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I hold a PhD in theoretical physics and possess advanced expertise in machine learning. My experience encompasses a diverse array of ML tasks, including regression, classification, clustering, and feature selection. Proficiency in Python libraries such as NumPy, SciPy, Pandas, SK Learn, Matplotlib, Keras, Theano, PyCaret, and TensorFlow underpins my programming skills. My primary areas of interest lie in the realms of deep learning and computer vision, where I have a sound understanding of neural networks and their real-world applications. I excel as a problem solver and have an unceasing appetite for acquiring new skills. My adaptability to different cultures and environments is noteworthy, and I am confident in my ability to quickly integrate into a team and contribute significantly. My passion revolves around tackling practical challenges, and I am perpetually committed to enhancing my skill set
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Tarek Abdelwahab Tarek Abdelwahab

Tarek Abdelwahab


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Puissance africaine naissante ou occasion perdue : Lomé 2025 entre pivot historique et naufrage stratégique... 31

À Lomé, du 8 au 12 décembre 2025, le 9ᵉ Congrès panafricain a transcendé les rituels commémoratifs habituels pour devenir un QG stratégique. Du moins il l'aura tenté. Gouvernements, intellectuels, patrons d’entreprises, diasporas et activistes ont martelé un diagnostic impitoyable: dans un monde fracturé par les guerres hybrides, les chaînes d’approvisionnement rompus et les empires en déclin ou en quête de repositionnement, l’Afrique ne peut plus se contenter de survivre. Elle doit imposer une doctrine de puissance collective, ou périr comme terrain de jeu des géants. Fini le panafricanisme de discours lyriques et les joutes idéologiques. On est passé du symbole au glaive avec un panafricanisme en arme géopolitique. À Lomé, Faure Gnassingbé, président togolais et hôte, a d'emblée planté le décor: l’unité africaine n’est plus une utopie morale, mais un bouclier contre les prédateurs. Face à la Chine qui verrouille les mines de cobalt, la Russie et les problèmes sahéliennes, les États-Unis qui dictent des normes plutôt floues, l’Afrique choisit la rupture. Gnassingbé l’a dit cash : sans coordination, le continent reste une proie ; avec elle, il devient un pivot. Les débats ont disséqué la fragmentation se penchant sur les crises au Sahel, les tensions au Soudan, la piraterie en Somalie. L’alternative est binaire: vassalisation ou souveraineté collective. Lomé pose donc les bases d’une alliance défensive, inspirée possiblement des BRICS, pour contrer les ingérences gourmandes. On ne s'est point gêné de statuer que le multilatéralisme s'effritait en lambeaux. l’Afrique, du moins dans le discours, part ainsi à l’assaut des forteresses. Les ministres ont sonné l’alarme: l’ONU, le FMI, l’OMC sous-représentent l’Afrique, véritable bastion démographique qui pèsera 2,5 milliards d’habitants en 2050 et sanctuaire énergétique incontournable avec son soleil, son lithium et son hydrogène vert. Le continent se pose la question fondamentale du pourquoi céder les rênes à des institutions figées dans l’après-1945 ? Ainsi à Lomé le Congrès s'est forcé à tracer une feuille de route offensive avec des idées on ne peut plus claires: - ** Une coordination diplomatique** et un front uni à l’ONU pour bloquer les résolutions biaisées. - **La nécessité de réformes institutionnelles** en exigeant deux sièges permanents au Conseil de sécurité et un droit de véto. - ** Une parole souveraine** par l'alignement des votes régionaux notamment à l'UA et à la CEDEAO, sur des intérêts communs et pas sur des caprices nationaux ou des visées idéologiques d'un autre temps. L’enjeu est donc de redéfinir les règles du jeu. L'Afrique ne se contente plus de strapontins. Elle veut peser sur le commerce mondial, les sanctions et les normes climatiques, où elle paie l’addition sans en tirer profit. **La diasporas arme secrète d’une géopolitique afro-globale**, de Bogotá à São Paulo, a volé la vedette à Lomé. Francia Márquez, vice-présidente colombienne, a rappelé les 200 millions d’Afro-descendants en Amérique : une profondeur stratégique ignorée. L'alliances Sud-Sud, les réparations comme arme diplomatique vis à vis de l’Europe post-coloniale, les flux de capitaux via la diaspora US sont autant d'atout et de pistes pour un changement radical de posture. Lomé élargit ainsi le panafricanisme à la diaspora