Think Forward.

Journal de voyage #5: Indonésie 2339

Le vol de Brisbane à Denpasar en Indonésie a été une formalité comparé au trajet précédent. Ce n’est pas sans nous déplaire. Nous passons juste une Nuit dans la région de Kuta sur l’île de Bali puis prenons un ferry pour la petite île de Nusa Penida où nous planifions de rester une semaine. Nos lectures ne nous ont pas induit en erreur, c’est effectivement une petite île très agréable, même si un peu plus cher que Bali. En marchant le long d’une route nous passons devant une toute petite boutique indiquant des activités touristiques comme plongée masque et tuba, visite de sites, location de scooter. Une très belle rencontre s’en suit. C’est en fait un petit entrepreneur local qui propose ses services. Nous réservons notre scooter familiale pour le lendemain, une visite de l’est de l’île et une excursion en bateau avec plongée masque et tuba. Cette dernière est un des moments les plus mémorables du voyage. Nager dans l’océan, proche d’une falaise, dans des houles d’un mètre de haut et pour couronner le tout, une dizaine de raies manta dansant sous nos yeux. Comme je l’ai mentionné à la fin de l’article précédent, c’est la saison des pluies ici. Cependant, aucune de nos activités n’a été gâchée par la météo. Il a plu de temps en temps, des pluies fines, des torrents par moments mais nous trouvions toujours un moment pour aller nous promener sur une plage, une falaise, faire un tour en scooter. Nous avons notamment visité Cristal Bay qui semblait être une des plages a ne pas manquer. Selon moi elle n’en vaut pas la peine. La plage est sale et en arrière beaucoup de boutiques et de warungs (petits restaurants/boutiques pas chers) gâchant le paysage. Si l’on n’observe que l’océan et les rocher par contre c’est effectivement magnifique. Ce n’est pas le seul endroit où, pour en profiter et apprécier le paysage, il faut faire abstraction d’un certain nombre de déchets ou constructions dédiées aux touristes à la course aux belles photos surfaites et artificielles (balançoires, nids et coeurs en bois, bancs sculptés etc.). C’est dommage… Tous les endroits ne sont heureusement pas affectés. Un matin, nous discutons de nos plan quelques minutes avec la personne a la réception. Il nous indique un coin un peu moins touristique mais qui vaut un léger détour sur notre chemin: Tembeling Beach. Nous visitons Broken Beach, selon nos plans en premier. Pour ce deuxième arrêt, la portion finale du trajet se transforme en terre avec des pentes très raides. On fait du scooter tout terrain! Nous finissons a pied, en descendant des escaliers pendant un peu moins de 15min. Quel spectacle! une plage cachée entre les falaises avec certains rochers arrivant proche de l’eau formant une piscine d’eau douce au bout d’une rivière. Cette piscine est semi naturelle car on voit quelques tuyaux dirigeants l’eau de la rivière précisément vers elle et quelques consolidation de rochers. Cet endroit est magnifique et nous n’y croisons pas plus de quelques personnes. Arrive ensuite la veille de Noel. Un de nos derniers jours sur Nusa Penida. Pour la première fois depuis longtemps nous décidons de ne rien faire du tout. Une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal. Un peu de planification de voyage, des jeux, un film en famille, baignade dans la piscine et un restaurant en bord de falaise le soir avec un coucher de soleil fabuleux. Nous devions ensuite aller visiter l’île de Lombok. En discutant avec les locaux, toujours de bon conseils jusque là, nous avons changé les plans. Sans visiter Bali, nous manquerions selon eux une chance de découvrir tout un pan de la culture. Lombok offrant principalement les mêmes activités que Nusa Penida, sur une plus grande surface. C’est à dire: plages, falaises, randonnées et sorties de plongée. Nous traversons donc vers Bali avec le même ferry qu’à l’aller. Nous réservons une guest house pour 6 jours à Ubud. Une superbe maisons chez l’habitant en retrait de la route principale. Le taxi ne peut pas nous y amener, nous finissons a pied dans une ruelle, puis le long d’une petite rizière sur un chemin pavé avant d’arriver dans une maison constituée de plusieurs bâtiments. Les chambres sont assez isolées et les salles de bains sont ornées de moulures. Les petits déjeuners offerts sont plus que copieux, a tel point que nous n’avons presque rien mangé les midis tout le long de notre séjour. Une journée nous suffit pour découvrir les zones d’intérêts de la ville à pied: temples, boutiques, marchés etc. Les autres jours nous louons des scooters pour aller visiter les environs. Des rizières, la forêt de macaques à longue queue de Sangeh, des chutes d’eaux et des temples. Les premiers jours, la ville fourmille de touristes qui s’agitent à l’approche du nouvel an. Une fois le nouvel an passé les embouteillages diminuent. Le scooter familiale restera une de mes activités préférées peu importe les conditions (embouteillages, pluies). La prochaine étape de notre voyage est à nouveau une guest house à Munduk, plus dans les terres à côté du mont Batukaru. C’est justement pour lui que nous venons, nous planifions une journée de randonnée pour l’aller-retour au sommet. Il y a plusieurs points de départ. Sur internet nous trouvons une randonnée d’environ 5h30 qui fait justement le trajet jusqu’au sommet. Nous n’avons pas été déçus! Une des randonnées les plus difficiles de ma vie. un peu plus de 3km aller et 1100m de dénivelé positif. Le reste de la famille s’est arrêté à un peu plus de la moitié mais mon orgueil me pousse à aller jusqu’au bout. Je laisse le pique nique et l’eau, prenant simplement mon poncho en cas de grosse pluie. Je finis par les rejoindre un peut avant leur arrivée. La vue d’en haut étant assez jolie mais partiellement couverte. Les photos ne sont pas exceptionnelles mais ce n’était pas la raison de mon ascension. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion d’être poussé à mes limites pour un effort physique. Et ça fait du bien! Nous finissons par quelques jours au sud de Tanah Lot. Le temple est très beau mais, tout comme le reste des activités touristiques gâché par des artefacts pour touristes superficiels. Nous avons trouvé un hôtel à dix minutes de marche de l’océan, dans la région de Canggu. C’est un gros changement de cadre tout de même. Des salles de sport et restaurants surfaits, visant toujours un certain type de tourisme, qui ne nous correspond pas du tout. Je ne voudrais pas finir sur cette note négative par contre. Notre séjour à Nusa Penida et Bali a été une expérience extrêmement enrichissante. Nous avons fait de très belles rencontres avec des locaux. Des échanges toujours très agréables. Les paysages sont également époustouflants, a condition de sortir un peu des destinations touristiques en vogue. Il n’y aura pas de prochaine destination avant au moins quelques mois puisque nous sommes maintenant rentrés chez nous. C’est la fin de notre aventure en famille mais loin d’être la fin de nos voyages!
Antoine

