GenZ 212 ou l'impératif nouveau pacte politique et social...
Dans ce Maroc qui vibre au rythme des changements, un souffle inédit traverse ses rues et ses places. Imaginons un instant le regard d’un jeune qui arpente les avenues de Rabat, le cœur gonflé d’une conviction inébranlable : celui d’un pays qui doit impérativement réécrire son destin, redéfinir sa gouvernance et surtout, offrir à sa jeunesse la place qui lui revient, celle de bâtisseurs à la hauteur de leurs rêves.
Ce Maroc, jadis fier de sa Constitution de 2011, fruit d’un élan contestataire et porteur d’espoir, semble aujourd’hui enlisé dans des pratiques étouffantes, celles qui nourrissent frustration et blocages. Que de promesses inscrites dans ce texte n'ont pas été respectées, que de dispositions ont été sciemment oubliées. La jeunesse exigeante, assoiffée de justice et d’inclusion l'a ressenti et l'exprime aujourd'hui. Ils le vivent comme une fracture douloureuse.
Le monde accélère d’un battement de cœur effréné, implacable, et cette fracture est partout palpable : alors que près de 30% des Marocains ont moins de 30 ans. Les décisions importantes naissent dans l’ombre, loin de leurs aspirations, entre les mains de vieilles élites qui s’accrochent au pouvoir. Une élite qui manquent d'humilité et qui vit mal que des leçons viennent des plus jeunes.
La fracture est aussi au sein de la jeunesse même. Que de jeunes militants passionnés, empreints d’innovations, expriment sans détour leur rejet des récents débordements. « Nous ne voulons pas être représentés par des incapables, pas par des fauteurs de troubles ni par ceux qui salissent la cause », affirment-t-ils avec force. Mais le sentiment d’exclusion brûle dans leurs paroles : « Nous sommes l’avenir, le Maroc de demain, mais on nous relègue aux marges, nos voix restent inaudibles ». Le Parlement, les conseils régionaux, les partis politiques, autant de forteresses impénétrables, verrouillent les clés du changement. Comment alors espérer une réforme sincère ?
Face à cette réalité, le rêve d’une révision profonde des choses s’élève, bien au-delà d’un simple réajustement formel. Il s’agit d’un véritable saut institutionnel, pensé pour inclure pleinement la jeunesse et les territoires délaissés. Parmi leurs propositions : la réintroduction de quotas générationnels au sein des assemblées pour garantir une représentativité tangible, l’abaissement des âges d’éligibilité pour faire souffler un vent neuf dans la sphère politique, la création d’instances consultatives où la voix des jeunes ne serait pas un simple bruit de fond, mais un levier d’action concret. Ironie du sort, le Conseil de la Jeunesse, prévu par la constitution, espace censé les fédérer, espace où il devait s'exprimer, demeure et est resté lettre morte sous trois gouvernements successifs.
En fait les thèmes de la santé et de l'enseignement n'ont fait que servir de détonateur. La discussion s’est vite élargit à un autre combat : celui contre l’étouffement régional. La centralisation, vestige obstiné, asphyxie le potentiel des territoires. La régionalisation promise en 2011 n’a jamais offert l’autonomie politique et financière nécessaire pour que chaque région devienne un moteur autonome de développement. Il est probablement temps que les régions commencent véritablement à décider d'elles-mêmes de leurs chemins, gèrent leurs richesses, portent leurs projets. Que chacune s'occupe de sa santé et de son enseignement. Cela n'enlèvera rien à la grande nation marocaine au contraire.
Au cœur de ces débats, la souveraineté nationale s’impose comme une exigence fondamentale. Dans ce monde fragile, traversé de crises économiques, climatiques et géopolitiques, le Maroc se doit de renforcer une légitimité forgée dans l’inclusion et la confiance. N’est-ce pas Mahdi Elmandjra qui affirmait que « un pays qui ignore le potentiel de sa jeunesse n’a pas d’avenir » ? Aujourd’hui, plus que jamais, c’est un nouveau pacte social qui doit naître : fondé sur la justice, la responsabilité partagée et une participation réelle.
