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Le sport national(Marocain), où en sommes-nous des recommandations de la lettre royale (skhirat 2008) ? part 5 79
Principales conclusions :
1. La politique sportive au Maroc demeure en deçà de la place qu'elle mérite au sein des politiques de développement, ce qui prive le pays du plein bénéfice du rôle du sport dans le renforcement des aspects sociaux, économiques, sanitaires, culturels, environnementaux et politiques.
2. La stratégie nationale du sport a établi une vision ambitieuse visant à faire du sport une partie intégrante de la vie quotidienne et à renforcer la position du Maroc en tant que terre de champions sportifs. Malgré la clarté de la vision et des objectifs, cette stratégie n'a pas été traduite en politiques publiques efficaces.
3. Il est nécessaire d'adapter la stratégie pour tenir compte des changements constitutionnels et sociaux ainsi que des évolutions du paysage sportif.
4. L'approche genre n'a pas été suffisamment prise en compte, et l'évaluation des résultats manque d'indicateurs clairs.
5. La mise en œuvre de la stratégie est confrontée à de multiples défis dus à plusieurs raisons, ce qui entrave la réalisation des objectifs escomptés :
• La stratégie nationale du sport n'a pas été transformée en politique gouvernementale efficace, les gouvernements successifs n'ayant pas pris de mesures sérieuses pour sa mise en œuvre et son adoption, et l'appropriation complète de cette stratégie par toutes les parties prenantes n'a pas été réalisée.
• La stratégie a manqué de vision directive et pédagogique ainsi que de plans de communication efficaces, ce qui a entraîné un manque de synergie dans les efforts et de mobilisation des acteurs.
• La supervision de la mise en œuvre de la stratégie n'a pas été assurée par un mécanisme solide et durable.
• La structure du secteur de la jeunesse et des sports n'a pas été suffisamment adaptée pour s'aligner sur les objectifs de la stratégie nationale.
• Le cadre juridique et réglementaire de la stratégie souffre encore de lacunes et de faiblesses, ce qui entrave sa mise en œuvre effective et complète.
• Les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie n'ont pas été définies de manière précise et claire, en s'appuyant sur une programmation pluriannuelle de financement.
• Le système d'information souffre d'un manque de développement suffisant, et les indicateurs de suivi disponibles sont insuffisants en termes de quantité et de qualité, manquant souvent de précision.
6. L'évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport a montré des résultats mitigés, et la plupart des défis identifiés en 2008 persistent encore aujourd'hui.
7. De nombreuses fédérations sportives, ligues régionales et associations sportives souffrent de faiblesses structurelles et organisationnelles, ce qui affecte négativement leur performance.
8. Il y a un manque de participation des collectivités territoriales dans les efforts visant à développer et soutenir efficacement le secteur du sport.
9. L'économie du sport ne bénéficie pas d'une attention suffisante, et il y a un manque d'études et d'estimations précises qui pourraient contribuer à développer ce secteur de manière plus efficace.
Les facteurs qui ont empêché la mise en œuvre de la stratégie.
La majorité des personnes concernées et intéressées par le domaine sportif au Maroc attribuent l'échec de la stratégie à se transformer en politique publique réelle à l'absence de mécanismes de supervision efficaces.
En outre, le cadre juridique et réglementaire a rencontré de grandes difficultés dans son application, notamment la loi n° 30-09 relative à l'éducation physique et aux sports.
De plus, les ressources humaines et financières étaient insuffisantes pour relever les défis posés.
Nécessité de créer l'Agence/Conseil national du sport
"Pour dépasser la crise actuelle, il est impératif de mettre en place un système moderne et efficace pour organiser le secteur sportif, basé sur la restructuration du paysage sportif national et la qualification des organisations sportives pour la professionnalisation et la démocratisation des instances chargées de la gestion...
Il convient également de travailler à trouver un modèle efficace pour promouvoir le sport d'élite et le sport de masse, dans un cadre de cohérence et de synergie, et de leur accorder la même attention dans les politiques sportives publiques." Message royal aux participants du débat national sur le sport à Skhirat le 24 octobre 2008
"... absence de vision directive et pédagogique ainsi que de plans de communication efficaces dans la stratégie, ce qui a entraîné un manque de synergie dans les efforts et de mobilisation des acteurs...
La supervision de la mise en œuvre de la stratégie n'a pas été assurée par un mécanisme solide et durable." Rapport n° 2019/26 du Conseil économique, social et environnemental sur l'évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport à l'horizon 2020
L'une des raisons qui ont précipité l'échec de la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport est la multiplicité et la diversité des intervenants et la différence de leurs références pour la pratique sportive, comme nous l'avons déjà mentionné au début de l'article, et qui a naturellement entraîné des problèmes de coordination et de complémentarité entre les intervenants.
