Pensez le Futur.

Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons. 2066

C’est fait l’empereur a été intronisé et béni par toutes les religions présentes sur le territoire ou presque. Tel un empereur romain, il est intronisé au sénat. Le Capitole est choisi pour des raisons de météo... Dieu le tout puissant en a décidé ainsi. Il fait froid et c’est à l’avantage du 47è président des USA. Il dit même que s’il n’a pas succombé à la tentative de meurtre qu’il a subi, c’est que Dieu le tout puissant avait décidé de le maintenir en vie pour la noble mission de rendre à l’Amérique sa grandeur. Comme dans une certaine mythologie, c’est à un descendant divin, à un messager que l’on a eu à faire et en bon prophète il a nous a gratifié de ses dix commandements. Quoi de plus normal que de commencer par dire aux américains et au monde que « aujourd’hui’ nous ouvrons (c’est lui qui parle) un nouveau chapitre où l’Amérique reprend sa place de leader, non par arrogance, mais par son destin d’excellence et de résilience ». C’est à se demander si un jour l’Amérique avait perdu le leader cheap du monde depuis qu’elle remporta ses premières batailles contre les espagnols en 1898 voilà quasiment trois siècles. Cette guerre avait sonné le glas de la puissance hispanique, qualifié alors de désastre par les ibériques. Dans un flegme on ne peut plus impérial, le seigneur des lieux poursuivi en annonçant à tous que « l’âge d’or de l’Amérique commence maintenant, car nous croyons que rien n’est trop grand pour ceux qui ont foi en leur pays et en eux-mêmes ». Quelle leçon à tous que de nous rappeler que la première richesse d’une nation est de croire en elle-même et en les siens. Une fois ces termes de grandeurs, d’ambition et de puissance prononcés, il fallait bien évidemment en venir à leurs déclinaisons ; et vlan « Nous déclarons une urgence nationale à la frontière sud, car protéger notre peuple est la première mission sacrée de ce gouvernement ». Le pays qui ne doit sa prospérité et sa puissance qu’à l’immigration va se fermer à la première source des flux humains qu’il dit l'inonder, celle qui lui vient de son flanc sud. L’Amérique ne veut pas s’hispaniser…Et pourtant elle doit énormément à ces bras qui lui sauvent l’agriculture et débarrasse sa jeunesse de tous les métiers astreignants, et de toutes les besognes auxquelles le jeune américain ne veut plus toucher. Il en fait une mission tintée de sacralité. Les familles américaines seraient inquiètes et doivent donc être rassurées et voilà qu’il leur sert un gage on ne peut plus clair et plus ambigu à la fois : « Nous combattrons les cartels qui détruisent des vies et divisent des familles. A partir d’aujourd’hui ils seront reconnus comme ce qu’ils sont : des ennemis de la paix ». De quels cartels il s’agit et de quel ennemi ? Le doute est ainsi semé et le spectre d’une chasse aux sorcières traversent les esprits. On aurait dit le président Truman ressuscité… Mais là la manœuvre n’est pas contre l’ennemi que constituait alors le communisme mais plutôt à l’encontre de cartels encore non identifiés. Les familles américaines sont-elles vraiment ainsi mise à l’abri des ennemis visés ; seul le temps va le démontrer. Changement climatique ou pas, les USA ne sont pas responsables, Ce sont les autres qui le sont, la Chine en premier. La pollution que son économie génère est le responsable de ce qui se passe sur terre et du coup l’Amérique se dédouane et peut gaiment se retirer des accords de Paris. « Nous choisissons de nous retirer des accords qui brident notre liberté économique, car nous croyons en l’innovation américaine, une innovation qui éclaire le monde » et il poursuit dans sa lancée : "Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté : nous reconnaissons que la nature et le bon sens nous dictent – la beauté de nos différences, tout en célébrant notre humanité commune." Alors la salle se lève et applaudit. Elle est acquise et c’est normal. Les invités sont choisis et bien choisis. Ceux-là uniquement par obligation restent assis à vivre leur défaite ; Biden and co, les anciens présidents de l’autre bord et le peu de démocrates présents sont stoïques. Inertes, ils encaissent tels des boxeurs battus au coin d’un ring et d'un public hostile. « Ce jour marque notre volonté de rétablir notre souveraineté dans toutes les pièces du globe, et nous affirmons que les ressources qui enrichissent