Pensez le Futur.

A CROOKED TALE 2913

This is a story about barbarians who destroyed an unusual and much loved pub in the west midlands of England. I wrote this tale some months ago for my website, www.globerunner.blog. Recent news suggest that the barbarians, as my article suggests are going to be forced to rebuild The Crooked House! Locals of a demolished pub near where I was born can take heart from the story of a demolished pub near where I live now - one which was ordered to be rebuilt ‘brick-by-brick’. Judging by calls and emails I’ve had from folks who know that I’m a Black Country boy, the news of the recent burning and demolition of the Glynne Arms, aka the Crooked House near Dudley in the English west midlands must have gone around the world. I was born a mile or so away from what we locals knew as the Siden (side-on?) House, and as our local gang of kids grew up in the 1950s and 60s, the pub was a regular curiosity for us to view as we roamed the countryside around the disused pit workings that had contributed to the Crooked House’s subsidence. Later on, I'd often run past it on one of my training stints on the disused railway track which overlooked it. My father had been born even nearer to the pub, and as I grew into drinking age, it would be on our itinerary for an occasional pint, and the traditional rolling of a ball-bearing seemingly ‘uphill’ on the bar or the window sills. It was also a must-see for anyone visiting the area. Now living in north-west London, the last time I was there was four years years ago, showing the place off to some French visitors who’d come to the family home to celebrate my mother’s 100th birthday. The story of the pub’s demise last weekend has been across the national news for days. Originally built as a farmhouse in the late 18th century, it had been a pub since the 1830s. Despite a campaign to preserve it as such, it was sold two weeks ago, apparently to be repurposed. The building then burned down last weekend in circumstances that the neighbourhood websites have universally described as SUSPICIOUS. The fire service arrived to find its way blocked by mounds of earth on the access road. The delays in getting high pressure fire hoses close enough to the blaze meant that the building had already been gutted by the time that fire was extinguished. Then, to pile anguish onto injury for the locals, bull-dozers were brought in the next day, to reduce the place to rubble. Drinkers, devotees and dignitaries across the West Midlands are up in arms, demanding explanation and restoration. They might take heart from the tale of the Carlton Tavern in Maida Vale, a couple of miles from where I live now. In 2015, the Carlton, which had been rebuilt as a pub in 1921, was bought by a company who turned out to be developers. An immediate application from them to build flats was turned down by Westminster Council; and alert locals sought a Grade II listing from Historic England, to prevent further threat to the pub. But two days before the listing was to be awarded, the new bosses gave staff a day off, allegedly for stock-taking, and avoiding the inconvenience of a fire in a residential area, the bulldozers were drafted in and reduced the pub to a shell within a few hours. Cue mayhem! But, as the Guardian reported two years ago on its reopening, ‘… the Carlton’s story did not follow the usual plot, where the developer presents the fait accompli to the local authority and pays a fine before pressing ahead with the redevelopment and counting their profits.’ Over 5000 locals, including councillors had mobilised to set up a campaign entitled Rebuild The Carlton Tavern. They pressured Westminster Council, not noted for its public spirit, and not only did the council turn down the developers’ further application for flats, they ordered the company to rebuild the Carlton ‘brick by brick’. That was a pleasant surprise for James Watson, the pub protection adviser for the Campaign for Pubs, who advised the Carlton group. “I never imagined that I would see a planning inspector order a developer to put back what he’d just knocked down, to look exactly as it was. I thought the developer would get a slap on the wrist, a £6,000 fine. But I was flabbergasted – and it has set an incredibly useful precedent. Other planning inspectors will remember it, and so will developers”. With hundreds of locals descending on the site of the former Crooked House in the last two days to bemoan and complain of its passing (and to take away a souvenir brick), pressure is only going to grow around the Black Country and West Midlands for something to be done about the wanton destruction of such an unusual historic landmark.  Roger Lees, the leader of South Staffordshire council has already confirmed it is investigating planning breaches, and the over-zealous destruction of the property, which his body had not authorised. Council and aggrieved locals could do worse than study the case of the resurrected Carlton Tavern. Could the Crooked House yet rise from the ashes?
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Pat01Butcher

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Pat Butcher has been one of the leading authorities on Track & Field Athletics for over 40 years.