Le message royal est une analyse claire et explicite du domaine du sport au Maroc et a fourni des solutions et des propositions adoptées par la stratégie nationale du sport, mais dont la mise en œuvre s'est avérée difficile selon les évaluations qui ont suivi sa mise en œuvre.
Les raisons peuvent être attribuées à l'absence d'un mécanisme indépendant des intervenants dans le domaine sportif et qui coordonne leurs actions après avoir défini leurs objectifs et les formules possibles de complémentarité entre eux.
Il est peut-être temps de poser les fondements de ces mécanismes et de réviser et d'actualiser ce qui est stipulé dans le dahir n° 1-70-235 du 22 Rabii II 1391 (16 juin 1971) portant création du Conseil national de la jeunesse et des sports, et de réfléchir à la création d'une agence ou d'un conseil national du sport en tant qu'institution constitutionnelle indépendante installée par Sa Majesté le Roi et chargée de missions consultatives et/ou exécutives, visant à développer le sport national sous toutes ses formes et à tous les niveaux, tout en garantissant l'accès des citoyens marocains, hommes et femmes, à des opportunités de pratique sportive de qualité, quelle que soit leur niveau sportif.
Le sport national(Marocain), où en sommes-nous des recommandations de la lettre royale (skhirat 2008) ? part4 80
3. Le troisième levier : La formation (cinq axes)
• Développer des programmes de formation certifiants dans les métiers du sport ;
• Promouvoir des parcours de formation qualifiants pour les athlètes de haut niveau ;
• Donner une dynamique au processus de détection et de développement des talents en partenariat avec les encadrants au sein des écoles et des universités sportives ;
• Développer le travail bénévole pour assurer un encadrement technique de qualité pour la pratique sportive ;
• Réglementer le statut des centres de formation privés et établir une classification officielle pour eux.
Bilan du troisième levier lié à la « formation » selon le Conseil économique, social et environnemental
Un bilan mitigé au niveau du système de formation spécifique aux métiers du sport :
Selon l'évaluation réalisée par le secteur de tutelle, à l'exception de la mesure relative aux programmes de formation pour les athlètes de haut niveau, à travers l'adoption de parcours et de spécialisations « Sport et Études », dont les résultats ont varié selon les projets réalisés, le seul acquis réalisé dans ce domaine réside dans la création et le renouvellement des centres de formation des athlètes, une initiative qui n'était pas prévue par la stratégie nationale du sport.
4. Le quatrième levier : La problématique du financement (six axes)
• Augmenter le volume de financement public alloué au sport et veiller à sa bonne gestion ;
• Valoriser et renforcer les propriétés des infrastructures et des équipements sportifs gérés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports ;
• Développer le financement alloué par les entreprises aux organismes chargés du sport et aux athlètes de haut niveau ;
• Établir un cadre incitatif pour les clubs sportifs, permettant notamment l'émergence de certains grands clubs au niveau continental ;
• Créer un fonds de soutien au sport professionnel ;
• Établir des partenariats entre les secteurs public et privé, dans le but de sensibiliser les citoyens aux avantages du sport pour la santé.
Bilan du quatrième levier lié au financement selon le Conseil économique, social et environnemental
Financement insuffisant pour la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport ;
Faiblesse dans la diversification des sources de financement pour le domaine du sport.
5. Le cinquième levier : La région comme moteur de la stratégie nationale du sport (cinq axes)
• Créer des conseils régionaux du sport comprenant tous les acteurs au niveau régional, et encourager les collectivités territoriales à s'engager davantage dans la dynamique de développement du sport et de la pratique sportive au Maroc ;
• Mettre en œuvre la stratégie nationale du sport sous forme de plans de développement régional du sport ;
• Créer et qualifier des pôles intégrés d'excellence ;
• Valoriser les qualifications naturelles des régions ;
• Lancer un programme national pour développer et qualifier les infrastructures sportives, en partenariat avec les acteurs des secteurs public et privé.
Bilan concernant le cinquième levier "La région comme moteur de la stratégie nationale du sport" selon le Conseil économique, social et environnemental
Il était prévu que la stratégie nationale du sport soit mise en œuvre principalement au niveau régional. Cependant, à l'exception du lancement d'un programme national pour développer et qualifier les infrastructures sportives, les autres axes tracés dans la stratégie liée à la région n'ont pas été réalisés, ce qui est principalement dû à un manque de clarté dans les compétences de la région dans ce domaine et à l'absence d'un véritable transfert de compétences vers les services déconcentrés de l'État.