Cette jeunesse, animée d’une énergie inédite, a retrouvé le goût du courage. Ancrée dans son histoire, fidèle à sa monarchie, elle ose envisager un Maroc tourné vers demain. La démocratie n’y est plus un luxe abstrait, mais bien la condition sine qua non pour un développement durable et une société harmonieuse, la clé pour briser à jamais le mur d’un Maroc à deux vitesses.
Ce Maroc qui s’éveille appelle une révision de ses mécanismes politiques, une opportunité cruciale pour bâtir un pays plus juste, inclusif, et surtout, un pays où les jeunes deviennent maîtres de leur destin. Ils ne se reconnaissent plus dans les modèles classiques. Ils ne vivent pas simplement sur internet, ils y fondent leurs métiers, leur monde, leur culture leur vie. Leur monde s'appelle Discord, Tiktok, Instagram. On ne fait pas qu'y rigoler, on y est exposé à tout vent. On y exprime ses joies, mais aussi ses frustrations. On y est largement exposé à toutes sortes de manipulations aussi. Il est temps pour tous d’en prendre conscience : ce mouvement est irréversible. Il est tourné vers un monde en perpétuelle mutation, à une vitesse exponentielle. Il faudra s'y faire et bien intégrer ce changement profond et comprendre que Gen Z212 est tout simplement une demande d'un nouveau pacte politique et social.
Ce pendant cette même Gen Z212 ne doit pas ignorer qu'aujourd'hui on vit beaucoup mieux qu'ont vécu nos parents et encore moins nos grands parents et que tous les indices de développement du pays sont au vert, avec un repli spectaculaire de tous les indices de pauvreté. Le pays est en plein surproduction des élites et il faut des investissements, des réformes et de la dynamique économique pour les absorber. C'est ce qui se fait et c'est le rôle des politiques de l'expliquer.
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GenZ 212 ou l'impératif d'un nouveau pacte politique et social...
Dans ce Maroc qui vibre au rythme des changements, un souffle inédit traverse ses rues et ses places. Imaginons un instant le regard d’un jeune qui arpente les avenues de Rabat, le cœur gonflé d’une conviction inébranlable : celui d’un pays qui doit impérativement réécrire son destin, redéfinir sa gouvernance et surtout, offrir à sa jeunesse la place qui lui revient, celle de bâtisseurs à la hauteur de leurs rêves.
Ce Maroc, jadis fier de sa Constitution de 2011, fruit d’un élan contestataire et porteur d’espoir, semble aujourd’hui enlisé dans des pratiques étouffantes, celles qui nourrissent frustration et blocages. Que de promesses inscrites dans ce texte n'ont pas été respectées, que de dispositions ont été sciemment oubliées. La jeunesse exigeante, assoiffée de justice et d’inclusion l'a ressenti et l'exprime aujourd'hui. Ils le vivent comme une fracture douloureuse.
Le monde accélère d’un battement de cœur effréné, implacable, et cette fracture est partout palpable : alors que près de 30% des Marocains ont moins de 30 ans. Les décisions importantes naissent dans l’ombre, loin de leurs aspirations, entre les mains de vieilles élites qui s’accrochent au pouvoir. Une élite qui manquent d'humilité et qui vit mal que des leçons viennent des plus jeunes.
La fracture est aussi au sein de la jeunesse même. Que de jeunes militants passionnés, empreints d’innovations, expriment sans détour leur rejet des récents débordements. « Nous ne voulons pas être représentés par des incapables, pas par des fauteurs de troubles ni par ceux qui salissent la cause », affirment-t-ils avec force. Mais le sentiment d’exclusion brûle dans leurs paroles : « Nous sommes l’avenir, le Maroc de demain, mais on nous relègue aux marges, nos voix restent inaudibles ». Le Parlement, les conseils régionaux, les partis politiques, autant de forteresses impénétrables, verrouillent les clés du changement. Comment alors espérer une réforme sincère ?
Face à cette réalité, le rêve d’une révision profonde des choses s’élève, bien au-delà d’un simple réajustement formel. Il s’agit d’un véritable saut institutionnel, pensé pour inclure pleinement la jeunesse et les territoires délaissés. Parmi leurs propositions : la réintroduction de quotas générationnels au sein des assemblées pour garantir une représentativité tangible, l’abaissement des âges d’éligibilité pour faire souffler un vent neuf dans la sphère politique, la création d’instances consultatives où la voix des jeunes ne serait pas un simple bruit de fond, mais un levier d’action concret. Ironie du sort, le Conseil de la Jeunesse, prévu par la constitution, espace censé les fédérer, espace où il devait s'exprimer, demeure et est resté lettre morte sous trois gouvernements successifs.
