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Sa Majesté le Roi Mohammed VI: Un style ancré dans la responsabilité, la justice et le développement pour tous 852


Sa Majesté le Roi Mohammed VI: Un style ancré dans la responsabilité, la justice et le développement pour tous

Fidèle à la ligne et à la logique qu’il a instaurées depuis le premier jour de son règne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a encore une fois confirmé son style. « Le style, c’est l’homme même », disait Buffon dans son célèbre discours à l’Académie française en 1753. Par cette formule, Buffon voulait dire que le style reflète la personnalité, la pensée et la sensibilité de celui qui écrit ou parle. Autrement dit, la manière d’exprimer les idées vaut autant que les idées elles-mêmes, car elle trahit, au sens noble, ce qu’est réellement l’homme : son caractère, sa rigueur, son goût, son intelligence. Cette réflexion m’est venue dès les premiers pas de Sa Majesté à sa descente de voiture. Le pas est ferme et la démarche sereine. Il se dirige vers ce qui représente un symbole fort du Maroc moderne : le Parlement. Là où se retrouvent une fois par an l'institution royale, les représentants élus par le peuple et le gouvernement. Une réunion annuelle comme un symbole fort du fonctionnement et de la solidité du pays, tel que le voulurent les Marocains en 2011. Toutes les forces vives du pays sont là. Sa Majesté salue les présents tout en blanc, symbole de pureté. Ils scrutent sa gestuelle et sont suspendus à ses lèvres, le souffle bas ou haletant. Le temps est grave. Les yeux se baissent. Les oreilles tentent de capter. Les esprits sont concentrés. Dès les premiers mots prononcés, la maxime de Buffon est inversée : « L’homme, c’est le style ». L’aphorisme ouvre un autre champ d’interprétation, plus moderne peut-être : le style façonne aussi l’homme par l’éducation, la culture, l’élégance du langage et de la tenue. C’est cela qui s’offrait ainsi à nous. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a une conviction cardinale : les institutions. Tout doit se passer dans les institutions et n’arriver que par les institutions. En ce 10 octobre, il a rappelé cela sans ambiguïté et sans tournure de phrase. Les mots sont finement choisis, mais la parole est directe. Cinq mots clés vont raisonner sous la belle coupole. Ils tourbillonneront autour des têtes de nos vaillants députés et ministres pendant toute une législature. : 1. Responsabilité : Sa Majesté le Roi a insisté sur le sérieux et le sens du devoir des parlementaires et du gouvernement dans la dernière année législative, soulignant la nécessité d’agir avec intégrité et efficacité au service de la patrie. 2. Justice sociale : Une priorité réaffirmée pour combattre les inégalités et garantir des conditions de vie équitables pour tous les Marocains, en cohérence avec les projets économiques nationaux. 3. Réformes : L’appel à achever et accélérer les réformes structurelles en cours afin de consolider les acquis démocratiques et socio-économiques du Royaume. C’est un message clé du discours. 4. Unité : Le Souverain a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation de toutes les énergies pour défendre l’intérêt supérieur de la Nation et renforcer la cohésion sociale. 5. Transparence : La promotion de la transparence et de la communication citoyenne autour des initiatives publiques est mise en avant comme un facteur clé pour la confiance et la bonne gouvernance. Le discours royal du 10 octobre 2025, prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le Parlement marocain, a marqué un tournant porteur d’espoir et d’engagement pour la dernière année législative. Le Souverain a rappelé avec force l'importance du « sérieux et du sens du devoir pour les représentants de la Nation », appelant à « achever les réformes en cours, à accélérer l’exécution des projets, et à rester vigilants dans la défense des causes citoyennes, tout en gardant comme priorité l’intérêt général ». L’un des éléments clés du discours est la mise en avant de la cohérence incontournable entre les ambitions économiques et les programmes sociaux. Le Souverain a souligné qu’il ne pouvait y avoir de contradiction entre ces deux dimensions fondamentales, qui doivent impérativement « converger pour améliorer les conditions de vie de tous les Marocains et garantir un développement territorial équilibré ». Cette vision souligne l’engagement royal à construire un Maroc où croissance économique rime avec justice sociale. Sa Majesté a également insisté sur la nécessité d’une justice territoriale accrue, en appelant à des politiques intégrées ciblant les régions les plus fragiles, telles que les zones montagneuses, les oasis, ou encore