Pensez le Futur.

You Graduated and Don’t Know What to Focus On for a PhD Position? 4923

I assume you’ve just earned your master’s degree. You might be feeling a bit lost. You’ve started applying for opportunities — Industry or Academia — but you’re still waiting for that interview opportunity. No one is answering your emails. I get it. You might be feeling frustrated, maybe even battling imposter syndrome. You’re thinking about enrolling in new courses to acquire enough skills to be ready for any opportunity, but you still feel very lost. Let me tell you exactly what I would do if I were in your place three years ago. Please read this article until the end. You will enjoy it, and I made it especially for you as a source of motivation, giving you exactly what you should focus on. Let’s assume first that you want to enroll in a good PhD program. Whenever I apply for an opportunity, I put myself in the interviewer’s shoes — in this case, your future supervisor. What does your future supervisor want from you? What’s your added value to their lab? Why should they recruit you? Your supervisor wants you to be the greatest version of yourself, wants to be proud of you, and wants your success to be their success as well. First, they want you to avoid distractions and focus on your PhD, producing great, interesting results, and discoveries that lead to high-quality publications. They want you to step out of your comfort zone, present at international conferences, bring added value to the lab, be a great representative, and never outshine them. Control your ego, be easygoing with the team — not a toxic presence — and remember, they don’t expect perfection, but they do expect you to do your best. I know you can be like that, but there are a few things you can do to make your application stand out. When writing emails to potential supervisors, have you read some of their most interesting, highly cited articles? Did you do some research beforehand and address specific points within your email? What did you accomplish during your master’s degree? Were you just an average student who passed exams, or did you do something exceptional that made you unique compared to most students? If yes, then mention it, talk about it, and sell it to your supervisor in your application. Show that you are unique. When writing an email, motivation letter, or research proposal, stop using templates or AI-generated content. Your supervisor is smarter than you think, and they will spot that because they’ve seen a ton of applications. They want originality; they want to know who you are and what you can do. Be original. You don’t have to make it perfect, just be yourself. I want you to create a unique application that will impress any professor who reads it. Make it stand out. Use your own creativity — you’ve graduated, which means your brain is still fresh, and you are smart. SHOW THEM THAT! Don’t apply for just one position — make different plans. You gotta be smart about it. Reach out to your previous professors, especially those whose work you found impressive, and gently ask them for a recommendation letter. Use your contacts, and take your time to make different plans, because this step is a big one toward your future goals. Be wise about it. This isn’t just about getting one position; it’s about setting up a foundation for your future. Different plans give you options, and options give you control over your path. Last but not least, if I were you, I would focus on reading a bunch of review papers in the field I’m interested in. Start doing the things your future supervisor would expect you to do in your first year: identify the scientific question that interests you, find your unique approach, and start working on answering it. It’s your mission to find the gap in your field and fill it. You can begin working on that right now, while also doing the things I mentioned above. I’m not going to dig into the details here because I’ve kept this article a bit general, but if you have any questions, feel free to ask them directly.
Anas Bedraoui Anas Bedraoui

Anas Bedraoui

Anas Bedraoui is a PhD candidate at FMS, UM6P, Morocco. He is a member of the Early Career Advisory Group at eLife, Cambridge, UK. Anas is interested in writing about science, research, and psychology. He loves the BLUWR community.


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Un Triptyque Historique : Comment le Maroc, l'Espagne et le Portugal Forgent le Succès de la Coupe du Monde 2030 40

