Pensez le Futur.

"Onions are good for you" said the onion peddler 5139

(this is a follow up to my previous article "the thief of cope") Onions are great. Very versatile, easy to grow, and delicious. I like eating onions. But sometimes, I need to cook for guests that can't stand them. I might try to sneak the onions in a sauce or call the guests out on their fraudulent taste-buds. What I never do though, is try to convince them to eat my onions because they are good for their health. It's an easy trick. Appeal to authority. But whose exactly? Who is telling people that onions are good for them? Scientists? But who is paying the scientists to say that? It doesn't take much head scratching to figure out the obvious : it's the onion peddler. The field of technology is full of onion peddlers, especially those selling “the next big thing”. It doesn’t take that much nooticing to point out that the people making the most egregious predictions about the future are the ones selling the technologies of the future. Often, they are supported by the ones that can bill you to integrate it. It's easy to forget, but these onion peddlers are just selling you their very fancy onions. With classic technologies, the worst that could happen was wasting money on tech that brought little value to a business. From outside, it looked like big companies passing around their money to other big companies. They bought onions because everyone had them in their kitchen. Whether the promised benefits followed was not of much importance. The more money was wasted, the more buzzwords a CEO could cram into his TedTalk. But AI is different. It's not just about a few companies selling their bots to everyone. It's not about a CTO collecting Saas bills like pokemon gym badges to increase his tech-cred. It's not about tricking a bunch of silicon-valley investors to buy a couple of sport cars then closing down the shop. You may have heard the expression "nothing ever happens"? well this time something is actually happening: a massive devaluing of the economic worth of humans. If you thought that class struggle was a thing of the past, AI will make you look back fondly on slavery. Slaves were needed by their masters; the project of AI is precisely to make you unneeded. Someone watched that Elysium movie and thought we should shoot for that. No more upward mobility through education; there are no jobs to move upward to anymore. Or maybe no more education period. Why train you when we can just train AI instead? The trained AI doesn’t need to be better than you, it just needs to ape you. Your career prospects are already dead, you just don't know it yet. You may be tempted to rationalize why the economic machine still needs you. Fatal mistake. Rationality is a tool that the onion peddler takes out of the shed when it's time to cut down on expenses. The ones who own the economic machine, the ones who steer it, they are not rational. They are emotional, they are class-aware, they have an agenda, and they remember. They hate costs, but they don't hate them equally. You, the human, you're the worst kind of cost. All of these years that the proletariat has been bullying the bourgeois-god-kings with labor laws and fair wage demands... well, it's time for revenge. We like to think of businesses as systemic entities that follow the rules of a game described in an economics' textbook. But who writes those textbooks? Surprise, it's the onion subsidized friends of the onion peddler. So textbooks will tell you that businesses do everything in their power to maximize profit, but what they won't tell you is that they only maximize profit as far as they can control you. When you think of yourself as essential for the operations of a company, that's control you are taking from them. When you try to unionize, that's control you are taking from them. Remember, control trumps short term profit. Sure, AI might result in a degradation of the quality of the goods and services at first, but that's a price they are willing to pay to get rid of you. Because as a human, you wish for a better tomorrow. Somehow nowadays, that's too greedy. The utopia of the rich is a world without the poor. Literally. It's a hard pill to swallow, but sugar-coating requires sugar, and the sugar peddler happens to be friends with the onion peddler. Next, we'll discuss why AI cannot innovate, and why MBA suits can’t understand that.
Sheikh Flakho

Sheikh Flakho


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Afrique, la part du sport dans l'économie 1248

Il est difficile d’évaluer la véritable part du sport dans le PIB sur l’ensemble du continent africain, comme il est clair que cette part varie beaucoup d’un pays à un autre. Au Maroc par exemple cette part est estimée à 1%. L’étude des parts de marché dans le business du sport montre aussi que l’Afrique ne ramasse que des miettes. L’Afrique est à peine présente dans les statistiques mondiales. Le continent subit la mondialisation mais n’en profite que très peu. L’Afrique ne joue que le rôle de la réserve de talents ; une sorte de pépinière. La faiblesse du poids de l’Afrique dans l’économie mondiale se trouve ici criarde. Le continent ne profite que peu de la manne financière du sport, exactement comme elle ne profite que peu de la valeur juste des richesses qu’elle offre « généreusement » à l’économie mondiale. La nature même de l’activité sportive génère cette situation anachronique. Le sport en Amérique ou en Europe et de plus en plus en Asie également, vit en partie grâce aux talents que seule l’Afrique peut fournir au plan génétique et phénotypique. De très nombreux sports et notamment les plus populaires et les plus porteurs économiquement, requièrent des qualités particulières et un potentiel humain qui cadrent parfaitement avec le type de jeunes dont l’Afrique regorge. C’est quasiment le seul continent à offrir cette particularité. Il y a aussi l’économie informelle qui s’est installée comme un palliatif salvateur pour les jeunes puisque leur permet de bénéficier d’équipements sportifs bon marché. Même contrefait ou de seconde main, ces équipements notamment individuels permettent tout de même une certaine pratique à un certain niveau. Cette activité informelle, si encouragée et guidée, peut constituer les bases d’une économie sportive locale et passer dans le formel. Aziz Daouda

