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Le Kenya inaugure son ambassade à Rabat : un tournant diplomatique majeur en faveur du Maroc sur le Sahara occidental 158

L’inauguration officielle de l’ambassade du Kenya à Rabat, par les ministres des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita et kényan Musalia Mudavadi, marque une étape historique dans les relations bilatérales entre les deux pays. Cette cérémonie, qui a coïncidé avec le 60e anniversaire des liens diplomatiques entre deux pays l'un à l'extrême Est et l'autre à l' extrême Ouest du continent noire, symbolise un renforcement significatif des échanges politiques, économiques et culturels, dans une quête de continuité continentale; mais et surtout elle marque un repositionnement stratégique du Kenya sur la question sensible du Sahara marocain. Pour la première fois, le Kenya ouvre une ambassade au Maroc. Nairobi témoigne ainsi de sa ferme volonté de consolider ses relations avec Rabat. Plus important encore, le Kenya a officiellement reconnu dans la foulée, le plan d’autonomie marocain comme « la seule approche durable » pour résoudre le différend sur le Sahara occidental. Ce revirement marque un changement radical de la politique kenyane, puisque jusqu’à récemment, le Kenya entretenait de soi-disant relations avec la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD), soutenue à bout de bras et de plus en plus à bout de souffle par l’Algérie. Sous la présidence de William Ruto, ce changement de cap diplomatique s’était concrétisé dès mars 2024, avec la nomination de Jessica Muthoni Gakinya comme première ambassadrice kényane à Rabat. Plusieurs mémorandums d’entente ont été signés depuis, couvrant des domaines clés tels que l’habitat, l’urbanisme, la jeunesse, le commerce et la formation diplomatique. La coopération entre les deux pays s'est ainsi bien renforcée. Le repositionnement du Kenya quant à lui sur la question du Sahara, s’inscrit dans une tendance globale où le soutien à la cause marocaine s’accroît tandis que le Polisario perd chaque jours un peu plus de terrain sur la scène internationale. Plus de cinquante pays ont retiré leur reconnaissance à la RASD depuis la fin de la guerre froide, et aucun pays africain ne la reconnu depuis 2011, faut il le rappeler. Parmi les évolutions récentes par ailleurs, la Syrie a officiellement fermé le bureau du Polisario à Damas, lors d’une visite conjointe maroco-syrienne préparant la réouverture de l’ambassade du Maroc en Syrie, fermée depuis 2011. Ce geste fort, marque de fait un éloignement stratégique de Damas de l’axe algéro-iranien et un rejet clair du soutien aux séparatistes sahraouis. C'est là un revers majeur, un autre, pour Alger, cette fois ci à l'échelle du monde arabe. En Amérique latine, des pays clés comme la Bolivie, l’Équateur et le Panama ont également retiré leur reconnaissance de la RASD, adoptant des positions neutres ou favorables à une solution politique conforme aux résolutions de l’ONU et à la souveraineté marocaine. Ce basculement est d’autant plus significatif que cette région avait longtemps été un refuge pour la propagande séparatiste. En Europe, la quasi-totalité des pays, dont la France, l’Espagne, l’Allemagne et plusieurs autres membres de l’Union européenne, soutiennent désormais explicitement le plan d’autonomie marocain comme base sérieuse pour une solution politique durable. L'Algérie impuissante perd ainsi du terrain et de la notoriété par son obstination chronique, sur tous les continents et régions du monde. Face donc à la dynamique internationale favorable au Maroc, l’Algérie persiste dans son soutien au Polisario, illustré par la récente réception par le président Abdelmadjid Tebboune du « nouvel ambassadeur sahraoui » Khatri Adouh. Pendant que Bourita et Mudavadi scellaient une amitié forte, l'effronté ambassadeur venu de Tindouf en Algérie lui, a vanté de prétendues « victoires diplomatiques » de la cause séparatiste, faisant fi de l’isolement grandissant irrécusable du Polisario. D’ailleurs et Alger et son rejeton, le comble, vont jusqu’à faire semblant d’ignorer la résolution 2756 adoptée en octobre 2024 par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui reconnaît explicitement l’Algérie comme partie au différend et appelle au respect du cessez-le-feu et à une solution politique durable, soutenant explicitement la dynamique marocaine initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour qui sait lire. Le Maroc en capitalisant sur ce contexte favorable multiplie les accords bilatéraux, notamment avec des pays africains stratégiques comme le Kenya d’ailleurs. La signature de cinq mémorandums d’entente lors de la visite de Musalia Mudavadi illustre une vision commune de coopération renforcée, fondée sur des liens historiques, culturels et économiques. L'Afrique montre ainsi son nouveau visage, marqué par le pragmatisme et la recherche d'intérêts mutuels. L’ouverture de l’ambassade kényane à Rabat et le soutien officiel de Nairobi à l’intégrité territoriale du Maroc représentent une victoire diplomatique majeure pour le Royaume. Alger ne peut plus ignorer cette évolution sans risquer un isolement total encore plus ostensible sur le continent et dans le monde. Comme pour remuer le coureau dans la plaie, la Cote d'Ivoire vient tout juste de réitérer sa position mettant encore une fois sur la touche le mouvement séparatiste et son sponsor. Le Maroc consolide ainsi son leadership diplomatique et avance vers une résolution pacifique et durable du conflit artificiel du Sahara occidental. En face, patauge dans la scotomisation, un Polisario de plus en plus isolé, soutenu uniquement par une Algérie butée et peut être pas pour très longtemps encore par l’Afrique du Sud dont l'économie et le business s'imbriquent de plus en plus avec ceux du Royaume. La communauté internationale elle, converge vers une reconnaissance croissante de la souveraineté marocaine et de son plan d’autonomie, portée par deux membres, non des moindres du Conseil de Sécurité et tant d'autres puissances économiques régionales. Cette dynamique irréversible annonce une nouvelle ère dans la diplomatie africaine. Le prochain terrain de jeu étant surement l’Union Africaine qui dans un avenir proche n’aura ni gêne ni difficulté à expulser la RASD, un membre encombrant, sans intérêt, ne remplissant aucune condition pour faire partie d’une organisation internationale, sinon le sponsoring outrancier d’Alger, elle-même en perte notoire de vitesse. Omar Hilal, représentant du Royaume à l’ONU, n’hésite plus à le rappeler à ses homologues algériens à chaque occasion, faisant de la communauté internationale le témoin de fait, de cette situation anachronique pour ne pas dire ridicule et qui ne peut plus durer.
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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La maison parentale 18