cette nation doivent d’abord servir son peuple. » Des termes on ne peut plus clairs dans la voix du souverainisme affichée, emprunte d’un égocentrisme on ne peut plus puissant. Mais n'est-ce pas là l'expression d'une quelconque menace... La liberté passe par un libéralisme outrancier ; tous les verrous vont sauter désormais « Nous mettons fin à tout programme qui compromet nos libertés fondamentales ou sacrifie nos valeurs sur l’autel des dogmes." Il parle de valeurs mais ne les définit pas. Lesquelles va-t-il mettre à l’avant ? surement pas celles défendues par ses ennemis politiques. Ceux à qui ils ne veut rien pardonner ; tout au long de la soirée, il n’arrêtera pas de leur envoyer des messages sournois et des piques sans rougir un instant. Et comme pour les rapetisser davantage, il leur sert le coup fatal : « l’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle rêve audacieusement, travaille avec acharnement et fait de l’impossible ce qu’elle fait de mieux ». Il leur dit clairement : vous manquez d’audace et de courage pour bien servir le peuple américain. Pour conclure ce premier moment de gloire, avant la série de signature des ‘President Orders’, moment qu’il choisit en premier devant ses troupes les plus populaires. Que c'est étonnant que de signer de tels actes dans une salle de sport, au milieu d'une foule au moteur surchauffé. Enfin, il ramène à la surface tous ses griefs contre une certaine presse et dit à tous « Nous restaurons un espace public où chaque voix peut s’élever librement, sans crainte de censure car notre liberté d’expression est le cœur battant de notre démocratie ». Chaque voix... entendons par là, chaque citoyen sur n’importe quel support et sans régulation aucune. Un véritable cadeau pour Marc Zuckerberg et indirectement pour Sundar Pichar. Jeff Bezos et Elon Musk en reçoive un de plus, le patron les encourage à aller sur Mars. Comme pour le réconforter de sa déconvenue avec l’un de ses enfants, le patron de Space x et de Tesla est heureux quand il l'entend dire que désormais aux USA, il n'y a plus que des hommes et des femmes. Le glas est sonné pour le wokisme. Tous ces Giga milliardaires étaient heureux d'être assis aux premières loges. Bien derrière on pouvait à peine apercevoir la tignasse du président de la FIFA. Voilà donc l’empereur des Amériques finalement intronisé, du coup le golfe du Mexique change de nom. Il est désormais appelé Golf de l’Amérique. Le canal de Panama redevient américain et le monde parfaitement averti : Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons.
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Civisme et image nationale : un défi stratégique pour le Maroc à l’horizon du Mondial 2030 9

Problématique Alors que le Maroc s'apprête à coorganiser la Coupe du monde de football en 2030, un événement d'envergure mondiale, le pays fait face à des défis en matière de civisme. Comment le Maroc peut-il améliorer le comportement civique de ses citoyens pour offrir une image positive aux millions de visiteurs attendus et assurer un héritage durable au-delà de l'événement ? Hypothèses 1. Le déficit de civisme au Maroc est reconnu par les citoyens eux-mêmes, mais il persiste en raison d'un manque de coordination entre les institutions et d'une application insuffisante des lois. 2. L'organisation du Mondial 2030 peut servir de catalyseur pour renforcer le civisme, à condition d'une mobilisation multisectorielle et d'une stratégie éducative cohérente. 3. L'école joue un rôle central dans la formation au civisme et peut être le point de départ d'une transformation durable des comportements. I. État des lieux du civisme au Maroc – Perceptions citoyennes : selon une enquête du Centre marocain pour la citoyenneté (CMC), 73,5 % des sondés sont insatisfaits du respect de la propreté, 60,9 % dénoncent le non-respect du Code de la route, et 60,7 % déplorent un déficit de ponctualité [1]. – Incivilités spécifiques : le harcèlement dans l’espace public est jugé préoccupant par 69,6 % des participants, et 84,8 % estiment que l'agressivité dans les services touristiques nuit fortement à l'image du Maroc [1]. II. Enjeux pour l’image du Maroc lors du Mondial 2030 – Risques d'image : les incivilités pourraient ternir l'image du Maroc pendant la Coupe du monde, affectant le tourisme et les relations internationales [2]. – Opportunité de transformation : L'événement peut être un