Pensez le Futur.

America is falling apart 2135

Over the past two decades, America has transformed from a functional republic to a klepocratic republic fueled by information censorship and deep-state interests. The level of political polarization is at an intensity only paralleled by the civil-war era of the 1860s. It is so bad, if I were unfamiliar with the situation, I wouldn't believe me. 8 years ago it was completely different. I understand there are other nations under far greater distress, but America is in a unique kind of decline, not seen anywhere else, serving as a warning to other liberal democracies in the 21st century. In Seattle, Washington, the streets are littered with homeless drug abusers with tents propped up in EVERY park and EVERY street. The democracy is dysfunctional. Take a look at this video of a city meeting in Seattle: https://youtu.be/bpAi70WWBlw?feature=shared&t=240. Citizen 1 to council members: "Will you manage these camps? Will you enforce the law?" Council Member: "If property damage or violence is committed you need to call 911." Citizen 2 to council members: "You've lost all credibility when you say ... you said two words, you said call 911. Do you understand that the police have told us to vote you all out so they can do their jobs, and you're telling us to call 911. You're smiling! You think this is funny, you think it's funny the way we're living?" People cheer with their signs that say "**LISTEN TO US**." It's been 5 years and the problem has only worsened. Policy decisions seem conspiratorially designed to destroy the nation. Petty crimes are almost entirely unenforced. Political violence has been normalized. The Department of Justice has become weaponized for political purposes. Substance abuse has never been worse. National security is in crisis. The majority of Americans don't trust the elections. The school systems are failing. "Our K-12 public education system is not designed to be effective in student learning, educator performance, or the effective utilization of money. Devoid of accountability, it will never effectively educate our children. It would be more accurate to describe our public education system as our country’s largest adult employment program." - Donald Nielsen, Senior Fellow and Chairman, American Center for Transforming Education The scope and speed of America's unraveling is unprecedented and difficult to emphasize enough. If I wanted to destroy the country I would do everything that politicians are doing. I've linked a document at the bottom from a Republican House Judiciary Committee outlining constitutional violations and censorship of true information from the existing presidential administration. The document is almost 900 pages long, but to summarize: it's a horrible situation. **LOOMING THREAT OF CIVIL WAR** Donald Trump is the first president in American history trying to defend his innocence in court. He's also running for re-election. He lost the last election, criticized it's integrity, and mobilized his supporters to break into the US capitol, killing four people. In a recent interview he said he hasn't ruled out the possibility of political violence if he loses again (cnn.com/2024/04/30/politics/trump-political-violence-2024-time-interview/index.html). America is also facing what I consider to be the worst migrant crisis in her history. The borders are completely open, which the FBI director called a major national security threat. For 4 years the president has been complicit with an open-border policy, repeating the lie that he doesn't have the presidential authority to fix the problem. It's not that I'm advocating an anti-immigration stance, but it's believed that tens of thousands of foreign military nationals have crossed the border, in what some have labeled a "planned invasion." https://www.washingtonpost.com/politics/2024/01/26/texas-border-dispute-breeds-loose-talk-civil-war-resistance-right/ Also, the worst substance abuse and homelessness crisis in American history. Streets of major cities are overrun with tent encampments and drugged out "zombies," as people call them, because they roam incoherently with necrosis of their flesh from a drug called xylazine, also known as Tranq. There are widespread reports of mentally-ill homeless people attacking pedestrians in major cities. This movie was made depicting an American civil war in 2024 https://www.imdb.com/title/tt17279496/ According to Gallup News, the approval rating for Congress is 18%. I haven't talked to a single person who's told me they think a civil war in 2024 is implausible. **CONCLUSION** There is A LOT that I haven't gone over, but America is in freefall. The system has been hijacked by a kleptocracy and cultural subversion. For many Americans, the 2024 election is their last hope to see the system work. Most people plan to vote not for their preference, but against who they're afraid of being in power. I don't know how to explain to it to myself, it seems surreal.
Brad Ovitt

