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Hermeticism 4369

Hermeticism, also known as the Hermetic tradition, is a spiritual and philosophical system rooted in writings attributed to Hermes Trismegistus, a mythical figure who embodies a syncretism of the Egyptian god Thoth and the Greek god Hermes. Emerging during the early centuries of the Common Era—particularly in Hellenistic Egypt—Hermeticism offered a vision of the cosmos where divinity, nature, and the human soul were inextricably connected. Its teachings have profoundly shaped Western esotericism, influencing fields as diverse as alchemy, astrology, Christian mysticism, Renaissance magic, and modern occult revival movements. At its core, Hermeticism teaches that all things originate from the One, a supreme and ineffable source that manifests through successive emanations. This belief in a single, all-encompassing divine principle aligns Hermeticism with Neoplatonism and other monistic philosophies. The Hermetic universe is a living, intelligent whole—a macrocosm reflected in the human microcosm. This principle is famously summarized in the maxim from the Emerald Tablet: “As above, so below; as below, so above.” It suggests a profound correspondence between all levels of reality, from the divine to the material, and frames the Hermetic path as one of gnosis—spiritual knowledge attained through contemplation, revelation, and the alignment of the self with the divine order. The Corpus Hermeticum, a collection of Greek philosophical texts compiled between the 1st and 4th centuries CE, forms the foundation of Hermetic thought. These texts, particularly the Poimandres and the Asclepius, present dialogues between Hermes Trismegistus and divine or angelic beings who reveal metaphysical truths. Themes include the origin of the universe, the nature of the soul, the process of spiritual rebirth, and the goal of apotheosis—the return of the soul to the divine source. we can say that unlike the abstract metaphysics of contemporary philosophy, Hermeticism is devotional, combining intellectual insight with religious practice. Hermeticism also places strong emphasis on human potential. The human being is portrayed as a divine spark encased in flesh, capable of either sinking into the ignorance of material existence or awakening to its true nature as a child of the cosmos. This optimistic anthropology, where the human soul is not inherently sinful but potentially divine, distinguishes Hermeticism from more dualistic or pessimistic systems like Gnosticism. Nevertheless, it shares with Gnosticism a sense of estrangement from the material world and the conviction that salvation lies in inner enlightenment rather than external authority. Throughout history, Hermetic ideas have surfaced in powerful ways. During the Renaissance, rediscovery of the Corpus Hermeticum—initially believed to predate Moses—led thinkers like Marsilio Ficino and Giordano Bruno to integrate Hermetic philosophy into Christian theology, art, and science. Alchemists such as Paracelsus adopted Hermetic cosmology to frame their experimental practices as spiritual transformations. In modern times, Hermeticism remains central to many esoteric systems, including the Hermetic Order of the Golden Dawn, Thelema, and modern Hermetic Qabalah. In conclusion, Hermeticism is more than a historical current—it is a timeless worldview grounded in the unity of all existence and the transformative power of divine knowledge. Its enduring appeal lies in its synthesis of philosophy, mysticism, and science, offering seekers a path of inner alchemy that aspires not merely to understand the cosmos, but to become one with it.
Tupan

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I have several interests (too many to list here) and I would like to write about some experiences I've had and ideas about them.


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Un petit cri pour ceux qui n’en ont pas - Partie 2 34

