Pensez le Futur.

Style is the man 3557

The particular imprint of exceptional humans has marked history, if not made history. Georges-Louis Leclerc de Buffon, French naturalist and mathematician and member of the Académie Française, undoubtedly marked by the rigor of the exact sciences, stated in his reception speech: ‘Style is the man himself’. Even if Buffon only spoke of literature and science, style thus becomes an objective constant of each of those who mark history with a particular legacy. Foreshadowing what the Crown Prince would grow to be when King, the late His Majesty Hassan II of Morocco will take up the notion of style, precisely quoting Buffon. He said in a notorious interview : ‘Style is the man’. No one wanted to announce that the reign of His Majesty King Mohammed VI of Morocco was going to be different from his own, although in the logical continuity of history. Today the trend is to confuse style with a more modern notion of ephemerality: the look. If the look, which will summarize an outfit, a haircut, colors, is circumstantial and therefore contingent on the moment, style is a constant of the person and accompanies him throughout his life. Style will experience an evolution but in a logical continuum. If style ends up being validated and confirmed by history’s objective appreciation, the look is not necessarily in symbiosis with style. The look is tainted by subjectivity. It depends on each person’s perception, image and imagination. It is marked by the appreciation we have of the person we meet in a particular circumstance, a particular environment. The look is a subjective composition which can be modeled simply through a photograph which falls into your hands, a video viewed on a train or on a plane, so many images that forcefully invite themselves into the intimacy of the onlooker by forcing the screen from a phone or a tablet, through advertisements and social media. The look can go so far as to contrast with the style. It is the subjective assessment that we make of the person being scrutinized; and will be even more biased if it is accompanied by a comment even if it is the antipode of objectivity. A film actor can thus be stuck by his look and his acting, the personality traits of a character, when all he has done is succeed in restoring them to us for the duration of a film. The look is appreciated as long as it coincides with the image we have of the person at the very moment of meeting. It depends on the success of the approach and the reaction of the person encountered. It is conditioned by the circumstances of this encounter, the degree of surprise and the emotional level it arouses. The first glance will be decisive here. The look generates admiration: everyone will form an idea of the person they meet based on their own appreciation, their emotions and their state of mind at the moment. The degree of sympathy expressed or shared can thus lead to idolatry. The style commands respect and generates love and appreciation. It is a constant that evolves slowly, surely, and becomes significant. It is assessed on rather objective and verified criteria. Style is indelible and is linked to action through art and manner. Style leaves a mark forever. It is this imprint that allows us to judge and define its contours. History is judge of style. Aziz Daouda
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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La gouvernance du sport en Afrique 1120

A chaque fois que la question du sport en Afrique est soulevée, son développement, ses réalisations, ses déboires, son ascension et le plus souvent à l’occasion de ses débâcles, la question de sa gouvernance est simultanément posée, avec ce qui s’en suit comme débats et problématique liée au concept de bonne gouvernance ; en opposition tacite à ce qui serait une mauvaise gouvernance. Ce concept de bonne gouvernance est en fait évoqué dès lors que la question à traiter est complexe et ou insuffisamment comprise. Le concept de bonne gouvernance est évoqué à chaque fois qu’il est difficile d’expliquer un résultat jugé décevant, à chaque fois que l’on cherche en fait à cacher l’incompréhension d’une situation et peut être même à dissimuler une probable incompétence à traiter d’une problématique donnée. En fait au lieu d’aller creuser et déterrer les raisons profondes, les explications plausibles, les atouts et les faiblesses du sport africain pour d’abord le comprendre et ensuite raisonner avec des données tangibles, on va se contenter au mieux de faire du benchmark, et de façon très simpliste dire que le sport africain souffre d’une seule et unique flétrissure : la mauvaise gouvernance. La question est bien plus complexe à partir même du fait que le concept sport est généralement lui-même mal défini et que le cœur des métiers du sport se trouve peu ou pas défini, peu ou pas compris et pris en compte ; il s’agit bien évidement de la performance sportive, ses déterminants et ses facteurs favorisants ou bloquants. L’Afrique, ses particularités géographiques, historiques et démographiques, ses spécificités sociologiques et politiques multiples, sont rarement prises en compte quand on évoque la question sportive. Le continent est vu comme un tout linéaire sans relief. Pour expliquer un résultat sportif, le lien est rarement fait avec un bon nombre de facteurs sou jacents voir déterminants. L’Afrique, compte tenu de la déformation de sa représentation géographique imagée, la montrant beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en fait dans la réalité, à l’échelle du globe, est regardée exactement comme le continent européen surement beaucoup plus petit mais surdimensionné. Peu sont ceux qui évoquent les dimensions géographiques réelles de l’Afrique et ce qu'elle induit, ses diversités démographiques et ethnographiques, sa grande richesse culturelle due justement à cette diversité. Son histoire récente ayant lourdement impacté son évolution politique, la géographie des pays qui la composent, souvent incohérente ; son fonctionnement économique conséquence d’un passé colonial récent, ne sont jamais mis à l’avant et sont rarement évoqués comme des facteurs limitant ou favorisant l’évolution du sport en Afrique. Or c’est l’ensemble des ces facteurs et d’autres encore qui impactent les activités sportives africaines. D’ailleurs on ne devrait pas parler de Sport africain mais plutôt de Sport en Afrique, tellement les problématiques sont diverses d’une région à l’autre. C’est ainsi qu’il y a lieu tout d’abord, pour cerner aussi précisément que possible la question sportive en Afrique, de revenir à certains fondamentaux, de définir correctement les concepts pour ensuite pouvoir évoquer les pistes d’éventuelles meilleures politiques, meilleures gestions et peut être meilleures gouvernances. C’est sans doute l’unique voie pour entrevoir des plans de développement plus efficients. Cette approche est nécessaire et incontournable pour pouvoir échafauder et concevoir de véritables stratégies de développement, qui de surcroit, devraient s’imbriquer obligatoirement dans des stratégies globales de développement de l’humain. Aziz Daouda

Conversations et monologues 1293

Un soir, l'idée a commencé à germer... Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets. Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic... Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...