Pensez le Futur.

Artificial Illusion: The Hype of AI - Part 1 3764

I personally see AI as a hype that will slow down with time. Nowadays, people include AI in their projects to seize opportunities. For example, if you have a failing business, just add the word AI and you might attract investments. If you're doing research, switch to AI or include a part of it, even if it's not necessary, and you may receive funding. AI is becoming a buzzword, and if you believe it's not, you might get frustrated. You might feel unworthy as a human and worry about being replaced by a robot that lacks emotions, creativity, and the incomparable qualities of the legendary creation: humans. As I mentioned in a previous opinion article, "Just use AI in your speech and you'll sound fancy." This trend has permeated many sectors. I’ve had conversations with CEOs of startups that claim to use AI for groundbreaking innovations :). When I asked them simple questions about the models they used, the reasoning behind their choices, and the specific applications, they would talk broadly about AI—just AI, yes AI, and that’s it. It's reminiscent of the old saying, "Fake it till you make it," but with a modern twist: "Artificial Illusion." As Mark Twain once said, "It's easier to fool people than to convince them that they have been fooled." This seems particularly true in the world of AI hype. The enthusiasm for AI has led to a phenomenon where merely mentioning it can lend credibility and attract resources, even when the actual implementation is minimal or superficial. This trend not only dilutes the genuine potential of AI but also risks disillusioning stakeholders who may eventually see through the facade. True innovation requires substance, not just buzzwords. If Shakespeare were alive today, he might quip, "To AI, or not to AI, that is the question." The answer, of course, is that while AI has its place, it’s not the end-all and be-all. We should remember Albert Einstein's wise words: "Imagination is more important than knowledge." AI lacks the imagination and creativity that humans bring to the table. The real secret to success isn’t in the latest tech jargon, but in honest, hard work and genuine innovation. So next time someone dazzles you with their AI-powered business model, just remember: A little skepticism can go a long way. Or as George Bernard Shaw put it, "Beware of false knowledge; it is more dangerous than ignorance."
Anas Bedraoui

Anas Bedraoui

Anas Bedraoui is a PhD candidate at FMS, UM6P, Morocco. He is a member of the Early Career Advisory Group at eLife, Cambridge, UK. Anas is interested in writing about science, research, and psychology. He loves the BLUWR community.


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Amour 18

L'Amour! L'amour est un destin On ne choisit guère le moment d'aimer Ça arrive un soir ou un matin Ça survient par le pur des hasards ça vous rend confus et hagards Un jour où on s'y attend le moins On n'a rien vu venir de loin Ça arrive en un clin d'œil.. Sans rendez-vous.. Ça vous rend doux.. Ça vous fait perdre la raison.. Ça vous fait fuire la maison Comme le feu ça vous brûle de passion Le coup de foudre est légion Vous aurez votre part, votre ration Sans logique... Mais c'est beau malgré tout ce qu'on endure C'est un sentiment pur Quand c'est sincère C'est magique C'est fantastique Malgré ses peines et chagrins, ses nuits blanches jusqu'au matin C'est l'élixir de la vie C'est l'extase à l'infini... Ça vous arrive par magie.. Se contenter d'aimer vous éloigne de tout.. Ça vous assiége de partout! Ça vous accapare! Ca vous rendra fou tôt ou tard!!! Dr Fouad Bouchareb El Medano /Tenerife Le 24 Août 2025 Inspiré d'un texte de Jalal Eddine Erroumi جلال الدين الرومي Tous les droits sont réservés

