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Maroc 2030 : le football, un levier géopolitique et stratégique en attendant les autres disciplines sportives… 1635

Le Royaume du Maroc, à travers le football, s’impose aujourd’hui comme un acteur majeur de la géopolitique sportive. Il manifeste clairement sa volonté de se tailler une place de choix sur la scène internationale dans ce domaine. Une vision au plus haut niveau de l'Etat, par ailleurs partagé par le peuple marocain qui fait sien ce choix. Cette dynamique s’illustre notamment par la co-organisation de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, un événement d’envergure historique qui symbolise une victoire politique et diplomatique majeure. Cette co-organisateur de la Coupe du Monde 2030, aux côtés de deux états européennes, est le fruit d’une longue stratégie patiente et déterminée. Le résultat d’une conviction ancienne qui ne s’est jamais altérée. Après cinq candidatures infructueuses, le royaume a su convaincre la FIFA et les fédérations membres, devenant ainsi le deuxième pays africain à accueillir le tournoi après l’Afrique du Sud en 2010. En fait, hormis les contingences politiques d’alors, la sympathie mondiale réservée à Nelson Mandela et les pratiques douteuses des décideurs de la FIFA de l’époque, jamais l’Afrique du Sud n’aurait pu organiser la Coupe avant le Maroc, pour des raisons footballistiques évidentes . Le Royaume a tout de même été récompensé pour sa patience, sa résilience et sa conviction. Il va abriter le mondial du centenaire, une édition à tous points de vue, exceptionnelle, inscrite dans une logique de partage des coûts. Elle aura un impact économique et diplomatique considérable, renforçant les liens entre l’Europe et l’Afrique et mettant en lumière le rôle du football dans le rapprochement entre les peuples, le développement social et sportif de la région. Jamais l’Europe n’aura été aussi proche et coopérative avec le continent noir et inversement. Le Maroc organise au nom de tout un continent. Le football est un véritable outil de soft power que la Maroc manie pour renforcer ses relations diplomatiques en Afrique. Sa Majesté le Roi n'a t il pas ordonné au Comité Local d’Organisation d’inclure des compétences de tout le continent? La Fédération Royale Marocaine de Football a depuis longtemps multiplié les partenariats avec des fédérations africaines, offrant un soutien financier et logistique, et invitant de nombreux pays à utiliser les nombreuses infrastructures modernes du pays pour leurs entraînements ou compétitions. Cette politique volontariste et positive consolide naturellement l’influence marocaine sur le continent, dans un contexte où le pays cherche à contrer celle d’autres puissances régionales qui ne lui vouent pas un grand amour. Au plan footballistique pur, le Maroc s’affirme progressivement comme une puissance africaine. Il remporte ou participe à toutes les finales continentales majeures avec une montée en puissance constante de ses équipes nationales. Cette réussite est soutenue par des investissements massifs dans la préparation des joueurs, avec la construction de centres de formation performants à l’image de l’Académie Mohammed VI de Salé. Le Royaume exporte également de plus en plus de joueurs et d’entraîneurs vers les championnats en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Ceci contribue au renforcement de son image et de son influence. Selami à titre d'exemple vient tout récemment de qualifier la Jordanie pour la 1ère fois de son histoire en coupe du monde, une équipe mise sur orbite par son compatriote Amouta. Par ailleurs, la diaspora marocaine joue un rôle clé : de nombreux joueurs nés ou formés à l’étranger choisissent enthousiastes de porter les couleurs marocaines, décomplexés et fiers de représenter leur pays d’origine. Cette mobilisation de talents diasporiques est un atout stratégique qui enrichit les sélections nationales et renforce leur rayonnement. Le Maroc ne se contente donc pas de la simple ambition sportive du football. Il le conçoit comme un vecteur de rayonnement international, un levier de marketing territorial , comme en témoigne la convention stratégique « Maroc, Terre de Football » signée entre la FRMF et l’Office National Marocain du Tourisme. Cette alliance traduit la volonté du Royaume de bâtir une image forte, inspirante, et d’attirer passionnés et touristes du monde entier. C’est le prolongement de la politique de construction et de renforcement de la marque Maroc, qui s’impose chaque jour un peu plus dans le monde économique à l’échelle universelle. Le Maroc n’a plus de complexe à s’avouer être une puissance industrielle qui s’affirme chaque jour un peu plus. La démarche s’inscrit dans une perspective géostratégique