Pensez le Futur.

Man, people and humanity 2974

People have always aspired to freedom and prosperity. They always wanted to live from their work. Their pleasure is to see their offspring play, learn and prosper. People have always wanted peace as a way of life. Living in peace…a whole concept, a chimera. Alas It has never been completely like this. Except for brief, precious and rare moments that history could not remember. These moments remain exceptional, they were brief, even ephemeral. People have always sought to not be exploited by anyone, all the while they tend to exploit others. Sometimes, unfortunately, by dehumanizing with immeasurable cruelty. A history of exploitation while giving yourself a clear conscience. In fact, peoples are groups of humans with common traits. People are formed over time and coalesce around common interests. To defend himself and his interests, man can only live in community among a people. Man aspires to freedom and peace; humans say they have values but humanity does not care. The course of history unfortunately demonstrates this. Humanity imagined a way to aspire to this freedom to live in harmony: Involve everyone in the decision and give man the impression that he is part of his destiny. Nothing better than a word with Greek etymology to make it serious and credible: Democracy. This sounds very good. Yes, Democracy is there in principle to free us and make our voices heard. To realize our desires and respond to our need to live in peace. To live together. To respect others in their human dimension. To limit ourselves to our rights without encroaching on those of others. Democracy is a sort of safeguard for each and every one. At least that is how it was perhaps imagined and designed. It allows us, in theory, to express ourselves, defend and assert our rights from the most basic to the most sophisticated. Democracy is sold to us as the one and only model for the prosperity of people and their moral and material well-being. Now democracy is playing a dirty trick on us: handing over with tied hands the most mediocre among us, the most ferocious, the hungriest, the most bloodthirsty; to those who rejoice when graves are dug, when blood flows, when a child cries or a woman cries. Downside... I was born in a moment of peace, one of the few, just a few years after a cruel war started by Europeans. At the beginning they killed each other. They will then involve poor Africans as cannon fodder. Absolute cruelty for years. Millions of innocent people thrown underground. The break will be short. Without wasting time, humanity will experience the Korean War, that of Vietnam, that of Iraq, that of the Falklands, lots of squabbles in Africa and so on...The instigators and authors are always the same. Each time it's good versus evil...Each time democracy is involved, rightly or wrongly. The democratic world against the other...A democratic world which defines itself in absolute, total, integral contentment, with double standards as the only alternative of "reasoning" and "judgment" too; eliminating all others from the good square at will. Each time, genocide, each time cruelty, each time dehumanization. Each time faced with the helplessness of the man who only wants to live in peace. As for whether humanity ever existed. Will it exist one day... You understand, I don't want to talk about Palestine, the wound is still fresh and the criminals are still alive. Aziz Daouda
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Narcissisme à l'extrême 29

Qu'il est beau l'homme au chapeau! Un pur sagittaire Hors pair Digne et téméraire Mystérieux Énigmatique Curieux Rêveur doux et rebelle à la fois Pour sa famille c'est une idole Pour ses confrères il est gentil et drôle Pour ses amis c'est un centre d'attractivité Ses journées inondent d'activités Il défie toutes les lois Regard revolver Imposant respect et égards Sociable et plutôt serviable Un sourire en coin ne laissant jamais indifférent ceux qui le côtoient l'admirent ceux qui le combattent finissent par déguerpir Sa beauté est perceptible de loin Quoique fanée à certains coins Il dissimule sous son chapeau clair bien des secrets, des énigmes, des rêves et des envies Son charisme est réel Un don du ciel Son élégance n’a rien à envier à ses concurrents Une force bien cachée, Une étoile qui chante au cœur d'une nuit égarée, une chanson d'amour du passé qui défie à l'infini et c'est mieux ainsi les autres étoiles ébahies et épatées dans un ciel serein et qui répètent des refrains en attendant la levée du jour et l'apparition du soleil et la chaleur des ses rayons tour à tour Sa bonté est légendaire Son amitié est exemplaire Sa réputation dépassent les frontières et rivalisent ses congénères Dr Fouad Bouchareb Tous les droits sont réservés Agadir le 17 juillet 2025

