Pensez le Futur.

Biographie

Le jour d'anniversaire

Le 21 juin, c'est non seulement la journée de l'année où le cycle de lumière est à son apogée, mais c'est aussi mon anniversaire. Mais attention, dès demain, on commence à perdre des minutes d'ensoleillement chaque jour. Le jour de notre anniversaire, est l'occasion de recevoir des vœux de nos ami .es. et famille comme s'ils nous félicitaient d'être toujours là en vie; ou qu'ils nous aidaient à assumer son âge . En tout cas ,c'est un jour de partage ; de convivialité et de reconnaissance. En notre jour d'anniversaire, souvent nous faisons un feedback sur notre année passée et sur toute notre vie pour voir surtout s'il y a eu des progrès ,des rêves réalisés; mais aussi les événements importants vécus. Chaque année certes on voit la vie autrement que l'année précédente :Les buts sont différents, les désirs sont différents, les illusions sont différentes ,la perception est différente. Il y a quelque chose de plus sage, plus calme, plus complet, plus connecté, qui nous permet d'avoir une foi absolue en la vie. Aujourd'hui , on se permet de mourir dans une ancienne version de soi et permettre à une nouvelle version de naître prochainement. À vous tous, je vous aime profondément et merci d'être dans ma vie.
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Si Aziz Daouda, un homme, une oeuvre

Par un heureux hasard arrangé par les divinités des liens sociaux, je m’étais retrouvé ami avec Si Aziz Daouda. Un bonheur et un honneur. Il est des chemins qui sont censés se rencontrer inexplicablement, comme dans la vie. Au commencement, c’était un appel téléphonique. On avait parlé de la Roumanie. Si Aziz étudiant connut ce pays. Moi, je le connaissais bien à travers des lectures : Ionesco, Cioran et Saul Bellow, auteur de L’Hiver du doyen, un roman dont le péripéties se passent dans ce pays. Parler, écrire sur l’homme sur Si Aziz Daouda, il faut être capable de le faire en se détachant de son enthousiasme et de l’emphase du style, des exigences difficiles à remplir car l’homme est un Grand. Les hommes accouchent nous dit la mythologie, et en philosophie Socrate, disait-on, accouchait les esprits. Si Aziz, lui, accouchait des destins des Hommes et des honneurs son pays, le Maroc. Des études de physiologies lui avaient montré la voie, l’art et la manière. Tout le reste est littérature ? non tout le reste est science. Une génération d’athlètes, une discipline avaient vu le jour chez nous et atteint leurs apogées grâce à sa large contribution. Il faut écouter l’homme raconter avec tact la découverte de son premier coureur dans notre pays. Ce jeune coureur qui allait ouvrir les portes du ciel de la discipline et faire connaitre le pays à travers les grands noms qui lui emboiteront le pas. Il fallait voir Aouita courir dans ses dernières lignes droites, quand « il blanchissait ». Ce mot est de notre voisin, un vieil homme, qui regardait avec joie le coureur dans un ultime effort montrant ses grandes dents blanches sous la pression de l’effort. Si Aziz n’hésite jamais à nous parler à la télé et à nous écrire à travers la plateforme Bluwr. Sa parole enjouée plaît. Pour lui, homme de terrain et homme des défis, c’est sa façon de continuer à travailler encore et encore. Comme un pédagogue, sa parole est sincère et amicale. Il possède la mémoire d’une discipline à laquelle il a consacré sa vie. C’est pourquoi il tient une parole structurée et qui invite l’audience à une vraie rencontre avec les hommes qui ont animé ce passé de médailles et de jubilation pour tout le monde. L’homme sait encore parler de son pays qu’il connait bien ; il possède une culture générale très attachante. Il parle volontiers du climats, de la faune, de la flore et des coutumes des régions du pays. L’homme qui n’a plus rien à prouver, déborde d’une énergie heureuse qui ne demande qu’à se déployer, cherchant à éclairer et à réchauffer un univers sportif gagné par la torpeur et la léthargie. Notre athlétisme n’est pas ce qu’il fut. La relève n’a pas été assurée, la fin brusque et inexplicable de l’aventure laisse pour le citoyen un gout désagréable. Si Aziz prend toujours de la hauteur dans les débats ; il sait parler autant des réussites que des échecs. La lucidité est une forme d’objectivité. Si Aziz ne se targue jamais de ses réussites qu’il sait ne pas attribuer à lui seul. Ceux qui y ont contribué sont tout le temps cités nommément. Les réussites étaient et restent le destin des hommes passionnés et qui ont travaillé jour et nuit à ces exploits. On sait combien les performances sportives, comme il l’affirme lui-même dans une émission de télé, dépendent de la science et de la technologie de pointe des fédérations, ce qui favorisait naturellement les pays développés, à l’heure même où nos athlètes décrochaient les premières places aux podium. Un dernier point retenait mon attention de pédagogue. Outre sa culture générale, Si Daouda écrit en français et en anglais. Une écriture qui manie avec subtilité les mots de la langue à l’aide d’une expression fraiche et précise. Une clarté du style et de la pensée qui fascine le lecteur. Le style c’est l’homme ; cet homme fait le style. On devine le travail colossal qu’il a fait sur lui-même pour mériter la confiance et l’amour de ces concitoyens qui n’ont de cesse de le lui montrer. Quant à ses démonstrations à lui, il les a effectuées sur le terrain, in the field, en anglais s’il vous plaît ravissant et les titres et les cœurs !