Ukraine et Soudan : deux conflits, deux regards différents... 43

L’ensemble du monde occidental s’est retrouvé à Washington il y a quelques jours. Le président Trump cherche depuis son retour à sauver ce qui reste de l’Ukraine, et les Européens ne veulent véritablement pas que cela se fasse dans leur dos. Faute de jouer un rôle déterminant ils veulent au moins être là. I y va de leur crédibilité et surtout de leur image vis à vis du reste du monde. Surchauffée par une Europe à la langue plus longue que le bras, une Europe de plus en plus impuissante, l’Ukraine a subi, puis mené, une guerre qu’elle pensait remporter avec l’appui de l’Occident. A aujourd'hui elle a perdu 20% de son territoire et ce n'est pas fini. Au lieu que Volodymyr (Zelensky) aille traiter directement avec Vladimir (Poutine), il a cru plus malin d’aller chercher appui chez ceux qui, en fait, étaient déjà dans l’insuffisance depuis qu’ils ont délégué leur défense à l’OTAN, donc aux États-Unis. Les Européens vont l’apprendre à leurs dépens : on ne fait pas la guerre quand on n’en a pas les moyens. Ce même monde ne pipe mot sur ce qui se passe au Soudan. C’est moins «intéressant». Deux généraux, n’en portant que le nom, se sont lancés dans une compétition militarisée pour prendre le pouvoir, quelques jours seulement après avoir signé un accord pour se le partager. Depuis, la situation a évolué. Chaque jour, des vies sont perdues, des femmes violées, et des millions de personnes n’ont plus que l’errance dans le désert comme refuge... Pour le monde occidental, peut-être — je précise bien, peut-être — il ne s’agit que d’Africains qui, pour la plupart, se croient Arabes, et qui s’entretuent. La guerre au Soudan, particulièrement dans la région du Darfour, reste l’un des conflits les plus dramatiques et meurtriers depuis son déclenchement en avril 2023. Cette guerre oppose principalement deux forces rivales : les Forces armées soudanaises (SAF), dirigées par Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide (FSR), menées par Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti », ancien chef des milices Janjaweed. Ces dernières, avec leurs milices arabes alliées, sont responsables de massacres massifs, notamment à l’encontre des populations massalit et d’autres groupes non arabes du Darfour. En fait, ceux qui se considèrent comme arabes tuent et chassent de leurs terres ceux qu’ils ne reconnaissent pas comme leurs semblables. La BBC vient de consacrer une enquête à ce sujet et a produit un documentaire qui interpelle la conscience collective, si, bien sûr, ce qui reste de conscience humaine prenait le temps de le voir. Le conflit est essentiellement une lutte de pouvoir entre les deux chefs militaires, qui avaient signé faut il le rappeler un pacte pour gouverner ensemble le pays. Le basculement dans les affrontements armés a été brutal et s’est étendu à plusieurs régions, notamment au Darfour, où les FSR et leurs alliés sont accusés de graves exactions. Les Janjaweed, milices se disant arabes auparavant soutenues par Omar El-Béchir, ancien président du Soudan, sont à nouveau actives sous la bannière des FSR, perpétrant des violences à caractère ethnique dont ils ne se cachent même pas. Sont également concernés dans l'affaire, le Mouvement de libération du Soudan (ALS/SLM), rebelles historiques du Darfour, fragmentée entre Minni Minnawi et Abdelwahid Mohamed al-Nur. Les massacres sont d’une ampleur terrifiante. Selon l’ONU, à Al-Geneina, capitale du Darfour occidental, entre 10 000 et 15 000 civils massalit ont été tués entre juin et novembre 2023 par les FSR et les milices arabes alliées. Plus largement, on compte plus de 150 000 morts en deux ans dans tout le Darfour, avec 13 millions de déplacés, soit la moitié de la population soudanaise, poussés au bord de la famine. Des ONG comme Médecins Sans Frontières alertent sur le risque imminent de massacres dans des villes comme El-Fasher, lourdement assiégée. Les violences comprennent également des destructions d’infrastructures civiles, écoles, mosquées. Les exactions sexuelles systématiques sont un autre aspect du massacre. Suite à une attaque meurtrière il y a quelques jours, Médecins Sans Frontières vient d’ailleurs de fermer le seul hôpital encore en fonction à Zalengei, chef-lieu de la région, rendant impossible toute activité médicale. Ce n’est pas le premier hôpital à fermer ainsi. Malgré les preuves abondantes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, la réaction internationale reste largement inefficace. Si les États-Unis et l’ONU reconnaissent officiellement la gravité du génocide, leurs interventions directes et sanctions restent timides. L’Union africaine et l’ONU peinent à déployer des forces capables d’imposer la paix et de faire respecter le droit international. Les pays arabes, quant à eux, n’exercent aucune pression notable sur Hemedti ou Burhan, ce dernier jouant un rôle de poids au Soudan depuis longtemps. Ce silence est dénoncé comme une complicité par de nombreux observateurs, qui y voient une forme de racisme institutionnel dévalorisant les vies africaines, en particulier celles des populations massalit victimes des FSR. Le fait que Hemedti et ses alliés se réclament «arabes» en s’attaquant aux groupes dits «africains» contribue, selon certains, à l’indifférence des pays arabes, plus préoccupés par leurs dynamiques régionales que par les droits humains. Les organisations musulmanes internationales aussi n’ont pas non plus pris position avec force, malgré l’instrumentalisation fréquente des arguments religieux par les belligérants. Le conflit est également marqué par une contradiction religieuse profonde: le meurtre, l’injustice et la guerre entre musulmans sont formellement condamnés par l’islam, sauf en cas de légitime défense ou de lutte contre l’oppression. Or, les massacres perpétrés au Darfour sont régulièrement dénoncés comme contraires à ces principes par des intellectuels et leaders religieux musulmans, sans que ces condamnations aient un impact concret sur la violence. Le conflit a provoqué la plus grande crise humanitaire mondiale actuelle, avec les 13 millions de déplacées. L’accès aux soins, à la nourriture et aux abris, reste plus que limité. Les populations civiles vivent dans une insécurité extrême, prises dans des luttes ethniques et politiques instrumentalisées par des chefs de guerre assoiffés de pouvoir. La communauté internationale, les pays arabes et les acteurs musulmans semblent manquer à leurs responsabilités, laissant se perpétuer cette tragédie sous un silence inquiétant. Cet état de fait interroge non seulement la conscience collective mondiale, mais aussi la capacité réelle des institutions internationales à protéger les populations les plus vulnérables face à des violences d’une telle ampleur. La situation au Darfour et dans le reste du Soudan reste un cri d’alarme urgent à ne pas ignorer. L'espoir est que soit arrêtée au plus vite la guerre en Ukraine mais également au Soudan car là aussi se sont des générations innocentes qui paient le prix de la violence guerrière.