Il était une fois la maison parentale La maison de mes parents est définitivement fermée. La sonnerie reste curieusement muette. Il n'y a plus maman pour m'accueillir à bras ouverts avec son merveilleux sourire légendaire. Il n'y a plus papa pour me parler de ses nombreux voyages, me raconter ses fameuses blagues et me donner ses conseils pour mon poste et ma carrière. Il n'y a plus d'odeurs magiques émanant de la cuisine de maman qui me donnaient l'eau à la bouche en prélude d'un bon festin et de succulents plats dont elle seule avait le secret. Mes parents étaient si fiers de faire de moi un médecin. Ils ne savaient guère qu'une fois malades j'allais veillé sur eux et leurs malheureux destins et les accompagner jusqu'à la fin de leur vie! Depuis leurs morts, il n'y a plus cette ambiance paisible qui régnait à notre maison. Il n'y a plus cette joie de vivre. Et pour ainsi dire même les aiguilles de la montre murale sont restées figées et le balançoire a cessé définitivement ses va et vient à l'infini. Plus de tic tac, point de musique en vrac quand chaque heure est pile. Il n'y a plus ces débats acharnés entre mes frères et sœurs dont seul papa avait l'art de trancher nos avis partagés avec sa légendaire sagesse et sa pédagogie. Personne n'est avantagé. Personne n'est frustré. Tout le monde avait compris et savamment appris. Il nous a appris à faire le discernement des choses, à composer de la poésie, des vers et des proses. Il épatait l'auditoire par ses drôles histoires à mourir de rire. A présent il n'y a plus d'invités à la maison. Elle est définitivement fermée. Un silence religieux y règne tel une communion, tel un recueillement, telle une prière. Le temps s'est brusquement arrêté une première fois le 3 Octobre 1996 après le décès de ma mère. Il s'est figé pour toujours le 5 Décembre 2018 après la mort de mon père. Après toute fois m'avoir fair la faveur et laissé le temps de fêter la veille mon anniversaire. Dorénavant il ne me reste d'eux que les bons souvenirs et les prières pour que leurs âmes reposent en paix Dr Bouchareb Fouad Rabat le 5 Décembre 2022 Tous les droits sont réservés