Brad Ovitt

Accelerating Team Human


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67.0

Entre deux vérités 24

La vérité est une, mais les érudits l’appellent par différents noms. Dans mes textes précédents, j’évoque souvent cette idée, celle de l’unité avec Dieu. C’est une pensée qu’on retrouve dans le soufisme, à travers des figures comme Ibn Arabi. Mais cette idée d’unité n’est pas née avec l’islam. Des philosophes comme Plotin, bien avant, parlaient déjà d’un principe unique. Chez lui, "L’Un", c’est l’origine de tout ce qui existe. Tout en découle. Tout y retourne. Rien n’existe sans lui. En simplifiant beaucoup, ce concept signifie que Dieu, la création, les humains, la terre, les anges, l’enfer, le paradis… tout cela ne serait qu’une seule et même réalité, une manifestation de Dieu, une expression de Lui. Je l’ai parfois formulé ainsi : "En se connaissant soi-même, on rencontre Dieu." Ibn Arabi était parfois appelé "le plus grand maître" (Cheikh al-Akbar). D’autres, plus critiques, l’ont surnommé "Cheikh al-Akfar" le maître des impies". C’est dire à quel point sa pensée divise. Il affirme que tout est en Dieu. Qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Il parle d’une réalité unique, divine, qui se manifeste sous mille formes, les nôtres, celles du monde, du visible comme de l’invisible. Il écrit en poésie : Mon coeur est devenu capable d'accueillir toute forme. Il est le pâturage pour gazelle et abbaye pour moine ! Il est un temple pour idoles et la Kaaba pour qui en fait le tour. Il est les tables de la Thora et aussi les feuilles du Coran ! La religion que je professe est celle de l'Amour. L'Amour est ma religion et ma foi. Mais certains prennent ces paroles au pied de la lettre, comme s’il disait "l’homme est Dieu". Et forcément, ça choque. Pourtant, je pense qu’il ne s’agit pas d’une confusion mais d’une tentative de dire que tout ce qui existe est enraciné en Dieu. Que notre perception, voilée, morcelée, nous donne l’illusion d’être séparés. Il dit d'ailleurs: "Dieu est le miroir dans lequel l’homme se contemple, et l’homme est le miroir dans lequel Dieu contemple Sa création." Ce n’est pas de l’arrogance. Ce n’est pas non plus de l’égarement. C’est une manière poétique, mystique, de parler d’un lien invisible, subtil, entre ce que nous croyons être et ce que Dieu reflète à travers nous. Mais en parallèle de cette vision, j’ai aussi grandi avec l’idée de la séparation. On m’a transmis une vision plus classique, plus sobre. Une vision dualiste. Dieu est au-dessus de tout. Il est distinct de sa création. Il n’a pas de forme, pas de besoin. Il est le Créateur, nous sommes les créatures. Il n’y a pas de confusion possible. Le Coran nous dit : "Il n’y a rien qui lui ressemble." (42:11) Dans cette vision, Dieu reste unique, parfait, au-delà de tout. Et l’humain, même dans sa beauté (ou pas), reste limité, séparé, humble face à Lui. Et moi, je me tiens entre ces deux mondes. Je les ressens tous les deux. L’un me parle de proximité, de mystère, d’amour. L’autre me parle de majesté, de transcendance, de distance. Ils semblent opposés, mais en moi, ils coexistent. Et pour ne pas me simplifier la tâche, il y a le Coran. Ce livre sacré que je prends moi pour la parole de Dieu. Mais aussi pour une parole dense, profonde, mystérieuse. Une parole qu’on ne peut jamais enfermer dans une seule explication. Quelqu’un a dit un jour que le Coran est comme un océan, plus on plonge, plus on découvre des couches, des sens, des profondeurs qu’on ne soupçonnait pas. Il se lit mille fois. Il se comprend mille fois autrement. Tout dépend de l’état du cœur de celui qui lit. Je crois que c’est voulu. Si la vérité était évidente à la première lecture, la quête serait terminée avant même d’avoir commencé. Au final, j’ai remarqué quelque chose, je crois en tout, et en même temps, je ne crois en rien. Je crois à plusieurs réalités, mais je ne sais pas si l’une d’elles est la vraie. Mon cerveau est en lui-même un paradoxe. Ce n’est pas un mal, ni une faiblesse. C’est juste une grande ouverture d’esprit, une façon d’accueillir le mystère sans vouloir tout enfermer dans une seule vérité. Ce qui compte au fond, c’est que je crois en Dieu. Que je marche avec Dieu, même si je ne comprends pas tout. C’est cette foi, cette relation intime, qui guide mes pas. Et croire en Dieu, c’est accepter qu’il y ait du mystère Alors je cherche. Avec l’intellect, parce que j’aime comprendre. Mais surtout avec le cœur, parce que lui seul sait parfois ce que la tête ne peut pas expliquer. Et quand je parle de cœur, j’évoque en ce sens le cœur de l’âme. Il ne s'agit pas là d’un organe physique, mais du centre de la perception mystique et de l’intuition profonde. Alors que les créatures fassent partie de Dieu, ou que Dieu soit totalement séparé de sa créature, Dieu reste Dieu. Plus grand que les mots. Plus vaste que les pensées. Plus profond que les écoles de pensée. Parfois, l’essentiel n’est pas de choisir un camp. Mais de rester humble. De marcher entre les mondes. De chercher la lumière, sans jamais prétendre l’avoir saisie. Et au fond, la lumière est partout. Même quand on ne comprend pas.

