Think Forward.

Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons. 2069

C’est fait l’empereur a été intronisé et béni par toutes les religions présentes sur le territoire ou presque. Tel un empereur romain, il est intronisé au sénat. Le Capitole est choisi pour des raisons de météo... Dieu le tout puissant en a décidé ainsi. Il fait froid et c’est à l’avantage du 47è président des USA. Il dit même que s’il n’a pas succombé à la tentative de meurtre qu’il a subi, c’est que Dieu le tout puissant avait décidé de le maintenir en vie pour la noble mission de rendre à l’Amérique sa grandeur. Comme dans une certaine mythologie, c’est à un descendant divin, à un messager que l’on a eu à faire et en bon prophète il a nous a gratifié de ses dix commandements. Quoi de plus normal que de commencer par dire aux américains et au monde que « aujourd’hui’ nous ouvrons (c’est lui qui parle) un nouveau chapitre où l’Amérique reprend sa place de leader, non par arrogance, mais par son destin d’excellence et de résilience ». C’est à se demander si un jour l’Amérique avait perdu le leader cheap du monde depuis qu’elle remporta ses premières batailles contre les espagnols en 1898 voilà quasiment trois siècles. Cette guerre avait sonné le glas de la puissance hispanique, qualifié alors de désastre par les ibériques. Dans un flegme on ne peut plus impérial, le seigneur des lieux poursuivi en annonçant à tous que « l’âge d’or de l’Amérique commence maintenant, car nous croyons que rien n’est trop grand pour ceux qui ont foi en leur pays et en eux-mêmes ». Quelle leçon à tous que de nous rappeler que la première richesse d’une nation est de croire en elle-même et en les siens. Une fois ces termes de grandeurs, d’ambition et de puissance prononcés, il fallait bien évidemment en venir à leurs déclinaisons ; et vlan « Nous déclarons une urgence nationale à la frontière sud, car protéger notre peuple est la première mission sacrée de ce gouvernement ». Le pays qui ne doit sa prospérité et sa puissance qu’à l’immigration va se fermer à la première source des flux humains qu’il dit l'inonder, celle qui lui vient de son flanc sud. L’Amérique ne veut pas s’hispaniser…Et pourtant elle doit énormément à ces bras qui lui sauvent l’agriculture et débarrasse sa jeunesse de tous les métiers astreignants, et de toutes les besognes auxquelles le jeune américain ne veut plus toucher. Il en fait une mission tintée de sacralité. Les familles américaines seraient inquiètes et doivent donc être rassurées et voilà qu’il leur sert un gage on ne peut plus clair et plus ambigu à la fois : « Nous combattrons les cartels qui détruisent des vies et divisent des familles. A partir d’aujourd’hui ils seront reconnus comme ce qu’ils sont : des ennemis de la paix ». De quels cartels il s’agit et de quel ennemi ? Le doute est ainsi semé et le spectre d’une chasse aux sorcières traversent les esprits. On aurait dit le président Truman ressuscité… Mais là la manœuvre n’est pas contre l’ennemi que constituait alors le communisme mais plutôt à l’encontre de cartels encore non identifiés. Les familles américaines sont-elles vraiment ainsi mise à l’abri des ennemis visés ; seul le temps va le démontrer. Changement climatique ou pas, les USA ne sont pas responsables, Ce sont les autres qui le sont, la Chine en premier. La pollution que son économie génère est le responsable de ce qui se passe sur terre et du coup l’Amérique se dédouane et peut gaiment se retirer des accords de Paris. « Nous choisissons de nous