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La politique marocaine en Afrique : une dynamique engagée et fédératrice... 1165

Le Maroc, sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mène une politique africaine volontariste et inclusive, visant à renforcer ses liens économiques, politiques, sociaux et culturels avec le continent. Cette stratégie privilégie un bilatéralisme pragmatique, favorisant l’intégration économique africaine, la coopération sud-sud et des partenariats stratégiques. Des accords ont été signés avec plus de 40 pays africains. Le retour du Royaume à l’Union africaine en 2017 a quant à lui marqué un tournant majeur dans cette stratégie et devenu un véritable accélérateur. Le Maroc s’intéresse aussi à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) comme relais de croissance. Parmi les projets clés dans cette perspective, le gazoduc Nigeria-Maroc, long de 5 600 km. Il reliera l’Afrique de l’Ouest à celle du Nord, et transportera quelques 30 milliards de m³ de gaz naturel par an. Il améliorera l’accès à l’énergie pour pas moins de 400 millions de personnes dans 13 pays. Il s’inscrit dans la stratégie marocaine de transition énergétique. Estimé à plus de 25 milliards de dollars, ce projet apporte des retombées majeures pour la sécurité énergétique et le développement régional dans la complémentarité. Le Maroc s’engage aussi fortement dans l’éducation et la formation des compétences, offrant chaque année près de 15 000 bourses à des étudiants de 49 pays. Environ 20 000 étudiants africains sont accueillis annuellement, dans des domaines tels que ingénierie, médecine, finance ou sciences sociales, grâce à l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI). Ce programme ambitieux se veut former une nouvelle génération de cadres et renforce les échanges scientifiques et culturels. L’économie marocaine est pour sa part bien implantée en Afrique avec plus de 1 000 entreprises actives dans les secteurs bancaire, immobilier, télécom, agriculture et infrastructures. Attijariwafa Bank et BMCE Bank of Africa ou encore le Groupe Banque Populaire, sont présents dans plus de 26 pays, générant des centaines de millions de dirhams en Afrique subsaharienne. Ces institutions, avec 45 filiales et 4 succursales, réalisent environ 23% de leur chiffre d’affaires sur le continent, facilitant le financement des projets et l’intégration financière régionale. Wafa Assurance et le groupe Saham renforcent également cette présence dans de nombreux pays. Le système de santé marocain, reconnu pour ses infrastructures modernes et son personnel compétent, attire chaque année des milliers d’Africains pour des soins divers, renforçant les liens humains. Le Maroc développe aussi des projets dans l’agriculture durable, les énergies renouvelables, la formation professionnelle et les infrastructures, soutenus par la Fondation Mohammed VI pour le Développement Durable. Plus de 60 % des IDE marocains sont dirigés vers l’Afrique. Les échanges commerciaux du Maroc avec l’Afrique restent encore modestes par rapport à ses échanges totaux : environ 7 à 8 % du commerce extérieur marocain. La marge de progression est très grande et prometteuse. Ces échanges ont fortement progressé. En 2023, le volume total des échanges commerciaux entre le Maroc et les pays africains s’est élevé à 52,7 milliards de dirhams. Cela représente une croissance de 45 % par rapport à 2013, où ce volume était de 36 milliards de dirhams avec une croissance annuelle moyenne d’environ 10%. Maroc Telecom, présent dans 10 pays, dessert environ 54 millions de clients et contribue à l’intégration numérique. Des groupes comme Ynna Holding, Alliances ou Addoha mènent des projets majeurs dans plusieurs pays, notamment la construction de logements et de centres hospitaliers. En agriculture, OCP Africa opère dans 18 pays, formant plus d’1,5 million d’agriculteurs et fournissant des engrais adaptés aux terres et types d'agricultures locales. Son programme Agribooster facilite l’accès aux intrants, financements et marchés, stimulant la productivité et la sécurité alimentaire. OCP investit aussi dans des unités de mélange et de stockage d’engrais dans plusieurs pays et collabore à des projets innovants avec USAID et la Banque mondiale, notamment dans la production d’ammoniac vert. SOMAGEC, acteur portuaire marocain majeur, réalise des projets en Guinée équatoriale, au Sénégal, en Mauritanie, au Bénin et à Djibouti, employant des milliers de personnes. Africa Motors, filiale d’Auto Hall, développe la production et la distribution automobile en partenariat avec Dongfeng pour plusieurs marchés africains. Le sport est également un levier de coopération: la Fédération Royale Marocaine de Football a signé plus de 43 partenariats avec des fédérations africaines. À travers ses entreprises et projets, le Maroc consolide son rôle clé dans le développement africain, fondé sur la solidarité, l’intégration économique et la prospérité partagée, suscitant jalousie et reconnaissance. La coopération marocaine en Afrique est un pilier stratégique fondé sur le partage d’expertise, le développement économique et le renforcement des liens culturels. Grâce à son positionnement géographique et historique, le Maroc joue un rôle majeur dans l’intégration régionale, en soutenant des projets d’infrastructures, de formation, et d’innovation. Cette coopération se caractérise par un engagement durable visant à promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable sur le continent africain. Le désenclavement proposé pour les pays du Sahel, par le recours au futur port de Dakhla va sans doute aucun davantage accélérer l'intégration recherchée à l'avantage des centaines de millions de pays africains. L’idée de construire des ports comme celui de Dakhla s’appuie beaucoup sur la géographie stratégique du Maroc. C’est un atout qui saute aux yeux quand on regarde la carte. Le Maroc dispose d’un littoral de plus de 3 500 km, tourné à la fois vers l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et l’Amérique. Dakhla, en particulier, se situe à mi-chemin entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne, ce qui en fait un point d’escale maritime naturel. La côte atlantique marocaine se trouve sur la voie qui relie la Méditerranée (via Gibraltar) à l’Afrique de l’Ouest et à l’Amérique. Cela permet de capter une partie des flux logistiques mondiaux. Le Maroc est à moins de 15 km de l’Europe à Gibraltar et en même temps relié à l’Afrique de l’Ouest. Le port de Dakhla s’inscrit dans cette logique : servir de hub logistique et industriel entre les deux continents. La zone de Dakhla offre des conditions naturelles favorables: eaux profondes et faible houle permettant de construire un port capable d’accueillir de grands navires, ce qui est rare sur la côte ouest-africaine. Avec la Zone de libre-échange continentale africaine, un port comme Dakhla permettra donc au Maroc d’être une porte d’entrée des flux commerciaux vers l’Afrique de l’Ouest et au-delà vers le Mali, le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et plus. Le Maroc a compris, les partenaires africains aussi. L'avenir sera radieux main dans la main.
Aziz Daouda Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Magickal Paths 48