comme lobby à Washington et Bruxelles, vecteur de tech (IA, fintech) et de soft power culturel. Face à la Belt and Road chinoise, c’est un contre-réseau transnational africain qui se dessine. Les précongrès régionaux avaient déjà proposé un plan d'action clair et concret : - **Indépendance technologique** : Maîtriser l'intelligence artificielle (IA) et l'informatique quantique pour mettre fin à la domination des pays occidentaux. - **Élites panafricaines** en réformer l'éducation pour former des leaders et des stratèges africains, et non des personnes qui fuient le continent. - **Migration contrôlée** : en mettant en place une politique commune à tout le continent pour transformer les mouvements de population en atout démographique, au lieu de subir les barrières imposées par l'Europe. - **Mémoire active** : en reliant l'esclavage et le colonialisme à des demandes économiques concrètes, comme l'annulation des dettes injustes et le paiement de redevances sur les ressources minières. - En fait des **Axes de puissance pour 2030 fondés sur la technologie, l'éducation, et la migration** L'Afrique passe de la réaction à la projection et anticipe un monde multipolaire où l’Afrique rivalise avec l’Inde ou l’ASEAN. Mais comme à chaque fois en Afrique, il reste légitime de se poser la question fondamentale: **Lomé, pivot ou mirage ?** L'espoir est que ce congrès ne soit pas un feu de paille mais plutôt une esquisse, une doctrine pour une puissance par l’unité, par l'influence et par la coordination. Le diable est dans l’exécution. Les rivalités internes et régionales, les tentations bellicistes continueront elles à diviser? Le Grand Maghreb pour ce qui nous concerne en connait un chapitre depuis 50 ans. Lomé 2025 impose un ultimatum : stratégie partagée ou irrelevance éternelle ?L’Afrique, pôle émergent ou pion sacrifié ? La réponse se joue maintenant et concerne davantage les générations africaines en devenir... Elles ne pardonneront jamais nos erreurs actuelles et nos divisions imbéciles...

Réveils dans le noir : pour des horaires scolaires adaptés à l’enfant du XXIᵉ siècle au Maroc... 19

Ce qui m'a inspiré ces lignes est une lettre publiée par un papa sur les réseaux sociaux et qui dit en substance:*Je vous écris en tant que parent inquiet, mais aussi en tant que citoyen épuisé par un choix gouvernemental qui, année après année, ignore le bon sens : celui de maintenir un horaire où nos enfants se réveillent alors qu’il fait encore nuit noire pour aller à l’école.* *Chaque matin, c’est le même scénario absurde : réveil à l’aube, enfants arrachés au sommeil, yeux encore fermés, corps fatigués, obligés de sortir dans l’obscurité, parfois dans le froid, pour rejoindre leur établissement scolaire.* *Des élèves somnolents en classe, une concentration affaiblie, une irritabilité croissante. Comment parler de qualité d’apprentissage dans ces conditions ?* *Au-delà de la fatigue, il y a le danger.**De nombreux parents n’ont pas les moyens d’accompagner leurs enfants.**Ces derniers marchent seuls dans des rues encore plongées dans la pénombre, exposés aux risques d’accidents de la circulation, d’agressions ou d’incivilités.* *Ce simple fait devrait suffire à interroger la pertinence de cet horaire.**Le gouvernement persiste pourtant à défendre ce choix au nom d’arguments économiques ou énergétiques, sans jamais mettre en balance le bien-être, la santé et la sécurité de nos enfants.* *Nous ne demandons pas l’impossible, seulement un retour à un rythme humain, adapté à la réalité de notre société.* *Par ce courrier, je souhaite que ce débat soit enfin ouvert sérieusement.* *Nos enfants ne sont pas des variables d’ajustement.* *Ils méritent un réveil normal, à la lumière du jour, et une école qui respecte leurs besoins fondamentaux.* *Elle met sur la table le calvaire vécu par enfants et parents et remet en cause le rythme scolaire imposé à nos enfants.