L'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2030 au trio inédit formé par le Maroc, le Portugal et l'Espagne marque l'ouverture d'un nouveau chapitre dans l'histoire des relations internationales et sportives. L'organisation conjointe de cet évènement consacre une dynamique sans pareil, engageant les trois nations dans une coopération triangulaire dont l'efficacité sera le marqueur décisif du succès de cet événement planétaire. Ce partenariat trilatéral transcende la simple collaboration logistique pour devenir un véritable levier de développement stratégique. La question n'est plus de savoir si les relations bilatérales sont prêtes, mais comment leur intégration en un cadre trilatéral renforcé garantira la réussite d'un méga-événement appelé à relier, pour la première fois, deux continents par le biais du sport. Les liens historiques et la proximité géographique confèrent aux relations entre ces trois partenaires un terreau propice à une intensification remarquable. L'annonce de leur candidature tripartite a, de fait, propulsé la nécessité d'une coordination harmonisée dans les domaines logistiques, économiques et sécuritaires au rang d'impératif stratégique I. Les Fondations Politiques et Économiques de la Coopération Renforcée L'alignement autour du projet 2030 n'est pas fortuit ; il s'ancre dans des considérations politiques et économiques profondes qui mutualisent les intérêts des trois pays. •⁠ ⁠L'Impératif de la Convergence ne souffre aucune ambivalence : l'Espagne et le Portugal, tout en s'inscrivant dans le cadre structurel de l'Union européenne, reconnaissent au Maroc le statut de partenaire stratégique incontournable, véritable porte d'entrée et pivot vers le continent africain. Cette dynamique n'est pas unilatérale ; le Royaume consolide, par cette même alliance, son ancrage eurafricain avec une netteté accrue. L'échéance du Mondial, loin d'être une simple contrainte calendaire, agit comme un puissant levier, forçant l'accélération — jugée souvent trop lente — des processus de convergence réglementaire, douanière et sécuritaire entre les trois capitales. Surtout, la volonté politique affichée au sommet — symbolisée par le suivi direct de Sa Majesté le Roi Mohammed VI des engagements marocains — s'érige en catalyseur décisif, garantissant l'établissement d'une ligne directrice unifiée et pérenne, même face aux contingences et aux fluctuations des majorités au sein des échiquiers politiques des États alliés. •⁠ ⁠La Mutualisation des Investissements et des Retombées : Sur le plan économique, le Mondial représente une opportunité sans précédent de dynamiser le commerce et l'investissement. Les accords trilatéraux influencent directement la planification des grands travaux : il ne s'agit plus de construire des infrastructures isolées, mais des réseaux intégrés (ports, liaisons aériennes, potentielles liaisons ferroviaires à grande vitesse) pensés pour l'interopérabilité. L'harmonisation des offres touristiques et des régimes fiscaux incitatifs pour les sponsors et les investisseurs est cruciale pour maximiser les retombées partagées. La réussite de la coordination dans les domaines logistiques, économiques et sécuritaires ne sera pas qu'un simple indicateur de performance ; elle sera le symbole d'une capacité collective à gérer un événement complexe à l'échelle transcontinentale. II. Gérer les Complexités : Les Défis du Codéveloppement Un événement de cette ampleur, opéré par trois États souverains, engendre naturellement des frictions et des défis de coordination qui nécessitent une gestion diplomatique et technique de premier ordre. •⁠ ⁠Le Défi de la Sécurité Globale et du Transport Intégré : Le premier obstacle est la création d'un espace sécuritaire unifié pour les millions de supporters en mouvement. Cela exige le partage d'informations en temps réel, la coordination des forces de l'ordre et l'harmonisation des protocoles d'urgence. Parallèlement, le système de transport doit être pensé comme un réseau unique. L'acheminement des équipes et des supporters entre l'Europe et l'Afrique doit être fluide, fiable et écologique, nécessitant des investissements ciblés dans les capacité d'accueil aéroportuaires et les dessertes maritimes. •⁠ ⁠Le Vecteur Culturel et Civilisationnel : Au-delà du sport, le Mondial est une plateforme diplomatique. Le défi secondaire, mais fondamental, est de dépasser la simple organisation technique pour présenter un modèle idéal de coexistence interculturelle. Le Maroc, l'Espagne et le Portugal doivent investir dans la promotion de leurs patrimoines croisés, consolidant les valeurs de paix et de respect mutuel. Cela implique la qualification des institutions nationales non seulement en logistique, mais aussi dans la gestion des publics et l'interaction médiatique mondiale, afin d'éviter les pièges d'une couverture fragmentée ou sensationnaliste. III. L'Influence Structurante des Accords Bilatéraux sur la Logistique L'influence des accords existants entre les trois pays est vitale pour le développement des infrastructures. L'étape actuelle est caractérisée par une forte attente des secteurs privés et des observateurs sportifs, qui guettent l'accélération concrète des chantiers. L'efficacité globale de l'opération, que l'on considère la phase pré-événementielle, l'exécution pendant le tournoi ou le legs post-réalisation, repose intégralement sur la solidité de l'engagement triangulaire. La transformation des infrastructures, des stades aux centres de formation et aux zones d'accueil, doit être menée dans un esprit d'alignement normatif. En conclusion, la Coupe du Monde 2030 n'est pas une simple somme de trois organisations nationales ; c'est un projet de co-développement stratégique. Les relations historiques et solides unissant le Royaume du Maroc, le Portugal et l'Espagne, amplifiées par une volonté politique constante et de haut niveau, constituent l'élément décisif pour transformer cette candidature en un succès retentissant, offrant au monde un précédent d'intégration réussie entre deux rives.

Law 30-09: A “Tree with Bitter Fruits” Hindering the Development of Moroccan Sports 90