"Moyen-Orient : le basculement stratégique vers les monarchies du Golfe" 33

Le Moyen-Orient vit une transformation géopolitique majeure, marquée par un repositionnement stratégique entre Israël, les États-Unis et les puissances du Golfe. Ces dernières, longtemps en marge des alliances traditionnelles ou les subissant, s’affirment désormais comme des acteurs incontournables sur la scène politique, économique et militaire, redessinant des équilibres que l’on considérait historiques voire immuables. Depuis sa création en 1948, Israël a été le principal allié occidental au Moyen-Orient, notamment des États-Unis, pourtant opposés à leur création au départ, dans une région marquée par des conflits récurrents. Sa politique d’expansion et d’influence, soutenue par Washington, a longtemps cristallisé les tensions avec plusieurs pays arabes et groupes armés. Toutefois, cette posture belliqueuse semble aujourd’hui contestée, tant par ses voisins que par certains de ses alliés traditionnels. En tous cas elle est amplement désapprouvée voire condamnée par la société civile, partout. Cela ne saurait durer. L’évolution la plus notable dans la région est venue des monarchies du Golfe. Après des décennies d’hostilité, elles ont amorcé un rapprochement historique avec Israël, officialisé par les Accords d’Abraham en 2020, sous l’impulsion américaine. Ces accords, signés notamment par les Émirats arabes unis et Bahreïn, ont ouvert la voie à une coopération renforcée, notamment contre l’influence iranienne, tout en favorisant des échanges économiques et technologiques sans précédent. Les monarchies n’ayant pas signé ces accords, non plus, n’ont aucunement de complexe à traiter avec Israël. Souvent on évoque aussi les relations très fortes entre l’état hébreu et la Turquie notamment depuis que celle-ci est gouvernée par le chantre de l’islamisme que représente Erdogan. Dans ce contexte en pleine mutation, les États-Unis ont progressivement réorienté leur politique régionale, misant davantage sur les monarchies du Golfe, qui offrent stabilité politique, puissance financière et position stratégique. La présence militaire américaine dans la région, notamment à la base d’Al-Udeid au Qatar, illustre cette nouvelle donne. Lors de la tournée américaine au Moyen-Orient en 2025, près de deux billions de dollars d’investissements ont été annoncés, notamment dans les secteurs de la défense, de la technologie et de l’intelligence artificielle. Parallèlement, Washington semble adopter une posture plus nuancée vis-à-vis d’Israël, notamment dans le cadre des négociations avec l’Iran, ce qui traduit une diversification des alliances régionales. Israël, malgré son poids militaire, perd progressivement de son influence exclusive, perçu de plus en plus comme un acteur source de tensions. Les dérives de la politique actuelle du cabinet Netanyahu menant un quasi génocide à Gaza, ne sont pas là pour arranger les choses. Contrairement aux décennies précédentes, les pays arabes, notamment ceux du Golfe, ne répondent plus systématiquement aux provocations israéliennes par la force. Les dirigeants actuels privilégient une approche pragmatique, distinguant désormais la cause palestinienne des actions de groupes armés comme le Hamas. Cette évolution marque un tournant par rapport aux attitudes belliqueuses des régimes militaires du passé. Ces régimes étaient en fait, au fil du temps, devenus des alliés objectifs de la cause sioniste. Hassan II, avant gardiste, avait dit à ce sujet que" La haine d'Israël et du juif est l'aphrodisiaque le plus puissant du monde arabo-musulman" Les monarchies du Golfe, longtemps porteuses d’un discours modéré et favorable au dialogue, s’imposent désormais comme des modèles régionaux de stabilité et de coopération avec l’Occident, mais également avec les puissances d’Asie. Le rôle traditionnel d’Israël comme pivot des intérêts occidentaux au Moyen-Orient semble s’effriter au profit d’une dynamique où les monarchies du Golfe prennent le devant de la scène. La multiplication des conflits et la perception d’un Israël de plus en plus isolé sur la scène internationale, ne serait qu’au niveau des populations, fragilisent sa position. L’Europe, de son côté, même tergiversant, manifeste un durcissement de ton face aux actions israéliennes, notamment après les récents incidents en Cisjordanie où des diplomates avaient été la cible de tirs nourris de la part de l’armée de l’état hébreux. Ce changement d’attitude ne peut que renforcer la légitimité des monarchies du Golfe comme partenaires fiables pour l’Occident car désormais garant de la stabilité et du calme dans la région. L’organisation récente d’une conférence mondiale sur la question palestinienne au Maroc, signataire des Accords d’Abraham, coprésidée par la Hollande, illustre cette nouvelle dynamique. Le Maroc faut-il le souligner encore une fois est un allié stratégique des monarchies du golfe auxquelles il est lié par de multiples accords, allant jusqu’à la défense. Les propos du ministre des Affaires étrangères marocain, Nacer Bourita, sont on ne peut plus clair quant à la nécessité de condamner tous les extrémismes, sous-entendu l’extrémisme du Hamas mais également celui des composantes du gouvernement actuel d’Israël. Ce discours symbolise l’espoir d’un renouveau politique dans la région insistant sur le respect du droit international et la solution unique possible, celle de deux états vivant côte à côte. C'est la position également de la France dont le président n’hésite plus à parler de reconnaissance de l’état palestinien, en faisant même un élément capital dans ses discussions là où il se rend dans ses multiples visites à l’étranger. Addicte au sang et à la violence, Netanyahu n’hésite même plus à accuser le Président Macron d’être en croisade contre l’état juif. Excusez du peu. Le leader israélien est touché dans le vif et n’a plus d’argument plausible sinon de s’abriter derrière sa définition propre de l’antisémitisme qu’il distribue un peu à tout le monde. Il faut dire que les vétos répétitifs des américains au Conseil de Sécurité, le conforte en quelques sortes dans son délire. La réaction démesurée d’Israël suite aux attaques insensées du Hamas est devenue contreproductive pour l’état hébreu. Alors qu’il semble perdre son rôle de leader incontesté des intérêts occidentaux dans la région, les monarchies du Golfe apparaissent donc comme les nouveaux stabilisateurs et promoteurs de la paix au Moyen-Orient. Cette recomposition géopolitique pourrait bien redéfinir durablement l’équilibre des forces dans une région marquée par les conflits incessants. L’imbrication forte de l’économie américaines avec celle de ces pays, au vu des derniers investissements annoncés, va inscrire la situation naissante dans une perspective stable et sans doute durable. Les électeurs israéliens ont tout intérêt à le comprendre vite. Dès la prochaine échéance électorale ils devraient se débarrasser définitivement de ces illuminés qui n’ont que la mort à la bouche et l’extermination d’un peuple légitime comme objectif.

