Pensez le Futur.

HYBRID VIGOUR 2739

You may remember that quaint old adage, ‘Keep Politics Out of Sport’. It had its heyday among apologists for the South African government at the time of the sporting boycott of the apartheid era. There has probably never been a dumber slogan. It would be like Castor without Pollux or Laurel without Hardy. Politics has as much relevance on the playing field as in Parliament, in the dressing room as in the boardroom. I don’t doubt that the boycott of sports-mad South Africa contributed substantially to the end of racial separation. And thanks to the collision of the European Athletics Championships in Rome and the Europe wide elections - save in that isolated outpost of the once Roman Empire, Great Britain & Northern Ireland – you cannot have failed to notice that a preponderance of countries represented here in the Stadio Olimpico feature, well, a lot athletes of colour. Even ignoring, for example, that Britain’s crumbling National Health Service would fall apart completely, were it not for immigrant labour, from surgeons to janitors, what better antidote than this parade of multi-racial excellence to those people and parties who are lurching to the right if not the far-right, driven by anti-immigration policies? Other nations in Europe have long been used to British and French teams fielding athletes whose parents, one or both, hail from colonial outposts. But, gradually other European countries’ immigrants or their offspring began to make their presence felt if not in all walks of life, then certainly on the sports field. Countries from Sweden in the north to Portugal and Italy in the south, to Ireland in the west and Romania in the east have joined in as is apparent in Rome; and that includes conservative Switzerland where women only secured the vote in 1971. I am reminded of a fascinating hour or so I spent with Lee Evans in Athens 40 years ago. Evans was the first man to run under 44 seconds (43.86sec) when he won the Olympic 400 metres in Mexico 1968. A Fulbright scholar and a vocal proponent of racial equality, Evans and his fellow US medallists Larry James and Ron Freeman wore Black Panther berets on the victory rostrum in Mexico, emulating with less clamour the black-gloved salute of their 200 metres colleagues Tommie Smith and John Carlos. Aussie silver medallist Peter Norman sported a badge of the Olympic Project for Human Rights in sympathy. Following his relegation to third by Norman, Carlos incidentally made a comment, maybe tongue-in-cheek, but which still resonates today, ‘I didn’t know a white guy could run that fast!’ When Norman died in 2006, Smith and Carlos repaid the compliment; they flew to Melbourne to be pall-bearers at his funeral. But, back to Evans: we had been invited to an Olympic symposium in Athens in the mid-1980s, he for his celebrity and subsequent teaching and coaching career in Africa, me since I had managed to con my way into a job on a newspaper which still had a vestige of prestige around the world. I don’t know how we got on the subject, and I was very wary of saying the wrong thing, but Evans had no such constraints. He lectured me on ‘hybrid vigour’ or cross-pollination, a term better known in botany, and something that racists would call miscegenation, ie inter-marriage and procreation. Evans had no qualms, citing several leading athletes of mixed race from that period four decades back, including Daley Thompson, a product of a Nigerian father and Scottish mother, who had recently won his second Olympic decathlon title. Evans claimed that humans are nothing special, and although he didn’t use the term, he argued that we, like animals and plants are simply part of the same eco-system, responding to the same dynamics; whence his championing of hybrid vigour. The evidence of his thesis is manifest in the continuing rise of rainbow nations on the track and field of endeavour called Athletics.
Pat01Butcher

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Pat Butcher has been one of the leading authorities on Track & Field Athletics for over 40 years.


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Narcissisme à l'extrême 5

Qu'il est beau l'homme au chapeau! Un pur sagittaire Hors pair Digne et téméraire Mystérieux Énigmatique Curieux Rêveur doux et rebelle à la fois Pour sa famille c'est une idole Pour ses confrères il est gentil et drôle Pour ses amis c'est un centre d'attractivité Ses journées inondent d'activités Il défie toutes les lois Regard revolver Imposant respect et égards Sociable et plutôt serviable Un sourire en coin ne laissant jamais indifférent ceux qui le côtoient l'admirent ceux qui le combattent finissent par déguerpir Sa beauté est perceptible de loin Quoique fanée à certains coins Il dissimule sous son chapeau clair bien des secrets, des énigmes, des rêves et des envies Son charisme est réel Un don du ciel Son élégance n’a rien à envier à ses concurrents Une force bien cachée, Une étoile qui chante au cœur d'une nuit égarée, une chanson d'amour du passé qui défie à l'infini et c'est mieux ainsi les autres étoiles ébahies et épatées dans un ciel serein et qui répètent des refrains en attendant la levée du jour et l'apparition du soleil et la chaleur des ses rayons tour à tour Sa bonté est légendaire Son amitié est exemplaire Sa réputation dépassent les frontières et rivalisent ses congénères Dr Fouad Bouchareb Tous les droits sont réservés Agadir le 17 juillet 2025