Antoine

I am the CTO and co-founder of Bluwr. I love designing and writing scalable code and infrastructure.


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Wealth inequality as a question of Inflation and Taxation 13

Wealth inequality has been periodically rising up at the forefront of political discussions since 2008: almost 20 years now. With the same seemingly smart analysis pointing out that wealth inequality results in social unrest, often terminating with the "solution" taxing the rich. First of all, although it does seem that wealth inequality leads to social unrest today, it's not at all a historical fact, when historical societies with mass wealth inequality have persisted for centuries. This raises the question of political manipulation and instrumentalisation. It also points out a material switch in the moral compass that occurred more than century ago. Fruit fa materialism Zeitgeist that colored of all the "isms" of the era: Capitalism, Marxisim, Socialism and Communism ideologies, etc.. . All raised materiality has a moral imperative. Above kindness, honesty, generosity, honor, and the rest of the set of virtues that humanity has recognized for ages. When inflation rises the value of assets compared to money increases. It means that, as money devalues, if you own land, stocks, businesses, and things of the sort, you do not get to be richer, but you get to keep what you have. This is what is commonly referred to as "the transfer of wealth" to the richest. It's not a transfer at all, the word "transfer" suggests that wealth is being taken from the population at large and given to the richest. What is happening is that the asset of most people is "Money / Currency". This is a devaluating asset by design (the inflation rate set by central banks), and the more it devalues, the less it is worth compared to everything else. Then there is taxation. Taxation disproportionately affects people who derive their income from good paying salaries. . When adding up all taxes indexed on their salaries and the indirect taxes, their tax burden can be over 60%. These are historically high numbers, nowhere near the taxation levels of asset owners, or the low salaries earners. It means they don't even get to keep half of what they made. These incredibly high numbers also hinder the capacity of the most productive members of the population to acquire assets, start businesses, and over all participate into the economy to their full extent. In comparison, the lowest payed workers. However they are disproportionally affected by indirect taxation and consumption taxes (ex: VAT). That represent a higher percentage of their income. The most direct solution to reducing wealth inequality, is not to make the richest poorer. It's to make everybody richer, and the shortest path to do that is to get rid of inflation and lower the tax burden on salaries. It seems obvious, let people keep most of what they make so that they attain higher levels of material wellbeing doing what they already do. And make sure that their savings do not lose value over time.

