Pensez le Futur.

I Saw Aicha Kandisha, And I Am Cursed To Never Forget 2982

Deep in the heart of Moroccan lore, where ancient spirits linger like echoes in the Sahara’s wind, lies a tale that turns the blood of its listeners to ice. This isn’t just a story; it’s a personal confession, a chilling recount of my encounter with the feared Aicha Kandisha on the night of July 15, 2009. It was the height of summer in 2009 when my interest in the myths of Morocco led me to a quaint village cradled by the Atlas Mountains. Among the local spirits, Aicha Kandisha is perhaps the most captivating and terrifying. Depicted with the legs of a goat and a bewitching beauty that belies her true nature, she is both feared and revered as a water jinn who brings a curse upon any man who lays eyes upon her. Driven by a blend of skepticism and intrigue, I dismissed the stern warnings of the villagers and made my way to a stream rumored to be haunted on the outskirts of the village. As the sun dipped below the horizon and the clock neared 8:43 PM, I found myself standing by the gently flowing waters enveloped in the heavy, sweet scent of wild jasmine — a smell that was soon accompanied by an unsettling sense of foreboding. At precisely 9:17 PM, a sudden, icy wind cut through the valley, rustling the leaves and carrying with it the faint murmur of ancient voices. The air grew colder, and I felt an eerie sensation of being watched. When I turned, my heart seized at the sight before me. There, by the water’s edge, stood a figure of both mesmerizing and horrific aspect. Her beauty was otherworldly, with eyes that smoldered like dark embers and skin that glowed softly under the moonlight. Yet, it was her legs that truly horrified — cloven and covered in coarse black fur, they stamped lightly on the soft earth as she moved towards me with an unsettling grace. Rooted to the spot, I watched as she approached. She spoke in a voice that was both melodious and laden with a deep, enduring sorrow, “Why do you seek me, son of distant lands?” Her gaze pierced deep into my soul, paralyzing me further. I was unable to speak, completely caught in her hypnotic presence. She circled around me, her intense fragrance of jasmine growing stronger and more heady, almost overpowering in its intensity. “Many have sought me out, driven by curiosity or what they perceive as bravery. Few have managed to leave without bearing some form of scar,” she whispered, her voice chilling as her breath brushed against my ear. The wind grew into a roar by 9:36 PM, now carrying with it the screams of those long tormented and lost. The waters of the stream began to thrash and churn as if something ancient and monstrous stirred beneath its surface. Fear gripped me entirely, and in a desperate attempt to communicate, I found my voice, “I meant no disrespect, I merely wished to learn more,” I stammered, my voice barely a whisper, pleading for some semblance of mercy. Her laughter rang out then, a sound that seemed to mock my very existence, resonant and echoing through the valley, “Then learn you shall,” she declared ominously, “But remember, all knowledge comes at a price.” She vanished into the night at 9:45 PM, leaving me alone by the now tumultuous stream, her lingering presence like a cold shadow in the air. I made my way back to the village, a changed man. The villagers saw the terror etched upon my face and the unnatural pallor of my skin. They knew without words that Aicha Kandisha had marked me, a silent testament that certain mysteries should indeed remain untouched. To this day, I am haunted by nightmares filled with the scent of jasmine and the pale light of the moon. Her mocking laughter echoes in my ears, a cruel reminder of my encounter. Each night as the air grows thick with the fragrance of jasmine and the shadows lengthen under the moonlight, I feel her icy gaze upon me from the darkness, watching and perhaps amused by my lingering terror, ready to remind me once more of the dreadful cost of my forbidden curiosity. The encounter has left an indelible mark on my psyche, a deep-seated fear that perhaps some secrets are indeed too perilous to explore, and that some spirits, like Aicha Kandisha, are better left in the realm of the unknown.
Anas Bedraoui

Anas Bedraoui

Anas Bedraoui is a PhD candidate at FMS, UM6P, Morocco. He is a member of the Early Career Advisory Group at eLife, Cambridge, UK. Anas is interested in writing about science, research, and psychology. He loves the BLUWR community.


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Bienvenus sur Bluwr. 1504

Nous vous avions promis que Bluwr verrait le jour le 13 novembre 2023, et nous avons tenu notre promesse. Bluwr est une création unique, une source d'inspiration puisée dans des époques bien antérieures à l'avènement d'Internet. Il représente un pont entre passé et futur, un canal propice à la réflexion et à l'inspiration. Nous l'avons construit avec maturité et vision prospective, aspirant à la beauté et à la perfection. Une plateforme textuelle pour les temps à venir, où passé et futur fusionnent harmonieusement pour former quelque chose de plus grand. *Penser le futur.* - Bluwr.
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Afrique, la part du sport dans l'économie 1059

