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Athlétisme mondial de Tokyo: domination américaine et déclin du Maroc 1024


Athlétisme mondial de Tokyo: domination américaine et déclin du Maroc

Les championnats du monde d’athlétisme de Tokyo 2025 ont rassemblé une participation record, avec des médailles attribuées à des athlètes issus de 53 pays différents, une progression notable par rapport aux éditions précédentes. Cela témoigne de la croissance constante de l’athlétisme au niveau mondial, qui reste ainsi le sport le plus universel. Tokyo a confirmé la domination historique des États-Unis, qui ont remporté 26 médailles (16 or, 5 argent, 5 bronze), suivis par le Kenya (7 or, 2 argent, 2 bronze) et le Canada. Le Botswana, pour le compte de l’Afrique, s’est classé 5e (2 or et 1 bronze), une place que le Maroc avait occupée à Séville en 1999 (2 or, 2 argent, 1 bronze). Les États-Unis ont donc conservé leur suprématie, notamment grâce à un collectif de sprinteurs et relayeurs particulièrement performant, avec des athlètes comme Jefferson-Wooden et Noah Lyles, ce dernier obtenant sa 10e médaille aux championnats du monde, un exploit symbolisant la longévité et la régularité au plus haut niveau. Le Kenya, fort de ses coureurs de fond et de demi-fond, s’est maintenu parmi les meilleures nations, confirmant la tradition africaine d’excellence dans ces disciplines. Le Canada, les Pays-Bas, le Botswana, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne complètent le tableau des nations les plus médaillées, illustrant une montée en puissance diversifiée dans l’athlétisme mondial. L’Afrique a encore une fois démontré une présence significative, notamment grâce aux performances sur le demi-fond et le 3000 m steeple, épreuves phares de la région. Parmi les détenteurs de titres figurent la Kényane Beatrice Chebet: vainqueur des 5 000 m et 10 000 m, ainsi que Faith Kipyegon: victorieuse du 1500 m et médaillée d’argent au 5000 m. La victoire du Botswana au 400 m et au relais 4x400 m masculin illustre la montée en puissance du continent africain sur des épreuves dont il s'accapare petit à petit. La victoire de la Tanzanie au marathon masculin a également été l’un des moments forts de ces championnats. Très attendu sur 3000 m steeple, El Bakkali s’est distingué même s’il n’a pas conservé son titre. Assurer une telle longévité sur une épreuve aussi complexe et éprouvante n'est pas chose aisée. La compétition a aussi mis en lumière le renforcement des relais mixtes africains, avec l’équipe d’Afrique du Sud qui a réalisé le seul record continental africain, ce fut sur le 4x400 m mixte. Ce ci souligne un développement tactique et collectif intéressant sur le continent. Les performances africaines soulignent également la nécessité d’investissements ciblés dans les disciplines où le continent est traditionnellement puissant, avec un intérêt croissant pour les épreuves mixtes et collectives, gages d’une approche plus stratégique et inclusive de l’athlétisme. Ainsi, bien que la participation africaine soit solide, tant quantitativement que qualitativement, les résultats appellent à une réflexion stratégique pour les prochaines échéances afin d’accroître la compétitivité et la pérennité des succès dans un contexte mondial en constante évolution surtout tenant compte de la défaite des athlètes masculins sur 5 et 10 milles mètres. Au classement par pays, deux grandes déceptions africaines sont à signaler hélas: la chute de l’Éthiopie, qui passe de la 6e place en 2023 à la 22e, et, bien évidemment, celle du Maroc, qui descend de la 13e à la 35e place. Cette édition a donc confirmé le recul du Maroc qui, depuis plus de 20 ans, peine à renouer avec le succès hormis bien évidemment les réalisations du vaillant Soufiane. Les résultats ne peuvent même pas être considérés comme encourageants : sur les 18 athlètes engagés, seule une fille et un garçon ont pu terminer le marathon. les autres ont été contraints à l'abandon. Une seule fille, Raziki sur 800m avec un record personnel, est passée au second tour, et seulement deux garçons ont atteint la finale : El Bakkali bien sur et le jeune Salaheddine Ben Yazide, classé 5e sur 3000m sc aussi. Le Maroc, naguère acteur important, fait aujourd’hui face au défi du renouvellement pour rester compétitif face à une concurrence mondiale de plus en plus dense. La médiocrité des résultats interpelle donc à plus d’un titre et devrait inciter les responsables à tirer les conséquences de cette dégringolade, que l’opinion publique marocaine peine à digérer, comme en témoignent les nombreuses publications et échanges sur les réseaux sociaux. Le pays ne manque ni de savoir faire, ni de moyens, ni d'infrastructures, ni de cadres compétents et encore moins de volonté politique.