While Morocco’s recent performances on the international stage—particularly in football—demonstrate its growing dynamism, the legal framework governing the sports sector seems unable to keep pace with this evolution. Conceived in the wake of the 2008 Royal Letter and enacted in 2010, Law No. 30-09, which was meant to modernize the national sports system, now reveals—fifteen years after its delayed implementation—serious limitations. Marked by internal inconsistencies, deficient enforcement, and pervasive state interference, the law ultimately undermines its original purpose: to professionalize Moroccan sport and align it with international standards. I. Excessive Requirements and Forgotten Sanctions Born from a clear political will to reform Moroccan sport and provide it with a modern legal framework, Law 30-09 has quickly become a rigid and impractical instrument. One of its most emblematic—and controversial—provisions is the obligation imposed on certain sports associations to establish sports corporations (Sociétés Anonymes). While the intent was to ensure sound governance, fiscal transparency, and executive accountability, practice has revealed the limits of this approach. •⁠ ⁠A disproportionate constraint. Most associations lack the financial and organizational capacity to comply with such structural obligations. •⁠ ⁠A flawed and inapplicable framework. The law establishes three non-cumulative conditions triggering the obligation to form a sports company. Only the first has been clarified by regulation, while the other two—relating to turnover and payroll—were never defined by governmental decree. As a result, the rule remains largely inoperative, especially since the penalties for non-compliance are systematically ignored. •⁠ ⁠An unfinished reform. Even among the few clubs that have complied, the parent association still holds the majority of the share capital. This structural lock prevents the opening of capital to private investors, thus maintaining dependency on the old associative model rather than promoting professionalization. II. The Persistent Shadow of the State: An Interference Contrary to Autonomy Principles By its very nature, sport is a sphere of autonomy, an ethos enshrined in the Moroccan Constitution and in the regulations of international organizations such as FIFA. Yet Law 30-09 establishes the supervising ministry as the true guardian of the sector, concentrating significant and often excessive powers: •⁠ ⁠An extensive right of scrutiny. The ministry approves statutes, grants accreditation, and confers authorization to national federations. •⁠ ⁠A pronounced power of interference. The administration may impose standard contracts and, more seriously, revoke authorization or dissolve a federation in the event of a “serious violation.” Such prerogatives contradict the spirit of the Constitution, which reserves this power to the judiciary. •⁠ ⁠Institutional omnipresence. A state representative must sit within the governing bodies of both the national federations and the Moroccan National Olympic Committee (CNOM), reinforcing state oversight at the expense of autonomy. This predominant executive control contradicts the principles of independence that underpin both national constitutional law and the global sports governance model. III. The Ambiguous Status of Athletes: The Law’s Major Omission Beyond institutional deficiencies, Law 30-09 exposes a serious legal vacuum regarding the status of athletes. The professional athlete’s contract is treated as an ordinary employment contract—an assimilation that raises significant difficulties. •⁠ ⁠The legislator had to create several exceptions to the Labour Code (five-year fixed-term contracts, exclusivity clauses, conditions for unilateral termination), resulting in an incoherent hybrid regime. •⁠ ⁠Although classified as “employees,” professional athletes do not enjoy the social protection and retirement benefits normally afforded to workers. •⁠ ⁠As for amateur athletes, their status remains completely unaddressed by the law. The provisions aimed at supporting athlete training and post-career reconversion are equally deficient. They are neither mandatory nor widely implemented, few training centers exist, and many athletes lack the educational background needed to benefit from such programs. IV. The Need for a Moroccan Sports Code Faced with these structural weaknesses, a piecemeal revision of the law is no longer adequate. The codification of sports law—through the adoption of a comprehensive Moroccan Sports Code—is now an imperative step toward supporting the country’s international ambition. Drawing inspiration from the French model, such a reform would serve several key purposes: 1.⁠ ⁠Clarifying and consolidating the dispersed legal texts, regulations, and case law to facilitate specialization among legal practitioners. 2.⁠ ⁠Correcting inconsistencies by redefining the jurisdictional competences of the State and creating a sui generis legal status for professional and amateur athletes. 3.⁠ ⁠Modernizing the legal framework by integrating fiscal and social regimes specific to sports entities and individuals. Despite its initial promise of modernization, Law 30-09 has become a “tree with bitter fruits.” Instead of fostering professionalism, it has constrained the sector and amplified its institutional fragility. Only a complete codification—reflecting Morocco’s socio-economic realities and the principles of good governance—can ensure a coherent, autonomous, and sustainable framework for the country’s sports development.