levier pour initier des changements profonds en matière de comportement civique. III. Rôle des institutions publiques dans la promotion du civisme – Coordination interinstitutionnelle : nécessité d'une collaboration entre les ministères de l'Éducation, de l'Intérieur, de la Culture, du Tourisme, et les collectivités locales. – Missions spécifiques : – Ministère de l'Éducation : intégration du civisme dans les programmes scolaires. – Ministère de l'Intérieur : renforcement de l'application des lois et des sanctions contre les incivilités. – Collectivités locales : mise en place de campagnes de sensibilisation et d'initiatives communautaires. IV. L’école comme vecteur de transformation durable – Éducation au civisme : intégration de modules sur le respect des règles, la tolérance, et la responsabilité citoyenne dès le primaire. – Activités parascolaires : organisation de projets communautaires, de clubs de citoyenneté, et de partenariats avec des ONG pour renforcer l'engagement civique des élèves. – Formation des enseignants : développement de programmes de formation continue axés sur l'éducation civique et morale. Conclusion Le civisme est un enjeu majeur pour le Maroc à l'approche de la Coupe du monde 2030. Une stratégie nationale intégrée, impliquant l'ensemble des institutions publiques et la société civile, est essentielle pour améliorer les comportements civiques. L'école, en tant que lieu de formation des futurs citoyens, doit être au cœur de cette transformation pour garantir un héritage durable au-delà de l’évènement. 1. Le Matin.ma : lematin.ma/nation/le-civisme-en-crise-une-urgence-nationale-a-lapproche-du-mondial-2030/282259 ? 2. H24info : h24info.ma/maroc/mondial-2030-les-incivilites-maroc/?
bluwr.com/drafts/new/

Grand Israël : une menace pour la paix et la stabilité 66

Les dernières semaines ont été marquées par des déclarations pour le moins déconcertantes de certains dirigeants israéliens, ravivant le débat fondamental autour des frontières de l’État hébreu. Depuis sa création en 1948, suite à une décision onusienne, Israël n’a jamais défini officiellement et durablement ses frontières, une situation unique qui fragilise la stabilité régionale ainsi que la crédibilité du droit international. Cette absence de délimitation a des conséquences lourdes sur un climat déjà marqué par un profond manque de confiance, tant dans la région qu’au-delà. Cette situation est souvent exploitée par ceux qui n’ont de cesse de qualifier Israël de «cancer» dans la région. Contrairement à la majorité des États, Israël n’a pas précisé ses frontières dans sa déclaration d’indépendance. Les lignes aujourd’hui reconnues internationalement sont celles de l’armistice de 1949, dites «ligne verte», mais elles ont été sans cesse modifiées par les guerres et les expansions territoriales, notamment après la guerre des Six Jours en 1967. Israël occupe depuis cette date la Cisjordanie, a annexé Jérusalem-Est et le plateau du Golan, tandis que la bande de Gaza, occupée puis évacuée en 2005, reste soumise à un strict contrôle. Après les récents développements consécutifs au 7 octobre et la réponse disproportionnée de l’État hébreu, le gouvernement en place ne cache plus sa volonté de procéder à une nouvelle annexion. Ces déclarations récentes ravivent la tension, notamment par l'évocation des « frontières bibliques ». Il n'y a là qu'une seule interprétation possible: l’annexion pure et simple de la Cisjordanie et menace directe pour les pays limitrophes. Les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, ceux du ministre Smotrich et d’autres membres de la coalition au pouvoir, témoignent d’une volonté de maintenir la confusion, notamment quand des voix ultranationalistes continuent de faire allusion à la notion de «Grand Israël». Ce concept, fondé sur des textes religieux, englobe des territoires bien au-delà des frontières internationalement admises, s’étendant potentiellement sur la Cisjordanie, voire sur des parties de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et de l’Égypte. Ceci est d’autant plus inquiétant que cette position n'a en face que des dénonciations inefficaces ou inaudibles des pays arabes, affaiblis par des divisions répétitives et des contradictions dans les rangs palestiniens, fatigués par le sabotage de toutes les initiatives des deux côtés et ulcérés par l’interventionnisme à peine masqué de l'Iran, qui a réussi à