Think Forward.

Journal de voyage #2: Road trip autonome Namibie-Botswana 2070

La deuxième étape de notre voyage est un road trip autonome partant de Windhoek en Namibie et finissant à Maun au Botswana. Pour des raisons de budget, impossible de louer les services d’un chauffeur-guide pour un mois. De plus, nous aimons l’aventure et la liberté qu’apporte ce genre de voyages. Nous avons donc loué une sorte de 4x4 avec tente sur le toit et un coffre avec tout le nécessaire de camping: sacs de couchage, vaisselle, propane et même un petit frigo. Dès notre arrivée à Windhoek, où nous ne passeront qu’une nuit, c’est assez marquant à quel point la ville est bien construite et propre. Des trottoirs en dalles et aucun déchet le long des routes, contrairement à la Tanzanie. En revanche, une mendicité beaucoup plus importante. Pas question ici de vouloir nous rendre un service en échange de quelques sous, simplement une mendicité extrêmement insistante. Il en a été de même à Swakopmund, sur la côte ouest en bord de mer. Dans plusieurs villes où le passage de touristes est fréquent nous avons rencontré cette dichotomie entre propreté et mendicité. Nous avons ensuite quitté la civilisation, roulant vers le nord le long de la côte. Nous avons traversé le Skeleton National Park. Je ne pensais pas qu’un paysage désertique pouvait être aussi varié. Dunes de sables, zones arides avec quelques buissons, terre rouge, parfois tendant vers le mauve, et de temps à autre, le lit d’une rivière asséchée avec un peu de verdure et quelques antilopes qui y survivent en attendant la pluie. Un deuxième aspect marquant de ce désert est la transition avec l’océan Atlantique. On passe du désert à l’océan très brutalement, les vagues se cassant dans le désert directement ou, plus au nord, sur les quelques galets qui servent de frontière entre l’eau et la terre. L’extrémité Nord du parc se nomme Terrace Bay. Le camping où nous nous arrêtons est en réalité une endroit très prisé par les pêcheurs des pays avoisinants. Nous avons discuté avec l’un d’eux venant de Cape Town (Afrique du Sud) et ayant fait 2000km pour venir jusqu’ici avec son 4x4. Prochaine étape de notre road trip: le fameux parc d’Etosha. Il est très différent des parcs que nous avons visités en Tanzanie. Les chemins de terre sont en meilleur état et le parc plus adapté à une visite sans guide (self-drive en bon français). Les petites réserves d’eau (naturelles ou artificielles) attirent beaucoup d’animaux pendant la saison sèche et sont bien indiqués sur la carte. Cependant pour voir certains animaux comme les guépards et les lions qui se reposent à l’ombre des arbres il vaut mieux faire des signes aux visiteurs pour s’arrêter et échanger quelques informations. Mêmes les guides identifiables par des voitures avec toît ouvrant ou simplement complètement ouvertes ne sont pas avares de conseils. Il suffit de leur faire quelques signes pour s’arrêter côte à côte et discuter. Le parc est moins varié en termes de paysages que le Serengeti par exemple mais le spectacle des nombreuses espèces se partageant les points d’eau est magnifique. Une fois le parc d’Etosha traversé d’ouest en est, nous arrivons à Rundu au Nord de la Namibie qui est la deuxième plus grande ville après Windhoek. Le propriétaire du camping où nous nous arrêtons nous raconte qu’il y a très peu de travail et donc la plupart des gens vivant en pérphérie se nourissent de ce qu’ils trouvent et échangent. Nous allons avec lui voir des maisons du village. Ce sont simplement des zones de terre délimitées avec des bâtons de bois et quelques abris sur le terrain, soit en tôle soit en mélange bois/argile. Pour la fin de la partie namibienne du road trip, direction le nord-est en suivant la rivière Okavango. Nous nous arrêtons dans campement de pêcheurs. Un petit tour au lever du soleil sur la rivière nous permet de discuter avec le propriétaire, très agréable. Il nous en apprend beaucoup à propos de la gestion du braconnage et les dégâtes qu’il cause pour la faune de la rivière. Il ne reste presque plus de poissons. Selon lui, il reste mions de 10% de la faune aquatique de cette rivière. Après un petit repos dans une chambre à Popa Falls, direction le Botswana et le delta de l’Okavango pour les deux dernières semaines de cette étape de notre voyage. Fait marquant, la frontière Namibie/Botswana à cet endroit est au bout d’une longue route de terre traversant le parc national Bwabwata. Avant d’entrer dans la réserve de Moremi à l’est du delta, nous passons une nuit dans un camping proche de Maun. Cette ville est un équivalent de Arusha en Tanzanie (voir article dédié). C’est le point de départ des Safaris. Nous faisons le plein de provisions: essence, eau et nourriture pour les 5 prochains jours. En route vers l’entrée sud de la réserve, quelques kilomètres après la sortie de Maun, nous réalisons que les conditions de conduite vont être un peu plus sportives. La route de bitume s’arrête pour laisser place à de la terre et du sable. On active le mode 4x4 au bout de quelques mètre. Une fois dans le parc, les conditions changent à nouveau. A l’inverse du parc d’Etosha, pas de grandes artères en gravier relativement plane. Grâce au plan papier et à l’application maps.me, nous arrivons à explorer les méandres à une moyenne de 20km/h pendant environ 5h ce jour là. S’en suivent quelques jours similaires de conduite sportive qui demande une concentration intense et un sens de l’orientation affûté. Le parc est très sauvage et les campings spartiates. Nous avons campés au bord de la rivière Khwai au Nord du parc. Arrivés en début d’après midi pour une journée un peu moins intense de conduite, nous voyons une vingtaine d’éléphants s’abreuvant et traversant la rivière. Nous allumons rapidement un feu pour leur signaler une présence. Toute une expérience! ce road trip a été crescendo en terme d’aventure. Notre expérience touristique au Botswana est relativement bonne mais pas au niveau des deux pays précédentes. La propreté et qualité des services (campings et maisons d’hôtes) est bien inférieure à la Namibie et la Tanzanie avec des prix bien supérieurs. Je ne veux pas minimiser la beauté du delta de l’Okavango, nous avons vu des paysages magnifiques et des animaux en tout genres: kudu, zebres, éléphant giraphes, babouins etc. De plus, loin de moi l’idée de me plaindre, je me sens privilégié de pouvoir vivre cette aventure en famille. Cependant, les prix sont bien trop élevés. Si c’était à refaire, je passerais donc un peu plus de temps en Namibie et Tanzanie pour le même budget. Une très belle étape s’achève, mais rendez-vous dans quelques semaines pour les prochaines aventures.
Antoine