En fait les thèmes de la santé et de l'enseignement n'ont fait que servir de détonateur. La discussion s’est vite élargit à un autre combat : celui contre l’étouffement régional. La centralisation, vestige obstiné, asphyxie le potentiel des territoires. La régionalisation promise en 2011 n’a jamais offert l’autonomie politique et financière nécessaire pour que chaque région devienne un moteur autonome de développement. Il est probablement temps que les régions commencent véritablement à décider d'elles-mêmes de leurs chemins, gèrent leurs richesses, portent leurs projets. Que chacune s'occupe de sa santé et de son enseignement. Cela n'enlèvera rien à la grande nation marocaine au contraire.
Au cœur de ces débats, la souveraineté nationale s’impose comme une exigence fondamentale. Dans ce monde fragile, traversé de crises économiques, climatiques et géopolitiques, le Maroc se doit de renforcer une légitimité forgée dans l’inclusion et la confiance. N’est-ce pas Mahdi Elmandjra qui affirmait que « un pays qui ignore le potentiel de sa jeunesse n’a pas d’avenir » ? Aujourd’hui, plus que jamais, c’est un nouveau pacte social qui doit naître : fondé sur la justice, la responsabilité partagée et une participation réelle.
Cette jeunesse, animée d’une énergie inédite, a retrouvé le goût du courage. Ancrée dans son histoire, fidèle à sa monarchie, elle ose envisager un Maroc tourné vers demain. La démocratie n’y est plus un luxe abstrait, mais bien la condition sine qua non pour un développement durable et une société harmonieuse, la clé pour briser à jamais le mur d’un Maroc à deux vitesses.
Ce Maroc qui s’éveille appelle une révision de ses mécanismes politiques, une opportunité cruciale pour bâtir un pays plus juste, inclusif, et surtout, un pays où les jeunes deviennent maîtres de leur destin. Ils ne se reconnaissent plus dans les modèles classiques. Ils ne vivent pas simplement sur internet, ils y fondent leurs métiers, leur monde, leur culture leur vie. Leur monde s'appelle Discord, Tiktok, Instagram. On ne fait pas qu'y rigoler, on y est exposé à tout vent. On y exprime ses joies, mais aussi ses frustrations. On y est largement exposé à toutes sortes de manipulations aussi. Il est temps pour tous d’en prendre conscience : ce mouvement est irréversible. Il est tourné vers un monde en perpétuelle mutation, à une vitesse exponentielle. Il faudra s'y faire et bien intégrer ce changement profond et comprendre que Gen Z212 est tout simplement une demande d'un nouveau pacte politique et social.
Ce pendant cette même Gen Z212 ne doit pas ignorer qu'aujourd'hui on vit beaucoup mieux qu'ont vécu nos parents et encore moins nos grands parents et que tous les indices de développement du pays sont au vert, avec un repli spectaculaire de tous les indices de pauvreté. Le pays est en plein surproduction des élites et il faut des investissements, des réformes et de la dynamique économique pour les absorber. C'est ce qui se fait et c'est le rôle des politiques de l'expliquer.
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Dans ce Maroc qui vibre au rythme des changements, un souffle inédit traverse ses rues et ses places. Imaginons un instant le regard d’un jeune qui arpente les avenues de Rabat, le cœur gonflé d’une conviction inébranlable : celui d’un pays qui doit impérativement réécrire son destin, redéfinir sa gouvernance et surtout, offrir à sa jeunesse la place qui lui revient, celle de bâtisseurs à la hauteur de leurs rêves.
Ce Maroc, jadis fier de sa Constitution de 2011, fruit d’un élan contestataire et porteur d’espoir, semble aujourd’hui enlisé dans des pratiques étouffantes, celles qui nourrissent frustration et blocages. Que de promesses inscrites dans ce texte n'ont pas été respectées, que de dispositions ont été sciemment oubliées. La jeunesse exigeante, assoiffée de justice et d’inclusion l'a ressenti et l'exprime aujourd'hui. Ils le vivent comme une fracture douloureuse.