Vers une nouvelle ère : la CAA défend l’équité et la représentativité dans World Athletics 98

Lors de son dernier congrès tenu le 14 juillet 2025 à Abeokuta, au Nigeria, la Confédération Africaine d'Athlétisme (CAA) a adopté une résolution qui pourrait bouleverser l'organisation de la gouvernance mondiale de l’athlétisme. À l’heure où le débat sur la modernité et la représentativité dans les institutions sportives internationales s’intensifie, la CAA propose des réformes majeures pour l’organisation World Athletics (WA). Au cœur de la réforme : pour une gouvernance plus équitable. Face aux récents développements du sport mondial et à la nécessité de garantir transparence et efficacité, la CAA estime qu’il est temps de réviser les Statuts de World Athletics, l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial. L’objectif principal étant de renforcer la représentativité continentale au sein du Conseil de WA. Cette réforme passe obligatoirement par les Points clés de la résolution à savoir une représentativité équitable par continent. La CAA suggère l’instauration d’un quota fixe de représentants pour chaque continent au sein du Conseil. Une telle mesure offrirait à chaque région une voix effective, limitant la surreprésentation des continents déjà bien installés dans les organes décisionnels internationaux. Elle propose également que l’élection des membres du conseil de World Athletics se fasse par les associations continentales, plutôt que de faire élire les membres du Conseil en assemblée générale mondiale. Pour la CAA il faut que chaque association continentale élise directement ses propres représentants. Dans la réforme proposée donc par la CAA l’exception pour la présidence. Le poste de Président de World Athletics resterait soumis à l’élection traditionnelle par l’Assemblée Générale de WA, préservant ainsi une forme d’unité institutionnelle. Le texte va plus loin en proposant que, pour toutes les commissions et groupes de travail de World Athletics, la désignation des membres puisse relèver également de la compétence des associations continentales, selon un quota fixé à l’avance par les règlements de WA. Cette orientation vise à garantir une diversité réelle dans les cercles techniques et stratégiques de l’athlétisme mondial. Il s’agit là d’un nouvel élan pour la démocratie sportive internationale. La démarche de la CAA s’inscrit dans un mouvement mondial réclamant davantage de démocratie, de transparence et d’équilibre dans la gouvernance des grandes fédérations sportives. Plusieurs observateurs estiment qu’une telle réforme, si elle était soutenue par les autres associations continentales, pourrait servir de modèle pour d'autres sports et contribuer à un monde sportif international équilibré, représentatif et inclusif. Cependant la proposition fera face à de multiples défis pour sa mise en œuvre. Malgré ses ambitions, cette résolution devra franchir plusieurs obstacles. Bien évidemment il s’agit d’obtenir un consensus auprès des autres associations continentales. Il faudra aussi négocier avec le Conseil de World Athletics, susceptible de redouter une perte d’influence pour certains continents. Il s’agit ensuite d’adopter les textes réglementaires dans un calendrier compatible avec l’évolution institutionnelle souhaitée. Portée par l’esprit d’Abeokuta, la proposition de la CAA pourrait bien inaugurer une nouvelle ère pour l’athlétisme. Elle réaffirme la légitimité des continents émergents et pose la question fondamentale de l’équité dans le sport international. L’avenir dira si cette ambition de réforme trouvera un écho mondial et débouchera sur une transformation en profondeur de la gouvernance de World Athletics.