Think Forward.

La guerre du Coltan, personne n'en parle ou très peu... 2042

Dans nos appareils et équipements électroniques il y a des condensateurs et les écrans y sont de plus en plus présents dans notre vie. Même nos montres, pour ceux qui en portent, ont des écrans maintenant. Dans l’aéronautique les alliages, c'est à dire les avions que nous empruntant, il n' y a pas que du Cobalt et du Nickel. Le minerai commun ici le Coltan. Il est rare mais pas partout. C'est un composite essentiel dans toutes ces technologies. Il en existe beaucoup au nord du lac Kivu en République Démocratique du Congo ; Une merveilleuse mer interne dont la beauté est à vous couper le souffle. Je me rappellerai toujours des beaux moments passés là. Près de 80 % des réserves mondiales sont là. Le reste de la quantité commerciale est partagé entre le Brésil, le Venezuela, le Canada, La chine, l’Espagne et l’Australie. Le Coltan, très important dans les industries modernes, est stratégique pour toutes les puissances économiques et constitue donc un enjeu extrêmement important. Et qui dit enjeu dit volonté de s’en assurer la quantité nécessaire pour faire tourner la machine et au moindre coût si possible. En Afrique notamment dans cette région au nord du Kivu, c’est possible depuis les années soixante déjà. L’extraction y est toujours artisanale. Des jeunes s’y affairent à longueur de journée à la force des bras, avec des marteaux et burins, grattant le sol à la recherche du bon filon pour remplir des sacs de tonnes de terres ; en extraire le précieux minerai noir ou marron. Leur travail s’arrête là. D’autres en surface sont là pour récolter le labeur des jeunes et le remettre à des chinois et ou autres cachés dans la pénombre de hangar insalubres, tels des prédateurs à l’affut d’une proie. Le précieux sésame est négocié entre de 30 à 50 USD le kg…pas plus. Des entreprises en récolte des millions, les intermédiaires un bon pactole, les enfants quelques miettes et l’Etat inerte voit juste la chose se passer. La zone du Kivu est en ébullition et instabilité permanente. Elle n’a jamais connu la paix depuis l’indépendance du pays dans les années soixante. Les contingents de maintien de la paix sont bien là mais pour quelle efficacité ? Le Coltan est une malédiction pour ce Congo là… Inutile de dire que personne ou presque ne se soucie de ce qui se passe dans la région, du sort des populations et du pays spolié. Les gens là-bas devraient vivre plus que décemment mais ça n’a jamais été le cas. Savent-ils ce qu’est vivre décemment, correctement de sa richesse et de son labeur. Les générations passent sans que rien ne change bien au contraire. Depuis quelques jours le monde médiatique semble avoir redécouvert qu’il y a un là un conflit de haute intensité et que des milliers de pauvres gens sont torturés déplacés, pillés, violés, tués. En 2012 comme c’était la mode un peu partout en Afrique centrale, s’était constitué un mouvement de libération qui s’était appelé Mars 23 pour devenir M23 au gré de la mode des dimunitifs. Il est formé des héritiers du fameux Congrès National pour la Défense du Peuple. Excusez du peu. Le gouvernement de RDC avait réussi à signer un accord de paix avec ce CNDP dont une faction va en 2022 considérer que celui-ci n’a pas respecté ses engagements. C’est une bande armée comme il en arrive facilement en Afrique. Du jour au lendemain des gens sont capables dans une région donnée, de lever une armée mieux équipée et plus puissante que l’armée nationale. Cela miraculeusement sans fabriquer ni armes, ni munitions, ni véhicules ni disposer de manufactures