Le monde accélère d’un battement de cœur effréné, implacable, et cette fracture est partout palpable : alors que près de 30% des Marocains ont moins de 30 ans. Les décisions importantes naissent dans l’ombre, loin de leurs aspirations, entre les mains de vieilles élites qui s’accrochent au pouvoir. Une élite qui manquent d'humilité et qui vit mal que des leçons viennent des plus jeunes.
La fracture est aussi au sein de la jeunesse même. Que de jeunes militants passionnés, empreints d’innovations, expriment sans détour leur rejet des récents débordements. « Nous ne voulons pas être représentés par des incapables, pas par des fauteurs de troubles ni par ceux qui salissent la cause », affirment-t-ils avec force. Mais le sentiment d’exclusion brûle dans leurs paroles : « Nous sommes l’avenir, le Maroc de demain, mais on nous relègue aux marges, nos voix restent inaudibles ». Le Parlement, les conseils régionaux, les partis politiques, autant de forteresses impénétrables, verrouillent les clés du changement. Comment alors espérer une réforme sincère ?
Face à cette réalité, le rêve d’une révision profonde des choses s’élève, bien au-delà d’un simple réajustement formel. Il s’agit d’un véritable saut institutionnel, pensé pour inclure pleinement la jeunesse et les territoires délaissés. Parmi leurs propositions : la réintroduction de quotas générationnels au sein des assemblées pour garantir une représentativité tangible, l’abaissement des âges d’éligibilité pour faire souffler un vent neuf dans la sphère politique, la création d’instances consultatives où la voix des jeunes ne serait pas un simple bruit de fond, mais un levier d’action concret. Ironie du sort, le Conseil de la Jeunesse, prévu par la constitution, espace censé les fédérer, espace où il devait s'exprimer, demeure et est resté lettre morte sous trois gouvernements successifs.
En fait les thèmes de la santé et de l'enseignement n'ont fait que servir de détonateur. La discussion s’est vite élargit à un autre combat : celui contre l’étouffement régional. La centralisation, vestige obstiné, asphyxie le potentiel des territoires. La régionalisation promise en 2011 n’a jamais offert l’autonomie politique et financière nécessaire pour que chaque région devienne un moteur autonome de développement. Il est probablement temps que les régions commencent véritablement à décider d'elles-mêmes de leurs chemins, gèrent leurs richesses, portent leurs projets. Que chacune s'occupe de sa santé et de son enseignement. Cela n'enlèvera rien à la grande nation marocaine au contraire.
Au cœur de ces débats, la souveraineté nationale s’impose comme une exigence fondamentale. Dans ce monde fragile, traversé de crises économiques, climatiques et géopolitiques, le Maroc se doit de renforcer une légitimité forgée dans l’inclusion et la confiance. N’est-ce pas Mahdi Elmandjra qui affirmait que « un pays qui ignore le potentiel de sa jeunesse n’a pas d’avenir » ? Aujourd’hui, plus que jamais, c’est un nouveau pacte social qui doit naître : fondé sur la justice, la responsabilité partagée et une participation réelle.
Cette jeunesse, animée d’une énergie inédite, a retrouvé le goût du courage. Ancrée dans son histoire, fidèle à sa monarchie, elle ose envisager un Maroc tourné vers demain. La démocratie n’y est plus un luxe abstrait, mais bien la condition sine qua non pour un développement durable et une société harmonieuse, la clé pour briser à jamais le mur d’un Maroc à deux vitesses.
Ce Maroc qui s’éveille appelle une révision de ses mécanismes politiques, une opportunité cruciale pour bâtir un pays plus juste, inclusif, et surtout, un pays où les jeunes deviennent maîtres de leur destin. Ils ne se reconnaissent plus dans les modèles classiques. Ils ne vivent pas simplement sur internet, ils y fondent leurs métiers, leur monde, leur culture leur vie. Leur monde s'appelle Discord, Tiktok, Instagram. On ne fait pas qu'y rigoler, on y est exposé à tout vent. On y exprime ses joies, mais aussi ses frustrations. On y est largement exposé à toutes sortes de manipulations aussi. Il est temps pour tous d’en prendre conscience : ce mouvement est irréversible. Il est tourné vers un monde en perpétuelle mutation, à une vitesse exponentielle. Il faudra s'y faire et bien intégrer ce changement profond et comprendre que Gen Z212 est tout simplement une demande d'un nouveau pacte politique et social.
