Pensez le Futur.

About Humor, Memes, Memofacturing, and Humor Iq… 8356

I can’t unsee how big of a memes fan I am, I would recognize some classic memes from the first sight. I feel sorry for my friends as I flood them with many memes about almost everything. I keep quoting some famous memes. All these typical Gen Z activities made me realize something: everyone understands memes, they are universal. On top of that, they pass down messages efficiently as our average attention span is decreasing generation after generation due to the unlimited distraction sources. I can’t be the only one noticing these two essential points as marketing experts already did and are focused on leveraging the full potential of this new universal means of communication. The recent assassination attempt on Trump produced one of the most iconic pictures on the web. These pictures not only stayed in our pockets but made it to T-shirts as memes in almost no time. The memes industry paid the price of its success, the unlimited desire to monetize everything, saw us being surrounded by commercial memes based on a product, not an idea… Memes are ideas, not products. I made memes myself to express ideas on certain topics. I remember when our university decided to rebrand and change its logo. I found the design too simple for the announced duration of work compared to the old logo, it was super creative. A lot of people reacted to it and immediately grasped its meaning without me having to explain the meaning. We all agree that memes unveil a huge hidden potential. We can universally express ourselves: isn’t the dream of everyone? Isn’t that the most requested thing? Isn’t that the origin of generational conflicts? When thinking about writing this article, I did not intend to talk about memes only, but to detail mainly one notion: Humor iq. We usually see people posting memes and explaining the reference behind them, some people don’t get the idea initially but end up understanding it after the explanation, but some don’t get it at all. It’s not the case only with memes but with all humor content, making us think: Does understanding humor count as an intelligence type? We were all proud at a certain moment for making a funny joke or getting a meme, we can be prouder when googling the word “ Humor Iq” as the main idea appearing is the high correlation between the ability to produce humor and high intelligence. Humor, nowadays is audio-visual content, interfering often with more than two senses (recalling a previous taste or smell experience). Let us examine the 7 types of intelligence: - Linguistic intelligence - Logical-Mathematical intelligence - Spatial intelligence - Bodily-Kinesthetic intelligence - Musical intelligence - Interpersonal intelligence - Intrapersonal intelligence Humor content has words, the choice of words matters. Brilliant humorists know how to choose the exact words that will make sense and, eventually the essence of the joke. Good speakers rule the world… Some memes are complicated and require a certain analysis to decipher their logic, as there are also other memes about complex topics, it goes both ways: the content and the structure. Complexity induces a certain logic requiring logical intelligence to decipher the structure and the content. Some humor content requires imagination as the humorist takes us into an adventure guided by his or her descriptions usually to set up a scene required for the joke being made. Spatial intelligence is essential for a better understanding. We can go all day finding relationships between Humor intelligence and the 7 types of intelligence. I am not trying to prove that humor understanding requires different types of intelligence nor prove that all types of intelligence form humor intelligence. I am speculating on the status of humor intelligence: is it a type of intelligence? Does Humor intelligence induce the other types? If what we said about humor, being a human creation, is true, then it is for all human creations like music, poems… For each type, we can define intelligence and link to the other types. Are there seven types of intelligence, is this framework valid to describe all types of intelligence? What is the case for the spiritual and natural aspects? Can we define a valid framework to reflect on intelligence? This reflection gave me headaches as I, like philosophers, seek generality in the description, a theory of everything, but like consultants, I end up realizing that within the general there is a pinch of specific. Frameworks are an effort toward englobing certain notions but personal interpretation is always necessary. Life tends to be mechanical and requires some spice, and humor is one of a good spice. Far from the intelligence and framework speeches, Humor is human before all, some things are worth being enjoyed rather than complicating them. “ Genius takes time and extraordinary effort “
Elmahdi Elbakkar

Elmahdi Elbakkar


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Réformer, oui. Imiter, non. Le Maroc face au leurre parlementaire... 32