La stratégie nationale a établi une vision politique très ambitieuse et a défini des leviers et des axes stratégiques clairs et appropriés qui restent d'actualité. Cependant, la mise en œuvre de cette stratégie n'a pas permis d'atteindre les objectifs fixés, et le sport n'occupe pas encore la place qui lui revient dans le cadre de la politique de développement du pays.
Le sport national(Marocain), où en sommes-nous des recommandations de la lettre royale (skhirat 2008) ? part 3 80
Le sport national et l'urgence de la création de l'Agence/Conseil national du sport au Maroc
Le Maroc est l'un des pays pionniers dans l'établissement des fondements d'un conseil supérieur du sport. En effet, un dahir royal portant création du Conseil national de la jeunesse et du sport a été publié au Bulletin officiel en 1971 (Dahir n° 1.70.235 du 22 Rabii II 1391 (16 juin 1971)). Ce dahir royal établit un Conseil national de la jeunesse et du sport, dont émane un Comité supérieur du sport. Le dahir a défini la composition, la fonction et les missions du Conseil, et a établi un règlement régissant son fonctionnement et ses activités.
Malheureusement, le dahir royal et le Conseil supérieur sont restés lettre morte. https://www.maghress.com/alittihad/127033
En 2008, le diagnostic de la situation de la pratique sportive a révélé la faiblesse de cette pratique au sein de la population (un Marocain sur six pratique le sport de manière régulière, un faible nombre de sportifs licenciés (moins de 1% des Marocains possèdent une licence sportive), et le déclin continu des résultats des sportifs marocains de haut niveau. (Ministère de la jeunesse et du sport :la stratégie nationale du sport. Novembre 2008.)
Face à cette situation, le débat national sur le sport a été organisé pour la deuxième fois, après plus de quatre décennies depuis le premier débat en 1965. Ce débat a eu lieu à Skhirat en octobre 2008, avec la participation de tous les acteurs concernés par le sport au Maroc, que ce soit au niveau national, régional ou local, des secteurs public et privé. Ce débat a abouti à l'adoption de la "Stratégie nationale du sport à l'horizon 2020".
Le débat national sur le sport a été l'occasion de réaliser un diagnostic de la situation du sport au Maroc, de formuler une vision dans ce domaine et de définir une feuille de route pour sa mise en œuvre. Sous la supervision directe de la Ministre de la Jeunesse et des Sports, une équipe de travail composée de représentants du Ministère de la Jeunesse et des Sports, du Ministère de l'Intérieur, du Comité national olympique marocain, d'institutions de tutelle, d'universitaires et d'experts dans le domaine du sport, a travaillé sur l'élaboration de la stratégie nationale du sport, en s'appuyant sur un diagnostic détaillé.
Ce débat a été marqué par le message royal adressé aux participants, qui a mis en lumière les dysfonctionnements qui affectent le paysage sportif, au niveau de la gouvernance, des infrastructures, du financement et de la formation, et a défini les principes fondamentaux sur lesquels doit reposer la stratégie souhaitée.
Plus de 11 ans après l'adoption de la stratégie nationale du sport, le Ministère de la Jeunesse et des Sports reconnaît que seule une faible proportion des mesures prévues dans le cadre de cette stratégie a été mise en œuvre, et que le sport de masse et le sport de compétition souffrent toujours des mêmes problèmes.
Rappel des leviers de mise en œuvre de la stratégie nationale du sport et des évaluations du Conseil économique, social et environnemental
Pour répondre à l'ensemble des ambitions énoncées dans la vision 2020, cinq leviers principaux ont été identifiés pour la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport :
1. Le premier levier concerne la promotion du sport et de la pratique sportive, et comprend six axes :
• Développer la pratique du sport et de l'éducation physique dans le cadre des efforts nationaux pour réaliser l'intégration sociale.
• Renforcer la diplomatie sportive marocaine.
• Mettre en place un programme pour lutter contre les violences dans les stades.
• Développer le patrimoine sportif national.
• Assurer la coopération entre le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Ministère de l'Éducation nationale.
• Impliquer les médias dans le soutien au développement du sport.