Depuis 2019, ce qu’on voit encore trop souvent, ce sont des agents qui passent rue par rue pour capturer les chiens errants. Pas pour les soigner. Ni les stériliser. Mais pour les éliminer. Je vous épargne les détails. Je vous épargne les méthodes. Souvent atroces. Souvent indignes. Et avant 2019 ? Pareil. Les chiens étaient tués, sans pitié. Quant aux chats, plus discrets, plus difficiles à attraper, on les empoisonnait. Une violence silencieuse. Sourde. Cruelle. Qui continue encore aujourd’hui, dans certaines villes. Et pourtant… Dans un pays musulman comme le nôtre, ces pratiques devraient choquer. Parce que l’Islam enseigne la compassion envers tous les êtres vivants. Mon prophète a dit : « Le Miséricordieux fait miséricorde à ceux qui sont miséricordieux, faites miséricorde à ceux qui sont sur la terre alors celui qui est dans les cieux vous fera miséricorde » (Hadith rapporté par Tirmidhi ) Il a aussi interdit qu’on fasse souffrir un animal. L’Islam nous invite à prendre soin des animaux. À les respecter. Car ce sont, eux aussi, des créatures de Dieu. Alors pourquoi tant de violence envers eux, alors que la foi appelle à la miséricorde ? Trop souvent, la foi devient à géométrie variable. Invoquée quand ça arrange, oubliée quand ça dérange. Alors on ferme les yeux. On laisse faire. On détourne le regard. Comme si la souffrance animale ne comptait pas. Et pourtant… on aurait pu agir autrement. Dès le début. Lancer des campagnes de stérilisation. De vaccination. Si ça avait été fait sérieusement dès 2019, on n’en serait pas là aujourd’hui. Les politiques parlent d’un budget de 214 millions de dirhams depuis 2019 (pour une durée de 5 ans). Pour redonner leur dignité aux animaux errants. Alors moi, je pose la question : Pourquoi, chaque jour, je croise encore des dizaines de chiens errants ? Dans les rues, dans les terrains vagues, entre les voitures. Des chiens amaigris, fatigués, assoiffés, brûlés par le soleil. Et pour les chats… j’en passe. Ils sont tellement nombreux qu’on ne peut même plus les compter. Mon cœur ne supporte plus cette souffrance, visible sur leurs corps : des blessures jamais soignées, des os qui ressortent, des yeux tristes, résignés. Des corps qui racontent l’abandon, la faim, la peur, la solitude. Des chiens ni puces, ni vaccinés, qui sortent la nuit pour fouiller les poubelles, et qui agonisent sous les 45 degrés de l’été à Marrakech. Alors j’ai appris, comme tout le monde, à fermer les yeux. À les voir sans vraiment les regarder. Sauf que moi, je n’ai pas les 214 millions de dirhams pour agir. Je profite de ce texte pour remercier celles et ceux qui gardent en eux un peu de compassion. Ceux qui posent un bol d’eau devant leur immeuble. Ceux qui partagent un peu de nourriture avec un animal sans voix. Parce que ces animaux ne peuvent pas parler. Ne peuvent pas demander un verre d’eau. Même quand la soif les tue. Avec l’arrivée des grands événements dont, la Coupe du Monde, la question devient urgente. Le Maroc doit afficher une image propre, moderne, accueillante. Mais aucune image ne sera belle si elle se construit sur la souffrance des plus faibles. Car ce n’est pas qu’une question d’esthétique. C’est une question d’humanité. De valeurs. En 2023, une nouvelle campagne de tuerie a choqué le monde. L’annonce d’une possible élimination de trois millions de chiens errants a provoqué un tollé. La Coalition internationale pour la protection des animaux, qui regroupe plus de vingt ONG, a dénoncé un « génocide injustifié ». Sous la pression, le Maroc a confirmé que ces meurtres avaient cessé depuis août 2024. Le pays promet désormais des solutions alternatives, fondées sur le respect du bien-être animal. Et enfin, la question des animaux errants revient au cœur du débat législatif. Trois projets de loi sont en cours dont un concerne la protection des animaux errants et la prévention des risques qu’ils pourraient poser. Des signaux encourageants. Mais n’oublions pas, si ces questions émergent aujourd’hui, c’est sous la pression de la société civile. Pas spontanément. Alors, que peut-on faire ? Critiquer, oui. Mais proposer, aussi. Car il ne suffit pas de pointer ce qui ne va pas. Il faut aussi imaginer autre chose. Et ce n’est pas un rêve inaccessible. Des solutions existent. Des pistes concrètes, réalistes, applicables ici, au Maroc, maintenant. En Turquie, on stérilise, vaccine, relâche, et on marque les chiens errants avec une étiquette à l’oreille. Résultat, les rues sont plus sûres, les animaux moins agressifs, et les citoyens vivent mieux avec eux. En Inde, malgré les millions de chiens errants, certaines villes ont mis en place un système de prime par chien traité. Le vétérinaire capture, vaccine, stérilise, relâche, et il reçoit un petit montant pour chaque chien. Résultat, les vétérinaires participent activement, et ça leur fait un complément de revenu. C’est simple, c’est efficace. Pourquoi pas chez nous ? Au Maroc, une telle mesure pourrait fonctionner parfaitement en associant les vétérinaires locaux et les associations, souvent composées de jeunes passionnés, qui se battent sans moyens suffisants Il suffit aussi de soutenir les associations. Ces jeunes, ces bénévoles, qui ne se battent avec rien, par amour pour les animaux, sans moyen, sans reconnaissance. Ce sont eux qui nourrissent, soignent, prennent des risques. Ce sont eux les vrais piliers. Aidons-les. Finançons-les. Formons-les. Offrons-leur des subventions régulières, pas des miettes ou des promesses. Et puis il suffit d’instaurer des vraies lois. Interdire les tueries de masse. Imposer des normes aux communes. Exiger des comptes. Exiger de la transparence, des résultats, du respect. Il suffit de vouloir. Parce que ce n’est ni impossible, ni hors de prix. C’est juste une question de choix. Et d’humanité.

