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Sa Majesté le Roi Mohammed VI : Héritier d’une Tradition, Artisan d’une Modernité Souveraine 229

Bien avant les grandes transformations des années 1920, le Maroc a connu d’importantes tentatives de modernisation sous le règne de Hassan Ier (1873-1894). Sultan visionnaire, Hassan Ier a entrepris de réformer l’administration, de renforcer l’armée et de développer les infrastructures, notamment les routes et les communications. Ses efforts se sont heurtés à un contexte interne conservateur, marqué par la résistance des fouqahas et des élites attachées aux structures traditionnelles. Il a dû faire face également aux pressions croissantes des puissances européennes cherchant à s’implanter au Maroc. Ce double obstacle a limité la portée des réformes, mais a néanmoins posé les bases d’une modernisation progressive. Avant lui, Sidi Mohammed ben Abdallah, sultan éclairé du XVIIIe siècle, avait déjà joué un rôle majeur dans l’ouverture du Maroc sur le monde. Il est notamment à l’origine de la fondation et du développement du port d’Essaouira (alors Mogador) en 1765, conçu comme un hub commercial stratégique pour contrôler le commerce extérieur. Grâce à sa position géographique et ses infrastructures, Essaouira est rapidement devenue un carrefour incontournable des échanges entre l’Afrique subsaharienne, l’Europe et la Méditerranée, renforçant ainsi les liens économiques et diplomatiques du royaume. D’autres souverains ont poursuivi cette dynamique. Moulay Abdelaziz (1894-1908) a continué certaines réformes militaires et administratives malgré une période d’instabilité croissante. Sous le protectorat français, Moulay Youssef (1912-1927) a dû composer avec la domination coloniale tout en tentant de préserver une certaine souveraineté marocaine. Monté sur le trône en 1927 à seulement 19 ans, Mohammed V est devenu le symbole de la résistance marocaine face au protectorat français. Refusant la domination coloniale, il a soutenu le mouvement nationaliste, notamment lors de son discours historique de Tanger en 1947, où il a revendiqué l’unité et l’indépendance du Maroc. Exilé de 1953 à 1955, son retour triomphal a marqué le début de la fin du protectorat. En 1956, il a proclamé l’indépendance et posé les fondations d’un Maroc souverain. Il a ensuite engagé la construction d’un État moderne en réformant les institutions, en unifiant le territoire, en développant l’éducation et en amorçant la modernisation économique, en créant les Forces Armées Royales et les autres corps sécuritaires tout en affirmant l’identité culturelle nationale. Fils de Mohammed V, Hassan II (1961-1999) a consolidé l’État marocain en instaurant une monarchie constitutionnelle et en développant des infrastructures essentielles. Il a su allier tradition et modernité, renforçant la souveraineté nationale tout en ouvrant le pays aux investissements étrangers et aux échanges internationaux. Sous son règne, le Maroc a connu des avancées majeures dans les domaines économique, social et culturel, posant les bases d’une modernisation durable et préparant le terrain pour les transformations actuelles. Hassan II va rester dans l’histoire pour avoir progressivement recouvert l’intégrité territoriale du Royaume dans un contexte interne et international difficile, voire hostile. Sous Mohammed VI, le Maroc connaît une transformation profonde, comparable en ampleur à celle des années 1920, mais dans un contexte souverain et globalisé. Son règne, marqué par une vision claire et une volonté affirmée, conjugue respect des traditions et ouverture vers la modernité. Le pays investit massivement dans les infrastructures de transport : routes, trains à grande vitesse, aéroports et dans les équipements publics et privés à travers tout le territoire. L’intégration avec les économies occidentales s’est renforcée, faisant du Maroc une destination privilégiée pour les investissements directs étrangers, attirant chaque année des milliards de dollars. Des projets phares, notamment en préparation de la Coupe du Monde 2030, stimulent le développement d’infrastructures sportives, touristiques et culturelles, affirmant le rayonnement international du pays. Parallèlement, une modernisation sociale et économique est engagée, avec des initiatives pour améliorer l’éducation, la santé, l’innovation et le développement durable, inscrivant le Maroc dans une dynamique globale et moderne. Le Maroc a simplement triplé son PIB en moins de vingt années. Le tout s’inscrivant dans la Continuité et le renouveau. C’est en fait un Maroc en perpétuelle réinvention Le parallèle entre les grandes transformations des années 1920 et l’ère Mohammed VI révèle un Maroc capable de se réinventer constamment. Alors que la métamorphose des années 1920 était dictée par un contexte colonial, celle d’aujourd’hui est le fruit d’une ambition souveraine, tournée vers un développement équilibré, inclusif et durable. Elle incarne la volonté d'un souverain avec une vision multilatérale. Aucun domaine n'est laissé de côté ou oublié. Les grands projets d’hier et d’aujourd’hui témoignent d’un énergie de transformation encore plus forte et plus déterminée, avec des finalités différentes : passer d’un Maroc sous tutelle, un Maroc dépendant, subissant impuissant les conjonctures, à un acteur majeur sur la scène internationale, capable d’attirer et de coopérer avec le monde et de bâtir son avenir avec confiance. Aujourd’hui, le Maroc s’inscrit dans une longue tradition de métamorphoses historiques. Chaque époque a façonné un pays dynamique, tentant une modernité et des ambitions des fois réussies des fois avortées. Il est tout de même resté fidèle à son histoire millénaire et à son héritage culturel. Aujourd’hui il se redresse, se modernise et s’affirme comme un pays émergeant sur lequel on peut conter . Le Royaume de Mohammed VI est ainsi prêt à relever les défis du XXIe siècle avec audace et détermination et cette fois ci il s'arme d'institutions de visions et de stratégies claires et puissantes. La volonté royale oriente ainsi le pays vers un développement véritable profitant à tous, un positionnement géostratégique incontournable, une percée économique durable et un système politique fiable, des avancées véritablement souveraines et irréversibles.