Ce pendant cette même Gen Z212 ne doit pas ignorer qu'aujourd'hui on vit beaucoup mieux qu'ont vécu nos parents et encore moins nos grands parents et que tous les indices de développement du pays sont au vert, avec un repli spectaculaire de tous les indices de pauvreté. Le pays est en plein surproduction des élites et il faut des investissements, des réformes et de la dynamique économique pour les absorber. C'est ce qui se fait et c'est le rôle des politiques de l'expliquer.
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Dans ce Maroc qui vibre au rythme des changements, un souffle inédit traverse ses rues et ses places. Imaginons un instant le regard d’un jeune qui arpente les avenues de Rabat, le cœur gonflé d’une conviction inébranlable : celui d’un pays qui doit impérativement réécrire son destin, redéfinir sa gouvernance et surtout, offrir à sa jeunesse la place qui lui revient, celle de bâtisseurs à la hauteur de leurs rêves.
Ce Maroc, jadis fier de sa Constitution de 2011, fruit d’un élan contestataire et porteur d’espoir, semble aujourd’hui enlisé dans des pratiques étouffantes, celles qui nourrissent frustration et blocages. Que de promesses inscrites dans ce texte n'ont pas été respectées, que de dispositions ont été sciemment oubliées. La jeunesse exigeante, assoiffée de justice et d’inclusion l'a ressenti et l'exprime aujourd'hui. Ils le vivent comme une fracture douloureuse.
Le monde accélère d’un battement de cœur effréné, implacable, et cette fracture est partout palpable : alors que près de 30% des Marocains ont moins de 30 ans. Les décisions importantes naissent dans l’ombre, loin de leurs aspirations, entre les mains de vieilles élites qui s’accrochent au pouvoir. Une élite qui manquent d'humilité et qui vit mal que des leçons viennent des plus jeunes.
La fracture est aussi au sein de la jeunesse même. Que de jeunes militants passionnés, empreints d’innovations, expriment sans détour leur rejet des récents débordements. « Nous ne voulons pas être représentés par des incapables, pas par des fauteurs de troubles ni par ceux qui salissent la cause », affirment-t-ils avec force. Mais le sentiment d’exclusion brûle dans leurs paroles : « Nous sommes l’avenir, le Maroc de demain, mais on nous relègue aux marges, nos voix restent inaudibles ». Le Parlement, les conseils régionaux, les partis politiques, autant de forteresses impénétrables, verrouillent les clés du changement. Comment alors espérer une réforme sincère ?
Face à cette réalité, le rêve d’une révision profonde des choses s’élève, bien au-delà d’un simple réajustement formel. Il s’agit d’un véritable saut institutionnel, pensé pour inclure pleinement la jeunesse et les territoires délaissés. Parmi leurs propositions : la réintroduction de quotas générationnels au sein des assemblées pour garantir une représentativité tangible, l’abaissement des âges d’éligibilité pour faire souffler un vent neuf dans la sphère politique, la création d’instances consultatives où la voix des jeunes ne serait pas un simple bruit de fond, mais un levier d’action concret. Ironie du sort, le Conseil de la Jeunesse, prévu par la constitution, espace censé les fédérer, espace où il devait s'exprimer, demeure et est resté lettre morte sous trois gouvernements successifs.
En fait les thèmes de la santé et de l'enseignement n'ont fait que servir de détonateur. La discussion s’est vite élargit à un autre combat : celui contre l’étouffement régional. La centralisation, vestige obstiné, asphyxie le potentiel des territoires. La régionalisation promise en 2011 n’a jamais offert l’autonomie politique et financière nécessaire pour que chaque région devienne un moteur autonome de développement. Il est probablement temps que les régions commencent véritablement à décider d'elles-mêmes de leurs chemins, gèrent leurs richesses, portent leurs projets. Que chacune s'occupe de sa santé et de son enseignement. Cela n'enlèvera rien à la grande nation marocaine au contraire.