Les Lions de l'Atlas: Une Odyssée du Dévouement et Triomphes"

"Les Lions de l'Atlas: Une Odyssée du Dévouement et Triomphes" L'univers du football, terrain d'émotions intenses, a été illuminé par la brillante équipe marocaine, les Lions de l'Atlas. Une équipe qui transcende les simples notions de sport pour devenir une véritable famille, liée par l'amour, la solidarité, et l'ambition sans bornes. La Puissance de l'Amour et de la Solidarité Dès le coup d'envoi, l'amour et la solidarité imprègnent chaque pas des Lions de l'Atlas. Ces joueurs, unis par un lien indéfectible, forment un front uni face aux défis du terrain. Chacun porte fièrement les couleurs du Maroc, nourrissant un amour profond pour leur patrie et une solidarité inébranlable entre coéquipiers. Cet amour se reflète dans chaque moment de jeu, chaque passe précise et chaque célébration partagée. Ambition Footballistique et Partage L'ambition qui anime nos Lions de l'Atlas ne connaît pas de limites. Le terrain devient leur toile, et chaque match une œuvre d'art en mouvement. Le savoir-faire exceptionnel de l'équipe se dévoile à travers des exploits mémorables, notamment lors de la Coupe du Monde 2023. Là, nos Lions ont conquis des sommets, laissant une empreinte indélébile dans l'histoire du football mondial. La Générosité sans Égoïsme Au cœur de chaque victoire se trouve la générosité de nos Lions. Un esprit d'équipe qui transcende les égos individuels, où le succès est partagé et la gloire collective. L'absence d'égoïsme sur le terrain est une source de fierté, démontrant que la grandeur de l'équipe réside dans la somme de ses parties. Le Mentorat Exceptionnel de l'Entraîneur En coulisses, l'entraîneur joue un rôle inestimable. Bien plus qu'un guide tactique, il incarne la figure d'un père, d'un conseiller et d'un protecteur. Sa sagesse et son leadership transforment l'équipe en une unité indestructible. Son rôle va au-delà du terrain, façonnant des hommes autant que des footballeurs. Reconnaissance envers les Parents Derrière chaque réussite, les Lions de l'Atlas portent la lourde reconnaissance envers leurs chers parents. Chaque but est un hommage aux sacrifices et à l'amour inconditionnel qui ont forgé ces joueurs. Sur le terrain, ils perpétuent l'héritage familial, créant ainsi une connexion intime entre les tribunes et les foyers. Triomphes et Défis Malgré l'exploit exceptionnel en Coupe du Monde 2023, le chemin du succès n'est pas toujours pavé de victoires. Une défaite accidentelle en Coupe d'Afrique devant l'équipe de l'Afrique du Sud ne diminue en rien la grandeur des Lions de l'Atlas. C'est dans la manière dont ils rebondissent, apprennent et se relèvent que leur véritable caractère se révèle. Une défaite ponctuelle ne peut ternir la réalité indiscutable : les Lions de l'Atlas demeurent la meilleure équipe du monde à tous les niveaux. Conclusion Ainsi, l'épopée des Lions de l'Atlas se dévoile comme une symphonie de passion, de dévouement et de triomphes. Leur histoire transcende les stades de football pour toucher les cœurs de millions de supporters, incarnant la grandeur d'une nation et la puissance de l'unité. Dans chaque victoire et défaite, les Lions de l'Atlas continuent d'écrire un chapitre inoubliable dans l'histoire du football mondial. Mille bravos à nos Lions, une source d'inspiration éternelle pour le Maroc et le monde entier.