* En fait, les rythmes scolaires actuels reposent sur une organisation largement héritée du début du XXᵉ siècle, conçue pour une société aux temporalités plus stables, pas du tout connectée et moins exposée à la stimulation permanente. Or, depuis quelques temps déjà, les travaux scientifiques convergent vers un même constat: il existe un décalage croissant entre ces cadres institutionnels et les besoins biologiques, cognitifs et psychosociaux de l’enfant contemporain. Mieux encore, L’enfant du XXIᵉ siècle évolue dans un environnement marqué par l’omniprésence des écrans, la multiplication des interactions numériques et la porosité entre temps scolaire, temps familial et temps de loisirs. Les recherches en chronobiologie établissent clairement que l’exposition à la lumière artificielle, en particulier celle bleue émise par les écrans, retarde la sécrétion de mélatonine, hormone clé de l’endormissement. Cette exposition tard dans la nuit perturbe durablement les cycles veille-sommeil chez l’enfant et l’adolescent, rendant le coucher précoce biologiquement difficile, indépendamment des règles éducatives posées par les familles. Dans ce contexte, maintenir des horaires scolaires très matinaux revient à instaurer une dette chronique de sommeil chez l'enfant. Or, le rôle du sommeil dans les apprentissages est aujourd’hui solidement documenté. Les neurosciences montrent que le sommeil est indispensable à la consolidation de la mémoire, à la régulation émotionnelle et au bon fonctionnement des fonctions exécutives d'attention, de planification et de contrôle cognitif. Le manque de sommeil régulier est associé à une diminution des performances scolaires, à une augmentation de l’irritabilité et à des troubles de l’attention pouvant aggraver des difficultés d’apprentissage. Des études nord-américaines apportent un éclairage particulièrement instructif: le report du début des cours associé à une amélioration du temps de sommeil induit des résultats scolaires meilleurs, de l’assiduité et de la santé mentale, ainsi qu’une baisse des accidents de la route impliquant des adolescents. L’American Academy of Pediatrics recommande elle explicitement des horaires scolaires plus tardifs pour les adolescents, en cohérence avec leur rythme circadien naturellement décalé. Faute d'études précises au Maroc, regardons ce qui se dit ailleurs. Les recherches montrent que, durant l’adolescence, l’horloge biologique se décale physiologiquement vers un endormissement plus tardif. Forcer un réveil très matinal revient donc à entrer en conflit direct avec un processus biologique normal. Ignorer cette donnée, largement établie, revient à fragiliser les conditions mêmes de l’apprentissage et du bien-être. À la fatigue cognitive s’ajoutent des enjeux de sécurité et d’inégalités sociales. Les horaires précoces toujours imposés au Maroc, exposent de nombreux enfants à des déplacements dans l’obscurité, augmentant les risques routiers et urbains. Les travaux de l’OCDE par exemple, soulignent que les conditions d’apprentissage ne se limitent pas à la salle de classe: le temps de transport, la fatigue accumulée et le contexte familial influencent fortement les trajectoires scolaires. Les familles les plus modestes disposent de moins de marges d’adaptation en accompagnement, en transport sécurisé et compensation éducative, ce qui transforme les rythmes scolaires en facteur indirect mais réel d’inégalités. Les impératifs économiques, organisationnels ou énergétiques ne peuvent justifier le statuquo. Plusieurs analyses internationales montrent les coûts exorbitants à long terme du manque de sommeil: en terme de décrochage scolaire, de troubles anxieux, de baisse de productivité, de problèmes de santé. Ces coûts cumulés dépassent largement les ajustements nécessaires à une réforme des rythmes. L’OCDE insiste régulièrement sur l’importance d’investir dans le bien-être des élèves comme condition de l’efficacité des systèmes éducatifs. Repenser les horaires scolaires ne relève donc ni du confort ni du laxisme ni d'un caprice. Il s’agit d’une démarche rationnelle, fondée sur des données scientifiques robustes. L’efficacité pédagogique ne se mesure pas au nombre d’heures passées à l’école ni à la précocité du réveil, mais à la qualité de l’attention, à la disponibilité cognitive des enfants et à l’engagement des élèves et des enseignants. Cette réflexion doit s’inscrire dans une approche globale. Les experts soulignent la nécessité d’articuler horaires scolaires, gestion du temps d’écran, charge de travail, équilibre entre vie familiale et vie éducative, et santé mentale. Un système éducatif performant est un système capable d’intégrer les apports de la science et d’évoluer avec la société qu’il sert. À l’ère de la connexion permanente, persister dans des schémas rigides revient à institutionnaliser la fatigue dès l’enfance. Tenir compte des besoins de l’enfant et non des contraintes du monde adulte, n’est pas une utopie pédagogique. C’est une exigence scientifique, sociale et en définitive, politique. Le Maroc dispose de tous les moyens pour engager une véritable réflexion sur la question et devrait l'entamer comme base d'une véritable réforme de l'enseignement.