Au cœur de ces débats, la souveraineté nationale s’impose comme une exigence fondamentale. Dans ce monde fragile, traversé de crises économiques, climatiques et géopolitiques, le Maroc se doit de renforcer une légitimité forgée dans l’inclusion et la confiance. N’est-ce pas Mahdi Elmandjra qui affirmait que « un pays qui ignore le potentiel de sa jeunesse n’a pas d’avenir » ? Aujourd’hui, plus que jamais, c’est un nouveau pacte social qui doit naître : fondé sur la justice, la responsabilité partagée et une participation réelle.
Cette jeunesse, animée d’une énergie inédite, a retrouvé le goût du courage. Ancrée dans son histoire, fidèle à sa monarchie, elle ose envisager un Maroc tourné vers demain. La démocratie n’y est plus un luxe abstrait, mais bien la condition sine qua non pour un développement durable et une société harmonieuse, la clé pour briser à jamais le mur d’un Maroc à deux vitesses.
Ce Maroc qui s’éveille appelle une révision de ses mécanismes politiques, une opportunité cruciale pour bâtir un pays plus juste, inclusif, et surtout, un pays où les jeunes deviennent maîtres de leur destin. Ils ne se reconnaissent plus dans les modèles classiques. Ils ne vivent pas simplement sur internet, ils y fondent leurs métiers, leur monde, leur culture leur vie. Leur monde s'appelle Discord, Tiktok, Instagram. Il est temps pour tous d’en prendre conscience : ce mouvement est irréversible. Il est tourné vers un monde en perpétuelle mutation, à une vitesse exponentielle. Il faudra s'y faire et bien intégrer ce changement profond et comprendre que Gen Z212 est tout simplement une demande d'un nouveau pacte politique et social.
Ce pendant cette même Gen Z212 ne doit pas ignorer qu'aujourd'hui on vit beaucoup mieux qu'ont vécu nos parents et encore moins nos grands parents et que tous les indices de développement du pays sont au vert, avec un repli spectaculaire de tous les indices de pauvreté. Le pays est en plein surproduction des élites et il faut des investissements, des réformes et de la dynamique économique pour les absorber. C'est ce qui se fait et c'est le rôle des politiques de l'expliquer.
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Dans ce Maroc qui vibre au rythme des changements, un souffle inédit traverse ses rues et ses places. Imaginons un instant le regard d’un jeune qui arpente les avenues de Rabat, le cœur gonflé d’une conviction inébranlable : celui d’un pays qui doit impérativement réécrire son destin, redéfinir sa gouvernance et surtout, offrir à sa jeunesse la place qui lui revient, celle de bâtisseurs à la hauteur de leurs rêves.
Ce Maroc, jadis fier de sa Constitution de 2011, fruit d’un élan contestataire et porteur d’espoir, semble aujourd’hui enlisé dans des pratiques étouffantes, celles qui nourrissent frustration et blocages. Que de promesses inscrites dans ce texte n'ont pas été respectées, que de dispositions ont été sciemment oubliées. La jeunesse exigeante, assoiffée de justice et d’inclusion l'a ressenti et l'exprime aujourd'hui. Ils le vivent comme une fracture douloureuse.
Le monde accélère d’un battement de cœur effréné, implacable, et cette fracture est partout palpable : alors que près de 30% des Marocains ont moins de 30 ans. Les décisions importantes naissent dans l’ombre, loin de leurs aspirations, entre les mains de vieilles élites qui s’accrochent au pouvoir. Une élite qui manquent d'humilité et qui vit mal que des leçons viennent des plus jeunes.
La fracture est aussi au sein de la jeunesse même. Que de jeunes militants passionnés, empreints d’innovations, expriment sans détour leur rejet des récents débordements. « Nous ne voulons pas être représentés par des incapables, pas par des fauteurs de troubles ni par ceux qui salissent la cause », affirment-t-ils avec force. Mais le sentiment d’exclusion brûle dans leurs paroles : « Nous sommes l’avenir, le Maroc de demain, mais on nous relègue aux marges, nos voix restent inaudibles ». Le Parlement, les conseils régionaux, les partis politiques, autant de forteresses impénétrables, verrouillent les clés du changement. Comment alors espérer une réforme sincère ?