Partout où il a été adopté, le modèle parlementaire montre ses limites. En Europe, les crises politiques répétées et les gouvernements éphémères se multiplient, nourrissant le désenchantement citoyen. En Israël, la succession d’élections en un laps de temps restreint illustre une instabilité chronique. En Grande-Bretagne, la saga du Brexit a révélé les failles d’un système tiraillé entre légitimité électorale et fragmentation politique. Partout, la logique des coalitions fragiles et des compromis de circonstance a transformé le parlementarisme en machine à divisions et en vecteur de populisme. Là où le parlement se fragmente, c'est la crise assurée: la France est entrain de l'expérimenter amèrement. Et pourtant c'est quand le parlementarisme s’essouffle que certains interrogent l'équilibre institutionnel du pays, l'évoquant de manière anachronique en tant que modèle adéquat ! Ce constat suscite un débat récurrent; Certains milieux, séduits par un idéal importé, proposent de « parlementariser » davantage le système politique, voire de réduire encore plus le rôle institutionnel du Souverain. Une proposition affriolente en apparence, mais dangereusement déconnectée des réalités nationales, historique, sociologique et profondément politique; L'équilibre institutionnel au Maroc s'étant forgé par l’histoire en cohérence avec la géographie et les données démographiques. Le Maroc n'est pas un pays comme les autres et son peuple encore moins. C'est Etat nation d'un particularisme qui se distingue beaucoup parmi d’autres particularismes dans la région et au-delà. Depuis la Constitution de 2011, le pays avance sur une trajectoire singulière : celle d’une monarchie constitutionnelle équilibrée, conjuguant stabilité de l’État et pluralisme politique réel. Cette articulation subtile entre la légitimité historique du Trône et la légitimité démocratique des autres institutions a permis au pays d’éviter les turbulences qui ont frappé plusieurs États de la région et dont les conséquences ont été désastreuses, faut il le mentionner. Le souverain, dans ce cadre, ne se présente pas comme un acteur partisan, mais comme un arbitre institutionnel garant de la cohésion nationale et de la continuité des réformes ambitieuses entreprises. Sans cette autorité morale et politique d'une grande subtilité, le pays risquerait de sombrer dans les mêmes blocages que connaissent d’autres régimes parlementaires fracturés par les querelles d’appareils et les ambitions personnelles. Déplacer le débat autour des insuffisances et imperfections vers se sujet là, c'est s'éloigner dangereusement du véritable enjeu : revitaliser et assainir la vie politique. Les appels à un transfert accru de prérogatives vers le Parlement passent souvent à côté du vrai problème : la faiblesse du corps partisan. Le mal du système politique marocain ne vient pas d’un excès d’autorité monarchique, mais d’un déficit de crédibilité des acteurs politiques. La monarchie n’a jamais empêché les partis de se montrer compétents, cohérents ou audacieux. Trop souvent, ceux-ci ont préféré la rhétorique à l’action, abandonnant le terrain et la responsabilité. Le défi réside donc moins dans l’affaiblissement du pouvoir royal que dans la moralisation de la vie publique, la valorisation du contrôle parlementaire et l’exigence de compétence chez les élus. La démocratie ne se mesure pas uniquement à la répartition formelle des pouvoirs, mais à la qualité de leur exercice et à l'impact sur la vie de tous les jours et sur le cours de l'histoire. Depuis l’indépendance, la force du Maroc tient à une constante immuable : réformer sans rupture, moderniser sans renier ses fondements. Ce modèle, parfois critiqué au nom d’un idéalisme importé et d'une idéologie aujourd'hui effondrée, demeure l’un des rares à concilier stabilité, ouverture et ambition. Céder au mimétisme institutionnel serait une erreur stratégique dans un contexte mondial où même les grandes démocraties doutent de leurs propres mécanismes. Le peuple marocain dans sa majorité le sait. Il en est même profondément convaincu. Il va même jusqu'à réclamer que tous le pouvoir soit concentré entre les marin du Roi; une façon de dire haut et fort son ras le bol du fonctionnement des institutions qu'il a lui même élues. Quel paradoxe que de voter pour des gens et d'en appeler au Roi pour nous en débarrasser! Etonnant, non? C'est tous le particularisme de cette nation. Le Maroc n’a pas besoin d’un changement de régime, mais d’un sursaut politique et moral. La monarchie, garante de la continuité, n’est pas un frein à la démocratie marocaine : elle en est la colonne vertébrale. S'unir autour, est la singularité de ce pays qui a su traverser l'histoire, fidèle à lui même. Ce modèle est unique et fait des envieux de tout genre. Comme le rappelait Hassan II, la démocratie n’a pas une seule définition. Chaque peuple doit inventer la sienne. Cette leçon reste d’une actualité saisissante : le Maroc poursuivra sa voie propre, celle d’un équilibre réfléchi entre autorité et participation, tradition et modernité, un équilibre qui fait sa force et fonde sa stabilité. Le Maroc avance, et même à grands pas. Quant aux aventuriers et apprentis sorciers de la politique: prisonniers de leurs contradictions, de leurs illusions et de leurs échecs, ils finiront par s’échouer sur les rives de l’histoire. Ils avancent masqués derrière des slogans porteurs: le communiste devient soudain un ardent défenseur des droits humains et l'islamiste se découvre une vocation démocratique. Ils oublient simplement que l'histoire les a déjà jugé et que les modèles ne manquent pas et les marocains le savent. Ils ne sont pas dupes. Il n'est pas question ici de ceux qui ont déjà fait leur mea culpa et se sont repentis bien évidemment, mais de tous les autres.