La Loi 30-09 : Un "Arbre aux Fruits Amers" qui Freine le Sport Marocain 183

Si l'éclatante performance du Maroc sur la scène internationale, notamment dans le domaine du football, témoigne d'un rayonnement grandissant, une législation à la traine pourrait bien devenir un fardeau majeur. La Loi 30-09, censée moderniser le secteur après la lettre royale de 2008, s'avère, quinze ans après son entrée en vigueur tardive, être un frein, marqué par des incohérences, une application défaillante et une ingérence étatique contestée. Des Exigences Inadaptées et des Sanctions Oubliées La Loi 30-09 est née en 2010 d'une volonté royale d'établir un cadre juridique pour corriger les problèmes du sport marocain et s'aligner sur les standards internationaux. Mais l'outil s'est rapidement révélé trop lourd et déconnecté de la réalité. L'une des mesures phares, et la plus controversée, était l'obligation pour certaines associations sportives de créer une société sportive. Si l'objectif affiché était d'encadrer le régime fiscal (en prélevant l'impôt sur les sociétés) et d'imposer une meilleure gouvernance et transparence (bilans annuels, contrôle par un commissaire aux comptes, responsabilité des dirigeants), la réalité est tout autre : • Contrainte Insupportable : Cette exigence de création est jugée trop contraignante pour la plupart des associations, qui peinent à la respecter. • Loi Mort-Née et Paradoxe Structurel : Un Texte à Trous. L'échec de cette mesure est double. Le législateur a prévu trois conditions (non cumulatives) pour déclencher l'obligation de créer la SA. Or, si la première condition d'application a été détaillée, les deux autres critères majeurs — liés au montant de la recette ou à la masse salariale — n'ont jamais été précisés par décret par le gouvernement, rendant de facto la règle boiteuse et largement inapplicable. De plus, les sanctions pour non-conformité demeurent systématiquement inappliquées, ce qui achève de neutraliser le texte. Enfin, pour les rares clubs ayant obtempéré, le club associatif originel est resté actionnaire ultra-majoritaire. Ce verrouillage capitalistique anéantit toute ambition réelle d'ouverture du capital aux investisseurs privés et perpétue le modèle associatif, entravant ainsi l'impulsion financière et professionnelle attendue. L'Ombre de l'État : Une Ingérence à Contre-Courant Le sport est un secteur qui prône l'indépendance, une philosophie ancrée dans la Constitution marocaine et dans les règlements d'instances comme la FIFA. Pourtant, la Loi 30-09 érige l'État en véritable tuteur du secteur. Le ministère de tutelle s'arroge un pouvoir absolu, exerçant un contrôle et une prédominance de multiples façons : • Droit de Regard : L'administration doit approuver les statuts, accorder l'agrément et habiliter les fédérations. • Contrôle Exacerbé : L'État est en droit d'établir des contrats-types imposés aux clubs et, plus grave, dispose d'un pouvoir de dissolution ou de retrait d'habilitation des fédérations en cas de violation grave. Cette ingérence étatique est perçue comme un recul dangereux. Elle est non seulement en profond décalage avec l'esprit général de la Constitution — qui attribue la prérogative de dissolution d'une association ou d'une fédération au pouvoir judiciaire, et non au pouvoir exécutif — mais elle met aussi la législation marocaine en contradiction flagrante avec les règlements sportifs internationaux, notamment dans le domaine du football, qui exigent l'autonomie. • Présence Obligatoire : Un représentant étatique est même imposé au sein des comités directeurs des fédérations et du Comité National Olympique Marocain (CNOM). Le Flou Statutaire des Sportifs : Grands Oubliés du Texte Au-delà des questions institutionnelles, la loi crée un vide juridique flagrant concernant les sportifs eux-mêmes. Le contrat du sportif professionnel est simplement assimilé à un contrat de travail de droit commun. Or, cette qualification est hautement incohérente : • Le législateur a été contraint de dresser une liste de dérogations au Code du Travail (CDD de 5 ans, clause d'exclusivité, condition de résiliation unilatérale), créant un régime sans cohérence. • Pire, le sportif, bien que considéré comme un "salarié", ne bénéficie pas de la protection sociale offerte à tous les employés, étant privé de droits sociaux et d'une retraite. • Quant aux sportifs amateurs, leur statut est tout simplement jamais abordé par la loi. De même, l'initiative louable d'assurer une formation professionnelle aux athlètes pour préparer leur après-carrière (qui est souvent très courte) s'avère inadaptée. Les formations ne sont ni obligatoires, ni appliquées par les fédérations, les centres d'enseignement sont rares, et le niveau académique de nombreux joueurs est insuffisant pour y prétendre. L'Urgence d'un Code du Sport Face à ces limites "insurmontables", le simple rapiéçage de la Loi 30-09 n'est plus suffisant. La codification du droit du sport est une nécessité impérieuse pour accompagner les ambitions mondiales du Maroc. Inspirée par l'exemple français, cette initiative permettrait de : 1. Réunir et Clarifier les Textes : Mettre fin à l'éparpillement des lois, règlements et jurisprudences pour faciliter la spécialisation des juristes. 2. Combler les Vides : Corriger les maladresses (comme l'attribution d'une compétence juridictionnelle à l'État) et, surtout, définir un statut juridique sui generis pour les sportifs professionnels et amateurs, adapté aux spécificités de leur carrière. 3. Moderniser l'Encadrement : Intégrer des régimes spécifiques omis, tels que le régime fiscal des sociétés sportives et les droits sociaux des athlètes. En conclusion, la Loi 30-09, malgré sa bonne intention initiale, est un "arbre aux fruits amers" qui nécessite une refonte complète. Sans un cadre plus rigoureux et adapté aux réalités du terrain, le Maroc risque de voir son développement sportif entravé.
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Puissance africaine naissante ou occasion perdue : Lomé 2025 entre pivot historique et naufrage stratégique... 138