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Entre deux vérités 23

La vérité est une, mais les érudits l’appellent par différents noms. Dans mes textes précédents, j’évoque souvent cette idée, celle de l’unité avec Dieu. C’est une pensée qu’on retrouve dans le soufisme, à travers des figures comme Ibn Arabi. Mais cette idée d’unité n’est pas née avec l’islam. Des philosophes comme Plotin, bien avant, parlaient déjà d’un principe unique. Chez lui, "L’Un", c’est l’origine de tout ce qui existe. Tout en découle. Tout y retourne. Rien n’existe sans lui. En simplifiant beaucoup, ce concept signifie que Dieu, la création, les humains, la terre, les anges, l’enfer, le paradis… tout cela ne serait qu’une seule et même réalité, une manifestation de Dieu, une expression de Lui. Je l’ai parfois formulé ainsi : "En se connaissant soi-même, on rencontre Dieu." Ibn Arabi était parfois appelé "le plus grand maître" (Cheikh al-Akbar). D’autres, plus critiques, l’ont surnommé "Cheikh al-Akfar" le maître des impies". C’est dire à quel point sa pensée divise. Il affirme que tout est en Dieu. Qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Il parle d’une réalité unique, divine, qui se manifeste sous mille formes, les nôtres, celles du monde, du visible comme de l’invisible. Il écrit en poésie : Mon coeur est devenu capable d'accueillir toute forme. Il est le pâturage pour gazelle et abbaye pour moine ! Il est un temple pour idoles et la Kaaba pour qui en fait le tour. Il est les tables de la Thora et aussi les feuilles du Coran ! La religion que je professe est celle de l'Amour. L'Amour est ma religion et ma foi. Mais certains prennent ces paroles au pied de la lettre, comme s’il disait "l’homme est Dieu". Et forcément, ça choque. Pourtant, je pense qu’il ne s’agit pas d’une confusion mais d’une tentative de dire que tout ce qui existe est enraciné en Dieu. Que notre perception, voilée, morcelée, nous donne l’illusion d’être séparés. Il dit d'ailleurs: "Dieu est le miroir dans lequel l’homme se contemple, et l’homme est le miroir dans lequel Dieu contemple Sa création." Ce n’est pas de l’arrogance. Ce n’est pas non plus de l’égarement. C’est une manière poétique, mystique, de parler d’un lien invisible, subtil, entre ce que nous croyons être et ce que Dieu reflète à travers nous. Mais en parallèle de cette vision, j’ai aussi grandi avec l’idée de la séparation. On m’a transmis une vision plus classique, plus sobre. Une vision dualiste. Dieu est au-dessus de tout. Il est distinct de sa création. Il n’a pas de forme, pas de besoin. Il est le Créateur, nous sommes les créatures. Il n’y a pas de confusion possible. Le Coran nous dit : "Il n’y a rien qui lui ressemble." (42:11) Dans cette vision, Dieu reste unique, parfait, au-delà de tout. Et l’humain, même dans sa beauté (ou pas), reste limité, séparé, humble face à Lui. Et moi, je me tiens entre ces deux mondes. Je les ressens tous les deux. L’un me parle de proximité, de mystère, d’amour. L’autre me parle de majesté, de transcendance, de distance. Ils semblent opposés, mais en moi, ils coexistent. Et pour ne pas me simplifier la tâche, il y a le Coran. Ce livre sacré que je prends moi pour la parole de Dieu. Mais aussi pour une parole dense, profonde, mystérieuse. Une parole qu’on ne peut jamais enfermer dans une seule explication. Quelqu’un a dit un jour que le Coran est comme un océan, plus on plonge, plus on découvre des couches, des sens, des profondeurs qu’on ne soupçonnait pas. Il se lit mille fois. Il se comprend mille fois autrement. Tout dépend de l’état du cœur de celui qui lit. Je crois que c’est voulu. Si la vérité était évidente à la première lecture, la quête serait terminée avant même d’avoir commencé. Au final, j’ai remarqué quelque chose, je crois en tout, et en même temps, je ne crois en rien. Je crois à plusieurs réalités, mais je ne sais pas si l’une d’elles est la vraie. Mon cerveau est en lui-même un paradoxe. Ce n’est pas un mal, ni une faiblesse. C’est juste une grande ouverture d’esprit, une façon d’accueillir le mystère sans vouloir tout enfermer dans une seule vérité. Ce qui compte au fond, c’est que je crois en Dieu. Que je marche avec Dieu, même si je ne comprends pas tout. C’est cette foi, cette relation intime, qui guide mes pas. Et croire en Dieu, c’est accepter qu’il y ait du mystère Alors je cherche. Avec l’intellect, parce que j’aime comprendre. Mais surtout avec le cœur, parce que lui seul sait parfois ce que la tête ne peut pas expliquer. Et quand je parle de cœur, j’évoque en ce sens le cœur de l’âme. Il ne s'agit pas là d’un organe physique, mais du centre de la perception mystique et de l’intuition profonde. Alors que les créatures fassent partie de Dieu, ou que Dieu soit totalement séparé de sa créature, Dieu reste Dieu. Plus grand que les mots. Plus vaste que les pensées. Plus profond que les écoles de pensée. Parfois, l’essentiel n’est pas de choisir un camp. Mais de rester humble. De marcher entre les mondes. De chercher la lumière, sans jamais prétendre l’avoir saisie. Et au fond, la lumière est partout. Même quand on ne comprend pas.