retirer des accords qui brident notre liberté économique, car nous croyons en l’innovation américaine, une innovation qui éclaire le monde » et il poursuit dans sa lancée : "Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté : nous reconnaissons que la nature et le bon sens nous dictent – la beauté de nos différences, tout en célébrant notre humanité commune." Alors la salle se lève et applaudit. Elle est acquise et c’est normal. Les invités sont choisis et bien choisis. Ceux-là uniquement par obligation restent assis à vivre leur défaite ; Biden and co, les anciens présidents de l’autre bord et le peu de démocrates présents sont stoïques. Inertes, ils encaissent tels des boxeurs battus au coin d’un ring et d'un public hostile. « Ce jour marque notre volonté de rétablir notre souveraineté dans toutes les pièces du globe, et nous affirmons que les ressources qui enrichissent cette nation doivent d’abord servir son peuple. » Des termes on ne peut plus clairs dans la voix du souverainisme affichée, emprunte d’un égocentrisme on ne peut plus puissant. Mais n'est-ce pas là l'expression d'une quelconque menace... La liberté passe par un libéralisme outrancier ; tous les verrous vont sauter désormais « Nous mettons fin à tout programme qui compromet nos libertés fondamentales ou sacrifie nos valeurs sur l’autel des dogmes." Il parle de valeurs mais ne les définit pas. Lesquelles va-t-il mettre à l’avant ? surement pas celles défendues par ses ennemis politiques. Ceux à qui ils ne veut rien pardonner ; tout au long de la soirée, il n’arrêtera pas de leur envoyer des messages sournois et des piques sans rougir un instant. Et comme pour les rapetisser davantage, il leur sert le coup fatal : « l’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle rêve audacieusement, travaille avec acharnement et fait de l’impossible ce qu’elle fait de mieux ». Il leur dit clairement : vous manquez d’audace et de courage pour bien servir le peuple américain. Pour conclure ce premier moment de gloire, avant la série de signature des ‘President Orders’, moment qu’il choisit en premier devant ses troupes les plus populaires. Que c'est étonnant que de signer de tels actes dans une salle de sport, au milieu d'une foule au moteur surchauffé. Enfin, il ramène à la surface tous ses griefs contre une certaine presse et dit à tous « Nous restaurons un espace public où chaque voix peut s’élever librement, sans crainte de censure car notre liberté d’expression est le cœur battant de notre démocratie ». Chaque voix... entendons par là, chaque citoyen sur n’importe quel support et sans régulation aucune. Un véritable cadeau pour Marc Zuckerberg et indirectement pour Sundar Pichar. Jeff Bezos et Elon Musk en reçoive un de plus, le patron les encourage à aller sur Mars. Comme pour le réconforter de sa déconvenue avec l’un de ses enfants, le patron de Space x et de Tesla est heureux quand il l'entend dire que désormais aux USA, il n'y a plus que des hommes et des femmes. Le glas est sonné pour le wokisme. Tous ces Giga milliardaires étaient heureux d'être assis aux premières loges. Bien derrière on pouvait à peine apercevoir la tignasse du président de la FIFA. Voilà donc l’empereur des Amériques finalement intronisé, du coup le golfe du Mexique change de nom. Il est désormais appelé Golf de l’Amérique. Le canal de Panama redevient américain et le monde parfaitement averti : Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons.
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Love 32