pour coudre des tenues, fabriquer des chaussures ou produire du carburant…Ce genre de mouvements n’est jamais présent dans les zones pauvres au contraire…Ils affectionnent particulièrement les zones riches plutôt que les zones pauvres. Une fois opérationnel, au nom d’un idéal déclaré révolutionnaire, ils s’emparent des richesses du sol et réduisent les populations à l’esclavage quand celle-ci n’est chassée ou déportée. Pour en prendre la mesure, il n’y a qu’à voir les rapports sur les réfugiés ou aller du côté du Rwanda pour voir l’étendue des camps de ces déportés abandonnés dans la misère sinon l’aide rationnée et toujours insuffisantes des ONG et de certains gouvernements, pour se donner bonne conscience. C’est dans cette région de RDC opère donc le M23. Le gouvernement du Congo avait réussi vaille que vaille à l’affaiblir, mais voilà encore une fois comme par magie qu’il renait de ses cendres et se renforce depuis 2021. Il y a quelques semaines, il va mener une offensive spectaculaire et s’emparer justement de la région où l’on produit le plus de Coltan. La particularité de la situation cette fois ci est que le M23 est ouvertement épaulé dans son offensive par pas moins de 4000 soldats rwandais. Ils sont rentrés triomphant dans la ville de Goma, plaque tournante du commerce du Coltan. N'en déplaise aux populations ou au gouvernement de RDC. Le plus fort est là et bien là. Kinshasa la capitale de RDC est à quelques 48 heures de route de Goma et quelle route. Là aussi comme ailleurs en ces temps, le droit international est bafoué et l’intégrité des terres et des peuples, piétinée. Les aventuriers du M23 sont sans projet aucun sinon que de s’accaparer le Coltan au profit de leur sponsor avéré le Rwanda qui ainsi et comme par hasard devient le premier exportateur de Coltan au monde sans que le moindre gramme ne soit extrait de son sol. Le prix passe à plus de 70 USD le kg. Comme ce conflit se passe en Afrique, il n’intéresse même pas les africains eux-mêmes. Personne n’en parle ou très peu. Les politiques eux gigotent avec un sommet des pays limitrophes, cette fin de semaine à Dar Essalam en Tanzanie. L’objectif affiché est de trouver une solution pour ramener la paix dans la région. Plus d’un savent que l’initiative est vouée à l’échec. Pour des raisons ethniques, Tanzaniens, Kenyans, Ougandais sont solidaires avec le Rwanda. C’est dans ce contexte que le Maroc s’active, en envoyant son ministre des affaires étrangères Nacer Bourita et son Directeur des renseignements, chez le principal acteur de l'affaire, le président Rwandais Paul Kagamé. Pourquoi donc le Maroc, pourtant si lointain de la zone ? En fait personne d’autre ne connait la région depuis si longtemps et si bien. Le Maroc a depuis le début des années 60 conduit et participé au contingent de la paix dépêché par l’ONU. Depuis ce temps le Royaume chérifien a cumulé données et connaissances de la population, de la géographie et de la politique dans la région. Comme à son habitude in ne s’affiche pas en héros donneur de leçons mais en médiateur neutre. Il ne propose pas ouvertement une solution mais va plus peser par sa sagesse et la considération galopante dont il jouit sur le continent. Attendons donc quelques jours avant de se prononcer sur le sort de cette médiation et sur les intentions des uns et des autres. En attendant, « les esclaves innocents » continueront à gratter la terre offrir au monde des écrans et des condensateurs.
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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THE ADVENTURES OF TOM SAWYER - PREFACE 2261