À Lomé, du 8 au 12 décembre 2025, le 9ᵉ Congrès panafricain a transcendé les rituels commémoratifs habituels pour devenir un QG stratégique. Du moins il l'aura tenté. Gouvernements, intellectuels, patrons d’entreprises, diasporas et activistes ont martelé un diagnostic impitoyable: dans un monde fracturé par les guerres hybrides, les chaînes d’approvisionnement rompus et les empires en déclin ou en quête de repositionnement, l’Afrique ne peut plus se contenter de survivre. Elle doit imposer une doctrine de puissance collective, ou périr comme terrain de jeu des géants. Fini le panafricanisme de discours lyriques et les joutes idéologiques. On est passé du symbole au glaive avec un panafricanisme en arme géopolitique. À Lomé, Faure Gnassingbé, président togolais et hôte, a d'emblée planté le décor: l’unité africaine n’est plus une utopie morale, mais un bouclier contre les prédateurs. Face à la Chine qui verrouille les mines de cobalt, la Russie et les problèmes sahéliennes, les États-Unis qui dictent des normes plutôt floues, l’Afrique choisit la rupture. Gnassingbé l’a dit cash : sans coordination, le continent reste une proie ; avec elle, il devient un pivot. Les débats ont disséqué la fragmentation se penchant sur les crises au Sahel, les tensions au Soudan, la piraterie en Somalie. L’alternative est binaire: vassalisation ou souveraineté collective. Lomé pose donc les bases d’une alliance défensive, inspirée possiblement des BRICS, pour contrer les ingérences gourmandes. On ne s'est point gêné de statuer que le multilatéralisme s'effritait en lambeaux. l’Afrique, du moins dans le discours, part ainsi à l’assaut des forteresses. Les ministres ont sonné l’alarme: l’ONU, le FMI, l’OMC sous-représentent l’Afrique, véritable bastion démographique qui pèsera 2,5 milliards d’habitants en 2050 et sanctuaire énergétique incontournable avec son soleil, son lithium et son hydrogène vert. Le continent se pose la question fondamentale du pourquoi céder les rênes à des institutions figées dans l’après-1945 ? Ainsi à Lomé le Congrès s'est forcé à tracer une feuille de route offensive avec des idées on ne peut plus claires: - ** Une coordination diplomatique** et un front uni à l’ONU pour bloquer les résolutions biaisées. - **La nécessité de réformes institutionnelles** en exigeant deux sièges permanents au Conseil de sécurité et un droit de véto. - ** Une parole souveraine** par l'alignement des votes régionaux notamment à l'UA et à la CEDEAO, sur des intérêts communs et pas sur des caprices nationaux ou des visées idéologiques d'un autre temps. L’enjeu est donc de redéfinir les règles du jeu. L'Afrique ne se contente plus de strapontins. Elle veut peser sur le commerce mondial, les sanctions et les normes climatiques, où elle paie l’addition sans en tirer profit. **La diasporas arme secrète d’une géopolitique afro-globale**, de Bogotá à São Paulo, a volé la vedette à Lomé. Francia Márquez, vice-présidente colombienne, a rappelé les 200 millions d’Afro-descendants en Amérique : une profondeur stratégique ignorée. L'alliances Sud-Sud, les réparations comme arme diplomatique vis à vis de l’Europe post-coloniale, les flux de capitaux via la diaspora US sont autant d'atout et de pistes pour un changement radical de posture. Lomé élargit ainsi le panafricanisme à la diaspora comme lobby à Washington et Bruxelles, vecteur de tech (IA, fintech) et de soft power culturel. Face à la Belt and Road chinoise, c’est un contre-réseau transnational africain qui se dessine. Les précongrès régionaux avaient déjà proposé un plan d'action clair et concret : - **Indépendance technologique** : Maîtriser l'intelligence artificielle (IA) et l'informatique quantique pour mettre fin à la domination des pays occidentaux. - **Élites panafricaines** en réformer l'éducation pour former des leaders et des stratèges africains, et non des personnes qui fuient le continent. - **Migration contrôlée** : en mettant en place une politique commune à tout le continent pour transformer les mouvements de population en atout démographique, au lieu de subir les barrières imposées par l'Europe. - **Mémoire active** : en reliant l'esclavage et le colonialisme à des demandes économiques concrètes, comme l'annulation des dettes injustes et le paiement de redevances sur les ressources minières. - En fait des **Axes de puissance pour 2030 fondés sur la technologie, l'éducation, et la migration** L'Afrique passe de la réaction à la projection et anticipe un monde multipolaire où l’Afrique rivalise avec l’Inde ou l’ASEAN. Mais comme à chaque fois en Afrique, il reste légitime de se poser la question fondamentale: **Lomé, pivot ou mirage ?** L'espoir est que ce congrès ne soit pas un feu de paille mais plutôt une esquisse, une doctrine pour une puissance par l’unité, par l'influence et par la coordination. Le diable est dans l’exécution. Les rivalités internes et régionales, les tentations bellicistes continueront elles à diviser? Le Grand Maghreb pour ce qui nous concerne en connait un chapitre depuis 50 ans. Lomé 2025 impose un ultimatum : stratégie partagée ou irrelevance éternelle ?L’Afrique, pôle émergent ou pion sacrifié ? La réponse se joue maintenant et concerne davantage les générations africaines en devenir... Elles ne pardonneront jamais nos erreurs actuelles et nos divisions imbéciles...