Love! Love is a destiny We hardly choose the moment to love It happens one evening or one morning It happens by pure chance It leaves you confused and haggard One day when you least expect it You didn't see it coming from afar It happens in the blink of an eye... Without an appointment... It makes you soft... It makes you lose your mind... It makes you run away from home Like fire, it burns you with passion Love at first sight is legion You'll get your share, your ration Without logic... But it's beautiful despite everything we endure It's a pure feeling When it's sincere It's magical It's fantastic Despite its pains and sorrows, its sleepless nights Until morning It's the elixir of life It's endless ecstasy... It happens to you by magic... Content in loving takes you away from everything... It besieges you from everywhere! It takes over! It will drive you crazy sooner or later!!! Dr. Fouad Bouchareb El Medano / Tenerife August 24, 2025 Inspired by a text by Jalal Eddine Erroumi Arabic and Arabic All rights reserved

Greater Israel: A Threat to Peace and Stability... 150

The past few weeks have been marked by rather disturbing statements from certain Israeli leaders, reigniting the fundamental debate around the borders of the Hebrew state. Since its creation in 1948, following a UN decision, Israel has never officially and permanently defined its borders—a unique situation that undermines regional stability as well as the credibility of international law. This absence of clear demarcation has severe consequences for a climate already marked by deep mistrust, both within the region and beyond. This situation is often exploited by those who do not stop calling Israel a "cancer" in the region. Unlike the majority of states, Israel did not specify its borders in its declaration of independence. The lines recognized internationally today are those of the 1949 armistice, known as the "Green Line," but they have been constantly altered by wars and territorial expansions, notably after the Six-Day War in 1967. Since that date, Israel has occupied the West Bank, annexed East Jerusalem and the Golan Heights, while Gaza Strip, occupied and then evacuated in 2005, remains subjected to strict control. Following recent developments consequent to October 7 and Israel’s disproportionate response, the current government no longer hides its intention to proceed with a new annexation. These recent declarations revive tensions, notably with references to "biblical borders." There is only one possible interpretation here: the outright annexation of the West Bank and a direct threat to neighboring countries. Statements by Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, Minister Smotrich, and other coalition members demonstrate a desire to maintain confusion, especially as ultranationalist voices continue to invoke the notion of "Greater Israel." This concept, based on religious texts, encompasses territories far beyond internationally recognized borders, potentially extending over the West Bank and even parts of Jordan, Lebanon, Syria, and Egypt. This is all the more worrying as this position faces only ineffective or inaudible denunciations from Arab countries, weakened by repeated divisions and contradictions within Palestinian ranks, exhausted by the sabotage of initiatives on both sides, and aggravated by the barely disguised interventionism of Iran, which has succeeded in bribing a Palestinian faction that weakens the cause, undermining any possibility of peace. This faction, so radicalized, has become an objective ally of Israel and is labeled a terrorist group. Simultaneously, there is the complicit inaction of Western countries, who plead only half-heartedly against various abuses. Underlying this is an anachronistic construction, a 19th-century invention aimed at masking centuries of Christian antisemitism—whether Catholic, Orthodox, or Protestant: Judeo-Christianity. This striking conflation serves to oppose Western civilization to the rest of the world, notably the so-called Arab world. By this conflation, at least in appearance, a hatred that has persisted since the first Christian martyr Stephen, stoned by the Pharisees, is buried. A hatred that has never ceased. Faced with this imbroglio, there is nothing but the chronic impotence of the UN. The question of respect for international law and the definition of Israel’s borders should pose a major challenge to Western powers, especially the United States. Historically, the UN was at the origin of Israel’s creation with Resolution 181 of 1947, but today it proves powerless against the country’s expansion and voluntary absence of border delimitation. Resolution 242, demanding withdrawal from territories occupied in 1967, has never been implemented, just like all resolutions involving the Hebrew state. Western countries, though allies of Israel and holders of significant leverage, have so far refused to compel Israel to comply with international norms, limiting themselves to diplomatic calls for the resumption of negotiations and recognition of a Palestinian state, especially since the beginning of this summer. To this, Israeli leaders respond with categorical refusal and an intermingling of antisemitism with opposition to or criticism of a government’s politics. For the current government, there is no room for maneuver: either one accepts the Israeli diktat, even when it involves violations of international law and denial of Palestinians’ human rights, or one is antisemitic. People forget that Palestinians are Semites too... This generates deplorable tensions with unfortunate consequences for many countries, as De Gaulle might have said. If not stopped, these recent developments will undoubtedly increase the risk to global stability. Until now, popular dissent in the region has been controlled, even prohibited, but for how long? The absence of recognized borders and the normalization of using religious narratives to legitimize possession of illegitimate lands constitute a direct threat to regional and global stability. To dare evoke "Greater Israel" is to legitimize expansionist aspirations, stir fear among neighbors, and fuel instability. In his recent speeches, the Israeli Foreign Minister does not hesitate to present the possibility of a Palestinian state as an existential threat to Israel. The current government does not want a Palestinian state, which remains the only foreseeable and logical solution for Israel’s very security, while maintaining ambiguity over territorial outlines can only perpetuate the conflict and block all prospects for lasting peace. Beyond the strategic and religious considerations, it falls to the international community, particularly Western countries, to take responsibility and finally demand that Israel define its borders in accordance with international law, as is the case for every other state. Without this perspective, any political solution to the Israeli-Palestinian conflict will remain a dead letter, with the ongoing risk of global conflagration. Israeli citizens must also take their responsibility. Continuing to vote for extremists is in no way a guarantee of security but rather a threat to the future of the children on both sides, even though a life in peace is possible. Many Israelis know this and shout it with all their might, but their calls remain unheard. It is with them that peace must be built, and they are numerous within Israel itself and across the world, particularly in the United States.