globale où le football est appelé à renforcer la place du Maroc sur la scène africaine et internationale, à affirmer son leadership continental et à soutenir ses avancées diplomatiques, notamment sur la question sensible des provinces du sud. En utilisant le sport comme un outil diplomatique et économique, le Maroc vise à consolider ses alliances, à étendre son influence et à préparer un avenir où il occuperait une position centrale dans les relations entre l’Afrique, l’Europe et le monde et il ne s'en cache point. Tout le monde a aujourd’hui compris que pour traiter avec l’Afrique, notamment pour les questions économiques et certains aspects politiques, le Royaume est incontournable. La question se posent désormais pour les autres disciplines sportives. En fait, cette politique du football n’a pu se mettre en place et réussir que par la compréhension de la vision royale dans ce domaine, de la part d’une fédération qui, avant toutes les autres, a rectifié le tir, suite à la lettre royale adressée au monde du sport en 2008. La FRMF s’est mise en marche de façon intelligemment construite, récoltant aujourd’hui les premiers résultats de son engagement. D’autres fédérations, hélas, sont restées dans l’obscurité, empêtrées dans une certaine platitude voire une léthargie qui les rend de plus en plus médiocres, de plus en plus décriées. D’ailleurs. Certaines, et non des moindres, sont simplement insignifiantes au plan continental et mondial, ou le sont devenues par manque de clairvoyance et de compétence, alors que les moyens sont là et que tous les voyants sont au vert pour le sport en général. Le développant des autres disciplines, pourrait diversifier le soft power sportif du pays, renforcer ses liens diplomatiques et mieux répartir les retombées économiques et culturelles des événements sportifs sur l’ensemble du territoire national. La diversification étant justement au cœur de la vision royale. En attendant, le Maroc fait donc du football un atout politique majeur, mêlant sport, diplomatie et développement économique pour s’imposer comme un acteur incontournable de la géopolitique sportive. La Coupe du Monde 2030 est à la fois un symbole et un catalyseur de cette stratégie ambitieuse, qui promet de redessiner les équilibres régionaux et internationaux autour d’un ballon plus rond que jamais et ce en attendant le réveil des autres disciplines sportives ?
Aziz Daouda Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Le paradoxe marocain : entre progrès tangible et désenchantement social... 10

Les indicateurs macroéconomiques et sociaux dressent le portrait d’un Maroc en profonde transformation. le Maroc d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui des premières décennies post-indépendance. L’espérance de vie, qui stagnait autour d’un demi-siècle dans les années 1960, dépasse désormais les trois quarts de siècle. Les politiques d’électrification, d’adduction d’eau potable, de scolarisation et de couverture sanitaire ont produit des résultats visibles, même si des zones de fragilité subsistent. Le pays a gagné près de trente années d’espérance de vie, réduit significativement la pauvreté. Les modes de consommation se sont diversifiés, le tourisme interne s’est développé, les pratiques de loisirs se sont diffusées. Les comportements sociaux se rapprochent progressivement de ceux observés dans les pays à revenu intermédiaire supérieur, sinon plus. Pourtant, cette situation globalement positive, cohabite avec un sentiment diffus de malaise. Le pessimisme semble persistant, couplé avec une défiance croissante envers les institutions politiques et s'exprime sous forme de désenchantement civique. Comment comprendre ce décalage entre des progrès mesurables, palpables et un ressenti collectif marqué parfois l’auto-dévalorisation ? Sur le plan économique, malgré les chocs exogènes, pandémie, sécheresses à répétition, tensions géopolitiques, inflation importée, la trajectoire demeure globalement ascendante. L’essor des infrastructures, le développement d’industries exportatrices: automobile, aéronautique, phosphate et dérivés, la montée en puissance des services et l’intégration progressive aux chaînes de valeur mondiales sont régulièrement salués par les institutions internationales qui sont unanime quant à la résilience et les avancées du pays en matière de développement humain. L'aménagement et l'embellissement des villes est juste surprenant. Si l’on s’en tient aux données, il fait indiscutablement «mieux vivre» au Maroc aujourd'hui qu’il y a vingt, trente ou cinquante ans. Pourtant, cette amélioration objective ne se traduit pas mécaniquement par un sentiment de mieux-être. Le bien-être ne se mesure jamais en termes absolus. Il se construit par comparaison: avec