Réveils dans le noir : pour des horaires scolaires adaptés à l’enfant du XXIᵉ siècle au Maroc... 118

Ce qui m'a inspiré ces lignes est une lettre publiée par un papa sur les réseaux sociaux et qui dit en substance:*Je vous écris en tant que parent inquiet, mais aussi en tant que citoyen épuisé par un choix gouvernemental qui, année après année, ignore le bon sens : celui de maintenir un horaire où nos enfants se réveillent alors qu’il fait encore nuit noire pour aller à l’école.* *Chaque matin, c’est le même scénario absurde : réveil à l’aube, enfants arrachés au sommeil, yeux encore fermés, corps fatigués, obligés de sortir dans l’obscurité, parfois dans le froid, pour rejoindre leur établissement scolaire.* *Des élèves somnolents en classe, une concentration affaiblie, une irritabilité croissante. Comment parler de qualité d’apprentissage dans ces conditions ?* *Au-delà de la fatigue, il y a le danger.**De nombreux parents n’ont pas les moyens d’accompagner leurs enfants.**Ces derniers marchent seuls dans des rues encore plongées dans la pénombre, exposés aux risques d’accidents de la circulation, d’agressions ou d’incivilités.* *Ce simple fait devrait suffire à interroger la pertinence de cet horaire.**Le gouvernement persiste pourtant à défendre ce choix au nom d’arguments économiques ou énergétiques, sans jamais mettre en balance le bien-être, la santé et la sécurité de nos enfants.* *Nous ne demandons pas l’impossible, seulement un retour à un rythme humain, adapté à la réalité de notre société.* *Par ce courrier, je souhaite que ce débat soit enfin ouvert sérieusement.* *Nos enfants ne sont pas des variables d’ajustement.* *Ils méritent un réveil normal, à la lumière du jour, et une école qui respecte leurs besoins fondamentaux.* *Elle met sur la table le calvaire vécu par enfants et parents et remet en cause le rythme scolaire imposé à nos enfants.* En fait, les rythmes scolaires actuels reposent sur une organisation largement héritée du début du XXᵉ siècle, conçue pour une société aux temporalités plus stables, pas du tout connectée et moins exposée à la stimulation permanente. Or, depuis quelques temps déjà, les travaux scientifiques convergent vers un même constat: il existe un décalage croissant entre ces cadres institutionnels et les besoins biologiques, cognitifs et psychosociaux de l’enfant contemporain. Mieux encore, L’enfant du XXIᵉ siècle évolue dans un environnement marqué par l’omniprésence des écrans, la multiplication des interactions numériques et la porosité entre temps scolaire, temps familial et temps de loisirs. Les recherches en chronobiologie établissent clairement que l’exposition à la lumière artificielle, en particulier celle bleue émise par les écrans, retarde la sécrétion de mélatonine, hormone clé de l’endormissement. Cette exposition tard dans la nuit perturbe durablement les cycles veille-sommeil chez l’enfant et l’adolescent, rendant le coucher précoce biologiquement difficile, indépendamment des règles éducatives posées par les familles. Dans ce contexte, maintenir des horaires scolaires très matinaux revient à instaurer une dette chronique de sommeil chez l'enfant. Or, le rôle du sommeil dans les apprentissages est aujourd’hui solidement documenté. Les neurosciences montrent que le sommeil est indispensable à la consolidation de la mémoire, à la régulation émotionnelle et au bon fonctionnement des fonctions exécutives d'attention, de planification et de contrôle cognitif. Le manque de sommeil régulier est associé à une diminution des performances scolaires, à une augmentation de l’irritabilité et à des troubles de l’attention pouvant aggraver des difficultés d’apprentissage. Des études nord-américaines apportent un éclairage particulièrement instructif: le report du début des cours associé à une amélioration du temps de sommeil induit des résultats scolaires meilleurs, de l’assiduité et de la santé mentale, ainsi qu’une baisse des accidents de la route impliquant des adolescents. L’American Academy of Pediatrics recommande elle explicitement des horaires scolaires plus tardifs pour les adolescents, en cohérence avec leur rythme circadien naturellement décalé. Faute d'études précises au Maroc, regardons ce qui se dit ailleurs. Les recherches montrent que, durant l’adolescence, l’horloge biologique se décale physiologiquement vers un endormissement plus tardif. Forcer un réveil très matinal revient donc à entrer en conflit direct avec un processus biologique normal. Ignorer cette donnée, largement établie, revient à fragiliser les conditions mêmes de l’apprentissage et du bien-être. À la fatigue cognitive s’ajoutent des enjeux de sécurité et d’inégalités sociales. Les horaires précoces toujours imposés au Maroc, exposent de nombreux enfants à des déplacements dans l’obscurité, augmentant les risques routiers et urbains. Les travaux de l’OCDE par exemple, soulignent que les conditions d’apprentissage ne se limitent pas à la salle de classe: le temps de transport, la fatigue accumulée et le contexte familial influencent fortement les trajectoires scolaires. Les familles les plus modestes disposent de moins de marges d’adaptation en accompagnement, en transport sécurisé et compensation éducative, ce qui transforme les rythmes scolaires en facteur indirect mais réel d’inégalités. Les impératifs économiques, organisationnels ou énergétiques ne peuvent justifier le statuquo. Plusieurs analyses internationales montrent les coûts exorbitants à long terme du manque de sommeil: en terme de décrochage scolaire, de troubles anxieux, de baisse de productivité, de problèmes de santé. Ces coûts cumulés dépassent largement les ajustements nécessaires à une réforme des rythmes. L’OCDE insiste régulièrement sur l’importance d’investir dans le bien-être des élèves comme condition de l’efficacité des systèmes éducatifs. Repenser les horaires scolaires ne relève donc ni du confort ni du laxisme ni d'un caprice. Il s’agit d’une démarche rationnelle, fondée sur des données scientifiques robustes. L’efficacité pédagogique ne se mesure pas au nombre d’heures passées à l’école ni à la précocité du réveil, mais à la qualité de l’attention, à la disponibilité cognitive des enfants et à l’engagement des élèves et des enseignants. Cette réflexion doit s’inscrire dans une approche globale. Les experts soulignent la nécessité d’articuler horaires scolaires, gestion du temps d’écran, charge de travail, équilibre entre vie familiale et vie éducative, et santé mentale. Un système éducatif performant est un système capable d’intégrer les apports de la science et d’évoluer avec la société qu’il sert. À l’ère de la connexion permanente, persister dans des schémas rigides revient à institutionnaliser la fatigue dès l’enfance. Tenir compte des besoins de l’enfant et non des contraintes du monde adulte, n’est pas une utopie pédagogique. C’est une exigence scientifique, sociale et en définitive, politique. Le Maroc dispose de tous les moyens pour engager une véritable réflexion sur la question et devrait l'entamer comme base d'une véritable réforme de l'enseignement.