Un petit cri pour ceux qui n’en ont pas - Partie 1 32

Il était une fois, un chat… Aujourd’hui, je suis sortie simplement. Juste pour aller à la pharmacie. Une course banale, un jour banal. Et devant la porte, il y avait un chat. Un chat visiblement blessé. Il ne bougeait pas. Assis là, comme s’il attendait quelque chose. Ou quelqu’un. On m’a dit qu’il avait été percuté par une voiture. Il n’avait plus la force de fuir, ni même celle de manger ou boire, malgré les tentatives des voisins. Il restait là, dans un état qui ne laissait que peu d’espoir. Un état de douleur, et de résignation. Une femme est arrivée avec une poussette. Le chat ne voulait pas bouger. Il semblait dire : « Ici, c’est ma place. » Elle a compris. Elle l’a contourné, sans insister. J’ai demandé à la pharmacienne : Pourquoi il est là, ce chat ? Elle m’a expliqué qu’il traînait là depuis l’après-midi. Qu’il refusait toute nourriture. Qu’il avait l’air de vouloir se laisser partir. Et puis elle m’a dit qu’elle le connaissait. C’était un chat errant du quartier, encore jeune. Elle lui donnait à manger de temps en temps. Il avait disparu depuis quelques jours. Et là, il était revenu. Dans cet état. Devant sa porte. Comme s’il savait. Comme si cette pharmacie, c’était son repère. Un lieu où il s’était senti en sécurité. Un endroit où, un jour, quelqu’un lui avait offert un peu de douceur, dans une vie sans abri. Il savait qu’il allait mal. Et il est revenu là où on avait été bon avec lui. Pas forcément pour être soigné. Mais pour voir un visage familier. Il ne voulait pas mourir seul. Pas n’importe où. Et ça, c’est fort. Parce que dans un pays où les animaux errants sont souvent ignorés, maltraités, chassés ou éliminés, ce petit chat a fait un choix. Il a choisi de finir sa vie devant la porte d’une humaine qui, un jour, a été gentille avec lui. J’habite un beau pays. Un pays que j’aime profondément. Mais c’est un pays où la politique ne considère pas les animaux. Pas du tout. Et pourtant, il y en a partout. Chats, chiens… mules parfois. Dans les rues, entre les voitures, sur les trottoirs. Le Maroc en est rempli. Et c’est triste. En 2019, on nous a parlé d’une nouvelle politique. Une convention cadre signée entre le ministère de l’Intérieur, celui de la Santé, l’ONSSA et l’Ordre national des vétérinaires. Objectif, gérer les animaux errants autrement. Les stériliser. Les vacciner contre la rage. Agir avec respect, méthode, humanité. Une belle initiative… sur le papier. En vrai à Agadir, on a vu des choses. Des campagnes, des vétérinaires sur le terrain, des associations impliquées. On a vu de l’espoir. Mais dans tant d’autres villes, rien n’a changé.