Pensez le Futur.

13th All Africa Games, athletics ends in apotheosis 3304

On the evening of 22nd March, the athletics events of the 13th edition of the All Africa Games came to an end in the same atmosphere and with the same enthusiasm of an overjoyed public, especially for the two victories of Ghana. A historic moment for Ghana and African athletics. 51 of the 54 member countries and no fewer than 625 athletes took part in this edition, which was characterized by the quality of the organization, the high level of the track and equipment and, of course, the excellent preparation of the athletes, who set numerous records of the Games, national records and many of the World Lead performances, including that of Zambia in the men's 4x400m, which brought the competitions to a climax in this Final day of athletics at All-African Games. Indeed, it saw Zambia clocking 2:59.12 a National and Games record with great anchor of Muzala Samokunga ahead of Botswana 2:59.32. On the women side Nigeria clocked 3:27.29 in the same event. There was also an interesting javelin improvement for Nigerian Nnadi Chinecherem to 82m80, a new national record over Kenyan star Julius Yego 81m74. The Algerian Yaser Triki , world indoor silver in triple jump, was beaten in long jump with 7m83 (+2.9) to South African new comer Mthembu Asande 7m86 (+1.5). Evans Yamooah from Ghana won men high jump 2m23, just 1 cm below national record. In the 5000m, World medalist Ethiopian Hagos Gebrhiwot confirmed his status in the event with 13:38.12, the same for his compatriot Hirut Meshesha in women 1500 m who clocked 4:05.71 a new Games record over Hawi Abera 4:06.09 and third was Kenyan Mary Ekiru 4:06.22. Kenya got gold in men 1500 m as Brian Komen won in 3:39.19 over Ermias Girma from Ethiopia with 3:39.40 and Abel Kipsang another Kenyan with 3:39.45. Sprints over 200 m were against strong wind, home win, to the great pleasure of the crowd, for Joseph Amoah 20.70 (-2.8) and for Gina Bass from Gambia 23.13 (-2.6) for her second gold in the Games. South African Rogail Joseph won women 400 m hurdles 55.39 in a Personal Best ahead of Moroccan Noura Ennadi 55.85. In the Half marathon gold medals goes to Eritrea with Samson Amare Hailemicael in 65:04 and in the women race the victory went to South Sudan Loliha Atalena in 74:36. At the end a total 27 countries are medal winners at this 13th All Africa Games athletics competitions, which is a little bit more than half number of participant countries (51). Nigeria won the medal ranking with 11 gold, 6 silver and 4 bronze medals. Ethiopia finished second: 7-7-4. South Africa third: 7-1-3 Kenya 4th: 6-6-8 and Ghana 5th with 3 gold, 2 silver ans 1 bronze.
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Le mécanisme du désir 16

« The wound is the place where the light enters you » Rumi Le désir est au cœur de notre expérience humaine. Platon le définissait comme un mouvement intérieur qui naît d’un manque, d’une absence. Désirer, c’est d’abord constater que quelque chose nous fait défaut. Le désir fonctionne donc comme une tension, il nous rappelle ce que nous n’avons pas, et tant que ce vide n’est pas comblé nous ressentons une forme de souffrance. Autrement dit, le mécanisme est simple : désir → besoin → constat d’un vide → souffrance. Mais ce cycle ne se limite pas à une expérience personnelle. Il s’inscrit dans une dimension plus vaste, celle de la « matrice ». Sur le plan spirituel, la matrice représente l’illusion dans laquelle nous vivons, un système invisible de conditionnements et de croyances qui gouverne nos pensées, nos désirs et nos comportements. C’est l’ensemble des structures sociales, culturelles et mentales qui nous poussent à chercher la satisfaction à l’extérieur, à nous identifier à nos possessions, nos rôles, nos statuts ou notre image. Ce monde de matrice est donc l’univers matériel, gouverné par les comparaisons, les illusions, les dualités. Et chaque événement que nous vivons dans cette dimension, qu’il s’agisse d’un échec, d’une perte ou d’une trahison n’arrive jamais par hasard. Il survient pour une raison précise, nous pousser à ouvrir les yeux, à briser l’illusion et à aller vers la connaissance de notre vrai soi. Cela change notre rapport à l’adversité. Une épreuve n’est plus seulement un obstacle qui cherche à nous détruire, mais une faille qui fissure le masque que nous portons. Ces fissures, comme le disait Rûmî, sont les lieux par où la lumière peut entrer. Pourtant, il est difficile de sortir de ce cercle éternel. Nous naissons dans la matrice, et nous sommes conditionnés par des injonctions sociales : « tu dois réussir pour exister », « tu dois posséder pour être reconnu », « tu dois plaire pour être aimé ». Peu à peu, nous nous construisons une identité fondée sur ces désirs imposés, une identité fragile qui dépend de l’extérieur. Alors, nous passons notre vie à courir derrière des objets de désir, croyant que c’est en les obtenant que nous allons enfin « être ». Mais une fois obtenus, ces objets ne suffisent jamais. Le manque revient, et le cycle recommence. C’est ce conditionnement qui nous garde prisonniers d’un bas niveau de conscience, esclaves de nos envies, de nos colères, de nos jalousies, de nos excès. Tant que nous restons dans cette logique, nous ne sommes pas vraiment nous-mêmes, nous jouons le rôle d’agents de la matrice, perpétuant une illusion qui nous dépasse. Alors vient la question essentielle : Qui suis-je, au-delà de mes désirs et de mes manques ? C’est en se posant cette question que commence l’éveil. Car derrière la matrice, il y a une réalité plus vaste, qui n’a rien à voir avec la possession ou l’ego. Cette réalité, c’est celle de l’être, qui n’a besoin de rien pour être complet. Ainsi, la vie pourrait être comprise comme un processus initiatique, naître dans la matrice, expérimenter le manque, être confronté à la souffrance, et enfin éveiller sa conscience. Et peut-être que tout cela, ce n’est rien d’autre que le vrai sens de notre existence, apprendre à se reconnaître au-delà des désirs et des illusions.