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Les mycotoxines : la menace invisible dans notre chaîne alimentaire 2031

Les mycotoxines sont des composés toxiques produits naturellement par certains types de moisissures (champignons) se développant sur de nombreuses denrées alimentaires telles que les céréales, les fruits séchés, les fruits secs oléagineux et les épices. Ils posent des risques sérieux pour la santé humaine et animale. Les mycotoxines ont la particularité de pouvoir se développer dans les champs, lorsque les conditions climatiques sont favorables (chaleur et humidité importantes) ; et après récolte, pendant le stockage des denrées alimentaires. On connaît plusieurs centaines types de mycotoxines. Les aflatoxines, la patuline, les fumonisines, la zéaralénone et le nivalénol/déoxynivalénol sont ceux qui sont les plus souvent observées et qui présentent un danger pour la santé humaine et celle des animaux d’élevage LES MYCOTOXINES RESISTENT A LA CUISSON La plupart des mycotoxines sont chimiquement stables et résistent ainsi au traitement des aliments et notamment à la cuisson et aux processus de transformation. Aussi, si des mycotoxines sont hébergées dans des céréales, elles subsisteront dans les pâtes, les farines ou le pain issu de ces graines, quand bien même que les moisissures auraient totalement disparu. Par ailleurs, l’exposition aux mycotoxines peut être également indirecte en consommant les produits des animaux nourris avec des aliments contaminés, notamment lait et viande. EFFETS NEFASTES DES MYCOTOXINES Certaines mycotoxines comme les aflatoxines, les ochratoxines et les fumonisines, sont particulièrement problématiques car fréquemment présentes dans l’alimentation et toxiques même à faible dose. Les aflatoxines, qui font partie des mycotoxines les plus toxiques et sont produites par certaines moisissures , se développant sur le sol, la végétation en décomposition, le foin et les graines. Les récoltes souvent touchées par cette mycotoxine sont les céréales (maïs, sorgho, blé et riz), les graines oléagineuses (soja, arachide, tournesol et coton), les épices (piments, poivre noir, coriandre, curcuma et gingembre) et les fruits secs oléagineux (pistache, amande, noix, noix de coco, noix du Brésil). Certains effets des aflatoxines sont aigus en entraînant des symptômes graves survenant rapidement après la consommation des produits contaminés pouvant mettre la vie du patient en danger, en général à cause des lésions hépatiques. D’autres effets se voient sur le long terme tels l’induction de cancers ou des déficiences immunitaires. En effet, on a montré que les aflatoxines peuvent abîmer l’ADN et provoquer des cancers chez l’animal et peuvent causer des cancers hépatiques chez l’être humain. La patuline une autre mycotoxine est souvent retrouvée dans les pommes en train de pourrir. Les pommes et les jus de pommes préparés avec des fruits contaminés sont la principale source de patuline dans l’alimentation humaine. Chez l’homme, on a signalé des nausées, des troubles digestifs et des vomissements. On considère que la patuline est génotoxique mais son potentiel cancérogène n’a pas encore été démontré. LES MYCOTOXINES EN AFRIQUE La présence de mycotoxines dans l’alimentation est un problème de santé publique majeur qui nécessite une attention urgente. Au Maroc comme dans la plupart des pays africains, la réutilisation des produits de boulangerie rassis ou durs (pain, crêpes, biscuits… ) comme aliments pour animaux est très répandue parmi les éleveurs. Les conditions de stockage souvent déplorables de ces produits rassemblent les conditions nécessaires à la prolifération des moisissures potentiellement toxiques. Sur le plan individuel, lorsque le pain est moisi, il est important de le jeter de manière appropriée pour éviter la propagation des spores de moisissures. Idéalement, le pain moisi doit être emballé dans un sac en plastique fermé hermétiquement avant d’être jeté à la poubelle. Cela aide à empêcher la dispersion des spores de moisissures dans la cuisine ou dans l’environnement extérieur. En cas de signes de moisissure, Il est préférable de jeter tout le pain, car les spores de moisissures peuvent être présentes même là où la moisissure n’est pas visible à l’œil nu. Casablanca, le 2 mai 2024 Dr MOUSSAYER KHADIJA, Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à Casablanca, Présidente de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc (AMRM) et de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS) POUR EN SAVOIR PLUS : Explications supplémentaires sur,les mycotoxines, Bibliographie DES EXPLICATIONS SUPPLEMENTAIRES SUR LES MYCOTOXINES (SOURCE WIKIPEDIA) Les toxines se retrouvent dans le mycélium et les spores des champignons et se diffusent ensuite dans leur environnement qu'elles contaminent même après la destruction du champignon responsable de leur production. Ces substances font partie de leur arsenal chimique de défense contre des concurrents indésirables (bactéries, autres champignons, ou animaux) La prévention de la contamination des matières premières par des mycotoxines peut consister en l’utilisation de fongicides (un produit phytosanitaire conçu pour éliminer ou limiter le développement des champignons parasites des végétaux) inhibant la croissance des moisissures, ou la sélection génétique de plantes résistantes à l’invasion. À cela s'ajoutent les soins apportés lors du stockage (séchage, contrôle de la température, de l’humidité et de l’oxygénation dans les silos) En l'état actuel des connaissances scientifiques et techniques, on ne sait cependant pas empêcher complètement le développement des moisissures. En conséquence, la présence de mycotoxines dans les denrées alimentaires ne peut être totalement éliminée. Cette présence est par ailleurs fortement dépendante des conditions climatiques, et donc variable selon les années. La seule prévention possible est donc d'écarter de la chaîne alimentaire les aliments « trop » contaminés. En fixant le « trop » au niveau adéquat, ce qui n'a rien d'évident entre les réactions des producteurs (considérant les normes comme toujours trop dures) et les exigences sécuritaires (normes toujours trop tolérantes). Sachant que plus le niveau d'exigence est élevé, plus les coûts augmentent et moins le bénéfice sanitaire est sensible (par rapport à un niveau d'exigence plus faible mais déjà efficace). Dans l'Union européenne, les normes concernant les mycotoxines les plus courantes sont fixées par le Règlement 1881/2006 BIBLIOGRAPHIE - Principaux repères sur la mycotoxine, Organisation Mondiale de la Santé, 2 octobre 2023 https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/mycotoxins - Les mycotoxines, ANSES - Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, https://www.anses.fr/fr/content/les-mycotoxines - Mycotoxines, EFSA - European Food Safety Authority https://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/mycotoxins - Mycotoxine, Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Mycotoxine
Dr Moussayer khadija