In magick, “right-hand path” (RHP) and “left-hand path” (LHP) name two different orientations toward power and the sacred—not simple good/evil lanes. The RHP aims at theurgy: purifying the self, aligning with a transcendent order, and uniting with something higher—the Godhead, Nous, Holy Guardian Angel, True Will. Authority flows downward through lineage, consecration, and rule. You clean the vessel first—banishings, abstinences, prayer, graded initiations—then invoke to become more transparent to the divine. The ethic is about humility, service, and character. Power’s legitimate when it’s bound by vow and used to heal, protect, and teach. That’s one posture. The LHP, by contrast, aims at apotheosis—exalting and individuating the magician until the self becomes its own godform. Authority here flows outward, from the practitioner’s will, forged through ordeal, trance, pacts, and direct negotiation with spirits. Rather than shun taboo currents, the LHP learns to contain and integrate them—to harvest force from desire, fear, rage, or eros and bind it to a chosen aim. You don’t surrender ego so much as refine and weaponize it, ideally with awareness of cost. Ethics turn on accountability: you pay what you promise, own your collateral, and live with your bargains. Both paths draw from the same toolbox—banishing, centering, consecration, circles and triangles, timing, offerings, divination—but sequence and intent differ. An RHP working might banish, consecrate, invoke a solar intelligence, make a petition aligned with vow, and then give thanks and charity. An LHP one might cross a boundary—graveyard, crossroads—under wards, evoke a chthonic spirit, strike a contract with careful terms, and pay every offering to the letter. In the RHP, spirits stand as teachers in a hierarchy; in the LHP, they’re contractors in a negotiated economy. You can see echoes of this back in Tantra—dakṣiṇācāra (conventional) vs. vāmacāra (heterodox)—and in the Western split between theurgy and goetia. Rosicrucian and Golden Dawn rites leaned toward theosis; other traditions, from Crowley’s “True Will” to explicitly LHP currents, tilt toward sovereignty and self-deification. Modern magicians mix freely. A Thelemite might invoke the Holy Guardian Angel on Sunday, then perform an uncrossing at a graveyard Tuesday night. Chaos magicians switch hands almost by instinct, tailoring each operation to its need. Every approach has hazards. The RHP can fall into moralism, spiritual bypass, or dependence on external authority. The LHP can slide into narcissism, thrill-seeking, or treating everything—people included—as currency. That’s why mature practice always builds guardrails: divination before and after; clarity of aim; wards; records; fulfillment of obligations; aftercare for the psyche and for relationships touched by the work. A small litmus test helps: Does the working increase lucidity, steadiness, and the capacity to keep one’s word without needless harm? If not, change the method. It’s all experiment, after all. Choosing which hand to use isn’t about belonging to a tribe—it’s about the task. Healing old patterns, steadying life, and cultivating virtue thrive in RHP containers. Breaking paralysis, reclaiming agency, confronting shadow material, or working under pact lean LHP. Most of us end up ambidextrous anyway: vow on Sunday, crossroads on Tuesday, always with a ledger of costs—and enough honesty to pay when the bill comes due. Both paths can sanctify or corrupt. The art is knowing which hand opens which door—and closing it properly when you are done.

My five witnesses of love 56

Of this love that I have for you I have five witnesses: My frail body which has lost its plumpness! My hot tears despite your good care!! My hands that tremble when you are far away!!! My poor heart beating very hard in its little corner!!!! And the hope of meeting you, one day, a few minutes…. at least !!!!! ​Dr Fouad Bouchareb All rights are protected