Bilan du premier levier selon le Conseil économique, social et environnemental :
Évaluation quantitative : Selon le rapport du Ministère de la Jeunesse et des Sports de 2017, les objectifs fixés dans la stratégie n'ont pas été atteints, et aucun progrès notable n'a été réalisé sur les six axes mentionnés
Évaluation qualitative : En raison de l'absence d'un système d'information intégré et de données statistiques précises sur les actions et les réalisations de certaines fédérations sportives, l'évaluation numérique manque de précision et ne reflète pas fidèlement la réalité.
2. Le deuxième levier : Moderniser le système de gouvernance (comprend huit axes)
• Redéfinir les rôles et les responsabilités dévolus aux organismes chargés du sport ;
• Adapter la structure organisationnelle du Ministère de la Jeunesse et des Sports à la stratégie adoptée, en renforçant ses compétences ;
• Créer une cellule pour suivre la préparation des athlètes pour les Jeux Olympiques ;
• Adapter et mettre à jour le cadre juridique actuel régissant le sport au Maroc, afin de suivre les développements dans ce domaine, notamment en ce qui concerne la professionnalisation ;
• Assurer l'accès équitable des femmes aux postes de responsabilité au sein des organismes chargés du sport ;
• Former un comité de pilotage pour la stratégie nationale du sport au niveau national ;
• Créer un observatoire national du sport ;
• Renforcer l'interaction entre les organismes chargés du sport et encourager leur organisation en réseaux.
Bilan du deuxième levier lié à la modernisation des mécanismes de gouvernance selon le Conseil économique, social et environnemental
Des efforts ont été déployés pour moderniser le cadre législatif et réglementaire du sport, mais sans les achever complètement.
Il est nécessaire de renforcer les efforts pour redéfinir les rôles et les responsabilités dans le secteur sportif.
Les instances de pilotage et de supervision attendues n'ont pas été créées, ce qui reflète des lacunes dans la mise en œuvre de certaines composantes essentielles de la modernisation de la gouvernance.
Le sport national(Marocain), où en sommes-nous des recommandations de la lettre royale (skhirat 2008) ? part 2 80
Unifier le concept de sujet de discussion (le sport et la pratique sportive)
Suffit-il que je transpire pour dire que je pratique le sport ? Le fait d'aller à mon travail quotidiennement à pied fait-il de moi un pratiquant de sport ? Lorsque je fais des tâches ménagères, je respire difficilement : puis-je considérer que je pratique du sport ? En essayant de répondre à ces questions, nous nous retrouvons obligés de répondre par une autre question : qu'est-ce que nous entendons par sport ?
Peut-être que l'une des raisons qui m'ont poussé à écrire sur ce sujet est ma tentative de clarifier les termes liés au concept de sport. Nous allons essayer de clarifier cela en nous basant sur le rapport n° 2019/26 du Conseil économique, social et environnemental concernant l'évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale du sport à l'horizon 2020.
1. Le sport
Le terme "sport" implique une multiplicité de significations. Selon la Charte européenne du sport adoptée à Lisbonne en 2007, le sport est défini comme "toutes formes d'activités physiques et sportives qui visent, soit à travers une participation organisée ou non organisée, à améliorer la condition physique et la santé mentale ou à renforcer les relations sociales, ou à atteindre des résultats dans le cadre de compétitions à tous les niveaux".
2. Les pratiques sportives
Le terme "sport" englobe quatre formes différentes de pratiques sportives :
- Le sport de loisir ou le sport pour tous :
il s'agit d'une pratique sportive de masse qui met l'accent sur l'aspect non compétitif de l'activité sportive, mais sans exclure une certaine volonté de réaliser une performance ou de vivre une expérience de compétition. Ce type d'activité sportive est caractérisé par son aspect ludique et récréatif, et il est considéré comme un domaine où se concrétisent les valeurs de solidarité, de compétition et de soutien mutuel, loin de toute classification par niveau. La pratique de ce type d'activités sportives se caractérise par le fait qu'elle est soit non réglementée, soit insuffisamment réglementée, soit soumise à une réglementation et à un arbitrage subjectif.
- L'éducation physique et sportive : e
Elle est dispensée principalement à l'école pour promouvoir le développement de l'enfant tant sur le plan mental que physique. Dans ce contexte, la pratique d'activités sportives, avec les valeurs qu'elle véhicule, est une fin en soi, indépendamment des résultats obtenus. En effet, l'éducation physique et sportive est un levier de transmission de valeurs et un outil d'éducation à la citoyenneté, permettant aux citoyens, dès leur jeune âge et sans aucune discrimination, de développer un ensemble de compétences et de comportements qui garantissent leur équilibre et leur imprégnation des valeurs de la vie en société.