Dr Moussayer khadija

Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à Casablanca. Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc (AMRM) et de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), Vice-présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)


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The Monad 347

The Monad is found at the highest level of existence, being the eternal, indivisible spark of the Divine. It is not a being in the conventional sense, but a pure center of consciousness, a point of origin that transcends time, space, and form. The Monad is a direct emanation of the Absolute, the One Source, and contains within itself the total potential of divine intelligence and will. The Monad beholds the entire cosmos, reflecting it inwardly without division or movement. For the purpose of experience, evolution, and the expansion of consciousness, the Monad unfolds itself. This process does not mean that a fragmentation occurs, but emanation, in accordance with the laws of sacred geometry and cosmic harmony. The Monad expresses itself into twelve individuated Soul aspects — each a radiant expression of its divine essence. These are sometimes called Oversouls, Higher Selves, or Solar Selves in esoteric traditions. Each of these twelve Souls remains intimately connected to the Monad, yet takes on a unique pathway of spiritual development and service. Each Soul, in turn, extends itself into twelve Spirits, or individual incarnating identities, that manifest across the dimensions of space and time. These Spirits are what we often understand as human personalities — seemingly separate lives, yet each one is a temporary projection of a higher spiritual intelligence. These incarnations serve to gather experience, to learn through contrast and duality, and ultimately to return to unity through the path of conscious realization. Thus, from a single Monad emerge: 1) 12 Souls (higher, eternal selves). 2) Each with 12 Spirits (incarnated personalities). 3) That results in 144 individuated expressions of the original divine spark. This structure is an archetypal framework encoded within the very fabric of the universe. The number 144 is not coincidental: it is directly related to sacred numerology and appears in mystical scriptures such as the Book of Revelation, where the 144,000 sealed servants symbolize the perfected collective of awakened souls. In this model, the journey of each incarnated Spirit is not isolated, but part of a vast, intricate tapestry. All experiences — joys, sorrows, triumphs, and trials — are transmitted upward through the Soul to the Monad, enriching the totality of divine being with wisdom distilled through the lens of individuality. The Monad, untouched and changeless, still gathers all of these reflections into itself in perfect harmony. To know oneself, then, is not merely to understand one’s personal identity, but to awaken to the truth that we are emanations of a higher Soul, and beyond that, of a singular Monad — a spark of God.

New Era in World Athletics: The CAA’s Vision for Equitable International Representation... 375

At its most recent congress held on July 14, 2025, in Abeokuta, Nigeria, the Confederation of African Athletics (CAA) adopted a resolution that could upend the organization of global athletics governance. As the debate on modernity and representation within international sports institutions intensifies, the CAA is proposing major reforms for World Athletics (WA). **At the Heart of the Reform: A Call for Fairer Governance** Confronted with recent developments in world sports and the need to ensure transparency and efficiency, the CAA believes it is time to revise the Statutes of World Athletics, the global governing body for athletics. The main goal is to strengthen continental representation within the WA Council. This reform hinges on the key points of the resolution, namely fair representation by continent. The CAA suggests establishing a fixed quota of representatives for each continent within the Council. Such a measure would give each region an effective voice, limiting the overrepresentation of continents already well established in international decision-making bodies. It also proposes that the election of World Athletics Council members should be conducted by the continental associations, rather than by a global general assembly. The CAA insists that each continental association should directly elect its own representatives. However, under the CAA’s proposed reform, the presidency is an exception: the position of President of World Athletics would remain subject to the traditional election by the WA General Assembly, thus preserving a form of institutional unity. The proposal goes further by suggesting that, for all World Athletics commissions and working groups, the nomination of members should also fall under the authority of the continental associations, according to a pre-established quota set by WA regulations. This approach aims to ensure real diversity within the technical and strategic circles of global athletics. **A New Momentum Towards International Sports Democracy** The CAA’s initiative is part of a global movement calling for more democracy, transparency, and balance in the governance of major sports federations. Several observers believe that such a reform, if supported by other continental associations, could become a model for other sports and help create a more balanced, representative, and inclusive international sports world. Nonetheless, the proposal will face multiple challenges in its implementation. Despite its ambitions, this resolution will have to overcome several obstacles. Naturally, it requires building consensus among other continental associations. There will also be negotiations with the World Athletics Council, which may fear a loss of influence for certain continents. Finally, regulatory texts will need to be adopted according to a timeline compatible with the desired institutional evolution. Inspired by the spirit of Abeokuta, the CAA’s proposal could well usher in a new era for athletics. It reaffirms the legitimacy of emerging continents and raises the fundamental question of equity in international sports. Only time will tell whether this ambitious reform will find global resonance and lead to a profound transformation of World Athletics governance.