Il est difficile d’évaluer la véritable part du sport dans le PIB sur l’ensemble du continent africain, comme il est clair que cette part varie beaucoup d’un pays à un autre. Au Maroc par exemple cette part est estimée à 1%. L’étude des parts de marché dans le business du sport montre aussi que l’Afrique ne ramasse que des miettes. L’Afrique est à peine présente dans les statistiques mondiales. Le continent subit la mondialisation mais n’en profite que très peu. L’Afrique ne joue que le rôle de la réserve de talents ; une sorte de pépinière. La faiblesse du poids de l’Afrique dans l’économie mondiale se trouve ici criarde. Le continent ne profite que peu de la manne financière du sport, exactement comme elle ne profite que peu de la valeur juste des richesses qu’elle offre « généreusement » à l’économie mondiale. La nature même de l’activité sportive génère cette situation anachronique. Le sport en Amérique ou en Europe et de plus en plus en Asie également, vit en partie grâce aux talents que seule l’Afrique peut fournir au plan génétique et phénotypique. De très nombreux sports et notamment les plus populaires et les plus porteurs économiquement, requièrent des qualités particulières et un potentiel humain qui cadrent parfaitement avec le type de jeunes dont l’Afrique regorge. C’est quasiment le seul continent à offrir cette particularité. Il y a aussi l’économie informelle qui s’est installée comme un palliatif salvateur pour les jeunes puisque leur permet de bénéficier d’équipements sportifs bon marché. Même contrefait ou de seconde main, ces équipements notamment individuels permettent tout de même une certaine pratique à un certain niveau. Cette activité informelle, si encouragée et guidée, peut constituer les bases d’une économie sportive locale et passer dans le formel. Aziz Daouda

La gouvernance du sport en Afrique 998

A chaque fois que la question du sport en Afrique est soulevée, son développement, ses réalisations, ses déboires, son ascension et le plus souvent à l’occasion de ses débâcles, la question de sa gouvernance est simultanément posée, avec ce qui s’en suit comme débats et problématique liée au concept de bonne gouvernance ; en opposition tacite à ce qui serait une mauvaise gouvernance. Ce concept de bonne gouvernance est en fait évoqué dès lors que la question à traiter est complexe et ou insuffisamment comprise. Le concept de bonne gouvernance est évoqué à chaque fois qu’il est difficile d’expliquer un résultat jugé décevant, à chaque fois que l’on cherche en fait à cacher l’incompréhension d’une situation et peut être même à dissimuler une probable incompétence à traiter d’une problématique donnée. En fait au lieu d’aller creuser et déterrer les raisons profondes, les explications plausibles, les atouts et les faiblesses du sport africain pour d’abord le comprendre et ensuite raisonner avec des données tangibles, on va se contenter au mieux de faire du benchmark, et de façon très simpliste dire que le sport africain souffre d’une seule et unique flétrissure : la mauvaise gouvernance. La question est bien plus complexe à partir même du fait que le concept sport est généralement lui-même mal défini et que le cœur des métiers du sport se trouve peu ou pas défini, peu ou pas compris et pris en compte ; il s’agit bien évidement de la performance sportive, ses déterminants et ses facteurs favorisants ou bloquants. L’Afrique, ses particularités géographiques, historiques et démographiques, ses spécificités sociologiques et politiques multiples, sont rarement prises en compte quand on évoque la question sportive. Le continent est vu comme un tout linéaire sans relief. Pour expliquer un résultat sportif, le lien est rarement fait avec un bon nombre de facteurs sou jacents voir déterminants. L’Afrique, compte tenu de la déformation de sa représentation géographique imagée, la montrant beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en fait dans la réalité, à l’échelle du globe, est regardée exactement comme le continent européen surement beaucoup plus petit mais surdimensionné. Peu sont ceux qui évoquent les dimensions géographiques réelles de l’Afrique et ce qu'elle induit, ses diversités démographiques et ethnographiques, sa grande richesse culturelle due justement à cette diversité. Son histoire récente ayant lourdement impacté son évolution politique, la géographie des pays qui la composent, souvent incohérente ; son fonctionnement économique conséquence d’un passé colonial récent, ne sont jamais mis à l’avant et sont rarement évoqués comme des facteurs limitant ou favorisant l’évolution du sport en Afrique. Or c’est l’ensemble des ces facteurs et d’autres encore qui impactent les activités sportives africaines. D’ailleurs on ne devrait pas parler de Sport africain mais plutôt de Sport en Afrique, tellement les problématiques sont diverses d’une région à l’autre. C’est ainsi qu’il y a lieu tout d’abord, pour cerner aussi précisément que possible la question sportive en Afrique, de revenir à certains fondamentaux, de définir correctement les concepts pour ensuite pouvoir évoquer les pistes d’éventuelles meilleures politiques, meilleures gestions et peut être meilleures gouvernances. C’est sans doute l’unique voie pour entrevoir des plans de développement plus efficients. Cette approche est nécessaire et incontournable pour pouvoir échafauder et concevoir de véritables stratégies de développement, qui de surcroit, devraient s’imbriquer obligatoirement dans des stratégies globales de développement de l’humain. Aziz Daouda

Conversations et monologues 1156

Un soir, l'idée a commencé à germer... Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets. Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic... Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...