL DES EXAMENS DU BACCALAURÉAT. Pour ceux qui s'intéressent au coût financier des examens du baccalauréat, en particulier en ce qui concerne certains responsables de ces examens, vous pouvez consulter la lettre n° 24/3887 du 5 novembre 2024. Nous aborderons dans ce paragraphe l'impact de l'organisation et de la passation des examens du baccalauréat sous sa forme actuelle sur certains acteurs directs de ces examens. Le ministère de tutelle : Lors de la préparation des examens (à caractère national) en général et des examens du baccalauréat en particulier (examen national), le Centre national des examens et ses cadres deviennent une ruche qui ne distingue pas entre le jour et la nuit. Un travail acharné et des degrés élevés de vigilance et de préparation, des cellules et des commissions, des réunions et une répartition des tâches, des salles numérotées et affectées aux différentes matières concernées par l'examen. Tout cela se déroule quelques jours avant les examens. Le niveau de préparation est à son apogée pendant les jours de passation des examens, des jours qui font du centre un lieu de retraite pour ces commissions, où ils coupent leur lien avec le monde extérieur, dorment, se réveillent, mangent, boivent et se lavent au centre qui veille à fournir toutes les conditions appropriées pour ce grand chantier, avec tout ce que cela nécessite en termes de logistique, d'organisation et de coordination, et tout ce que cela implique en termes d'effort et de pression psychologique et de peur de commettre des erreurs de frappes , de grammaire ou de connaissance dans les sujets ou de survenir des problèmes imprévus dont le Centre national des examens est innocent, car c'est la responsabilité des commissions spécialisées (salutations aux cadres expérimentés des fonctionnaires du centre et aux inspecteurs et enseignants membres des commissions) qui ont veillé à préparer 597 sujets d'examen pour les deux sessions ordinaire et de rattrapage (en plus des éléments de réponse à ces sujets et de la préparation de sujets de réserve et d'éléments de réponse). Selon le communiqué de presse du ministère en date du 29 mai 2025, le nombre de candidats à la session ordinaire de mai 2025 du baccalauréat a atteint 495 395 candidats, répartis sur 1 995 centres d'examen, avec un observateur et un chef de centre et une équipe de travail pour chaque centre, et la mobilisation de 50 600 enseignants pour veiller à la passation des examens, en plus de 43 000 correcteurs pour les matières de l'examen.
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