Candomblé 490

Candomblé is an Afro-Brazilian religion rooted in West and Central African traditions that took shape in Brazil through enslaved Yoruba (Ketu/Nagô), Fon (Jeje), and Bantu (Angola/Congo) peoples. It is based on living relationships with the orixás (Jeje: voduns; Angola: inkices)—deities of nature and human experience—each with their own colors, rhythms, foods, stories, and temperaments. Ceremonies take place in a terreiro under the leadership of an iyalorixá or babalorixá, supported by ogãs (ritual musicians/guardians) and ekedes (female ritual attendants). Through singing, drumming on atabaques, dancing, and strict ritual etiquette, devotees cultivate and circulate axé (sacred vitality). The three main drums-rum. rumpi, and lê-have specific patterns for each orixá, and liturgical songs usually preserve Yoruba and Bantu words that transmit theology and history. During the ceremonies, the orixás may “take over” (sometimes called mounting) initiated mediums in spirit possession, bringing counsel and healing to the community. Offerings and sacred foods are prepared with rules of purity and respect; initiation is a long apprenticeship involving seclusion, ritual shaving (raspagem), obligations, and the building of one’s personal relationship with patron orixás. New initiates (iaôs) receive sacred objects and taboos (quizilas) that guide daily life and protect their axé. Divination—often performed using cowrie shells (jogo de búzios) or Ifá—guides decisions, diagnoses imbalances, and prescribes ebós (remedies/offerings). Many houses historically masked orixás with Catholic saints to survive persecution, yet Candomblé maintains its own theology, ritual language, and ethics. Each “nation” (Ketu, Angola, Jeje, and others) keeps distinct musical styles, liturgical languages, and ritual aesthetics while honoring common principles. The religion values humility, reciprocity, care for elders and initiates, and practical service—healing, protection, and community solidarity. Terreiros keep pejis (shrines) and sacred trees, and many lead environmental and social projects as an expression of respect for the natural forces embodied by the orixás. Public festivals mark the calendar with processions, communal meals, and songs that celebrate the houses’ lineages. Today Candomblé thrives across Brazil and the diaspora, adapting to modern life while safeguarding initiatory secrecy, ritual precision, and the dignity of African-descended wisdom. Despite ongoing prejudice, legal recognition and cultural pride have strengthened terreiros, allowing them to teach, serve, and preserve traditions for future generations.

The 4 Choices of Morpheus and what it teaches about human psychology 545

An iconic scene from an iconic movie. Two men sitting face to face in a abandoned hotel. Each one on a red leather, luxurious Chesterfield-style armchair. A ridiculously small coffee table between them. The scene is dimly lit and outside a storm is raging. The move Morpheus speaks and the more Neo leans forward. Enthralled by the story, by the mystery being revealed. Morpheus leans forward, extending his hands: "This is your last chance. After this, there is no turning back. You take the blue pill—the story ends; you wake up in your bed and believe whatever you want to believe. You take the red pill—you stay in Wonderland and I show you how deep the rabbit hole goes. Remember, all I'm offering is the truth. Nothing more." Slowly he opens each hand, revealing the translucent pills. Take the blue pill an stay as you are, take the red pill and attain gnosis. Knowledge of the true reality of things. The deal is irresistible. However, as there seem to be only two choices. In reality there are 4: take the blue pill, take the right pill, take both pills and take none. The last two did not occur to Neo, as they did not occur to the audience. The scene, the monologue is perfectly crafted. With his words and delivery Morpheus created a box for Neo's mind and the audience. A limited set of reality in which to think. We will never know what would you have happened if Neo had just walked away. Morpheus was selling the red pill, and he executed the prefect sell. Thinking outside of the box often means refusing to get boxed-in in the first place.
youtu.be/zE7PKRjrid4

My Street 570

My Street It belongs to me It’s part of my daily life It’s a kind of identity and bond I love the name of my street, and that’s fine It wasn’t named for nothing My street is called Hablmlouk And it’s not just any name Yes, it’s called Cherry Street 🍒 It’s beautiful and exquisite It reminds me every moment of Sefrou My hometown With ancestral roots It enchants me from all sides And for me, above all That’s enough It’s better that way Dr. Bouchareb Fouad May 18, 2020

Love 611

Love! Love is a destiny We hardly choose the moment to love It happens one evening or one morning It happens by pure chance It leaves you confused and haggard One day when you least expect it You didn't see it coming from afar It happens in the blink of an eye... Without an appointment... It makes you soft... It makes you lose your mind... It makes you run away from home Like fire, it burns you with passion Love at first sight is legion You'll get your share, your ration Without logic... But it's beautiful despite everything we endure It's a pure feeling When it's sincere It's magical It's fantastic Despite its pains and sorrows, its sleepless nights Until morning It's the elixir of life It's endless ecstasy... It happens to you by magic... Content in loving takes you away from everything... It besieges you from everywhere! It takes over! It will drive you crazy sooner or later!!! Dr. Fouad Bouchareb El Medano / Tenerife August 24, 2025 Inspired by a text by Jalal Eddine Erroumi Arabic and Arabic All rights reserved