les centres ruraux en expansion. Cette approche vise à « faciliter l’accès aux services et dynamiser le développement local », tout en soulignant « l’importance de la gestion durable des littoraux », rappelant ici une dimension écologique et la probable menace des industries. Ces mesures traduisent une volonté forte d'équité et de solidarité territoriale. Dans un esprit d’unité, le Souverain a lancé un vibrant appel à la mobilisation de tous les acteurs, exhortant députés et institutions à « mobiliser toutes leurs énergies dans l’intérêt supérieur de la Nation » et à promouvoir « la transparence et la communication citoyenne autour des initiatives publiques ». Face aux défis, cette unité est présentée comme une force nécessaire pour accompagner les réformes et assurer le progrès durable du pays. Le discours s’inscrit dans une logique positive de continuité institutionnelle, de rigueur et d’ambition collective, faisant du Maroc un pays « plus équitable, moderne et solidaire ». Malgré un contexte national marqué par des mouvements sociaux, le message royal reste concentré sur le dialogue constructif, la lutte contre les inégalités et la confiance dans les institutions. Ce discours est ainsi une feuille de route claire pour un Maroc qui avance avec responsabilité et justice, animé par une vision ambitieuse pour un avenir partagé par tous. Il confirme le style d'un monarque adulé par un peuple conscient que tout doit se passer au sein des institutions, en conformité avec la constitution voulue par la volonté du peuple en 2011. Fidèle à ses convictions et à sa mission suprême de commandeur des croyants, il rappelle : « Quiconque fait le poids d’un atome de bien le verra, et quiconque fait le poids d’un atome de mal le verra. » (Sourate Az-Zalzala, versets 7 et 8). Az-Zalzala veut dire « le grand tremblement ». Ces versets expriment que rien n’échappe à la justice divine : chaque acte, même minuscule, sera pris en compte au Jour du Jugement. Le choix du Souverain n’est pas fortuit. La fermeté est là. Ne fait-il pas ici une extrapolation, au-delà de la circonstance, dans le cadre le plus solennel qui soit, pour rappeler à tous l'impérative reddition des comptes et la fermeté qui attend les corrompus et les déviants ? Ce furent là les derniers mots de Sa Majesté devant ce parlement, avant de conclure, et c’est lourd, très lourd de sens. Le Monarque parle peut mais dit tout clairement sereinement. C'est son style.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI: Un style ancré dans la responsabilité, la justice et le développement pour tous

Fidèle à la ligne et à la logique qu’il a instaurées depuis le premier jour de son règne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a encore une fois confirmé son style. « Le style, c’est l’homme même », disait Buffon dans son célèbre discours à l’Académie française en 1753. Par cette formule, Buffon voulait dire que le style reflète la personnalité, la pensée et la sensibilité de celui qui écrit ou parle. Autrement dit, la manière d’exprimer les idées vaut autant que les idées elles-mêmes, car elle trahit, au sens noble, ce qu’est réellement l’homme : son caractère, sa rigueur, son goût, son intelligence. Cette réflexion m’est venue dès les premiers pas de Sa Majesté à sa descente de voiture. Le pas est ferme et la démarche sereine. Il se dirige vers ce qui représente un symbole fort du Maroc moderne : le Parlement. Là où se retrouvent une fois par an l'institution royale, les représentants élus par le peuple et le gouvernement. Une réunion annuelle comme un symbole fort du fonctionnement et de la solidité du pays, tel que le voulurent les Marocains en 2011. Toutes les forces vives du pays sont là. Sa Majesté salue les présents tout en blanc, symbole de pureté. Ils scrutent sa gestuelle et sont suspendus à ses lèvres, le souffle bas ou haletant. Le temps est grave. Les yeux se baissent. Les oreilles tentent de capter. Les esprits sont concentrés. Dès les premiers mots prononcés, la maxime de Buffon est inversée : « L’homme, c’est le style ». L’aphorisme ouvre un autre champ d’interprétation, plus moderne peut-être : le style façonne aussi l’homme par l’éducation, la culture, l’élégance du langage et de la tenue. C’est cela qui s’offrait ainsi à nous. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a une conviction cardinale : les institutions. Tout doit se passer dans les institutions et n’arriver que par les institutions. En ce 10 octobre, il a rappelé cela sans ambiguïté et sans tournure de phrase. Les mots sont finement choisis, mais la parole est directe. Cinq mots clés vont raisonner sous la belle coupole. Ils tourbillonneront autour des têtes de nos vaillants députés et ministres pendant toute une législature. : 1. Responsabilité : Sa Majesté le Roi a insisté sur le sérieux et le sens du devoir des parlementaires et du gouvernement dans la dernière année législative, soulignant la nécessité d’agir avec intégrité et efficacité au service de la patrie. 