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"Abdou Cherif : Entre reconnaissance tardive et faux-semblants"


"Abdou Cherif : Entre reconnaissance tardive et faux-semblants"

A la suite de la disparition subite du grand artiste devant l'éternel Abdou Cherif, j'avais instinctivement commis un article que j'avais titré: "Abdou Cherif est parti, emporté par sa voix vers les cieux.", article que j'ai publié en arabe, en français et en anglais. A ma grande surprise c'est la version anglaise qui a le plus été lue. Immédiatement après la publication, j'ai reçu un message de Si Jalil Benazzouz que j'ai connu à travers un groupe Wattasap "Amis de SportPro Maroc". Si Jalil qui oeuvre dans la promotion et la vulgarisation du Golf, m'a fait savoir qu'il était ami très lié à feu Abdou Cherif; qu'il avait apprécié mon article et qu'il l'avait fait lire à d'autres amis du défunt qui l'avait également apprécié. Cela m'a comblé. Si Jalil, dans le cadre de cette discussion, m'a fait transmettre des articles que justement des amis dont on parle ici ont écrit et qu'il souhaitait que je les publie dans Bluwr; ce que je fais avec le plus grand plaisir ici bas, exactement comme je les ai reçus. En voici le premier que j'accompagne ici en lien plus bas de l'une des merveilles de notre regretté. Je vous laisse l'apprécier. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx "Abdou Cherif : Entre reconnaissance tardive et faux-semblants" Par Yassir BOUSSELAM Dans un monde saturé de contenus multimédias, Abdou Cherif, artiste méconnu, a longtemps été relégué dans l'ombre, loin des projecteurs. Ce n'est que récemment que les médias et les institutions ont commencé à reconnaître son talent, offrant une reconnaissance tardive qui contraste cruellement avec l'indifférence passée. Cependant, cette soudaine acclamation soulève des questions sur l'intégrité de l'industrie artistique et des médias. Elle met en lumière un déséquilibre flagrant entre la reconnaissance méritée et l'oubli injuste, alimenté par une culture de superficialité et d'hypocrisie. Cette tendance à glorifier la médiocrité au détriment de la qualité est également observable dans le comportement du public, souvent conditionné par les médias à accepter un standard artistique minimaliste. Cette adhésion tacite à la médiocrité est choquante, surtout lorsqu'elle ignore les moments de deuil et de douleur les plus intimes. De plus, le fait que de nombreuses personnes n'aient jamais entendu parler d'Abdou Cherif révèle l'influence néfaste des médias et de l'industrie artistique sur la propagation de la médiocrité. Cette ignorance souligne la nécessité de réformer le paysage médiatique et artistique pour promouvoir une appréciation authentique de la qualité artistique. Dans un contexte où l'hypocrisie est monnaie courante, filmer la douleur privée d'une mère en deuil ou l'enterrement d'un être cher est profondément offensant. Cela témoigne d'un manque flagrant de respect pour l'intimité et la dignité humaine, alimenté par une quête de sensationnalisme et de notoriété à tout prix. Il est indéniable que filmer une mère éplorée par la perte de son unique fils, dans son intimité brisée et sa détresse abyssale, sous couvert de solidarité, constitue une offense flagrante à la sacralité de la vie privée. La quête de notoriété ou de vues ne saurait justifier pareille intrusion dans la souffrance d'autrui. Révoltant est le spectacle de charognards se ruant dès qu'une victime trébuche, avides de profiter de la tragédie ou de captiver l'attention. Filmer l'ultime repos du cercueil est une transgression patente de l'intimité, une violation du sanctuaire réservé à la famille et aux amis les plus intimes du défunt. Il est ironique de constater que ceux qui prétendent être des amis proches ou des admirateurs de l'artiste étaient souvent les premiers à le dédaigner et le Il est également ironique de constater que ceux qui ignoraient et critiquaient Abdou Cherif de son vivant se précipitent maintenant pour lui rendre hommage. De même, les opportunistes qui rejetaient autrefois les artistes sont maintenant les premiers à les pleurer, révélant ainsi la fausseté et la superficialité de nombreuses interactions dans le monde de l'art. Cette série de faux-semblants et d'injustices est déchirante, mais elle soulève également des questions cruciales sur l'état de l'industrie artistique et des médias contemporains. Reconnaître et remédier à ces problèmes est essentiel pour restaurer l'intégrité et le respect de l'art et des artistes dans notre société. À bon entendeur !
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"Abdou Cherif : Entre reconnaissance tardive et faux-semblants"