La gouvernance du sport en Afrique 1176

A chaque fois que la question du sport en Afrique est soulevée, son développement, ses réalisations, ses déboires, son ascension et le plus souvent à l’occasion de ses débâcles, la question de sa gouvernance est simultanément posée, avec ce qui s’en suit comme débats et problématique liée au concept de bonne gouvernance ; en opposition tacite à ce qui serait une mauvaise gouvernance. Ce concept de bonne gouvernance est en fait évoqué dès lors que la question à traiter est complexe et ou insuffisamment comprise. Le concept de bonne gouvernance est évoqué à chaque fois qu’il est difficile d’expliquer un résultat jugé décevant, à chaque fois que l’on cherche en fait à cacher l’incompréhension d’une situation et peut être même à dissimuler une probable incompétence à traiter d’une problématique donnée. En fait au lieu d’aller creuser et déterrer les raisons profondes, les explications plausibles, les atouts et les faiblesses du sport africain pour d’abord le comprendre et ensuite raisonner avec des données tangibles, on va se contenter au mieux de faire du benchmark, et de façon très simpliste dire que le sport africain souffre d’une seule et unique flétrissure : la mauvaise gouvernance. La question est bien plus complexe à partir même du fait que le concept sport est généralement lui-même mal défini et que le cœur des métiers du sport se trouve peu ou pas défini, peu ou pas compris et pris en compte ; il s’agit bien évidement de la performance sportive, ses déterminants et ses facteurs favorisants ou bloquants. L’Afrique, ses particularités géographiques, historiques et démographiques, ses spécificités sociologiques et politiques multiples, sont rarement prises en compte quand on évoque la question sportive. Le continent est vu comme un tout linéaire sans relief. Pour expliquer un résultat sportif, le lien est rarement fait avec un bon nombre de facteurs sou jacents voir déterminants. L’Afrique, compte tenu de la déformation de sa représentation géographique imagée, la montrant beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en fait dans la réalité, à l’échelle du globe, est regardée exactement comme le continent européen surement beaucoup plus petit mais surdimensionné. Peu sont ceux qui évoquent les dimensions géographiques réelles de l’Afrique et ce qu'elle induit, ses diversités démographiques et ethnographiques, sa grande richesse culturelle due justement à cette diversité. Son histoire récente ayant lourdement impacté son évolution politique, la géographie des pays qui la composent, souvent incohérente ; son fonctionnement économique conséquence d’un passé colonial récent, ne sont jamais mis à l’avant et sont rarement évoqués comme des facteurs limitant ou favorisant l’évolution du sport en Afrique. Or c’est l’ensemble des ces facteurs et d’autres encore qui impactent les activités sportives africaines. D’ailleurs on ne devrait pas parler de Sport africain mais plutôt de Sport en Afrique, tellement les problématiques sont diverses d’une région à l’autre. C’est ainsi qu’il y a lieu tout d’abord, pour cerner aussi précisément que possible la question sportive en Afrique, de revenir à certains fondamentaux, de définir correctement les concepts pour ensuite pouvoir évoquer les pistes d’éventuelles meilleures politiques, meilleures gestions et peut être meilleures gouvernances. C’est sans doute l’unique voie pour entrevoir des plans de développement plus efficients. Cette approche est nécessaire et incontournable pour pouvoir échafauder et concevoir de véritables stratégies de développement, qui de surcroit, devraient s’imbriquer obligatoirement dans des stratégies globales de développement de l’humain. Aziz Daouda

Conversations et monologues 1354

Un soir, l'idée a commencé à germer... Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets. Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic... Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...