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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The Picatrix 78

The Picatrix is one of the most influential and enigmatic texts in the history of Western esotericism. Originating in the Islamic world under the title Ghāyat al-Ḥakīm (“The Goal of the Wise”), the Picatrix is a comprehensive treatise on astrology and magick—the practice of harnessing celestial forces to affect material and spiritual realities. Written in Arabic in the 10th or 11th century and later translated into Latin in the 13th century, the Picatrix became a cornerstone of Renaissance occult philosophy, influencing figures such as Marsilio Ficino, Cornelius Agrippa, and Giordano Bruno. Today, it remains a vital source for students of Hermeticism, ceremonial magic, and astrological thought. The text is attributed “al-Majriti,” a name linked to the 10th-century Andalusian scholar Maslama al-Majriti, though its true authorship remains uncertain. The Picatrix is composed of four books, comprising am extensive body of magical theory and practice derived from Greek, Persian, Indian, and Arabic sources. It synthesizes astrology, natural philosophy, alchemy, talismanic magic, and cosmology into a grand vision of the universe as a living, interrelated system of energies that can be accessed and manipulated by the initiated practitioner. At its core, the Picatrix presents a worldview in which everything is connected through celestial correspondences. The stars, planets, and zodiac are not merely distant bodies, but intelligent forces (often referred to as spirits or intelligences) that shape life on Earth. By understanding the timing, nature, and hierarchies of these celestial influences, the magician can create talismans, perform rituals, and engage in spiritual ascent. These practices are meant not only to acquire worldly benefits—such as love, protection, wealth, or knowledge—but also to align the soul with the divine order of the cosmos. The Picatrix outlines: - Detailed planetary correspondences, including planetary spirits, colors, stones, herbs, animals, and incenses; - Astrological timing for magickal operations, especially elections for creating talismans and invocations; - Rituals for contacting planetary intelligences or channeling their power into material forms; - Philosophical and spiritual foundations, arguing that magick is a divine science requiring purity of soul and alignment with the One. Importantly, the Picatrix treats magick as a sacred art, not merely a mechanical or superstitious activity. Its author warns repeatedly that the true magician must be a philosopher, guided by intellect, discipline, and virtue. In this sense, the text reflects a Neoplatonic essence, where matter is seen as a shadow of spirit, and magick as a bridge between the visible and invisible worlds. The language of the Picatrix is often dense, symbolic, and encoded. It contains long lists of ritual ingredients, planetary names, and talismanic configurations. Some of its instructions are highly technical; others are deeply mystical, involving dream incubation, purification, meditative states, and ecstatic union with celestial beings. This dual nature—simultaneously scientific and mystical—has made the Picatrix a text of enduring fascination. Its influence on Renaissance occultism was immense. Translators and scholars such as Albertus Magnus, Pietro d’Abano, and Marcilio Ficino drew upon its doctrines in the development of astral magic and natural philosophy. Even today, the Picatrix is considered a masterwork of magical cosmology, representing one of the most complete works of how the stars and the soul interact. To summarize, the Picatrix is not simply a magickal grimoire—it is a profound philosophical treatise on the structure of reality and the place of humanity within it. It teaches that the macrocosm and microcosm are reflections of one another, and that the wise—through discipline, knowledge, and intention—can influence one to elevate the other. As such, it stands as a remarkable synthesis of astrology, magic, and metaphysics, offering both a roadmap for practical sorcery and a guide for spiritual ascent.