Mustapha Hadji, Ballon d’Or africain : du silence des pâturages à la voix des stades 32

Le palmarès de Mustapha Hadji tient en quelques lignes, mais chacune d’elles pèse lourd dans l’histoire du football africain, de la jeunesse marocaine et surtout pour Mustapha lui-même. Ballon d’Or africain en 1998, artisan majeur de l’épopée marocaine à la Coupe du monde en France, international respecté, passeur de jeu élégant, ambassadeur discret du football et de la jeunesse du centre prédésertique marocain. Des titres, des distinctions, des chiffres. Et pourtant, réduire Hadji à son palmarès serait passer à côté de l’essentiel : une trajectoire humaine rare, presque cinématographique, qui commence loin des projecteurs. Car avant les pelouses européennes, avant les hymnes et les trophées, il y a un douar près de Guelmim. Une région austère, rude, où l’enfance s’écrit au rythme du soleil et des troupeaux. le vent est sec et fort. L'horizon est sans limite. Les enfants y contemplent à chaque instant l'Atlas et la majesté de ses simes. le sol est dure et rocailleux. Comme beaucoup d’enfants de son âge, Mustapha est berger dès qu’il a pu marcher, dès qu’il a pu être autonome. Il est vite érigé en responsable de ce que la famille et le douar ont de plus précieux: des chèvres et des moutons. Il apprend très tôt la patience, la solitude, l’observation. Des qualités qui, plus tard, feront de lui un joueur à part, capable de lire le jeu avant les autres, de sentir le ballon, d'ajuster le mouvement. Le tournant se produit avec le regroupement familial. Direction la France. Le choc est immense. Changement de langue, de climat, de codes sociaux. À l’école, Mustapha peine à s’intégrer. Il ne comprend pas tout, parle peu, se replie souvent sur lui-même. Mais là où les mots manquent, le ballon devient langage. C’est sur les terrains de quartier que son talent commence à se révéler. Un football instinctif, fluide, presque poétique. Il n’y a pas de calcul, seulement le plaisir de jouer, de s’exprimer enfin, de montrer ce dont il est capable. Autour de lui, des regards bienveillants s’attardent. Des éducateurs, des entraîneurs, des figures humanistes qui voient au-delà des difficultés scolaires ou linguistiques. Et surtout, il y a père lève tôt qui travaille et une mère qui veille. Une présence constante, exigeante et protectrice. Elle encadre, encourage, rappelle l’importance du travail et de la discipline. Elle a cela dans les gènes. Elle sait d’où elle vient. Rien n’est laissé au hasard. À partir de là, l’ascension devient irréversible. Club après club, Mustapha Hadji affine son jeu. Il n’est pas le plus puissant, ni le plus rapide, mais il comprend le football. Le ballon l’adopte et l’aime. Il joue entre les lignes, fait jouer les autres, sublime le collectif. Son style tranche dans une époque dominée par l’impact physique. Il impose une autre grammaire : celle de l’intelligence et de la créativité. L’année 1998 marque l’apogée. La Coupe du monde en France révèle Hadji au grand public. Le Maroc séduit, impressionne, frôle l’exploit. Hadji en est l’âme technique. Quelques mois plus tard, le Ballon d’Or africain vient consacrer cette trajectoire singulière. Une reconnaissance continentale, mais aussi un symbole puissant : celui d’un enfant de Guelmim devenu référence du football africain. Sans jamais renier ses racines, il les sublime dans son récit. Il ne manque jamais de les évoquer avec nostalgie et reconnaissance. Après les sommets, Mustapha Hadji ne se transforme pas en icône tapageuse. Il