hier, avec les autres, avec ce que l’on perçoit comme possible ou légitime. À mesure que la société progresse, les attentes s’élèvent, se diversifient et deviennent plus exigeantes. Le citoyen ne se satisfait plus de l’accès aux services de base ; il aspire à la qualité, à la reconnaissance et à la dignité. La généralisation de l’accès à l’information et aux réseaux sociaux a démultiplié ce jeu de miroirs. Les standards de vie occidentaux, les modes de consommation globalisés et les styles de vie d’élites locales ou internationales sont constamment exposés. Le référentiel de comparaison ne se limite plus au village voisin ou à la génération précédente, mais s’étend à des sociétés beaucoup plus riches ou à des minorités privilégiées. Cet écart imaginaire entre ce qui est et ce qui est vu, parfois fantasmé, alimente une frustration qui peut coexister avec une amélioration réelle des conditions matérielles. Ainsi, le sentiment de déclassement exprime moins un retour en arrière objectif qu’un décalage entre des aspirations en expansion rapide et des capacités de réponse économique, sociale et institutionnelle qui progressent à un rythme jugé insuffisant. Le progrès ne masque pas des fractures persistantes. Les écarts entre monde urbain et rural, entre régions côtières et arrière-pays, entre catégories socioprofessionnelles s'amenuisent mais demeurent marqués au plan de la perception et du ressenti. La classe moyenne a le sentiment d'évoluer dans une zone d’incertitude. Elle dispose d’un niveau de vie supérieur à celui de la génération précédente, mais se sent vulnérable. Même avec des indicateurs macroéconomiques positifs, la difficulté pour de nombreux ménages à se projeter sereinement à moyen terme, planifier un projet, anticiper une mobilité sociale, sécuriser une retraite, nourrit une angoisse diffuse. L’incertitude, plus que la pauvreté au sens strict, devient un facteur central du malaise. L'inquiétude ne se limite pas au champ économique ou social. Elle trouve un puissant amplificateur dans la crise de confiance envers les acteurs politiques. Les enquêtes d’opinion attestent d’une défiance croissante vis-à-vis des partis, des élus, des institutions de médiation. Les progrès réalisés ne sont pas suffisamment expliqués, ni incarnés par des responsables crédibles et beaucoup de citoyens ont le sentiment d'iniquité, faisant endosser aux politiques leur ressenti. La politique est perçue, souvent, comme un espace fermé, dominé par des logiques de carrière et de clientélisme. Les attentes placées dans les alternances électorales sont régulièrement déçues, d’où un transfert de frustration vers l’ensemble du champ politique. Les hommes et femmes politiques deviennent les réceptacles symboliques d’un malaise qui déborde largement leur action réelle. Ce phénomène est renforcé par la temporalité des politiques publiques. Beaucoup de réformes, éducatives, sociales, territoriales, produisent des effets à long terme, alors que les citoyens exigent des résultats rapides et lisibles dans leur quotidien. Faute de pédagogie, de transparence et de narration collective, les politiques publiques demeurent abstraites et leurs bénéfices, invisibles ou attribués à d’autres facteurs. Le pessimisme marocain ne prend pas nécessairement la forme d’une contestation radicale. Il s’exprime souvent par un «nihilisme doux» : abstention électorale, désengagement associatif, repli sur la sphère privée, montée de l’ironie et du cynisme dans le débat public, discours dévalorisants sur le pays lui-même. Ce climat entame la confiance dans la capacité collective à transformer la réalité. Ce nihilisme est ambivalent. Il coexiste avec de fortes aspirations à la réussite individuelle, à la reconnaissance internationale du pays. Il ne traduit pas un rejet du progrès, mais plutôt un doute sur la capacité du système à offrir des perspectives à tous, et pas toujours aux mêmes. Le défi pour le Maroc dépasse donc la seule dimension économique ou sociale. Il est aussi symbolique et politique. Comment faire en sorte que les progrès tangibles se traduisent en sentiment partagé d’avancement collectif ? Comment reconnecter les trajectoires individuelles avec une vision d’avenir lisible et crédible ? En l’absence de récit partagé, les chiffres, même positifs, peinent à convaincre. Le paradoxe marocain n’est pas celui d’un pays immobile mais celui d’une société en mouvement, traversée par une tension permanente entre progrès réel et espoirs. C’est dans la capacité à transformer cette tension en énergie de réforme que se joue, en grande partie, l’avenir. La CAN, avec les vidéos qui circulent traduisant le satisfecit et l'étonnement des étrangers des progrès du Maroc peut être ce point d'inflexion espéré. Il fait bon vivre au Maroc.