2. Justice sociale : Une priorité réaffirmée pour combattre les inégalités et garantir des conditions de vie équitables pour tous les Marocains, en cohérence avec les projets économiques nationaux. 3. Réformes : L’appel à achever et accélérer les réformes structurelles en cours afin de consolider les acquis démocratiques et socio-économiques du Royaume. C’est un message clé du discours. 4. Unité : Le Souverain a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation de toutes les énergies pour défendre l’intérêt supérieur de la Nation et renforcer la cohésion sociale. 5. Transparence : La promotion de la transparence et de la communication citoyenne autour des initiatives publiques est mise en avant comme un facteur clé pour la confiance et la bonne gouvernance. Le discours royal du 10 octobre 2025, prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le Parlement marocain, a marqué un tournant porteur d’espoir et d’engagement pour la dernière année législative. Le Souverain a rappelé avec force l'importance du « sérieux et du sens du devoir pour les représentants de la Nation », appelant à « achever les réformes en cours, à accélérer l’exécution des projets, et à rester vigilants dans la défense des causes citoyennes, tout en gardant comme priorité l’intérêt général ». L’un des éléments clés du discours est la mise en avant de la cohérence incontournable entre les ambitions économiques et les programmes sociaux. Le Souverain a souligné qu’il ne pouvait y avoir de contradiction entre ces deux dimensions fondamentales, qui doivent impérativement « converger pour améliorer les conditions de vie de tous les Marocains et garantir un développement territorial équilibré ». Cette vision souligne l’engagement royal à construire un Maroc où croissance économique rime avec justice sociale. Sa Majesté a également insisté sur la nécessité d’une justice territoriale accrue, en appelant à des politiques intégrées ciblant les régions les plus fragiles, telles que les zones montagneuses, les oasis, ou encore les centres ruraux en expansion. Cette approche vise à « faciliter l’accès aux services et dynamiser le développement local », tout en soulignant « l’importance de la gestion durable des littoraux », rappelant ici une dimension écologique et la probable menace des industries. Ces mesures traduisent une volonté forte d'équité et de solidarité territoriale. Dans un esprit d’unité, le Souverain a lancé un vibrant appel à la mobilisation de tous les acteurs, exhortant députés et institutions à « mobiliser toutes leurs énergies dans l’intérêt supérieur de la Nation » et à promouvoir « la transparence et la communication citoyenne autour des initiatives publiques ». Face aux défis, cette unité est présentée comme une force nécessaire pour accompagner les réformes et assurer le progrès durable du pays. Le discours s’inscrit dans une logique positive de continuité institutionnelle, de rigueur et d’ambition collective, faisant du Maroc un pays « plus équitable, moderne et solidaire ». Malgré un contexte national marqué par des mouvements sociaux, le message royal reste concentré sur le dialogue constructif, la lutte contre les inégalités et la confiance dans les institutions. Ce discours est ainsi une feuille de route claire pour un Maroc qui avance avec responsabilité et justice, animé par une vision ambitieuse pour un avenir partagé par tous. Il confirme le style d'un monarque adulé par un peuple conscient que tout doit se passer au sein des institutions, en conformité avec la constitution voulue par la volonté du peuple en 2011. Fidèle à ses convictions et à sa mission suprême de commandeur des croyants, il rappelle : « Quiconque fait le poids d’un atome de bien le verra, et quiconque fait le poids d’un atome de mal le verra. » (Sourate Az-Zalzala, versets 7 et 8). Az-Zalzala veut dire « le grand tremblement ». Ces versets expriment que rien n’échappe à la justice divine : chaque acte, même minuscule, sera pris en compte au Jour du Jugement. Le choix du Souverain n’est pas fortuit. La fermeté est là. Ne fait-il pas ici une extrapolation, au-delà de la circonstance, dans le cadre le plus solennel qui soit, pour rappeler à tous l'impérative reddition des comptes et la fermeté qui attend les corrompus et les déviants ? Ce furent là les derniers mots de Sa Majesté avant de conclure, et c’est lourd, très lourd de sens. Le Monarque parle peut mais dit tout clairement sereinement. C'est son style.