- Le sport de compétition :
Il peut être défini comme une activité sportive qui repose sur la recherche de résultats et la réalisation de performances. Le sport de compétition se pratique dans un cadre régi par des règles clairement définies et dépasse le cadre du simple plaisir et du divertissement.
- Le sport d'élite :
Il représente le niveau le plus élevé du sport de compétition, également connu sous le nom de sport de haut niveau, et nécessite la capacité de participer à des compétitions organisées au niveau national, régional ou international.
Si ces trois formes de niveaux de pratique sportive sont distinctes, elles restent néanmoins interconnectées. En effet, le développement du sport de compétition et du sport d'élite qui répondent aux critères d'efficacité et d'excellence ne peut se faire correctement que sur la base d'une large base de sportifs ayant reçu une bonne éducation physique et sportive ou pratiquant une activité sportive au sein de la catégorie "sport de masse", à condition de jeter des ponts entre ces différentes formes de pratique sportive.
Et pour jeter ces ponts et rechercher la cohérence et l'interconnexion entre les différents intervenants dans le domaine sportif, il y a toujours eu un manque de mécanisme d'institutionnalisation pour garantir l'intégration et la coordination entre les différents intervenants.
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Le sport national(Marocain), où en sommes-nous des recommandations de la lettre royale (skhirat 2008) ? part 1 80
Nous vivons un phénomène étrange et beau après chaque participation sportive marocaine continentale ou internationale, en particulier les cycles de championnats du monde et les cycles de Jeux olympiques, où la majorité des Marocains se transforment en analystes sportifs, techniciens sportifs, analystes sociaux, psychologues, médecins sportifs et spécialistes de toutes les sciences liées au sport.
Il y en a qui se considèrent meilleurs que tel joueur ou qui connaissent des joueurs meilleurs que lui, et qui pensent qu'ils sont meilleurs techniquement et tactiquement que tel entraîneur et meilleurs gestionnaires que tel responsable. Et le beau dans ces moments, après chaque manifestation sportive mondiale ou continentale ou cycle olympique, c'est l'unité du sujet entre les Marocains. On les voit discuter des raisons de la victoire et des raisons de la défaite autour de la table à manger à la maison entre partisans et opposants, entre les enfants et les parents, et dans les cafés et les bars entre les clients et les serveurs. Le vendeur de cigarettes à crédit et le cireur de chaussures qui passe entre les clients de temps en temps interviennent dans la discussion en faisant un commentaire ou en confirmant une proposition.
Dans les bureaux de travail, entre collègues de travail, la hiérarchie administrative disparaît parfois et certains contestent l'analyse de leur directeur ou de leur supérieur hiérarchique, et le plus souvent sans porter atteinte à l'autorité de la direction. Dans les marchés, entre les clients et les vendeurs, et tous ceux qui écoutent la conversation, même si les interlocuteurs ne se connaissent pas, ils sont tous réunis et unis par le sujet des résultats des équipes nationales et se posent des questions et proposent des solutions. C'est une façon de s'exprimer sur l'appartenance à la patrie bien-aimée.
Lorsqu'on écoute attentivement les discussions qui se propagent ici et là sur les résultats sportifs des équipes nationales (surtout si elles sont désastreuses, ce qui est la caractéristique des dernières années), il apparaît clairement que chaque intervenant a ses propres références à travers lesquelles il discute des sujets liés au sport. Certains attribuent la faiblesse des résultats à l'inefficacité du président de la fédération sportive, d'autres à l'absence de transparence dans la sélection des éléments des équipes nationales par les directeurs techniques et les entraîneurs, et d'autres encore à l'absence d'espaces verts et de loisirs dans les quartiers.
Certains lient les défaites à l'incapacité de l'enseignant d'éducation physique et sportive à accomplir ses tâches. Toutes ces analyses sont logiques du point de vue de leurs auteurs. Et je me rappelle ce qui a été mentionné dans la lettre royale à nouveau concernant le domaine sportif dans notre pays : "Ce qui complique encore plus les choses, c'est que la méthode d'organisation de la pratique sportive dans notre pays repose sur l'intervention de nombreux acteurs sans coordination entre eux... et le pire, c'est que la détermination des responsabilités n'est souvent pas claire." (Lettre royale aux participants au débat national sur le sport à Skhirat le 24 octobre 2008).
