Pensez le Futur.

The nomad developer setup #1: A guide for beginners 2878

Fun fact, I first wrote this article on another platform when working on Bluwr in a train. No matter the distance, it is always nice to be able to work from anywhere you want. All you need for this setup to work is an access to a web browser. In this article I will share part of the setup that I am using. It is the first one of a series where I will be covering the whole setup I am using. This first article is about how to set up vscode to work from any device with a web browser. Visual Studio Code is a text editor by microsoft. It can be customized with an almost infinite number of plugins. We will be using vscode in a client/server mode. The vscode server will be running on a virtual machine hosted by a cloud provider, the client can be any web browser. We will use the browser to connect to the vscode server. The interface inside the web browser will be identical to the standard vscode interface, and you will be able to edit any file on the virtual machine. So first you need a host. Any cloud provider will do, the only thing you need is an IP address and a user that can ssh to the host. Side note here, I almost exclusively use ssh keys, never user/password to connect to cloud hosts as it is way more secure. Once the ssh session started, install docker if not already available on the host. the execute the following command: ;; docker run -d \ --name=code-server \ -p 8443:8443 \ -e PASSWORD=”1234” \ ghcr.io/linuxserver/code-server ;; We could basically end this article right now. However, there are a few more things I want to talk about. These points took me a bit of time figure out and I thought I’d share them with you: 1. How to make sure you don’t have to re-install all your plugins every time you start a new code server instance 2. How to make sure your settings stored, so you don’t have to manually re-enter them every time you restart your docker container 3. How to set a custom working directory where all your code will be stored These are all technically achieved using the same principle: bind mount a folder of your host to a dedicated folder in the docker container. If you look at the container folder structure, you can see that all plugins are installed in the /config/extensions folder. Vscode configuration in the container is stored in /config/data/User/settings.json. If you have been using vscode for sometime and would like to use that same configuration, you can take that existing settings file and put it somewhere on your virtual machine. Finally, to get a defined workspace, you can bind mount the folder where you usually put your code to the one that is dedicated to it in the container. The full command is : ;; docker run -d \ --name=code-server \ -p 8443:8443 \ -e PASSWORD="1234" \ -v "/home/username/vscode_extensions:/config/extensions" \ -v "/home/user/vscode_settings:/config/data/User/" \ -v "/home/user/workspace/:/config/workspace" \ ghcr.io/linuxserver/code-server ;; To save money, I only start and pay for cloud resources when I need them. Of course, I don’t repeat all these steps and re-install all the tools I need each time I start a new virtual machine. I use a packer/ansible/terraform combination to create a snapshot that I can use as a base image each time I create a new host. This will be the subject of my next article. Now, working from anywhere as a digital nomad is really nice and convenient, but does not mean you should work all the time. I made this setup originally only to be geographically free, I still make it a point to have a healthy work/life balance. I have many hobbies and would not trade them for more hours of coding.
Antoine

Antoine

I am the CTO and co-founder of Bluwr. I love designing and writing scalable code and infrastructure.