La phobie de l'amour 24

La phobie de l'amour Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses déceptions lors des cours Et surtout quant je suis pris de court Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses aléas et mauvais tours A rendre fou tous les troubadours Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour Son feu et ses couleurs Préludes de bonheur ou de malheur Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses revers et aventures De ses reliefs et contours Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses mauvais tours De ses chagrins d'amour Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses plaies au long cours De ses douleurs nuit et jour Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour Maintenant je ne crois plus à l'amour Et j'ai renoncé d'aimer pour toujours Dr Fouad Bouchareb Inspiré d'une chanson d'Oul Keltoum طول عمري بخاف من الحب Rabat le 20 Février 2023 Tous les droits sont réservés

Parles moi 27

Parles moi , dis quelque chose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi que je te plait Dis moi que tu me hais Dis moi que tu m'aimes Dis le quand même Seuls tous les deux Mes larmes aux yeux Je déteste ton silence C'est une punition s'est une sentence Car toi et moi C'est un choix Et nos coeurs par émoi Battent de même à la fois C'est toi mon coeur C'est toi mon bonheur Pourquoi tout ce silence C'est une loi C'est une pénitence Ou c'est un simple choix Comme ça je garde la foi Dis moi mon coeur Dis moi mon trésor Me caches-tu quelque chose? Dis le moi ,dis et ose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi que je te plait Dis moi que tu me hais Dis moi que tu m'aimes Dis le quand même Dis moi que je te plais Dis moi que tu me hais Mais dis des choses Dis quelque chose Si j'ai fait souffrir ton coeur Une fois , un jour Dis le moi plains toi tour à tour Ne me tiens pas rancoeur Et si pour me pardonner tu veux mes yeux Prends les et c'est tant mieux Ça me privera de la lumière des cieux Mais je garderai la foi en Dieu C'est toi mon coeur C'est toi mon bonheur Pourquoi tout ce silence C'est une loi C'est une pénitence Ou c'est un simple choix Comme ça je garde la foi Dis moi mon coeur Dis moi mon trésor Me caches-tu quelque chose? Dis le moi ,dis et ose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi que je te plait Dis moi que tu me hais Dis moi que tu m'aimes Dis le quand même Dis moi que je te plais Dis moi que tu me hais Mais dis des choses Dis quelque chose Chaque mot Plutot Chaque soupir C'est pour te chérir Chaque larme Chaque joie Est une occasion pour moi De m'empresser chère dame Pour te mettre dans la confidence Sans réticence C'est toi mon coeur C'est toi mon bonheur Pourquoi tout ce silence C'est une loi C'est une pénitence Ou c'est un simple choix Comme ça je garde la foi Dis moi mon coeur Dis moi mon trésor Me caches-tu quelque chose? Dis le moi ,dis et ose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi quelque chose Dis moi n'importe quelle chose Dis moi que je te plait Dis moi que tu me hais Dis moi que tu m'aimes Dis le quand même Dis moi que je te plais Dis moi que tu me hais Mais dis des choses Dis quelque chose Dr Fouad Bouchareb 12 juin 2020 Énième jour de confinement Rabat Zone 2