reste fidèle à une certaine sobriété. Celle du Maure descendant de l’homme de Jbel Ighoud. Il incarne, comme ses 40 millions de concitoyens, 350 mille ans d’histoire, pas de scandales, peu de déclarations tonitruantes. Une élégance rare, sur et en dehors du terrain. Plus tard, il transmettra, accompagnera, conseillera, toujours avec la même discrétion. L’histoire de Mustapha Hadji mérite mieux qu’un simple hommage ponctuel. Elle appelle une série, un récit au long cours. Parce qu’elle parle d’exil et d’intégration, de transmission et de mérite, de talent brut façonné par l’effort et l’encadrement humain. Elle rappelle surtout que derrière chaque trophée se cache un enfant, souvent silencieux, qui a appris à transformer ses fragilités en force. Dans un football moderne parfois amnésique, l’itinéraire de Mustapha Hadji demeure une leçon. Une leçon de jeu, mais surtout une leçon de vie. Lors de la 4e édition des Journées Africaines de l’Investissement et de l’Emploi, consacrée au football comme vecteur d’inclusion socio-économique, tenue à la Faculté des Sciences Juridiques et Sociales - Souissi, à Rabat, Mustapha est invité à l’estrade par l’icône du journalisme sportif qu’est devenue Dounia Siraj, un autre exemple de réussite d’une jeunesse innovante, engagée, sûre d’elle. Elle a dirigé de main de maître une cérémonie où elle devait, entre autres, donner la parole à Fouzi Lakjaa et à Midaoui. Elle le fut sans sourciller, la voix posée et la posture digne. Mustapha prend la parole et raconte son histoire. Les mots sont forts, précis et juste. La posture est digne. L’audience est émue. Les jeunes étudiants, très nombreux, écoutent ébahis. Ils vivent là un moment inédit. Une inspiration rare. Mustapha, sourire aux lèvres, raconte. Les mots fusent dans un récit à couper le souffle. C’est alors que je prends la parole pour interpeller le cinéma marocain. Cette histoire unique, mais semblable à bien d’autres, ne mérite-t-elle pas d’être racontée dans un film, dans une série ? Les mots et la mimique de Mustapha sont si forts qu’ils pourraient, traduits en images, montrer à toute la jeunesse en construction quelles sont les valeurs du travail, du sérieux, de la confiance en soi et de l’engagement. Le festival de Marrakech venait d’être clos la veille. Pendant que Mustapha parlait, j’ai nourri le rêve de voir un film sur Mustapha Hadji remporter l’Étoile d’Or...à une prochaine édition. Le cinéma marocain devrait jouer ce rôle-là aussi. Celui de perpétuer les réussites de la jeunesse du Royaume. Le cinéma se doit de nous raconter, et surtout à la jeunesse, ces grandes histoires de réussite dans moult domaines et Dieu sait qu’il y en a. L’histoire de Nezha Bidouane, celle de Hicham El Guerrouj, de Said Aouita, de Salah Hissou, de Moulay Brahim Boutayeb, d’Abdelmajid Dolmy, de Si Mohamed Timoumi ou de Achik, de Nawal El Moutwakel, ne méritent-elles pas d’être racontées dans des livres, dans des films ? Celles de Jilali Gharbaoui, de Mohamed Choukri, d’Abdelouhab Doukkali, d’Abdelhadi Belkhayat, de Tayeb Seddiki, de Tayeb Laalj, de Fatna Bent Lhoucine, de Fadoul, de Miloud Chaabi de Haj Omar Tissir (Nesblssa) et j’en passe, ne méritent-elles pas d’être portées à l’écran ? Merci, Si Mustapha, d’avoir été un grand joueur, une fierté nationale et surtout de continuer à faire ce que tu fais avec brio : motiver et inspirer notre jeunesse, aiguiser notre fierté nationale par ce genre d’éducation rénovée, pilier d’un Maroc souverain qui élève sa jeunesse vers un avenir prospère et éclairé.