Entre deux vérités 44

La vérité est une, mais les érudits l’appellent par différents noms. Dans mes textes précédents, j’évoque souvent cette idée, celle de l’unité avec Dieu. C’est une pensée qu’on retrouve dans le soufisme, à travers des figures comme Ibn Arabi. Mais cette idée d’unité n’est pas née avec l’islam. Des philosophes comme Plotin, bien avant, parlaient déjà d’un principe unique. Chez lui, "L’Un", c’est l’origine de tout ce qui existe. Tout en découle. Tout y retourne. Rien n’existe sans lui. En simplifiant beaucoup, ce concept signifie que Dieu, la création, les humains, la terre, les anges, l’enfer, le paradis… tout cela ne serait qu’une seule et même réalité, une manifestation de Dieu, une expression de Lui. Je l’ai parfois formulé ainsi : "En se connaissant soi-même, on rencontre Dieu." Ibn Arabi était parfois appelé "le plus grand maître" (Cheikh al-Akbar). D’autres, plus critiques, l’ont surnommé "Cheikh al-Akfar" le maître des impies". C’est dire à quel point sa pensée divise. Il affirme que tout est en Dieu. Qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Il parle d’une réalité unique, divine, qui se manifeste sous mille formes, les nôtres, celles du monde, du visible comme de l’invisible. Il écrit en poésie : Mon coeur est devenu capable d'accueillir toute forme. Il est le pâturage pour gazelle et abbaye pour moine ! Il est un temple pour idoles et la Kaaba pour qui en fait le tour. Il est les tables de la Thora et aussi les feuilles du Coran ! La religion que je professe est celle de l'Amour. L'Amour est ma religion et ma foi. Mais certains prennent ces paroles au pied de la lettre, comme s’il disait "l’homme est Dieu". Et forcément, ça choque. Pourtant, je pense qu’il ne s’agit pas d’une confusion mais d’une tentative de dire que tout ce qui existe est enraciné en Dieu. Que notre perception, voilée, morcelée, nous donne l’illusion d’être séparés. Il dit d'ailleurs: "Dieu est le miroir dans lequel l’homme se contemple, et l’homme est le miroir dans lequel Dieu contemple Sa création." Ce n’est pas de l’arrogance. Ce n’est pas non plus de l’égarement. C’est une manière poétique, mystique, de parler d’un lien invisible, subtil, entre ce que nous croyons être et ce que Dieu reflète à travers nous. Mais en parallèle de cette vision, j’ai aussi grandi avec l’idée de la séparation. On m’a transmis une vision plus classique, plus sobre. Une vision dualiste. Dieu est au-dessus de tout. Il est distinct de sa création. Il n’a pas de forme, pas de besoin. Il est le Créateur, nous sommes les créatures. Il n’y a pas de confusion possible. Le Coran nous dit : "Il n’y a rien qui lui ressemble." (42:11) Dans cette vision, Dieu reste unique, parfait, au-delà de tout. Et l’humain, même dans sa beauté (ou pas), reste limité, séparé, humble face à Lui. Et moi, je me tiens entre ces deux mondes. Je les ressens tous les deux. L’un me parle de proximité, de mystère, d’amour. L’autre me parle de majesté, de transcendance, de distance. Ils semblent opposés, mais en moi, ils coexistent. Et pour ne pas me simplifier la tâche, il y a le Coran. Ce livre sacré que je prends moi pour la parole de Dieu. Mais aussi pour une parole dense, profonde, mystérieuse. Une parole qu’on ne peut jamais enfermer dans une seule explication. Quelqu’un a dit un jour que le Coran est comme un océan, plus on plonge, plus on découvre des couches, des sens, des profondeurs qu’on ne soupçonnait pas. Il se lit mille fois. Il se comprend mille fois autrement. Tout dépend de l’état du cœur de celui qui lit. Je crois que c’est voulu. Si la vérité était évidente à la première lecture, la quête serait terminée avant même d’avoir commencé. Au final, j’ai remarqué quelque chose, je crois en tout, et en même temps, je ne crois en rien. Je crois à plusieurs réalités, mais je ne sais pas si l’une d’elles est la vraie. Mon cerveau est en lui-même un paradoxe. Ce n’est pas un mal, ni une faiblesse. C’est juste une grande ouverture d’esprit, une façon d’accueillir le mystère sans vouloir tout enfermer dans une seule vérité. Ce qui compte au fond, c’est que je crois en Dieu. Que je marche avec Dieu, même si je ne comprends pas tout. C’est cette foi, cette relation intime, qui guide mes pas. Et croire en Dieu, c’est accepter qu’il y ait du mystère Alors je cherche. Avec l’intellect, parce que j’aime comprendre. Mais surtout avec le cœur, parce que lui seul sait parfois ce que la tête ne peut pas expliquer. Et quand je parle de cœur, j’évoque en ce sens le cœur de l’âme. Il ne s'agit pas là d’un organe physique, mais du centre de la perception mystique et de l’intuition profonde. Alors que les créatures fassent partie de Dieu, ou que Dieu soit totalement séparé de sa créature, Dieu reste Dieu. Plus grand que les mots. Plus vaste que les pensées. Plus profond que les écoles de pensée. Parfois, l’essentiel n’est pas de choisir un camp. Mais de rester humble. De marcher entre les mondes. De chercher la lumière, sans jamais prétendre l’avoir saisie. Et au fond, la lumière est partout. Même quand on ne comprend pas.