Antoine

I am the CTO and co-founder of Bluwr. I love designing and writing scalable code and infrastructure.


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The Monad 331

The Monad is found at the highest level of existence, being the eternal, indivisible spark of the Divine. It is not a being in the conventional sense, but a pure center of consciousness, a point of origin that transcends time, space, and form. The Monad is a direct emanation of the Absolute, the One Source, and contains within itself the total potential of divine intelligence and will. The Monad beholds the entire cosmos, reflecting it inwardly without division or movement. For the purpose of experience, evolution, and the expansion of consciousness, the Monad unfolds itself. This process does not mean that a fragmentation occurs, but emanation, in accordance with the laws of sacred geometry and cosmic harmony. The Monad expresses itself into twelve individuated Soul aspects — each a radiant expression of its divine essence. These are sometimes called Oversouls, Higher Selves, or Solar Selves in esoteric traditions. Each of these twelve Souls remains intimately connected to the Monad, yet takes on a unique pathway of spiritual development and service. Each Soul, in turn, extends itself into twelve Spirits, or individual incarnating identities, that manifest across the dimensions of space and time. These Spirits are what we often understand as human personalities — seemingly separate lives, yet each one is a temporary projection of a higher spiritual intelligence. These incarnations serve to gather experience, to learn through contrast and duality, and ultimately to return to unity through the path of conscious realization. Thus, from a single Monad emerge: 1) 12 Souls (higher, eternal selves). 2) Each with 12 Spirits (incarnated personalities). 3) That results in 144 individuated expressions of the original divine spark. This structure is an archetypal framework encoded within the very fabric of the universe. The number 144 is not coincidental: it is directly related to sacred numerology and appears in mystical scriptures such as the Book of Revelation, where the 144,000 sealed servants symbolize the perfected collective of awakened souls. In this model, the journey of each incarnated Spirit is not isolated, but part of a vast, intricate tapestry. All experiences — joys, sorrows, triumphs, and trials — are transmitted upward through the Soul to the Monad, enriching the totality of divine being with wisdom distilled through the lens of individuality. The Monad, untouched and changeless, still gathers all of these reflections into itself in perfect harmony. To know oneself, then, is not merely to understand one’s personal identity, but to awaken to the truth that we are emanations of a higher Soul, and beyond that, of a singular Monad — a spark of God.

New Era in World Athletics: The CAA’s Vision for Equitable International Representation... 358

At its most recent congress held on July 14, 2025, in Abeokuta, Nigeria, the Confederation of African Athletics (CAA) adopted a resolution that could upend the organization of global athletics governance. As the debate on modernity and representation within international sports institutions intensifies, the CAA is proposing major reforms for World Athletics (WA). **At the Heart of the Reform: A Call for Fairer Governance** Confronted with recent developments in world sports and the need to ensure transparency and efficiency, the CAA believes it is time to revise the Statutes of World Athletics, the global governing body for athletics. The main goal is to strengthen continental representation within the WA Council. This reform hinges on the key points of the resolution, namely fair representation by continent. The CAA suggests establishing a fixed quota of representatives for each continent within the Council. Such a measure would give each region an effective voice, limiting the overrepresentation of continents already well established in international decision-making bodies. It also proposes that the election of World Athletics Council members should be conducted by the continental associations, rather than by a global general assembly. The CAA insists that each continental association should directly elect its own representatives. However, under the CAA’s proposed reform, the presidency is an exception: the position of President of World Athletics would remain subject to the traditional election by the WA General Assembly, thus preserving a form of institutional unity. The proposal goes further by suggesting that, for all World Athletics commissions and working groups, the nomination of members should also fall under the authority of the continental associations, according to a pre-established quota set by WA regulations. This approach aims to ensure real diversity within the technical and strategic circles of global athletics. **A New Momentum Towards International Sports Democracy** The CAA’s initiative is part of a global movement calling for more democracy, transparency, and balance in the governance of major sports federations. Several observers believe that such a reform, if supported by other continental associations, could become a model for other sports and help create a more balanced, representative, and inclusive international sports world. Nonetheless, the proposal will face multiple challenges in its implementation. Despite its ambitions, this resolution will have to overcome several obstacles. Naturally, it requires building consensus among other continental associations. There will also be negotiations with the World Athletics Council, which may fear a loss of influence for certain continents. Finally, regulatory texts will need to be adopted according to a timeline compatible with the desired institutional evolution. Inspired by the spirit of Abeokuta, the CAA’s proposal could well usher in a new era for athletics. It reaffirms the legitimacy of emerging continents and raises the fundamental question of equity in international sports. Only time will tell whether this ambitious reform will find global resonance and lead to a profound transformation of World Athletics governance.