Athlétisme mondial de Tokyo: domination américaine et déclin du Maroc

Les championnats du monde d’athlétisme de Tokyo 2025 ont rassemblé une participation record, avec des médailles attribuées à des athlètes issus de 53 pays différents, une progression notable par rapport aux éditions précédentes. Cela témoigne de la croissance constante de l’athlétisme au niveau mondial, qui reste ainsi le sport le plus universel. Tokyo a confirmé la domination historique des États-Unis, qui ont remporté 26 médailles (16 or, 5 argent, 5 bronze), suivis par le Kenya (7 or, 2 argent, 2 bronze) et le Canada. Le Botswana, pour le compte de l’Afrique, s’est classé 5e (2 or et 1 bronze), une place que le Maroc avait occupée à Séville en 1999 (2 or, 2 argent, 1 bronze). Les États-Unis ont donc conservé leur suprématie, notamment grâce à un collectif de sprinteurs et relayeurs particulièrement performant, avec des athlètes comme Jefferson-Wooden et Noah Lyles, ce dernier obtenant sa 10e médaille aux championnats du monde, un exploit symbolisant la longévité et la régularité au plus haut niveau. Le Kenya, fort de ses coureurs de fond et de demi-fond, s’est maintenu parmi les meilleures nations, confirmant la tradition africaine d’excellence dans ces disciplines. Le Canada, les Pays-Bas, le Botswana, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne complètent le tableau des nations les plus médaillées, illustrant une montée en puissance diversifiée dans l’athlétisme mondial. L’Afrique a encore une fois démontré une présence significative, notamment grâce aux performances sur le demi-fond et le 3000 m steeple, épreuves phares de la région. Parmi les détenteurs de titres figurent la Kényane Beatrice Chebet: vainqueur des 5 000 m et 10 000 m, ainsi que Faith Kipyegon: victorieuse du 1500 m et médaillée d’argent au 5000 m. La victoire du Botswana au 400 m et au relais 4x400 m masculin illustre la montée en puissance du continent africain sur des épreuves dont il s'accapare petit à petit. La victoire de la Tanzanie au marathon masculin a également été l’un des moments forts de ces championnats. Très attendu sur 3000 m steeple, El Bakkali s’est distingué même s’il n’a pas conservé son titre. Assurer une telle longévité sur une épreuve aussi complexe et éprouvante n'est pas chose aisée. La compétition a aussi mis en lumière le renforcement des relais mixtes africains, avec l’équipe d’Afrique du Sud qui a réalisé le seul record continental africain, ce fut sur le 4x400 m mixte. Ce ci souligne un développement tactique et collectif intéressant sur le continent. Les performances africaines soulignent également la nécessité d’investissements ciblés dans les disciplines où le continent est traditionnellement puissant, avec un intérêt croissant pour les épreuves mixtes et collectives, gages d’une approche plus stratégique et inclusive de l’athlétisme. Ainsi, bien que la participation africaine soit solide, tant quantitativement que qualitativement, les résultats appellent à une réflexion stratégique pour les prochaines échéances afin d’accroître la compétitivité et la pérennité des succès dans un contexte mondial en constante évolution surtout tenant compte de la défaite des athlètes masculins sur 5 et 10 milles mètres. Au classement par pays, deux grandes déceptions africaines sont à signaler hélas: la chute de l’Éthiopie, qui passe de la 6e place en 2023 à la 22e, et, bien évidemment, celle du Maroc, qui descend de la 13e à la 35e place. Cette édition a donc confirmé le recul du Maroc qui, depuis plus de 20 ans, peine à renouer avec le succès hormis bien évidemment les réalisations du vaillant Soufiane. Les résultats ne peuvent même pas être considérés comme encourageants : sur les 18 athlètes engagés, seule une fille et un garçon ont pu terminer le marathon. les autres ont été contraints à l'abandon. Une seule fille, Raziki sur 800m avec un record personnel, est passée au second tour, et seulement deux garçons ont atteint la finale : El Bakkali bien sur et le jeune Salaheddine Ben Yazide, classé 5e sur 3000m sc aussi. Le Maroc, naguère acteur important, fait aujourd’hui face au défi du renouvellement pour rester compétitif face à une concurrence mondiale de plus en plus dense. La médiocrité des résultats interpelle donc à plus d’un titre et devrait inciter les responsables à tirer les conséquences de cette dégringolade, que l’opinion publique marocaine peine à digérer, comme en témoignent les nombreuses publications et échanges sur les réseaux sociaux. Le pays ne manque ni de moyens, ni d'infrastructures, ni de cadres compétents et encore moins de volonté politique.