Les Marocains sont un peuple passionné de sport, d'informations sportives et de discussions sur le sport, de classements des équipes à l'intérieur et à l'échelle internationale, et de transferts de joueurs et d'entraîneurs... Bien que nous ne soyons pas une nation sportive selon les statistiques du ministère de la Jeunesse et des Sports en 2008. La "stratégie nationale du sport" indique que le nombre de pratiquants réguliers d'activités sportives ne dépasse pas 13 % de la population, et que seuls 2,8 % de la population possèdent une licence sportive. Nous sommes une nation passionnée de sport, mobilisée pour soutenir et encourager ses champions, et fière de ses réalisations et du drapeau marocain flottant dans les rencontres internationales (Lettre royale aux participants au débat national sur le sport à Skhirat le 24 octobre 2008).
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Emportée par le souffle 78
Ô Toi l’Univers
qui donnes quand je demande
et bien plus encore quand je ne dis rien
Toi qui entends les soupirs avant les mots
et lis les prières écrites dans mes silences
Ô Toi mon Amour
source profonde de ma foi
tu es ce feu doux qui brûle en mon âme
sans jamais me consumer
Je viens à Toi mains ouvertes
et même quand elles restent vides
mon cœur sait qu’elles sont pleines
de ce que je ne saisis pas encore
Ô Toi Espoir qui habites mes rêves
fil invisible entre mes désirs et leur heure
je ne cesse de te parler
et tant que je vis je te parlerai encore
Je te demande non par manque
mais par confiance
car j’ai vu ta générosité
même dans les détours
Car même tes silences
ont la saveur de la lumière
et le souffle de la sagesse
Ô Toi mon Refuge sacré
je marche avec Toi
les yeux parfois pleins de larmes
mais le cœur toujours en quête de clarté
Ô Toi le Seul et l’Unique
guide-moi dans mes pas
sur le sentier de la paix
Smara: L'attaque surprise du Polisario dans un contexte de tensions internes algériennes... 103
L’attaque récente du Polisario contre Smara, au Sahara marocain, s’inscrit dans un contexte de profondes divisions au sein de la hiérarchie militaire algérienne, qui influencent directement la politique de l’État algérien. Ces tensions internes, marquées par des rivalités stratégiques, se répercutent sur la stratégie algéro-polisarienne face au Maroc.
Cette offensive, ciblant notamment une base de la MINURSO et le petit aéroport de Smara, traduit une volonté de certains secteurs de l’armée algérienne, soutenant le Polisario, de défier la communauté internationale et de contrer la pression diplomatique américaine, notamment le projet de loi au Congrès visant à classer le Polisario comme organisation terroriste. Ce geste reflète aussi sans doute un désaccord au sein de l’alliance algéro-polisarienne, exacerbée par la demande du chef d’état-major algérien, Said Chengriha, de restituer les armes iraniennes fournies au Polisario, signe d’un changement probable de cap sous pression internationale.
Le Polisario, dépendant des autorités algériennes pour ses actions, illustre par cette attaque les fractures dans la hiérarchie militaire algérienne. Plusieurs courants s’opposent : certains prônent un rapprochement avec la France, d’autres maintiennent la relation historique avec la Russie, tandis que d’autres encore cherchent à ménager les États-Unis. Ces divergences sont amplifiées par les enjeux géopolitiques régionaux, notamment la guerre en Ukraine, et par le rapprochement du Maroc avec les pays du Sahel, qui exaspère certains membres de l’état-major.
Par ailleurs, la concentration des pouvoirs militaires, politiques, économiques et diplomatiques entre les mains du général Chengriha alimente les tensions avec la présidence civile. Le président Tebboune, bien que formellement chef de l’État, voit son autorité contestée, comme l’a montré la rencontre privée avec Emmanuel Macron, tenue sans consultation préalable de l’état-major, provoquant un refroidissement des relations au sommet avant que le ‘président’ ne soit recadré.
Ces conflits internes influencent directement la gestion du dossier du Sahara. L’attaque du Polisario apparaît comme une expression des luttes de pouvoir : certains officiers favorisent une posture agressive pour préserver leur influence, tandis que d’autres privilégient la prudence face aux risques d’isolement diplomatique et de sanctions.
L’intégration croissante des militaires dans l’administration civile, renforcée par un récent décret présidentiel, illustre la volonté de l’état-major de contrôler tous les leviers du pouvoir, accentuant la politisation de l’armée et les tensions internes.
Enfin, le fait que l’attaque n’ait pas atteint ses objectifs majeurs, semble délibéré, constituant une sorte de « signature » avec des roquettes iraniennes. Ce geste peut aussi être perçu comme un signe de désespoir d’un mouvement diplomatiquement isolé et un indicateur des divisions au sommet militaire, certains cherchant à montrer qu’un changement de pouvoir pourrait ouvrir d’autres options régionales.