A la suite de la disparition subite du grand artiste devant l'éternel Abdou Cherif, j'avais instinctivement commis un article que j'avais titré: "Abdou Cherif est parti, emporté par sa voix vers les cieux.", article que j'ai publié en arabe, en français et en anglais. A ma grande surprise c'est la version anglaise qui a le plus été lue. Immédiatement après la publication, j'ai reçu un message de Si Jalil Benazzouz que j'ai connu à travers un groupe Wattasap "Amis de SportPro Maroc". Si Jalil qui oeuvre dans la promotion et la vulgarisation du Golf, m'a fait savoir qu'il était ami très lié à feu Abdou Cherif; qu'il avait apprécié mon article et qu'il l'avait fait lire à d'autres amis du défunt qui l'avait également apprécié. Cela m'a comblé. Si Jalil, dans le cadre de cette discussion, m'a fait transmettre des articles que justement des amis dont on parle ici ont écrit et qu'il souhaitait que je les publie dans Bluwr; ce que je fais avec le plus grand plaisir ici bas, exactement comme je les ai reçus. En voici le premier que j'accompagne ici en lien plus bas de l'une des merveilles de notre regretté. xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx "Abdou Cherif : Entre reconnaissance tardive et faux-semblants" Par Yassir BOUSSELAM Dans un monde saturé de contenus multimédias, Abdou Cherif, artiste méconnu, a longtemps été relégué dans l'ombre, loin des projecteurs. Ce n'est que récemment que les médias et les institutions ont commencé à reconnaître son talent, offrant une reconnaissance tardive qui contraste cruellement avec l'indifférence passée. Cependant, cette soudaine acclamation soulève des questions sur l'intégrité de l'industrie artistique et des médias. Elle met en lumière un déséquilibre flagrant entre la reconnaissance méritée et l'oubli injuste, alimenté par une culture de superficialité et d'hypocrisie. Cette tendance à glorifier la médiocrité au détriment de la qualité est également observable dans le comportement du public, souvent conditionné par les médias à accepter un standard artistique minimaliste. Cette adhésion tacite à la médiocrité est choquante, surtout lorsqu'elle ignore les moments de deuil et de douleur les plus intimes. De plus, le fait que de nombreuses personnes n'aient jamais entendu parler d'Abdou Cherif révèle l'influence néfaste des médias et de l'industrie artistique sur la propagation de la médiocrité. Cette ignorance souligne la nécessité de réformer le paysage médiatique et artistique pour promouvoir une appréciation authentique de la qualité artistique. Dans un contexte où l'hypocrisie est monnaie courante, filmer la douleur privée d'une mère en deuil ou l'enterrement d'un être cher est profondément offensant. Cela témoigne d'un manque flagrant de respect pour l'intimité et la dignité humaine, alimenté par une quête de sensationnalisme et de notoriété à tout prix. Il est indéniable que filmer une mère éplorée par la perte de son unique fils, dans son intimité brisée et sa détresse abyssale, sous couvert de solidarité, constitue une offense flagrante à la sacralité de la vie privée. La quête de notoriété ou de vues ne saurait justifier pareille intrusion dans la souffrance d'autrui. Révoltant est le spectacle de charognards se ruant dès qu'une victime trébuche, avides de profiter de la tragédie ou de captiver l'attention. Filmer l'ultime repos du cercueil est une transgression patente de l'intimité, une violation du sanctuaire réservé à la famille et aux amis les plus intimes du défunt. Il est ironique de constater que ceux qui prétendent être des amis proches ou des admirateurs de l'artiste étaient souvent les premiers à le dédaigner et le Il est également ironique de constater que ceux qui ignoraient et critiquaient Abdou Cherif de son vivant se précipitent maintenant pour lui rendre hommage. De même, les opportunistes qui rejetaient autrefois les artistes sont maintenant les premiers à les pleurer, révélant ainsi la fausseté et la superficialité de nombreuses interactions dans le monde de l'art. Cette série de faux-semblants et d'injustices est déchirante, mais elle soulève également des questions cruciales sur l'état de l'industrie artistique et des médias contemporains. Reconnaître et remédier à ces problèmes est essentiel pour restaurer l'intégrité et le respect de l'art et des artistes dans notre société. À bon entendeur !
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