Mustapha Hadji, Ballon d’Or africain : du silence des pâturages à la voix des stades 136

Le palmarès de Mustapha Hadji tient en quelques lignes, mais chacune d’elles pèse lourd dans l’histoire du football africain, de la jeunesse marocaine et surtout pour Mustapha lui-même. Ballon d’Or africain en 1998, artisan majeur de l’épopée marocaine à la Coupe du monde en France, international respecté, passeur de jeu élégant, ambassadeur discret du football et de la jeunesse du centre prédésertique marocain. Des titres, des distinctions, des chiffres. Et pourtant, réduire Hadji à son palmarès serait passer à côté de l’essentiel : une trajectoire humaine rare, presque cinématographique, qui commence loin des projecteurs. Car avant les pelouses européennes, avant les hymnes et les trophées, il y a un douar près de Guelmim. Une région austère, rude, où l’enfance s’écrit au rythme du soleil et des troupeaux. le vent est sec et fort. L'horizon est sans limite. Les enfants y contemplent à chaque instant l'Atlas et la majesté de ses simes. le sol est dure et rocailleux. Comme beaucoup d’enfants de son âge, Mustapha est berger dès qu’il a pu marcher, dès qu’il a pu être autonome. Il est vite érigé en responsable de ce que la famille et le douar ont de plus précieux: des chèvres et des moutons. Il apprend très tôt la patience, la solitude, l’observation. Des qualités qui, plus tard, feront de lui un joueur à part, capable de lire le jeu avant les autres, de sentir le ballon, d'ajuster le mouvement. Le tournant se produit avec le regroupement familial. Direction la France. Le choc est immense. Changement de langue, de climat, de codes sociaux. À l’école, Mustapha peine à s’intégrer. Il ne comprend pas tout, parle peu, se replie souvent sur lui-même. Mais là où les mots manquent, le ballon devient langage. C’est sur les terrains de quartier que son talent commence à se révéler. Un football instinctif, fluide, presque poétique. Il n’y a pas de calcul, seulement le plaisir de jouer, de s’exprimer enfin, de montrer ce dont il est capable. Autour de lui, des regards bienveillants s’attardent. Des éducateurs, des entraîneurs, des figures humanistes qui voient au-delà des difficultés scolaires ou linguistiques. Et surtout, il y a père lève tôt qui travaille et une mère qui veille. Une présence constante, exigeante et protectrice. Elle encadre, encourage, rappelle l’importance du travail et de la discipline. Elle a cela dans les gènes. Elle sait d’où elle vient. Rien n’est laissé au hasard. À partir de là, l’ascension devient irréversible. Club après club, Mustapha Hadji affine son jeu. Il n’est pas le plus puissant, ni le plus rapide, mais il comprend le football. Le ballon l’adopte et l’aime. Il joue entre les lignes, fait jouer les autres, sublime le collectif. Son style tranche dans une époque dominée par l’impact physique. Il impose une autre grammaire : celle de l’intelligence et de la créativité. L’année 1998 marque l’apogée. La Coupe du monde en France révèle Hadji au grand public. Le Maroc séduit, impressionne, frôle l’exploit. Hadji en est l’âme technique. Quelques mois plus tard, le Ballon d’Or africain vient consacrer cette trajectoire singulière. Une reconnaissance continentale, mais aussi un symbole puissant : celui d’un enfant de Guelmim devenu référence du football africain. Sans jamais renier ses racines, il les sublime dans son récit. Il ne manque jamais de les évoquer avec nostalgie et reconnaissance. Après les sommets, Mustapha Hadji ne se transforme pas en icône tapageuse. Il