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Entre deux vérités 23

La vérité est une, mais les érudits l’appellent par différents noms. Dans mes textes précédents, j’évoque souvent cette idée, celle de l’unité avec Dieu. C’est une pensée qu’on retrouve dans le soufisme, à travers des figures comme Ibn Arabi. Mais cette idée d’unité n’est pas née avec l’islam. Des philosophes comme Plotin, bien avant, parlaient déjà d’un principe unique. Chez lui, "L’Un", c’est l’origine de tout ce qui existe. Tout en découle. Tout y retourne. Rien n’existe sans lui. En simplifiant beaucoup, ce concept signifie que Dieu, la création, les humains, la terre, les anges, l’enfer, le paradis… tout cela ne serait qu’une seule et même réalité, une manifestation de Dieu, une expression de Lui. Je l’ai parfois formulé ainsi : "En se connaissant soi-même, on rencontre Dieu." Ibn Arabi était parfois appelé "le plus grand maître" (Cheikh al-Akbar). D’autres, plus critiques, l’ont surnommé "Cheikh al-Akfar" le maître des impies". C’est dire à quel point sa pensée divise. Il affirme que tout est en Dieu. Qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Il parle d’une réalité unique, divine, qui se manifeste sous mille formes, les nôtres, celles du monde, du visible comme de l’invisible. Il écrit en poésie : Mon coeur est devenu capable d'accueillir toute forme. Il est le pâturage pour gazelle et abbaye pour moine ! Il est un temple pour idoles et la Kaaba pour qui en fait le tour. Il est les tables de la Thora et aussi les feuilles du Coran ! La religion que je professe est celle de l'Amour. L'Amour est ma religion et ma foi. Mais certains prennent ces paroles au pied de la lettre, comme s’il disait "l’homme est Dieu". Et forcément, ça choque. Pourtant, je pense qu’il ne s’agit pas d’une confusion mais d’une tentative de dire que tout ce qui existe est enraciné en Dieu. Que notre perception, voilée, morcelée, nous donne l’illusion d’être séparés. Il dit d'ailleurs: "Dieu est le miroir dans lequel l’homme se contemple, et l’homme est le miroir dans lequel Dieu contemple Sa création." Ce n’est pas de l’arrogance. Ce n’est pas non plus de l’égarement. C’est une manière poétique, mystique, de parler d’un lien invisible, subtil, entre ce que nous croyons être et ce que Dieu reflète à travers nous. Mais en parallèle de cette vision, j’ai aussi grandi avec l’idée de la séparation. On m’a transmis une vision plus classique, plus sobre. Une vision dualiste. Dieu est au-dessus de tout. Il est distinct de sa création. Il n’a pas de forme, pas de besoin. Il est le Créateur, nous sommes les créatures. Il n’y a pas de confusion possible. Le Coran nous dit : "Il n’y a rien qui lui ressemble." (42:11) Dans cette vision, Dieu reste unique, parfait, au-delà de tout. Et l’humain, même dans sa beauté (ou pas), reste limité, séparé, humble face à Lui. Et moi, je me tiens entre ces deux mondes. Je les ressens tous les deux. L’un me parle de proximité, de mystère, d’amour. L’autre me parle de majesté, de transcendance, de distance. Ils semblent opposés, mais en moi, ils coexistent. Et pour ne pas me simplifier la tâche, il y a le Coran. Ce livre sacré que je prends moi pour la parole de Dieu. Mais aussi pour une parole dense, profonde, mystérieuse. Une parole qu’on ne peut jamais enfermer dans une seule explication. Quelqu’un a dit un jour que le Coran est comme un océan, plus on plonge, plus on découvre des couches, des sens, des profondeurs qu’on ne soupçonnait pas. Il se lit mille fois. Il se comprend mille fois autrement. Tout dépend de l’état du cœur de celui qui lit. Je crois que c’est voulu. Si la vérité était évidente à la première lecture, la quête serait terminée avant même d’avoir commencé. Au final, j’ai remarqué quelque chose, je crois en tout, et en même temps, je ne crois en rien. Je crois à plusieurs réalités, mais je ne sais pas si l’une d’elles est la vraie. Mon cerveau est en lui-même un paradoxe. Ce n’est pas un mal, ni une faiblesse. C’est juste une grande ouverture d’esprit, une façon d’accueillir le mystère sans vouloir tout enfermer dans une seule vérité. Ce qui compte au fond, c’est que je crois en Dieu. Que je marche avec Dieu, même si je ne comprends pas tout. C’est cette foi, cette relation intime, qui guide mes pas. Et croire en Dieu, c’est accepter qu’il y ait du mystère Alors je cherche. Avec l’intellect, parce que j’aime comprendre. Mais surtout avec le cœur, parce que lui seul sait parfois ce que la tête ne peut pas expliquer. Et quand je parle de cœur, j’évoque en ce sens le cœur de l’âme. Il ne s'agit pas là d’un organe physique, mais du centre de la perception mystique et de l’intuition profonde. Alors que les créatures fassent partie de Dieu, ou que Dieu soit totalement séparé de sa créature, Dieu reste Dieu. Plus grand que les mots. Plus vaste que les pensées. Plus profond que les écoles de pensée. Parfois, l’essentiel n’est pas de choisir un camp. Mais de rester humble. De marcher entre les mondes. De chercher la lumière, sans jamais prétendre l’avoir saisie. Et au fond, la lumière est partout. Même quand on ne comprend pas.