Sa Majesté Mohammed VI: Un style ancré dans la responsabilité, la justice et le développement pour tous

Fidèle à la ligne et à la logique qu’il a instaurées depuis le premier jour de son règne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a encore une fois confirmé son style. « Le style, c’est l’homme même », disait Buffon dans son célèbre discours à l’Académie française en 1753. Par cette formule, Buffon voulait dire que le style reflète la personnalité, la pensée et la sensibilité de celui qui écrit ou parle. Autrement dit, la manière d’exprimer les idées vaut autant que les idées elles-mêmes, car elle trahit, au sens noble, ce qu’est réellement l’homme : son caractère, sa rigueur, son goût, son intelligence. Cette réflexion m’est venue dès les premiers pas de Sa Majesté à sa descente de voiture. Le pas est ferme et la démarche sereine. Il se dirige vers ce qui représente un symbole fort du Maroc moderne : le Parlement. Là où se retrouvent une fois par an l'institution royale, les représentants élus par le peuple et le gouvernement. Une réunion annuelle comme un symbole fort du fonctionnement et de la solidité du pays, tel que le voulurent les Marocains en 2011. Toutes les forces vives du pays sont là. Sa Majesté salue les présents tout en blanc, symbole de pureté. Ils scrutent sa gestuelle et sont suspendus à ses lèvres, le souffle bas ou haletant. Le temps est grave. Les yeux se baissent. Les oreilles tentent de capter. Les esprits sont concentrés. Dès les premiers mots prononcés, la maxime de Buffon est inversée : « L’homme, c’est le style ». L’aphorisme ouvre un autre champ d’interprétation, plus moderne peut-être : le style façonne aussi l’homme par l’éducation, la culture, l’élégance du langage et de la tenue. C’est cela qui s’offrait ainsi à nous. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a une conviction cardinale : les institutions. Tout doit se passer dans les institutions et n’arriver que par les institutions. En ce 10 octobre, il a rappelé cela sans ambiguïté et sans tournure de phrase. Les mots sont finement choisis, mais la parole est directe. Cinq mots clés vont raisonner sous la belle coupole. Ils tourbillonneront autour des têtes de nos vaillants députés et ministres pendant toute une législature. : 1. Responsabilité : Sa Majesté le Roi a insisté sur le sérieux et le sens du devoir des parlementaires et du gouvernement dans la dernière année législative, soulignant la nécessité d’agir avec intégrité et efficacité au service de la patrie. 2. Justice sociale : Une priorité réaffirmée pour combattre les inégalités et garantir des conditions de vie équitables pour tous les Marocains, en cohérence avec les projets économiques nationaux. 3. Réformes : L’appel à achever et accélérer les réformes structurelles en cours afin de consolider les acquis démocratiques et socio-économiques du Royaume. C’est un message clé du discours. 4. Unité : Le Souverain a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation de toutes les énergies pour défendre l’intérêt supérieur de la Nation et renforcer la cohésion sociale. 5. Transparence : La promotion de la transparence et de la communication citoyenne autour des initiatives publiques est mise en avant comme un facteur clé pour la confiance et la bonne gouvernance. Le discours royal du 10 octobre 2025, prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le Parlement marocain, a marqué un tournant porteur d’espoir et d’engagement pour la dernière année législative. Le Souverain a rappelé avec force l'importance du « sérieux et du sens du devoir pour les représentants de la Nation », appelant à « achever les réformes en cours, à accélérer l’exécution des projets, et à rester vigilants dans la défense des causes citoyennes, tout en gardant comme priorité l’intérêt général ». L’un des éléments clés du discours est la mise en avant de la cohérence incontournable entre les ambitions économiques et les programmes sociaux. Le Souverain a souligné qu’il ne pouvait y avoir de contradiction entre ces deux dimensions fondamentales, qui doivent impérativement « converger pour améliorer les conditions de vie de tous les Marocains et garantir un développement territorial équilibré ». Cette vision souligne l’engagement royal à construire un Maroc où croissance économique rime avec justice sociale. Sa Majesté a également insisté sur la nécessité d’une justice territoriale accrue, en appelant à des politiques intégrées ciblant les régions les plus fragiles, telles que les zones montagneuses, les oasis, ou encore les centres ruraux en expansion. Cette approche vise à « faciliter l’accès