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Collective thoughtforms and their influence - egregores 2081

At the intersection of metaphysics, psychology, and collective experience lies the concept of egregores. These entities are, in essence, collective thoughtforms—mental and emotional constructs brought into existence and sustained by the shared focus, energy, and intent of a group of individuals. While a thoughtform arises from an individual’s sustained focus and emotional charge, taking on a life of its own in either the mental, astral, or sometimes even physical realms, an egregore is the result of a collective’s continuous input, becoming something far more potent and autonomous. Egregores start with shared ideas or emotions within a group. When people consistently focus on a common goal, these thoughts and emotions merge, forming an energetic presence that goes beyond the individual. The group may not be aware of this process, but over time, their collective energy manifests into a metaphysical structure, strengthened by rituals, symbols, and emotions. Symbols play a crucial role, serving as focal points for the group’s beliefs. Whether it’s a flag, logo, or chant, these symbols represent the group’s values, reinforcing the egregore’s existence. Every time individuals gather around these symbols, they contribute energy to the egregore. Once created, egregores can become autonomous, exerting influence on group members. Although born from the collective, they begin to act as independent entities, shaping thoughts, behaviors, and emotions. For instance, a religious community that collectively worships a deity may give rise to an egregore representing that deity. This egregore can influence how the group experiences their faith, guiding their actions and beliefs. In group dynamics, egregores enhance unity. Members may begin to share similar thoughts and actions, feeling connected to one another and their shared purpose. In emotionally charged situations, such as sports events, the collective energy can synchronize emotions across individuals, creating dramatic shifts and surges in group intensity. This collective energy often reaches peaks, amplifying shared experiences and reinforcing the bond within the group. The longer individuals are part of a group, the more their thoughts align with the egregore, amplifying its influence. Positively, this can lead to collective achievements, such as social movements or community growth. However, if the group’s energy centers on negative emotions like fear or hatred, the egregore can become destructive, influencing harmful actions. In modern contexts, egregores are reflected in brands, political ideologies, and social movements. For example, a brand like Apple may function as an egregore, where collective admiration and emotional investment shape customer behavior and company culture. Social media, too, serves as a powerful platform for the creation of egregores, amplifying collective thoughts and emotions. Online communities and viral trends generate intense focus, allowing egregores to influence large numbers of people quickly. Understanding egregores can empower individuals to consciously direct collective energy toward positive outcomes. By being mindful of shared thoughts and emotions, we can create egregores that foster unity, community, and collective success. Egregores ultimately remind us of the power of collective consciousness, which can shape both the inner and outer worlds of those who create them.
Tupan

Tupan

I have several interests (too many to list here) and I would like to write about some experiences I've had and ideas about them.


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Maroc - Pays du Sahel: la formule gagnante... 65