Cette opération, loin d’être unanime, fragilise la position d’Alger et renforce les arguments de figures comme Joe Wilson et Jimmy Panetta.
Soulignant que les grandes décisions nationales s’inscrivent dans un contexte de rivalités internes au sein de l’institution militaire, pilier du pouvoir en Algérie, personne ne peut croire que la décision de lancer des roquettes contre le Maroc ait été prise dans un conclave unanime.
LES EXAMENS DU BACCALAUREAT !! SONT-ILS UNE FATALITE ??(partie 3) 126
PEUT-ON PREVOIR LES EXAMENS DU BACCALAUREAT AUTREMENT ?
Étant donné le coût financier et émotionnel élevé, les familles sont la seule partie qui supporte ces dépenses sans compensation. Souvent, les familles discutent entre elles de ce coût financier et émotionnel. Cette discussion nous pousse, en tant que parents, à nous demander si cet examen, sous sa forme actuelle, est inévitable ou s'il existe d'autres formes qui pourraient conduire à des résultats similaires
Y’A-T-IL DES SYSTEMES SCOLAIRES QUI N'ONT PAS D'EXAMENS DE BACCALAUREAT
Bien entendu, les responsables centraux au niveau du ministère de tutelle, ont dû débattre ce sujet, je le mets au-devant de la scène pour inciter la société civile à s’impliquer à discuter le sujet.
Finlande : Le système scolaire finlandais est connu pour son approche flexible et centrée sur l'élève. Les élèves finlandais ne passent pas d'examen national à la fin de leurs études secondaires. Au lieu de cela, les écoles évaluent les élèves en fonction de leurs performances tout au long de l'année.
Danemark : Les élèves danois passent un examen à la fin de leurs études secondaires, mais il n'est pas aussi central que le baccalauréat au Maroc. L'examen est plus flexible et permet aux élèves de choisir les matières qu'ils souhaitent étudier.
Suède : Les élèves suédois passent un examen national à la fin de leurs études secondaires, mais il est plus axé sur les compétences et les connaissances que sur les notes. Les élèves sont également évalués en fonction de leurs projets et de leurs travaux pratiques.
Nouvelle-Zélande : Le système scolaire néo-zélandais est basé sur un système de crédits et de qualifications. Les élèves peuvent choisir les matières qu'ils souhaitent étudier et passer des examens pour obtenir des crédits. Il n'y a pas d'examen national unique comme le baccalauréat.
Écosse : Les élèves écossais passent des examens nationaux à la fin de leurs études secondaires, mais ils sont plus flexibles et permettent aux élèves de choisir les matières qu'ils souhaitent étudier. Les examens sont également axés sur les compétences et les connaissances.
Comme mentionné précédemment, poser ces questions sur la forme que prennent les examens du baccalauréat et leurs impacts sur les personnes directement concernées est l'occasion de dire que la forme actuelle n'est pas un destin inéluctable, mais plutôt un choix basé sur des fondements solides. Cependant, discuter de nouvelles formes qui pourraient être meilleures que l'actuelle reste soumis à un débat sociétal et à une décision prise par les spécialistes compétents.
LES EXAMENS DU BACCALAUREAT !! SONT-ILS UNE FATALITE ??(partie 2) 129
Les académies régionales de l'éducation et de la formation et leurs services extérieurs :
Pendant la période des examens, vous ne pouvez pas parler dans les halls des académies régionales et de leurs services extérieurs d'autre chose que des examens, et vous ne pouvez pas tenir de réunions avec les responsables sur des sujets autres que les examens, non pas parce qu'ils refusent, mais parce que la plupart des responsables sont en tournée aux centres d'examen pendant la passation, tandis qu'avant les examens, tout le monde est occupé à déterminer les centres qui doivent répondre à certaines conditions et à répartir les candidats sur les centres qui sont soumis à certains critères, et à déterminer les ressources humaines nécessaires et à préparer les nominations et les affectations et les convocations et à ajuster le budget nécessaire pour ces opérations, y compris l'impression et la numérotation des salles, etc. Et il reste en dernier lieu la crainte des taux de réussite, qui sont publiés par l'administration centrale sous forme de pourcentages de réussite par région et de leur classement selon ces pourcentages, ce qui est un coup dur porté à la démocratie et à l'égalité des chances lorsqu'on compare les taux de réussite d'une académie qui abrite le tiers des candidats avec 16 directions provinciales à des académies qui ont 2 ou 3 directions provinciales, et lorsqu'on compare les résultats des élèves d'établissements d'enseignement dans un environnement semi-rural où les centres de langues et les établissements qui s'occupent du soutien et de la préparation aux examens sont absents, avec les taux de réussite des établissements dans l'environnement urbain qui bénéficient de la présence de centres de langues et d'établissements qui se sont spécialisés dans les heures
supplémentaires et la préparation aux examens... Certains établissements, en particulier les privés, qui affichent le pourcentage de réussite de leurs élèves comme label de qualité.