reste fidèle à une certaine sobriété. Celle du Maure descendant de l’homme de Jbel Ighoud. Il incarne, comme ses 40 millions de concitoyens, 350 mille ans d’histoire, pas de scandales, peu de déclarations tonitruantes. Une élégance rare, sur et en dehors du terrain. Plus tard, il transmettra, accompagnera, conseillera, toujours avec la même discrétion. L’histoire de Mustapha Hadji mérite mieux qu’un simple hommage ponctuel. Elle appelle une série, un récit au long cours. Parce qu’elle parle d’exil et d’intégration, de transmission et de mérite, de talent brut façonné par l’effort et l’encadrement humain. Elle rappelle surtout que derrière chaque trophée se cache un enfant, souvent silencieux, qui a appris à transformer ses fragilités en force. Dans un football moderne parfois amnésique, l’itinéraire de Mustapha Hadji demeure une leçon. Une leçon de jeu, mais surtout une leçon de vie. Lors de la 4e édition des Journées Africaines de l’Investissement et de l’Emploi, consacrée au football comme vecteur d’inclusion socio-économique, tenue à la Faculté des Sciences Juridiques et Sociales - Souissi, à Rabat, Mustapha est invité à l’estrade par l’icône du journalisme sportif qu’est devenue Dounia Siraj, un autre exemple de réussite d’une jeunesse innovante, engagée, sûre d’elle. Elle a dirigé de main de maître une cérémonie où elle devait, entre autres, donner la parole à Fouzi Lakjaa et à Midaoui. Elle le fut sans sourciller, la voix posée et la posture digne. Mustapha prend la parole et raconte son histoire. Les mots sont forts, précis et juste. La posture est digne. L’audience est émue. Les jeunes étudiants, très nombreux, écoutent ébahis. Ils vivent là un moment inédit. Une inspiration rare. Mustapha, sourire aux lèvres, raconte. Les mots fusent dans un récit à couper le souffle. C’est alors que je prends la parole pour interpeller le cinéma marocain. Cette histoire unique, mais semblable à bien d’autres, ne mérite-t-elle pas d’être racontée dans un film, dans une série ? Les mots et la mimique de Mustapha sont si forts qu’ils pourraient, traduits en images, montrer à toute la jeunesse en construction quelles sont les valeurs du travail, du sérieux, de la confiance en soi et de l’engagement. Le festival de Marrakech venait d’être clos la veille. Pendant que Mustapha parlait, j’ai nourri le rêve de voir un film sur Mustapha Hadji remporter l’Étoile d’Or...à une prochaine édition. Le cinéma marocain devrait jouer ce rôle-là aussi. Celui de perpétuer les réussites de la jeunesse du Royaume. Le cinéma se doit de nous raconter, et surtout à la jeunesse, ces grandes histoires de réussite dans moult domaines et Dieu sait qu’il y en a. L’histoire de Nezha Bidouane, celle de Hicham El Guerrouj, de Said Aouita, de Salah Hissou, de Moulay Brahim Boutayeb, d’Abdelmajid Dolmy, de Si Mohamed Timoumi ou de Achik, de Nawal El Moutwakel, ne méritent-elles pas d’être racontées dans des livres, dans des films ? Celles de Jilali Gharbaoui, de Mohamed Choukri, d’Abdelouhab Doukkali, d’Abdelhadi Belkhayat, de Tayeb Seddiki, de Tayeb Laalj, de Fatna Bent Lhoucine, de Fadoul, de Miloud Chaabi de Haj Omar Tissir (Nesblssa) et j’en passe, ne méritent-elles pas d’être portées à l’écran ? Merci, Si Mustapha, d’avoir été un grand joueur, une fierté nationale et surtout de continuer à faire ce que tu fais avec brio : motiver et inspirer notre jeunesse, aiguiser notre fierté nationale par ce genre d’éducation rénovée, pilier d’un Maroc souverain qui élève sa jeunesse vers un avenir prospère et éclairé.