Vers une nouvelle ère : la CAA défend l’équité et la représentativité dans World Athletics 108

Lors de son dernier congrès tenu le 14 juillet 2025 à Abeokuta, au Nigeria, la Confédération Africaine d'Athlétisme (CAA) a adopté une résolution qui pourrait bouleverser l'organisation de la gouvernance mondiale de l’athlétisme. À l’heure où le débat sur la modernité et la représentativité dans les institutions sportives internationales s’intensifie, la CAA propose des réformes majeures pour l’organisation World Athletics (WA). Au cœur de la réforme : pour une gouvernance plus équitable. Face aux récents développements du sport mondial et à la nécessité de garantir transparence et efficacité, la CAA estime qu’il est temps de réviser les Statuts de World Athletics, l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial. L’objectif principal étant de renforcer la représentativité continentale au sein du Conseil de WA. Cette réforme passe obligatoirement par les Points clés de la résolution à savoir une représentativité équitable par continent. La CAA suggère l’instauration d’un quota fixe de représentants pour chaque continent au sein du Conseil. Une telle mesure offrirait à chaque région une voix effective, limitant la surreprésentation des continents déjà bien installés dans les organes décisionnels internationaux. Elle propose également que l’élection des membres du conseil de World Athletics se fasse par les associations continentales, plutôt que de faire élire les membres du Conseil en assemblée générale mondiale. Pour la CAA il faut que chaque association continentale élise directement ses propres représentants. Dans la réforme proposée donc par la CAA l’exception pour la présidence. Le poste de Président de World Athletics resterait soumis à l’élection traditionnelle par l’Assemblée Générale de WA, préservant ainsi une forme d’unité institutionnelle. Le texte va plus loin en proposant que, pour toutes les commissions et groupes de travail de World Athletics, la désignation des membres puisse relèver également de la compétence des associations continentales, selon un quota fixé à l’avance par les règlements de WA. Cette orientation vise à garantir une diversité réelle dans les cercles techniques et stratégiques de l’athlétisme mondial. Il s’agit là d’un nouvel élan pour la démocratie sportive internationale. La démarche de la CAA s’inscrit dans un mouvement mondial réclamant davantage de démocratie, de transparence et d’équilibre dans la gouvernance des grandes fédérations sportives. Plusieurs observateurs estiment qu’une telle réforme, si elle était soutenue par les autres associations continentales, pourrait servir de modèle pour d'autres sports et contribuer à un monde sportif international équilibré, représentatif et inclusif. Cependant la proposition fera face à de multiples défis pour sa mise en œuvre. Malgré ses ambitions, cette résolution devra franchir plusieurs obstacles. Bien évidemment il s’agit d’obtenir un consensus auprès des autres associations continentales. Il faudra aussi négocier avec le Conseil de World Athletics, susceptible de redouter une perte d’influence pour certains continents. Il s’agit ensuite d’adopter les textes réglementaires dans un calendrier compatible avec l’évolution institutionnelle souhaitée. Portée par l’esprit d’Abeokuta, la proposition de la CAA pourrait bien inaugurer une nouvelle ère pour l’athlétisme. Elle réaffirme la légitimité des continents émergents et pose la question fondamentale de l’équité dans le sport international. L’avenir dira si cette ambition de réforme trouvera un écho mondial et débouchera sur une transformation en profondeur de la gouvernance de World Athletics.