Face à cette réalité, le rêve d’une révision profonde des choses s’élève, bien au-delà d’un simple réajustement formel. Il s’agit d’un véritable saut institutionnel, pensé pour inclure pleinement la jeunesse et les territoires délaissés. Parmi leurs propositions : la réintroduction de quotas générationnels au sein des assemblées pour garantir une représentativité tangible, l’abaissement des âges d’éligibilité pour faire souffler un vent neuf dans la sphère politique, la création d’instances consultatives où la voix des jeunes ne serait pas un simple bruit de fond, mais un levier d’action concret. Ironie du sort, le Conseil de la Jeunesse, prévu par la constitution, espace censé les fédérer, espace où il devait s'exprimer, demeure et est resté lettre morte sous trois gouvernements successifs.
En fait les thèmes de la santé et de l'enseignement n'ont fait que servir de détonateur. La discussion s’est vite élargit à un autre combat : celui contre l’étouffement régional. La centralisation, vestige obstiné, asphyxie le potentiel des territoires. La régionalisation promise en 2011 n’a jamais offert l’autonomie politique et financière nécessaire pour que chaque région devienne un moteur autonome de développement. Il est probablement temps que les régions commencent véritablement à décider d'elles-mêmes de leurs chemins, gèrent leurs richesses, portent leurs projets. Que chacune s'occupe de sa santé et de son enseignement. Cela n'enlèvera rien à la grande nation marocaine au contraire.
Au cœur de ces débats, la souveraineté nationale s’impose comme une exigence fondamentale. Dans ce monde fragile, traversé de crises économiques, climatiques et géopolitiques, le Maroc se doit de renforcer une légitimité forgée dans l’inclusion et la confiance. N’est-ce pas Mahdi Elmandjra qui affirmait que « un pays qui ignore le potentiel de sa jeunesse n’a pas d’avenir » ? Aujourd’hui, plus que jamais, c’est un nouveau pacte social qui doit naître : fondé sur la justice, la responsabilité partagée et une participation réelle.
Cette jeunesse, animée d’une énergie inédite, a retrouvé le goût du courage. Ancrée dans son histoire, fidèle à sa monarchie, elle ose envisager un Maroc tourné vers demain. La démocratie n’y est plus un luxe abstrait, mais bien la condition sine qua non pour un développement durable et une société harmonieuse, la clé pour briser à jamais le mur d’un Maroc à deux vitesses.
Ce Maroc qui s’éveille appelle une révision de ses mécanismes politiques, une opportunité cruciale pour bâtir un pays plus juste, inclusif, et surtout, un pays où les jeunes deviennent maîtres de leur destin. Ils ne se reconnaissent plus dans les modèles classiques. Ils ne vivent pas simplement sur internet, ils y fondent leurs métiers, leur monde, leur culture leur vie. Il est temps pour tous d’en prendre conscience : ce mouvement est irréversible. Il est tourné vers un monde en perpétuelle mutation, à une vitesse exponentielle. Il faudra s'y faire et bien intégrer ce changement profond et comprendre que Gen Z212 est tout simplement une demande d'un nouveau pacte politique et social.
Ce pendant cette même Gen Z212 ne doit pas ignorer qu'aujourd'hui on vit beaucoup mieux qu'ont vécu nos parents et encore moins nos grands parents et que tous les indices de développement du pays sont au vert, avec un repli spectaculaire de tous les indices de pauvreté. Le pays est en plein surproduction des élites et il faut des investissements, des réformes et de la dynamique économique pour les absorber. C'est ce qui se fait et c'est le rôle des politiques de l'expliquer.
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Dans ce Maroc qui vibre au rythme des changements, un souffle inédit traverse ses rues et ses places. Imaginons un instant le regard d’un jeune qui arpente les avenues de Rabat, le cœur gonflé d’une conviction inébranlable : celui d’un pays qui doit impérativement réécrire son destin, redéfinir sa gouvernance et surtout, offrir à sa jeunesse la place qui lui revient, celle de bâtisseurs à la hauteur de leurs rêves.
Ce Maroc, jadis fier de sa Constitution de 2011, fruit d’un élan contestataire et porteur d’espoir, semble aujourd’hui enlisé dans des pratiques étouffantes, celles qui nourrissent frustration et blocages. Que de promesses inscrites dans ce texte n'ont pas été respectées, que de dispositions ont été sciemment oubliées. La jeunesse exigeante, assoiffée de justice et d’inclusion l'a ressenti et l'exprime aujourd'hui. Ils le vivent comme une fracture douloureuse.