soudoyer une faction palestinienne affaiblissant la cause, sabordant toute possibilité de paix. Cette faction, tellement radicalisée, est devenue un allié objectif d'Israël et est qualifiée de terroriste. Parallèlement, il y a inaction complice des occidentaux, qui ne condamnent que du bout des lèvres les diverses exactions. En substrat, une construction anachronique, une invention du XIXe siècle visant à masquer des siècles d'antisémitisme chrétien, qu’il soit catholique, orthodoxe ou protestant : le judéo-christianisme. C'est un amalgame étonnant servant à opposer la civilisation occidentale au reste du monde, et notamment au monde dit arabe. Par cette amalgame voilà enterré tout au moins en apparence une haine qui a persisté depuis le premier martyr du christianisme Etienne, lapidé par les pharisiens. Une haine qui n'a jamais cessé. Face à cet imbroglio, il n’y a rien d’autre que l’impuissance chronique de l’ONU. La question du respect du droit international et de la définition des frontières d’Israël devrait poser un défi majeur aux puissances occidentales, et notamment aux États-Unis. Si l’ONU fut, historiquement, à l’origine de la création d'Israélien avec la résolution 181 de 1947, elle se révèle aujourd’hui impuissante face à l’expansion et à l’absence volontaire de délimitation des frontières du pays. La résolution 242, exigeant le retrait des territoires occupés en 1967, n’a jamais été appliquée, tout comme l’ensemble des résolutions impliquant l’État hébreu. Les États occidentaux, pourtant alliés d’Israël et détenteurs d’un pouvoir de pression, refusent jusqu’à présent de contraindre Israël à se conformer aux normes internationales, se limitant à des appels diplomatiques à la reprise des négociations et à la reconnaissance d’un État palestinien, notamment depuis le début de cet été. À cela, les dirigeants israéliens répondent par un refus catégorique et une imbrication entre antisémitisme et opposition ou critique de la politique d’un gouvernement. Pour le gouvernement actuel, il n’y a aucune marge de manœuvre: ou on accepte le diktat israélien, même quand il s’agit de transgressions du droit international et de déni des droits humains des Palestiniens, ou on est antisémite. On oublie simplement que les Palestiniens sont aussi des Sémites... Cela engendre des tensions déplorables aux conséquences fâcheuses pour de nombreux pays, aurait dit De Gaulle. Ces derniers développements si non stoppés, vont sans doute accroître le risque pour la stabilité mondiale. Jusqu’à présent, la contestation des peuples de la région est contrôlée, voire interdite, mais jusqu’à quand ? L’absence de frontières reconnues et la normalisation du recours à des narratifs religieux pour légitimer la possession de terres illégitimes, constituent une menace directe pour la stabilité régionale et mondiale. Oser évoquer le «Grand Israël», c’est légitimer des velléités expansionnistes, susciter la crainte chez les voisins et alimenter l’instabilité. Dans ses récentes interventions, le ministre israélien des Affaires étrangères n’hésite pas à présenter l’éventualité d’un État palestinien comme une menace existentielle pour Israël. Le gouvernement actuel ne veut pas d’un État palestinien, pourtant seule solution envisagée et logique pour la sécurité même d’Israël, alors que maintenir l’ambiguïté sur le tracé des territoires ne peut que perpétuer le conflit et empêcher toute perspective de paix durable. Au-delà des considérations stratégiques et religieuses, il revient à la communauté internationale, et particulièrement aux Occidentaux, de prendre leurs responsabilités pour exiger enfin qu’Israël définisse ses frontières conformément au droit international, comme c’est le cas pour tout autre État. En dehors de cette perspective, toute solution politique au conflit israélo-palestinien restera lettre morte, avec le risque permanent d’un embrasement global. Les citoyens israéliens doivent également prendre leur responsabilités. Continuer à voter pour des illuminés ne constitue en rien une garantie de sécurité, mais davantage une menace pour l’avenir des enfants des deux camps, alors qu’une vie en paix est possible. Beaucoup d’Israélites le savent et le crient de toutes leurs forces, mais leurs appels restent imperceptibles. C’est avec ceux là qu’il faut construire la paix, et ils sont nombreux en Israël même et à travers le monde, notamment aux États-Unis.