Pensez le Futur.

The Pruning Shears of Revision, Teshuvah, Metanomia and the two Repetances 1642

Neville once said that Revision is his greatest contribution. The concept of revision is present in Kabbalah as *Teshuvah*. Teshuvah is often translated as *repentance*, in hebrew it literally means *going back in time*. Accomplishing a Teshuvah from a Kabbalistic point of view, means going back in time, in one's mind eye and *revise*, change the past event. Relive the event in imagination not as it happened, by how it ought to have happened. By doing so we are able to change the future, and avoid the negative consequences of past event. In other words what Neville calls *Revision*. Kabbalah is often a balance between *Judgement* and *Mercy*. Two words that are loaded with meaning in Kabbalah, They are not opposite concepts, but two separate axes or modes that the divine light appear to operate from in lower levels of consciousness. But for now let's consider that judgement is receiving the consequences of our actions, and as such Kabbalah is often concerned with the lessening of the severity of Judgement. Teshuvah appears then as a primary means to do so. It means going back to that moment right before the regretted event happened, understand the emotional setting that made one do what he did, and then change it. Both emotionally (once again emotions are of primary importance) and in actions. This results in *Metanomia*, the greek word in the bible that is also translated as repentance. Metanomia means a radical change of mind that must come with a new emotional setting. And this is where the brilliance of Neville shines, by tying these two concepts together Teshuvah and Metanomia, two very different words, both translated as repentance, he is able to explain deep Kabbalistic mysteries. Teshuvah is the method (or the technique) Metanomia is the sign and the seal. The sign of the successful Teshuvah and the end of the successful Teshuvah. Teshuvah is something to do whenever one begins to feel remorse or regret. As Neville said at the end of *The Pruning Shears of Revision*: == Don't blame, only resolve. ==
Deep Neville Goddard

Deep Neville Goddard

Neville Goddard was taught Kabbalah by the Rabbi Abdullah in New York at the beginning of the 20th century. Decades after his death, Neville is now becoming one of the most prominent mystics and proponent of mind metaphysics and what he termed the Law of Assumption. Here we try to rediscover what deep Kabbalistic knowledge Abdullah taught Neville.


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Message Royal à Benkirane: définition claire des règles du jeu... 104

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Abdelilah Benkirane à l'occasion de sa réélection en tant que secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), lors de son Congrès national, le neuvième du genre. La lecture attentive des propos montre bien que le message dépasse le simple protocole habituel. Derrière la formule classique de courtoisie institutionnelle se cache une écriture politique subtile, fidèle au style du Palais, où chaque mot est pesé, chaque tournure significative. Comme il est de coutume, le ton est à la fois cordial et mesuré et marque une reconnaissance de la trajectoire de Benkirane sur la scène nationale. Sa Majesté salue "le sens des responsabilités" de l’ancien chef de gouvernement et "son attachement aux constantes et valeurs sacrées de la nation". Les mots employés sonnent ici comme un rappel aux fondamentaux de la monarchie constitutionnelle et aux valeurs constitutives du Royaume. C'est le choix de toute une nation. N'est ce pas là un rappel sans ambiguïté ni interprétation possible d’une ligne rouge implicite. L’expression est diplomatique, mais elle rappelle à Benkirane et à l’ensemble des membres et factions du PJD, bien évidemment, que l’adhésion aux fondements de la constitution est la condition sine qua non de toute participation au jeu politique. Plus encore, ce message arrive à un moment où le PJD tente de retrouver un second souffle après une débâcle électorale historique. En félicitant Benkirane, Sa Majesté salut indirectement ainsi son retour en politique. Cependant ne doit-on pas lire entre les lignes qu’il y a lieu pour ce parti de comprendre et d’intégrer définitivement que l’opposition est légitime, mais qu’elle doit rester dans le cadre des équilibres fixés par la constitution. Le message prend donc des allures de balise politique : encouragement à la responsabilité, mise en garde contre tout aventurisme. Les propos de certains étrangers invités au congrès ont été plus qu’étonnants surtout qu’aucun rappel à l’ordre n’a été observé. De même on ne peut occulter la sortie du second de Benkirane qui quelques jours avant le congrès a commis des propos ahurissants, largement repris dans les réseaux sociaux; propos ayant soulevé beaucoup de questionnements quant à la nouvelle ligne du parti, puisqu’il semble bien qu’il y en ai une qui se profile. Le parti doit définitivement assimiler que la religion n'a pas besoin de lui pour la défendre, le référentiel à l'Islam est un fondement de la constitution marocaine qui garanti également par ailleurs de très larges libertés individuelles et défend les minorités religieuses les considérant comme des composantes essentielles de la nation. Il se doit d'intégrer que la question de la Palestine est dans les priorités de la diplomatie marocaine et que ce n'est pas un sujet de campagne électorale. Son rôle doit implicitement rester éminemment politique, dans le cadre de ce que prévoit la constitution et rien d'autre. Le message pourrait aussi être lu comme une manière de repositionner Benkirane dans le paysage politique, en le distinguant des autres voix critiques du système mais en lui rappelant que son parti est un parti comme les autres. Le message faut il le rappeler parle de parti "honorables". Un geste tactique, qui vise peut-être à redonner un rôle à une opposition encadrée et responsable, à l’heure où le paysage partisan marocain souffre d’un réel déficit de crédibilité, voire d’ancrage sociétal. En somme, le message n’est pas qu’un geste symbolique uniquement : c’est une pièce d’un échiquier politique plus large, où il est essentiel et incontournable de gérer, avec prudence et finesse, les équilibres du pays. Le message, tout en étant explicitement un acte protocolaire de félicitations, contient ainsi plusieurs éléments riches de sens et d'insinuations politiques. Le Souverain tout en soulignant la confiance renouvelée placée en Benkirane pour diriger le PJD, tout en lui adressant ses vœux de pleine réussite dans la poursuite de ses missions, insiste particulièrement sur la nécessité de consolider la position du parti sur la scène politique nationale et de renforcer sa participation active aux côtés des autres formations politiques honorables. Cette insistance rappelle l'importance d'un engagement sérieux, responsable, au service de l'intérêt général et avec une empreinte bien nationale. Le cadre est bien clair et le champs d'action précis. Sa Majesté met en avant l'accompagnement du processus de développement global mené sous sa conduite, visant à propulser le Maroc vers plus de modernité, de progrès et de prospérité. Cette référence explicite au leadership royal dans le développement national souligne que le PJD doit s'inscrire dans cette dynamique et soutenir avec transparence et sincérité les orientations du pays. Les intérêts de la nation marocaine sont clairs et s’imposent comme la seule voie envisagée. Les partis sont là pour servir les intérêts suprêmes de la patrie, placés au-dessus de toute autre considération. Cette mention est une mise en garde implicite contre toute forme d'ambition ou d'action qui pourrait s'éloigner des principes fondamentaux du Royaume et de l'unité nationale Ainsi, le message de félicitations de Sa Majesté, tout en étant cordial, porte des injonctions claires sur le rôle attendu du PJD sous la direction de Benkirane, celui de renforcer son ancrage politique dans le cadre national, agir avec responsabilité, soutenir le projet royal de développement et respecter les constantes nationales. Ces éléments peuvent être perçus comme des insinuations subtiles rappelant à tout parti ses devoirs et limites dans le paysage politique marocain actuel.