aux services et dynamiser le développement local », tout en soulignant « l’importance de la gestion durable des littoraux », rappelant ici une dimension écologique et la probable menace des industries. Ces mesures traduisent une volonté forte d'équité et de solidarité territoriale. Dans un esprit d’unité, le Souverain a lancé un vibrant appel à la mobilisation de tous les acteurs, exhortant députés et institutions à « mobiliser toutes leurs énergies dans l’intérêt supérieur de la Nation » et à promouvoir « la transparence et la communication citoyenne autour des initiatives publiques ». Face aux défis, cette unité est présentée comme une force nécessaire pour accompagner les réformes et assurer le progrès durable du pays. Le discours s’inscrit dans une logique positive de continuité institutionnelle, de rigueur et d’ambition collective, faisant du Maroc un pays « plus équitable, moderne et solidaire ». Malgré un contexte national marqué par des mouvements sociaux, le message royal reste concentré sur le dialogue constructif, la lutte contre les inégalités et la confiance dans les institutions. Ce discours est ainsi une feuille de route claire pour un Maroc qui avance avec responsabilité et justice, animé par une vision ambitieuse pour un avenir partagé par tous. Il confirme le style d'un monarque adulé par un peuple conscient que tout doit se passer au sein des institutions, en conformité avec la constitution voulue par la volonté du peuple en 2011. Fidèle à ses convictions et à sa mission suprême de commandeur des croyants, il rappelle : « Quiconque fait le poids d’un atome de bien le verra, et quiconque fait le poids d’un atome de mal le verra. » (Sourate Az-Zalzala, versets 7 et 8). Az-Zalzala veut dire « le grand tremblement ». Ces versets expriment que rien n’échappe à la justice divine : chaque acte, même minuscule, sera pris en compte au Jour du Jugement. Le choix du Souverain n’est pas fortuit. La fermeté est là. Ne fait-il pas ici une extrapolation, au-delà de la circonstance, dans le cadre le plus solennel qui soit, pour rappeler à tous l'impérative reddition des comptes et la fermeté qui attend les corrompus et les déviants ? Ce furent là les derniers mots de Sa Majesté avant de conclure, et c’est lourd, très lourd de sens. Le Monarque parle peut mais dit tout clairement sereinement. C'est son style.

Sa Majesté Mohammed VI: Un style ancré dans la responsabilité, la justice et le développement pour tous

Fidèle à la ligne et à la logique qu’il a instaurées depuis le premier jour de son règne, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a encore une fois confirmé son style. « Le style, c’est l’homme même », disait Buffon dans son célèbre discours à l’Académie française en 1753. Par cette formule, Buffon voulait dire que le style reflète la personnalité, la pensée et la sensibilité de celui qui écrit ou parle. Autrement dit, la manière d’exprimer les idées vaut autant que les idées elles-mêmes, car elle trahit, au sens noble, ce qu’est réellement l’homme : son caractère, sa rigueur, son goût, son intelligence. Cette réflexion m’est venue dès les premiers pas de Sa Majesté à sa descente de voiture. Le pas est ferme et la démarche sereine. Il se dirige vers ce qui représente un symbole fort du Maroc moderne : le Parlement. Là où se retrouvent une fois par an l'institution royale, les représentants élus par le peuple et le gouvernement. Une réunion annuelle comme un symbole fort du fonctionnement et de la solidité du pays, tel que le voulurent les Marocains en 2011. Toutes les forces vives du pays sont là. Sa Majesté salue les présents tout en blanc, symbole de pureté. Ils scrutent sa gestuelle et sont suspendus à ses lèvres, le souffle bas ou haletant. Le temps est grave. Les yeux se baissent. Les oreilles tentent de capter. Les esprits sont concentrés. Dès les premiers mots prononcés, la maxime de Buffon est inversée : « L’homme, c’est le style ». L’aphorisme ouvre un autre champ d’interprétation, plus moderne peut-être : le style façonne aussi l’homme par l’éducation, la culture, l’élégance du langage et de la tenue. C’est cela qui s’offrait ainsi à nous. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a une conviction cardinale : les institutions. Tout doit se passer dans les institutions et n’arriver que par les institutions. En ce 10 octobre, il a rappelé cela sans ambiguïté et sans tournure de phrase. Les mots sont finement choisis, mais la parole est directe. Cinq mots clés vont raisonner sous la belle coupole. Ils tourbillonneront autour des têtes de nos vaillants députés et ministres pendant toute une législature. : 1. Responsabilité : Sa Majesté le Roi a insisté sur le sérieux et le sens du devoir des parlementaires et du gouvernement dans la dernière année législative, soulignant la nécessité d’agir avec intégrité et efficacité au service de la patrie. 