Genèse...

Genèse Je me plais beaucoup à regarder par les fenêtres, n’importe quelles fenêtres. Les fenêtres m’ont toujours offert un tableau de la vie. Un tableau qui change tout le temps, un tableau que je suis le seul à voir avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est peut-être de là que me vient le gout de l’éphémère. C’est ma seule certitude. Ce dont je suis certain aussi est que cela me vient du fait que bébé et jeune enfant ma maman me mettait à la fenêtre où je m’agrippais à un grillage. Une occasion d'être à la fois dedans et dehors et de la laisser vaquer à ses nombreuses responsabilités de femme au foyer. C’était un grillage traditionnel marocain, bien de chez nous. Aujourd’hui j’ai repris ce même design de grillage aux fenêtres et aux balcons de ma maison. Je suis en fait resté l’éternel enfant de ma maman, sans doute comme nous le restons tous, mais probablement différemment, autrement, particulièrement. La fenêtre est une échappatoire de l’exiguïté de la maison. Toutes les maisons sont exiguës en fait. La maison paradoxalement à sa petitesse est un espace de liberté, d’intimité et de sécurité. Elle est aussi un espace qui éloigne l’horizon et le rend sublime. La fenêtre me permettait de lever la tête et de regarder loin. Le plus loin que cette fenêtre me permettait de voir. La maison cultive le rêve, la fenêtre l'arrose. Le soir de la disparition de ma maman, je me suis mis à la fenêtre. Il me sembla réécouter sa voix me parlant de loin pour me rassurer. Ma maman m’aimait beaucoup. Elle ne le disait pas mais me le faisait sentir par le ton de sa voix, par son regard et un léger sourire du coin des lèvres. Un sourire dont elle avait le secret. Il était génétique le sourire de ma maman. Je voyais bien qu’elle le tenait de ma grand-mère. Elle avait le même sourire Cherifa Lalla Zhour. Ma maman n’était pas expansive. Elle a étendu son amour à mes enfants plus tard et je le ressentais. J’étais son ainé, sa première expérience de femme, ses premières douleurs, son premier accouchement, le premier cri de bébé à ses oreilles. Je lui dois beaucoup à ma maman, la sensation du crayon à la main, la palpation de la douceur du papier avant d’y écrire, le gout de la lecture et le plaisir du travail manuel. Ma maman a fait partie des premières classes de l’école moderne à Fès. Mon grand-père maternel Si Ahmed Ben Ali, avait eu l’intelligence de la mettre à l’école contre l’avis des gens d’alors, famille, voisins et curieux. Elle parcourait une longue distance de Saqaet El abbassyine à son école. C’était à Fès j’did, quartier de grands nationalistes, intellectuels, artistes et commis de l’état : Bahnini, Benbouchta, Moulay Ahmed El Alaoui, Ahmed Chajai et tant d’autres, C’est le fief du Wydad de Fes. J’ai beaucoup de souvenirs merveilleux à Saqaet El Abbassyine. De temps à autre je vais marcher là, histoire de me ressourcer. Le délabrement de Bab Riafa, le passage triste par Lalla ghriba pour arriver à Saquaet El Abbasyine, la continuité par Sidi Hmama pour arriver a Qobt Assouk, m’attristent à chaque fois. Alors pour ravaler ma douleur et ma peine, je m’en vais m’attabler à Bab Boujloud pour y déguster un bon verre de thé préparé dans un samovar traditionnel, sous le fameux murier. La magie de Fès n’a pas d’égale. Mon père lui, c’était