Most of the adventures recorded in this book really occurred; one or two were experiences of my own, the rest those of boys who were schoolmates of mine. Huck Finn is drawn from life; Tom Sawyer also, but not from an individual—he is a combination of the characteristics of three boys whom I knew, and therefore belongs to the composite order of architecture. The odd superstitions touched upon were all prevalent among children and slaves in the West at the period of this story—that is to say, thirty or forty years ago. Although my book is intended mainly for the entertainment of boys and girls, I hope it will not be shunned by men and women on that account, for part of my plan has been to try to pleasantly remind adults of what they once were themselves, and of how they felt and thought and talked, and what queer enterprises they sometimes engaged in. THE AUTHOR. HARTFORD, 1876.

THE MEDITATIONS - Book I.[1/3] 2321

1. I learned from my grandfather, Verus, to use good manners, and to put restraint on anger. 2. In the famous memory of my father I had a pattern of modesty and manliness. 3. Of my mother I learned to be pious and generous; to keep myself not only from evil deeds, but even from evil thoughts; and to live with a simplicity which is far from customary among the rich. 4. I owe it to my great-grandfather that I did not attend public lectures and discussions, but had good and able teachers at home; and I owe him also the knowledge that for things of this nature a man should count no expense too great. 5. My tutor taught me not to favour either green or blue at the chariot races, nor, in the contests of gladiators, to be a supporter either of light or heavy armed. He taught me also to endure labour; not to need many things; to serve myself without troubling others; not to intermeddle in the affairs of others, and not easily to listen to slanders against them. 6. Of Diognetus I had the lesson not to busy myself about vain things; not to credit the great professions of such as pretend to work wonders, or of sorcerers about their charms, and their expelling of Demons and the like; not to keep quails (for fighting or divination), nor to run after such things; to suffer freedom of speech in others, and to apply myself heartily to philosophy. Him also I must thank for my hearing first Bacchius, then Tandasis and Marcianus; that I wrote dialogues in my youth, and took a liking to the philosopher’s pallet and skins, and to the other things which, by the Grecian discipline, belong to that profession. 7. To Rusticus I owe my first apprehensions that my nature needed reform and cure; and that I did not fall into the ambition of the common Sophists, either by composing speculative writings or by declaiming harangues of exhortation in public; further, that I never strove to be admired by ostentation of great patience in an ascetic life, or by display of activity and application; that I gave over the study of rhetoric, poetry, and the graces of language; and that I did not pace my house in my senatorial robes, or practise any similar affectation. I observed also the simplicity of style in his letters, particularly in that which he wrote to my mother from Sinuessa. I learned from him to be easily appeased, and to be readily reconciled with those who had displeased me or given cause of offence, so soon as they inclined to make their peace; to read with care; not to rest satisfied with a slight and superficial knowledge; nor quickly to assent to great talkers. I have him to thank that I met with the discourses of Epictetus, which he furnished me from his own library. 8. From Apollonius I learned true liberty, and tenacity of purpose; to regard nothing else, even in the smallest degree, but reason always; and always to remain unaltered in the agonies of pain, in the losses of children, or in long diseases. He afforded me a living example of how the same man can, upon occasion, be most yielding and most inflexible. He was patient in exposition; and, as might well be seen, esteemed his fine skill and ability in teaching others the principles of philosophy as the least of his endowments. It was from him that I learned how to receive from friends what are thought favours without seeming humbled by the giver or insensible to the gift. 9. Sextus was my pattern of a benign temper, and his family the model of a household governed by true paternal affection, and a steadfast purpose of living according to nature. Here I could learn to be grave without affectation, to observe sagaciously the several dispositions and inclinations of my friends, to tolerate the ignorant and those who follow current opinions without examination. His conversation showed how a man may accommodate himself to all men and to all companies; for though companionship with him was sweeter and more pleasing than any sort of flattery, yet he was at the same time highly respected and reverenced. No man was ever more happy than he in comprehending, finding out, and arranging in exact order the great maxims necessary for the conduct of life. His example taught me to suppress even the least appearance of anger or any other passion; but still, with all this perfect tranquillity, to possess the tenderest and most affectionate heart; to be apt to approve others yet without noise; to have much learning and little ostentation. 10. I learned from Alexander the Grammarian to avoid censuring others, to refrain from flouting them for a barbarism, solecism, or any false pronunciation. Rather was I dexterously to pronounce the words rightly in my answer, confining approval or objection to the matter itself, and avoiding discussion of the expression, or to use some other form of courteous suggestion. 11. Fronto made me sensible how much of envy, deceit and hypocrisy surrounds princes; and that generally those whom we account nobly born have somehow less natural affection. 12. I learned from Alexander the Platonist not often nor without great necessity to say, or write to any man in a letter, that I am not at leisure; nor thus, under pretext of urgent affairs, to make a practice of excusing myself from the duties which, according to our various ties, we owe to those with whom we live. 13. Of Catulus I learned not to condemn any friend’s expostulation even though it were unjust, but to try to recall him to his former disposition; to stint no praise in speaking of my masters, as is recounted of Domitius and Athenodorus; and to love my children with true affection. 14. Of Severus, my brother, I learned to love my kinsmen, to love truth, to love justice. Through him I came to know Thrasea, Helvidius, Cato, Dion, and Brutus. He gave me my first conception of a Commonwealth founded upon equitable laws and administered with equality of right; and of a Monarchy whose chief concern is the freedom of its subjects. Of him I learned likewise a constant and harmonious devotion to Philosophy; to be ready to do good, to be generous with all my heart. He taught me to be of good hope and trustful of the affection of my friends. I observed in him candour in declaring what he condemned in the conduct of others; and so frank and open was his behaviour, that his friends might easily see without the trouble of conjecture what he liked or disliked.