Depuis la proposition marocaine d'autonomie pour le Sahara occidental dans le cadre de l'intégrité territoriale du Maroc, en 2007, le Front Polisario subit des reculs importants tant sur le plan diplomatique qu'interne, dans ses camps sur le territoire algérien. Ces dernières semaines, la situation dans les camps de Tindouf s'est fortement dégradée, révélant un désordre croissant et une perte progressive de contrôle des populations. Les séquestrés sont de plus en plus souvent en confrontation directe avec les forces de l’ordre algériennes encerclant les camps, dont la mission est de limiter les déplacements, de crainte d’un retour massif vers le Maroc. N’a-t-on pas vu des vidéos où des manifestantes crient, la voix métallique, « laissez-nous retourner au Maroc » ? Ces démonstrations ne sont pas inédites dans les camps, mais cette fois-ci, il est clairement et fortement scandé « Vive le Roi ». La population est désabusée et n’a plus peur d’affronter Brahim Ghali et consorts. Dans cette ambiance au bord de l'anarchie, la violence et les affrontements armés dans les camps se multiplient, le véritable pouvoir étant de plus en plus entre les mains de bandes rivales, impliquées dans le trafic de drogue et de carburants, l’orpaillage sauvage et l’écoulement des aides reçues. Pas plus tard que le week-end passé, des tirs nourris ont eu lieu dans le camp dit de Laâyoune (à ne pas confondre avec la belle ville de Laâyoune au Maroc) entre factions rivales. Impuissant, le Polisario n’est pas intervenu. Au même moment, trois combattants du Polisario ont déserté, rejoignant les Forces Armées Royales marocaines près d’Oum Dreyga ; une fuite qui en annonce d'autres. Le Polisario est de plus en plus incapable d’imposer son autorité, en plus d'être décrié de l’intérieur même de ses propres structures. La crise interne au Polisario suscite une inquiétude palpable à Alger, qui, plus que jamais, craint le chaos latent dans les camps, une véritable menace à l’ordre public et à l’équilibre régional. Jadis instrument d’influence algérienne, le mouvement, qui a toujours été une charge sécuritaire, devient maintenant un fardeau politique. Plusieurs scénarios sont même évoqués, allant du désarmement à la dissolution des milices armées, mais cela ne sera pas possible sans des tensions internes majeures en Algérie. Une probable guerre des généraux. La situation d’instabilité accélérée est aggravée par une répression accrue, notamment de la part de l’armée algérienne, qui a ouvert le feu sur des civils des camps lors de manifestations, provoquant morts et blessés. Ce climat de violence et d’oppression alimente la colère des populations séquestrées, qui constatent, médusées, l’inaction de ceux supposés les défendre. Elles dénoncent ouvertement la passivité complice du Polisario face à ces agressions. Elles comprennent maintenant que ces soi-disant leaders ne sont en fait que des marionnettes inopérantes. Conjuguée aux conditions de vie extrêmement difficiles, avec un accès restreint à l’eau, à l’éducation et aux soins médicaux, la situation est de plus en plus intenable pour les séquestrés, sous le joug de criminels et de trafiquants de tout genre. Au Maroc, notamment dans les provinces du sud, cette situation dramatique inquiète de plus en plus. Sur les réseaux sociaux et dans la presse, d'innombrables voix dénoncent avec virulence cette situation. Elles alertent sur les souffrances gravissimes des femmes et des enfants dans les camps. De nombreuses ONG et observateurs internationaux appellent par ailleurs à une intervention urgente pour rétablir la sécurité et protéger les civils. La crise sécuritaire majeure et les contestations populaires soutenues et quasi quotidiennes dans les camps de Tindouf surviennent à un moment difficile pour le pays hôte. Il vit mal la réaction à ses provocations de la part des pays du Sahel ; une réaction concertée et musclée qui semble le surprendre. Le régime algérien ne sait plus où donner de la tête entre les problèmes internes d’approvisionnement des populations en denrées de base et la grogne qu’ils provoquent ; la crise à Tindouf, l’affaiblissement exponentiel du Polisario et son isolement évident dans la région. Les pays du Sahel ont d’un commun accord fait leur choix : ils renforcent leur rapprochement tous azimuts avec le Maroc. Le drone malien abattu début avril 2025 par l’armée algérienne va lui coûter très cher en termes de positionnement géopolitique. Comme quoi une « action hostile préméditée » non réfléchie peut engendrer des conséquences graves, voire une crise durable. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont collectivement rappelé leurs diplomates, provoquant une escalade diplomatique sans précédent avec l’Algérie, qui a répliqué en fermant son espace aérien aux avions et en rappelant ses ambassadeurs. L’escalade avec Alger, qui semble s’installer durablement, a bien ouvert les yeux à ces pays. Ils avaient déjà sur la table la proposition d’ancrage à un projet marocain structurant, permettant leur ouverture sur l’Atlantique. Le 28 avril 2025, Sa Majesté le Roi Mohammed VI recevait à Rabat les ministres des Affaires étrangères des trois pays en question en même temps, un tournant géostratégique important. L’initiative « Afrique Atlantique » est entérinée comme une facilitation de l’accès à l’océan, un fondement solide pour le développement économique et l’intégration commerciale des pays concernés. La dimension économique du projet est forte et celle politique puissante. Le Maroc est perçu comme un partenaire stratégique sérieux, engagé et notamment respectueux du principe de non-ingérence, ce qui contraste avec les tensions et le climat d’hostilité qui règnent entre l’Algérie et les régimes sahéliens nouveaux. Les trois pays ont réaffirmé leur adhésion totale à la vision marocaine ; leurs premiers diplomates respectifs ont souligné que cette alliance est un levier de croissance et de stabilité dans une région marquée par des crises sécuritaires et diplomatiques. L’évolution récente s’inscrit donc dans le contexte régional où le Maroc consolide sa position face à l’affaiblissement du Polisario et à la crise interne dans les camps de Tindouf, tandis que l’Algérie voit son influence reculer devant la montée en puissance des voisins sahéliens qui se tournent vers Rabat pour des solutions économiques et sécuritaires. Ce réalignement régional est un facteur supplémentaire qui fragilise la position algérienne tant dans le dossier du Sahara que dans la gestion du Polisario. La crise algérienne avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso, combinée au rapprochement stratégique de ces pays avec le Maroc sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, illustre donc un basculement géopolitique majeur au Sahel. Le nouveau contexte renforce la dynamique marocaine d’intégrité territoriale, tout en isolant davantage le Polisario et son sponsor : l’Algérie est très talentueuse quand il s'agit d'improviser ou de construire des crises avec son voisinage et au-delà.