l’affection dans l’absolu. L’Homme exemple. L’Homme qui a forgé ma fierté et engagé ma vie au service du pays. Marocain dans l’âme, attaché à la terre de ses ancêtres. Fier d’avoir été nationaliste actif contre le protectorat. Lui qui parlait de la lutte des siens contre les militaires français. Lui qui a gardé un souvenir des plus frais des combats de Bou Gafer et de la bataille courageuse des siens. Lui qui était heureux d’avoir servi son pays mais aussi déçu de l’évolution de certaines choses. Il disait qu’on était en train de perdre notre âme avec le déclin de notre attachement à nos valeurs ancestrales ; Lui dont toutes les familles de Rabat, l’ancien, se rappellent et se souviennent encore pour avoir soigné leurs enfants, soulagé leurs douleurs. Il est parti certain que le Maroc aurait pu mieux faire. Il est resté attaché a ses parents et les adorait, attaché à sa terre natale qu'il visita chaque année, attaché aux siens auxquels il a offert un terrain pour y étendre le cimetière de Sidi Daoud, son village de toujours, aujourd'hui englouti dans un Ouarzazate sans âme. Je ne m'en étonne point. Mon père est descendant direct de Sidi Daoud, un Cheikh Soufi et grand Alem qui a laissé de nombreuses œuvres dont le fameux: Oumahat Al wataeq, Al mountafaa bih fi Anawazil. Mon papa adorait Rabat et sa plage. C’est là qu’il a vu la mer pour la première fois de sa vie, lui qui vient de l’autre côté du Grand Atlas que le changement climatique est en train de changer. C’est à la plage de Rabat qu’il a appris à nager. Aujourd’hui sa tombe surplombe cette belle plage et l’océan. Sa sépulture baigne dans l’air marin qui souffle en continu sur le haut de la colline, gîte ultime de milliers d’âmes au repos, de vies riches et moins riches et de souvenirs à jamais disparues. Le cimetière renseigne fort bien sur la place que nous réservons à nos morts et elle n’est point à notre honneur. Je suis donc comme mes frères et sœurs: Jalil, Moughni, Rajae, Atika, Abdelmoutaleb, Elhoussein, Soumaya, une sorte d’accident de la nature. Un papa qui vient d’Ouarzazate épouser une fille de Fès ; voilà qui était rare. Nous sommes en 1950. Elle est toujours là la maternité où mes poumons se sont remplis pour la première fois d’air et où j’ai poussé le cri qui annonçait ma venue à la vie. On était mardi 11h37 du matin, le 15 mai 1951. A chaque fois que je passe par là, quelque chose me ramène à des souvenirs que je me suis fabriqués d’après les récits de maman. Je revois sa fierté à elle et la joie de mon papa à ma venue au monde. Le hasard a fait que sur le chemin pour enterrer ma maman, et mon papa, quelques années plus tard, on a longé la muraille des almohades. La maternité historique de Rabat est juste derrière. La boucle fut ainsi bouclée. Ma Maman s'appelait Lalla Amina Makhloufi et mon père Ahmed Belhoucine El Ouarzazi. Le préposé à l'état civil lui a imposé le nom de Daouda, sans doute parce qu'il est né à Sidi Daoud ou simplement parce que cette personne était sous le joug d'un séjour passé en Afrique sub-saharienne... Aziz Daouda

Conversations et monologues

Un soir, l'idée a commencé à germer... Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets. Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic... Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...