Un Triptyque Historique : Comment le Maroc, l'Espagne et le Portugal Forgent le Succès de la Coupe du Monde 2030 87

L'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 au trio inédit formé par le Maroc, le Portugal et l'Espagne marque l'ouverture d'un nouveau chapitre dans l'histoire des relations internationales et sportives. L'organisation conjointe de cet évènement consacre une dynamique sans pareil, engageant les trois nations dans une coopération triangulaire dont l'efficacité sera le marqueur décisif du succès de cet événement planétaire. Ce partenariat trilatéral transcende la simple collaboration logistique pour devenir un véritable levier de développement stratégique. La question n'est plus de savoir si les relations bilatérales sont prêtes, mais comment leur intégration en un cadre trilatéral renforcé garantira la réussite d'un méga-événement appelé à relier, pour la première fois, deux continents par le biais du sport. Les liens historiques et la proximité géographique confèrent aux relations entre ces trois partenaires un terreau propice à une intensification remarquable. L'annonce de leur candidature tripartite a, de fait, propulsé la nécessité d'une coordination harmonisée dans les domaines logistiques, économiques et sécuritaires au rang d'impératif stratégique I. Les Fondations Politiques et Économiques de la Coopération Renforcée L'alignement autour du projet 2030 n'est pas fortuit ; il s'ancre dans des considérations politiques et économiques profondes qui mutualisent les intérêts des trois pays. •⁠ ⁠L'Impératif de la Convergence ne souffre aucune ambivalence : l'Espagne et le Portugal, tout en s'inscrivant dans le cadre structurel de l'Union européenne, reconnaissent au Maroc le statut de partenaire stratégique incontournable, véritable porte d'entrée et pivot vers le continent africain. Cette dynamique n'est pas unilatérale ; le Royaume consolide, par cette même alliance, son ancrage eurafricain avec une netteté accrue. L'échéance du Mondial, loin d'être une simple contrainte calendaire, agit comme un puissant levier, forçant l'accélération — jugée souvent trop lente — des processus de convergence réglementaire, douanière et sécuritaire entre les trois capitales. Surtout, la volonté politique affichée au sommet — symbolisée par le suivi direct de Sa Majesté le Roi Mohammed VI des engagements marocains — s'érige en catalyseur décisif, garantissant l'établissement d'une ligne directrice unifiée et pérenne, même face aux contingences et aux fluctuations des majorités au sein des échiquiers politiques des États alliés. •⁠ ⁠La Mutualisation des Investissements et des Retombées : Sur le plan économique, le Mondial représente une opportunité sans précédent de dynamiser le commerce et l'investissement. Les accords trilatéraux influencent directement la planification des grands travaux : il ne s'agit plus de construire des infrastructures isolées, mais des réseaux intégrés (ports, liaisons aériennes, potentielles liaisons ferroviaires à grande vitesse) pensés pour l'interopérabilité. L'harmonisation des offres touristiques et des régimes fiscaux incitatifs pour les sponsors et les investisseurs est cruciale pour maximiser les retombées partagées. La réussite de la coordination dans les domaines logistiques, économiques et sécuritaires ne sera pas qu'un simple indicateur de performance ; elle sera le symbole d'une capacité collective à gérer un événement complexe à l'échelle transcontinentale. II. Gérer les Complexités : Les Défis du Codéveloppement Un événement de cette ampleur, opéré par trois États souverains, engendre naturellement des frictions et des défis de coordination qui nécessitent une gestion diplomatique et technique de premier ordre. •⁠ ⁠Le Défi de la Sécurité Globale et du Transport Intégré : Le premier obstacle est la création d'un espace sécuritaire unifié pour les millions de supporters en mouvement. Cela exige le partage d'informations en temps réel, la coordination des forces de l'ordre et l'harmonisation des protocoles d'urgence. Parallèlement, le système de transport doit être pensé comme un réseau unique. L'acheminement des équipes et des supporters entre l'Europe et l'Afrique doit être fluide, fiable et écologique, nécessitant des investissements ciblés dans les capacité d'accueil aéroportuaires et les dessertes maritimes. •⁠ ⁠Le Vecteur Culturel et Civilisationnel : Au-delà du sport, le Mondial est une plateforme diplomatique. Le défi secondaire, mais fondamental, est de dépasser la simple organisation technique pour présenter un modèle idéal de coexistence interculturelle. Le Maroc, l'Espagne et le Portugal doivent investir dans la promotion de leurs patrimoines croisés, consolidant les valeurs de paix et de respect mutuel. Cela implique la qualification des institutions nationales non seulement en logistique, mais aussi dans la gestion des publics et l'interaction médiatique mondiale, afin d'éviter les pièges d'une couverture fragmentée ou sensationnaliste. III. L'Influence Structurante des Accords Bilatéraux sur la Logistique L'influence des accords existants entre les trois pays est vitale pour le développement des infrastructures. L'étape actuelle est caractérisée par une forte attente des secteurs privés et des observateurs sportifs, qui guettent l'accélération concrète des chantiers. L'efficacité globale de l'opération, que l'on considère la phase pré-événementielle, l'exécution pendant le tournoi ou le legs post-réalisation, repose intégralement sur la solidité de l'engagement triangulaire. La transformation des infrastructures, des stades aux centres de formation et aux zones d'accueil, doit être menée dans un esprit d'alignement normatif. En conclusion, la Coupe du Monde 2030 n'est pas une simple somme de trois organisations nationales ; c'est un projet de co-développement stratégique. Les relations historiques et solides unissant le Royaume du Maroc, le Portugal et l'Espagne, amplifiées par une volonté politique constante et de haut niveau, constituent l'élément décisif pour transformer cette candidature en un succès retentissant, offrant au monde un précédent d'intégration réussie entre deux rives.