2. Justice sociale : Une priorité réaffirmée pour combattre les inégalités et garantir des conditions de vie équitables pour tous les Marocains, en cohérence avec les projets économiques nationaux. 3. Réformes : L’appel à achever et accélérer les réformes structurelles en cours afin de consolider les acquis démocratiques et socio-économiques du Royaume. C’est un message clé du discours. 4. Unité : Le Souverain a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation de toutes les énergies pour défendre l’intérêt supérieur de la Nation et renforcer la cohésion sociale. 5. Transparence : La promotion de la transparence et de la communication citoyenne autour des initiatives publiques est mise en avant comme un facteur clé pour la confiance et la bonne gouvernance. Le discours royal du 10 octobre 2025, prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le Parlement marocain, a marqué un tournant porteur d’espoir et d’engagement pour la dernière année législative. Le Souverain a rappelé avec force l'importance du « sérieux et du sens du devoir pour les représentants de la Nation », appelant à « achever les réformes en cours, à accélérer l’exécution des projets, et à rester vigilants dans la défense des causes citoyennes, tout en gardant comme priorité l’intérêt général ». L’un des éléments clés du discours est la mise en avant de la cohérence incontournable entre les ambitions économiques et les programmes sociaux. Le Souverain a souligné qu’il ne pouvait y avoir de contradiction entre ces deux dimensions fondamentales, qui doivent impérativement « converger pour améliorer les conditions de vie de tous les Marocains et garantir un développement territorial équilibré ». Cette vision souligne l’engagement royal à construire un Maroc où croissance économique rime avec justice sociale. Sa Majesté a également insisté sur la nécessité d’une justice territoriale accrue, en appelant à des politiques intégrées ciblant les régions les plus fragiles, telles que les zones montagneuses, les oasis, ou encore les centres ruraux en expansion. Cette approche vise à « faciliter l’accès aux services et dynamiser le développement local », tout en soulignant « l’importance de la gestion durable des littoraux », rappelant ici une dimension écologique et la probable menace des industries. Ces mesures traduisent une volonté forte d'équité et de solidarité territoriale. Dans un esprit d’unité, le Souverain a lancé un vibrant appel à la mobilisation de tous les acteurs, exhortant députés et institutions à « mobiliser toutes leurs énergies dans l’intérêt supérieur de la Nation » et à promouvoir « la transparence et la communication citoyenne autour des initiatives publiques ». Face aux défis, cette unité est présentée comme une force nécessaire pour accompagner les réformes et assurer le progrès durable du pays. Le discours s’inscrit dans une logique positive de continuité institutionnelle, de rigueur et d’ambition collective, faisant du Maroc un pays « plus équitable, moderne et solidaire ». Malgré un contexte national marqué par des mouvements sociaux, le message royal reste concentré sur le dialogue constructif, la lutte contre les inégalités et la confiance dans les institutions. Ce discours est ainsi une feuille de route claire pour un Maroc qui avance avec responsabilité et justice, animé par une vision ambitieuse pour un avenir partagé par tous. Il confirme le style d'un monarque adulé par un peuple conscient que tout doit se passer au sein des institutions, en conformité avec la constitution voulue par la volonté du peuple en 2011. Fidèle à ses convictions et à sa mission suprême de commandeur des croyants, il rappelle : « Quiconque fait le poids d’un atome de bien le verra, et quiconque fait le poids d’un atome de mal le verra. » (Sourate Az-Zalzala, versets 7 et 8). Az-Zalzala veut dire « le grand tremblement ». Ces versets expriment que rien n’échappe à la justice divine : chaque acte, même minuscule, sera pris en compte au Jour du Jugement. Le choix du Souverain n’est pas fortuit. La fermeté est là. Ne fait-il pas ici une extrapolation, au-delà de la circonstance, dans le cadre le plus solennel qui soit, pour rappeler à tous l'impérative reddition des comptes et la fermeté qui attend les corrompus et les déviants ? Ce furent là les derniers mots de Sa Majesté avant de conclure, et c’est lourd, très lourd de sens. ***