Athlétisme mondial de Tokyo: domination américaine et déclin du Maroc

Les championnats du monde d’athlétisme de Tokyo 2025 ont rassemblé une participation record, avec des médailles attribuées à des athlètes issus de 53 pays différents, une progression notable par rapport aux éditions précédentes. Cela témoigne de la croissance constante de l’athlétisme au niveau mondial, qui reste ainsi le sport le plus universel. Tokyo a confirmé la domination historique des États-Unis, qui ont remporté 26 médailles (16 or, 5 argent, 5 bronze), suivis par le Kenya (7 or, 2 argent, 2 bronze) et le Canada. Le Botswana, pour le compte de l’Afrique, s’est classé 5e (2 or et 1 bronze), une place que le Maroc avait occupée à Séville en 1999 (2 or, 2 argent, 1 bronze). Les États-Unis ont donc conservé leur suprématie, notamment grâce à un collectif de sprinteurs et relayeurs particulièrement performant, avec des athlètes comme Jefferson-Wooden et Noah Lyles, ce dernier obtenant sa 10e médaille aux championnats du monde, un exploit symbolisant la longévité et la régularité au plus haut niveau. Le Kenya, fort de ses coureurs de fond et de demi-fond, s’est maintenu parmi les meilleures nations, confirmant la tradition africaine d’excellence dans ces disciplines. Le Canada, les Pays-Bas, le Botswana, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne complètent le tableau des nations les plus médaillées, illustrant une montée en puissance diversifiée dans l’athlétisme mondial. L’Afrique a encore une fois démontré une présence significative, notamment grâce aux performances sur le demi-fond et le 3000 m steeple, épreuves phares de la région. Parmi les détenteurs de titres figurent la Kényane Beatrice Chebet: vainqueur des 5 000 m et 10 000 m, ainsi que Faith Kipyegon: victorieuse du 1500 m et médaillée d’argent au 5000 m. La victoire du Botswana au 400 m et au relais 4x400 m masculin illustre la montée en puissance du continent africain sur des épreuves dont il s'accapare petit à petit. La victoire de la Tanzanie au marathon masculin a également été l’un des moments forts de ces championnats. Très attendu sur 3000 m steeple, El Bakkali s’est distingué même s’il n’a pas conservé son titre. Assurer une telle longévité sur une épreuve aussi complexe et éprouvante n'est pas chose aisée. La compétition a aussi mis en lumière le renforcement des relais mixtes africains, avec l’équipe d’Afrique du Sud qui a réalisé le seul record continental africain, ce fut sur le 4x400 m mixte. Ce ci souligne un développement tactique et collectif intéressant sur le continent. Les performances africaines soulignent également la nécessité d’investissements ciblés dans les disciplines où le continent est traditionnellement puissant, avec un intérêt croissant pour les épreuves mixtes et collectives, gages d’une approche plus stratégique et inclusive de l’athlétisme. Ainsi, bien que la participation africaine soit solide, tant quantitativement que qualitativement, les résultats appellent à une réflexion stratégique pour les prochaines échéances afin d’accroître la compétitivité et la pérennité des succès dans un contexte mondial en constante évolution surtout tenant compte de la défaite des athlètes masculins sur 5 et 10 milles mètres. Au classement par pays, deux grandes déceptions africaines sont à signaler hélas: la chute de l’Éthiopie, qui passe de la 6e place en 2023 à la 22e, et, bien évidemment, celle du Maroc, qui descend de la 13e à la 35e place. Cette édition a donc confirmé le recul du Maroc qui, depuis plus de 20 ans, peine à renouer avec le succès hormis bien évidemment les réalisations du vaillant Soufiane. Les résultats ne peuvent même pas être considérés comme encourageants : sur les 18 athlètes engagés, seule une fille et un garçon ont pu terminer le marathon. les autres ont été contraints à l'abandon. Une seule fille, Raziki sur 800m avec un record personnel, est passée au second tour, et seulement deux garçons ont atteint la finale : El Bakkali bien sur et le jeune Salaheddine Ben Yazide, classé 5e sur 3000m sc aussi. Le Maroc, naguère acteur important, fait aujourd’hui face au défi du renouvellement pour rester compétitif face à une concurrence mondiale de plus en plus dense. La médiocrité des résultats interpelle donc à plus d’un titre et devrait inciter les responsables à tirer les conséquences de cette dégringolade, que l’opinion publique marocaine peine à digérer, comme en témoignent les nombreuses publications et échanges sur les réseaux sociaux.