Entre deux vérités 34

La vérité est une, mais les érudits l’appellent par différents noms. Dans mes textes précédents, j’évoque souvent cette idée, celle de l’unité avec Dieu. C’est une pensée qu’on retrouve dans le soufisme, à travers des figures comme Ibn Arabi. Mais cette idée d’unité n’est pas née avec l’islam. Des philosophes comme Plotin, bien avant, parlaient déjà d’un principe unique. Chez lui, "L’Un", c’est l’origine de tout ce qui existe. Tout en découle. Tout y retourne. Rien n’existe sans lui. En simplifiant beaucoup, ce concept signifie que Dieu, la création, les humains, la terre, les anges, l’enfer, le paradis… tout cela ne serait qu’une seule et même réalité, une manifestation de Dieu, une expression de Lui. Je l’ai parfois formulé ainsi : "En se connaissant soi-même, on rencontre Dieu." Ibn Arabi était parfois appelé "le plus grand maître" (Cheikh al-Akbar). D’autres, plus critiques, l’ont surnommé "Cheikh al-Akfar" le maître des impies". C’est dire à quel point sa pensée divise. Il affirme que tout est en Dieu. Qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Il parle d’une réalité unique, divine, qui se manifeste sous mille formes, les nôtres, celles du monde, du visible comme de l’invisible. Il écrit en poésie : Mon coeur est devenu capable d'accueillir toute forme. Il est le pâturage pour gazelle et abbaye pour moine ! Il est un temple pour idoles et la Kaaba pour qui en fait le tour. Il est les tables de la Thora et aussi les feuilles du Coran ! La religion que je professe est celle de l'Amour. L'Amour est ma religion et ma foi. Mais certains prennent ces paroles au pied de la lettre, comme s’il disait "l’homme est Dieu". Et forcément, ça choque. Pourtant, je pense qu’il ne s’agit pas d’une confusion mais d’une tentative de dire que tout ce qui existe est enraciné en Dieu. Que notre perception, voilée, morcelée, nous donne l’illusion d’être séparés. Il dit d'ailleurs: "Dieu est le miroir dans lequel l’homme se contemple, et l’homme est le miroir dans lequel Dieu contemple Sa création." Ce n’est pas de l’arrogance. Ce n’est pas non plus de l’égarement. C’est une manière poétique, mystique, de parler d’un lien invisible, subtil, entre ce que nous croyons être et ce que Dieu reflète à travers nous. Mais en parallèle de cette vision, j’ai aussi grandi avec l’idée de la séparation. On m’a transmis une vision plus classique, plus sobre. Une vision dualiste. Dieu est au-dessus de tout. Il est distinct de sa création. Il n’a pas de forme, pas de besoin. Il est le Créateur, nous sommes les créatures. Il n’y a pas de confusion possible. Le Coran nous dit : "Il n’y a rien qui lui ressemble." (42:11) Dans cette vision, Dieu reste unique, parfait, au-delà de tout. Et l’humain, même dans sa beauté (ou pas), reste limité, séparé, humble face à Lui. Et moi, je me tiens entre ces deux mondes. Je les ressens tous les deux. L’un me parle de proximité, de mystère, d’amour. L’autre me parle de majesté, de transcendance, de distance. Ils semblent opposés, mais en moi, ils coexistent. Et pour ne pas me simplifier la tâche, il y a le Coran. Ce livre sacré que je prends moi pour la parole de Dieu. Mais aussi pour une parole dense, profonde, mystérieuse. Une parole qu’on ne peut jamais enfermer dans une seule explication. Quelqu’un a dit un jour que le Coran est comme un océan, plus on plonge, plus on découvre des couches, des sens, des profondeurs qu’on ne soupçonnait pas. Il se lit mille fois. Il se comprend mille fois autrement. Tout dépend de l’état du cœur de celui qui lit. Je crois que c’est voulu. Si la vérité était évidente à la première lecture, la quête serait terminée avant même d’avoir commencé. Au final, j’ai remarqué quelque chose, je crois en tout, et en même temps, je ne crois en rien. Je crois à plusieurs réalités, mais je ne sais pas si l’une d’elles est la vraie. Mon cerveau est en lui-même un paradoxe. Ce n’est pas un mal, ni une faiblesse. C’est juste une grande ouverture d’esprit, une façon d’accueillir le mystère sans vouloir tout enfermer dans une seule vérité. Ce qui compte au fond, c’est que je crois en Dieu. Que je marche avec Dieu, même si je ne comprends pas tout. C’est cette foi, cette relation intime, qui guide mes pas. Et croire en Dieu, c’est accepter qu’il y ait du mystère Alors je cherche. Avec l’intellect, parce que j’aime comprendre. Mais surtout avec le cœur, parce que lui seul sait parfois ce que la tête ne peut pas expliquer. Et quand je parle de cœur, j’évoque en ce sens le cœur de l’âme. Il ne s'agit pas là d’un organe physique, mais du centre de la perception mystique et de l’intuition profonde. Alors que les créatures fassent partie de Dieu, ou que Dieu soit totalement séparé de sa créature, Dieu reste Dieu. Plus grand que les mots. Plus vaste que les pensées. Plus profond que les écoles de pensée. Parfois, l’essentiel n’est pas de choisir un camp. Mais de rester humble. De marcher entre les mondes. De chercher la lumière, sans jamais prétendre l’avoir saisie. Et au fond, la lumière est partout. Même quand on ne comprend pas.