Pensez le Futur.

The African Union and the "Ten Commandments" for improving women's education 2839

The African Union and the "Ten Commandments" for improving women's education A piece of information has just caught my attention and aroused my astonishment, so obvious is it. It is a reminder of one of the known chronic deficits of the African continent, at the root of its socio-economic situation and its difficulties in leaving the zone of systemic precariousness of a large fringe of the population. On 4 and 5 July 2024, African Unity organised a gathering of great importance, which was given the name of Conference. The conference was devoted to debating the importance of education for girls and women. Of course, for the sake of fashion and to fit in with a modern narrative, we talked about strategy. The conference discussed a strategy for increased access to "inclusive, lifelong, quality and relevant learning in Africa". My astonishment stems from the fact that it was only in 2024 that African Unity finally took an interest in a recurring problem that has been present throughout the continent since the dawn of time. A problem that everyone believes to be one of the main causes of the continent's underdevelopment and the pervasive precariousness of its population. In fact, for a very long time now, the pan-African organisation, whether in its old form or in its new one, has been floundering in so-called political difficulties. It lives to the rhythm of petty conflicts and never-ending conciliations between petty warlords imbued with imported ideologies in which they themselves do not believe, but who cares? All it does is denounce or try to appease the perpetrators of massacres in the name of causes that are often in the interests of this or that interest, without ever succeeding in imposing or settling anything... Finally, in July 2024, the Commissioner dedicated to this mission within African Unity will give us his prophecy. In essence, he said: "As Member States, we must redouble our efforts to support girls' education by acting on knowledge and skills. Let's support girls' education at primary, secondary and even tertiary levels, so that our girls complete their studies successfully and become very responsible citizens, capable of making very sound decisions". Fantastic. All we have to do, Commissioner, is prepare our girls and women to make the right decisions... What decisions are we talking about, Commissioner: stopping the conflicts that are making more than one rich region tired, stopping the squandering of public money on far-fetched projects and misguided policies, creating work for young people by encouraging investment, primarily in the country itself, helping to improve governance for the benefit of all, improving health services and other public necessities? To do this, Commissioner, we need to go further and deeper and question the political systems in particular and the way in which power is seized in certain countries... Thank you, Commissioner, for reminding Africa of something it should have been doing a long time ago. You would just have added 'so much time wasted on infighting and idiotic debates instead of addressing the continent's real problems'. What's even more astonishing is that, in order to supposedly help overcome the endemic situation of women on the continent, we are still making recommendations... As the Conference was only consultative, the only outcome was obviously the publication of recommendations. There were ten of them. Even Moses has not been able to impose his recommendations for thousands of years, despite the divine words: "You shall not kill, you shall not steal, you shall not bear witness". Commissioner, wouldn't it have been wise to recall these Commandments of Moses as a preamble to the Conference's recommendations? Perhaps... In its 'Ten Commandments', for example, the Conference calls on the parties concerned, those who finance or can do so, to put a little more money into education budgets... The problem that the conference did not address, but did it have the courage to do so, is how to ensure that this money, which is supposed to be forthcoming, will be protected so that it is really spent on education for education's sake... and does not, as in many cases, end up in the pockets and distant accounts of those who are supposed to manage it for the good of Africans...
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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La gouvernance du sport en Afrique 1176

A chaque fois que la question du sport en Afrique est soulevée, son développement, ses réalisations, ses déboires, son ascension et le plus souvent à l’occasion de ses débâcles, la question de sa gouvernance est simultanément posée, avec ce qui s’en suit comme débats et problématique liée au concept de bonne gouvernance ; en opposition tacite à ce qui serait une mauvaise gouvernance. Ce concept de bonne gouvernance est en fait évoqué dès lors que la question à traiter est complexe et ou insuffisamment comprise. Le concept de bonne gouvernance est évoqué à chaque fois qu’il est difficile d’expliquer un résultat jugé décevant, à chaque fois que l’on cherche en fait à cacher l’incompréhension d’une situation et peut être même à dissimuler une probable incompétence à traiter d’une problématique donnée. En fait au lieu d’aller creuser et déterrer les raisons profondes, les explications plausibles, les atouts et les faiblesses du sport africain pour d’abord le comprendre et ensuite raisonner avec des données tangibles, on va se contenter au mieux de faire du benchmark, et de façon très simpliste dire que le sport africain souffre d’une seule et unique flétrissure : la mauvaise gouvernance. La question est bien plus complexe à partir même du fait que le concept sport est généralement lui-même mal défini et que le cœur des métiers du sport se trouve peu ou pas défini, peu ou pas compris et pris en compte ; il s’agit bien évidement de la performance sportive, ses déterminants et ses facteurs favorisants ou bloquants. L’Afrique, ses particularités géographiques, historiques et démographiques, ses spécificités sociologiques et politiques multiples, sont rarement prises en compte quand on évoque la question sportive. Le continent est vu comme un tout linéaire sans relief. Pour expliquer un résultat sportif, le lien est rarement fait avec un bon nombre de facteurs sou jacents voir déterminants. L’Afrique, compte tenu de la déformation de sa représentation géographique imagée, la montrant beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en fait dans la réalité, à l’échelle du globe, est regardée exactement comme le continent européen surement beaucoup plus petit mais surdimensionné. Peu sont ceux qui évoquent les dimensions géographiques réelles de l’Afrique et ce qu'elle induit, ses diversités démographiques et ethnographiques, sa grande richesse culturelle due justement à cette diversité. Son histoire récente ayant lourdement impacté son évolution politique, la géographie des pays qui la composent, souvent incohérente ; son fonctionnement économique conséquence d’un passé colonial récent, ne sont jamais mis à l’avant et sont rarement évoqués comme des facteurs limitant ou favorisant l’évolution du sport en Afrique. Or c’est l’ensemble des ces facteurs et d’autres encore qui impactent les activités sportives africaines. D’ailleurs on ne devrait pas parler de Sport africain mais plutôt de Sport en Afrique, tellement les problématiques sont diverses d’une région à l’autre. C’est ainsi qu’il y a lieu tout d’abord, pour cerner aussi précisément que possible la question sportive en Afrique, de revenir à certains fondamentaux, de définir correctement les concepts pour ensuite pouvoir évoquer les pistes d’éventuelles meilleures politiques, meilleures gestions et peut être meilleures gouvernances. C’est sans doute l’unique voie pour entrevoir des plans de développement plus efficients. Cette approche est nécessaire et incontournable pour pouvoir échafauder et concevoir de véritables stratégies de développement, qui de surcroit, devraient s’imbriquer obligatoirement dans des stratégies globales de développement de l’humain. Aziz Daouda

Conversations et monologues 1355

Un soir, l'idée a commencé à germer... Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets. Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic... Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...