Civisme et image nationale : un défi stratégique pour le Maroc à l’horizon du Mondial 2030 22

Problématique Alors que le Maroc s'apprête à coorganiser la Coupe du monde de football en 2030, un événement d'envergure mondiale, le pays fait face à des défis en matière de civisme. Comment le Maroc peut-il améliorer le comportement civique de ses citoyens pour offrir une image positive aux millions de visiteurs attendus et assurer un héritage durable au-delà de l'événement ? Hypothèses 1. Le déficit de civisme au Maroc est reconnu par les citoyens eux-mêmes, mais il persiste en raison d'un manque de coordination entre les institutions et d'une application insuffisante des lois. 2. L'organisation du Mondial 2030 peut servir de catalyseur pour renforcer le civisme, à condition d'une mobilisation multisectorielle et d'une stratégie éducative cohérente. 3. L'école joue un rôle central dans la formation au civisme et peut être le point de départ d'une transformation durable des comportements. I. État des lieux du civisme au Maroc – Perceptions citoyennes : selon une enquête du Centre marocain pour la citoyenneté (CMC), 73,5 % des sondés sont insatisfaits du respect de la propreté, 60,9 % dénoncent le non-respect du Code de la route, et 60,7 % déplorent un déficit de ponctualité [1]. – Incivilités spécifiques : le harcèlement dans l’espace public est jugé préoccupant par 69,6 % des participants, et 84,8 % estiment que l'agressivité dans les services touristiques nuit fortement à l'image du Maroc [1]. II. Enjeux pour l’image du Maroc lors du Mondial 2030 – Risques d'image : les incivilités pourraient ternir l'image du Maroc pendant la Coupe du monde, affectant le tourisme et les relations internationales [2]. – Opportunité de transformation : L'événement peut être un levier pour initier des changements profonds en matière de comportement civique. III. Rôle des institutions publiques dans la promotion du civisme – Coordination interinstitutionnelle : nécessité d'une collaboration entre les ministères de l'Éducation, de l'Intérieur, de la Culture, du Tourisme, et les collectivités locales. – Missions spécifiques : – Ministère de l'Éducation : intégration du civisme dans les programmes scolaires. – Ministère de l'Intérieur : renforcement de l'application des lois et des sanctions contre les incivilités. – Collectivités locales : mise en place de campagnes de sensibilisation et d'initiatives communautaires. IV. L’école comme vecteur de transformation durable – Éducation au civisme : intégration de modules sur le respect des règles, la tolérance, et la responsabilité citoyenne dès le primaire. – Activités parascolaires : organisation de projets communautaires, de clubs de citoyenneté, et de partenariats avec des ONG pour renforcer l'engagement civique des élèves. – Formation des enseignants : développement de programmes de formation continue axés sur l'éducation civique et morale. Conclusion Le civisme est un enjeu majeur pour le Maroc à l'approche de la Coupe du monde 2030. Une stratégie nationale intégrée, impliquant l'ensemble des institutions publiques et la société civile, est essentielle pour améliorer les comportements civiques. L'école, en tant que lieu de formation des futurs citoyens, doit être au cœur de cette transformation pour garantir un héritage durable au-delà de l’évènement. 1. Le Matin.ma : lematin.ma/nation/le-civisme-en-crise-une-urgence-nationale-a-lapproche-du-mondial-2030/282259 ? 2. H24info : h24info.ma/maroc/mondial-2030-les-incivilites-maroc/?
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