Le monde accélère d’un battement de cœur effréné, implacable, et cette fracture est partout palpable : alors que près de 30% des Marocains ont moins de 30 ans. Les décisions importantes naissent dans l’ombre, loin de leurs aspirations, entre les mains de vieilles élites qui s’accrochent au pouvoir. Une élite qui manquent d'humilité et qui vit mal que des leçons viennent des plus jeunes.
La fracture est aussi au sein de la jeunesse même. Que de jeunes militants passionnés, empreints d’innovations, expriment sans détour leur rejet des récents débordements. « Nous ne voulons pas être représentés par des incapables, pas par des fauteurs de troubles ni par ceux qui salissent la cause », affirment-t-ils avec force. Mais le sentiment d’exclusion brûle dans leurs paroles : « Nous sommes l’avenir, le Maroc de demain, mais on nous relègue aux marges, nos voix restent inaudibles ». Le Parlement, les conseils régionaux, les partis politiques, autant de forteresses impénétrables, verrouillent les clés du changement. Comment alors espérer une réforme sincère ?
Face à cette réalité, le rêve d’une révision profonde des choses s’élève, bien au-delà d’un simple réajustement formel. Il s’agit d’un véritable saut institutionnel, pensé pour inclure pleinement la jeunesse et les territoires délaissés. Parmi leurs propositions : la réintroduction de quotas générationnels au sein des assemblées pour garantir une représentativité tangible, l’abaissement des âges d’éligibilité pour faire souffler un vent neuf dans la sphère politique, la création d’instances consultatives où la voix des jeunes ne serait pas un simple bruit de fond, mais un levier d’action concret. Ironie du sort, le Conseil de la Jeunesse, prévu par la constitution, espace censé les fédérer, espace où il devait s'exprimer, demeure et est resté lettre morte sous trois gouvernements successifs.
En fait les thèmes de la santé et de l'enseignement n'ont fait que servir de détonateur. La discussion s’est vite élargit à un autre combat : celui contre l’étouffement régional. La centralisation, vestige obstiné, asphyxie le potentiel des territoires. La régionalisation promise en 2011 n’a jamais offert l’autonomie politique et financière nécessaire pour que chaque région devienne un moteur autonome de développement. Il est probablement temps que les régions commencent véritablement à décider d'elles-mêmes de leurs chemins, gèrent leurs richesses, portent leurs projets. Que chacune s'occupe de sa santé et de son enseignement. Cela n'enlèvera rien à la grande nation marocaine au contraire.
Au cœur de ces débats, la souveraineté nationale s’impose comme une exigence fondamentale. Dans ce monde fragile, traversé de crises économiques, climatiques et géopolitiques, le Maroc se doit de renforcer une légitimité forgée dans l’inclusion et la confiance. N’est-ce pas Mahdi Elmandjra qui affirmait que « un pays qui ignore le potentiel de sa jeunesse n’a pas d’avenir » ? Aujourd’hui, plus que jamais, c’est un nouveau pacte social qui doit naître : fondé sur la justice, la responsabilité partagée et une participation réelle.
Cette jeunesse, animée d’une énergie inédite, a retrouvé le goût du courage. Ancrée dans son histoire, fidèle à sa monarchie, elle ose envisager un Maroc tourné vers demain. La démocratie n’y est plus un luxe abstrait, mais bien la condition sine qua non pour un développement durable et une société harmonieuse, la clé pour briser à jamais le mur d’un Maroc à deux vitesses.
Ce Maroc qui s’éveille appelle une révision de ses mécanismes politiques, une opportunité cruciale pour bâtir un pays plus juste, inclusif, et surtout, un pays où les jeunes deviennent maîtres de leur destin. Ils ne se reconnaissent plus dans les modèles classiques. Ils ne vivent pas simplement sur internet, ils y fondent leurs métiers, leur monde, leur culture leur vie. Il est temps pour tous d’en prendre conscience : ce mouvement est irréversible. Il est tourné vers un monde en perpétuelle mutation, à une vitesse exponentielle. Il faudra s'y faire et bien intégrer ce changement profond et comprendre que Gen Z212 est tout simplement une demande d'un nouveau pacte politique et social.
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GenZ 212 ou l'impératif nouveau pacte politique et social...
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