Directions provinciales et établissements scolaires :
En plus des tâches qui leur sont confiées, les directions provinciales et les établissements scolaires sont responsables de la préparation des conditions appropriées pour passer les examens et de contrôler les heures de début et de fin des examens, de collecter les sujets et de les répartir selon les filières et les matières, de contrôler l'absence et la présence, de surveiller et de contrôler les tentatives de triche, de désigner les surveillants, de préparer les salles et de les numéroter, etc. De nombreuses opérations.
Les établissements scolaires et les directions provinciales restent sensibles au maintien de leurs responsables lors de l'annonce des taux de réussite et du nombre de mentions obtenues par leurs élèves (les résultats du suivi des taux de progression dans la réalisation des indicateurs des écoles pionnières et la chute de certains directeurs provinciaux aux couleurs rouges et orange n’est pas encore oublies).
Selon les statistiques fournies par le ministère, pendant au moins une semaine, les cours ont été suspendus dans 1995 établissements scolaires à différents niveaux (centres d'examen). En outre, environ 50 000 enseignants n'ont pas rejoint leurs établissements (chargés de faire passer les examens), auxquels s'ajoutent 43 000 autres qui seront chargés de corriger les examens. (Les écoles pionnières ne sont pas concernées par ces mesures)
Familles des candidats :
Nous avons tous probablement vécu cette expérience d'être père ou mère d'un candidat aux examens du baccalauréat (session nationale et avant cela, session régionale des examens de la première année du baccalauréat), et nous nous souvenons tous de ce que nous avons enduré pendant les deux années du baccalauréat (en particulier les mères. Et c'est peut-être un sujet à analyser par nos sociologues : pourquoi les mères ?). Nous perdons notre boussole avec nos enfants à l'apogée de leur adolescence et des changements hormonaux, physiques et intellectuels qu'elle implique. Nous perdons la boussole et devenons otages de nos fils et filles et nous nous soumettons à des caprices que nous refusons parfois dans des circonstances normales pour ne pas perturber les préparatifs des enfants pour l'échéance nationale. Les élèves à cet âge ne peuvent pas déterminer le niveau socioculturel de leur famille, et certaines familles inscrivent leurs enfants pendant les deux années du baccalauréat dans des centres de langues, des établissements de soutien et des enseignants qui se sont spécialisés dans les cours de soutien et d'heures supplémentaires, avec les charges supplémentaires qui en découlent, qui
dépassent parfois les deux tiers du salaire des parents, en plus de se soumettre à certaines lubies des candidats qui profitent de cette circonstance pour passer la nuit chez leurs amis et amies sous prétexte de révision et de préparation aux examens, avec tous les dérapages possibles de tels comportements, qui sont dans certaines familles dans des circonstances normales impossibles et interdites, mais l'investissement pour une moyenne qui garantit l'accès à des écoles classées annule presque toutes les interdictions.
J'ajoute peut-être certaines pratiques de certaines familles qui ne voient pas d'un bon œil l'absence d’appels téléphoniques de la part de tous les membres de la famille pour s'assurer de l'état de leur fils ou fille qui passera l'examen, et cette opération peut aller jusqu'à la rupture des relations diplomatiques et des liens familiaux en cas de réussite du fils ou de la fille et de l'absence d’appels téléphoniques de la part des membres de la famille proches et éloignés pour féliciter cette réussite.
Les candidats :
La période de passage de l'examen du baccalauréat est probablement l'une des plus difficiles pour les élèves. Les candidats ressentent une grande responsabilité envers eux-mêmes et leur famille. Les parents placent souvent des attentes élevées sur leurs enfants, ce qui accroît la pression sur eux. Cela peut générer une grande anxiété et une peur de l'échec ou d'obtenir un score insuffisant. Plus l'échéance approche, plus les élèves se sentent pressés par le temps et ont l'impression qu'il ne leur reste pas suffisamment de temps pour se préparer correctement. Cette anxiété peut avoir des conséquences négatives sur les résultats de l'examen et sur les relations avec leur famille et leurs amis. C'est pourquoi le soutien psychologique des parents est crucial, en particulier si l'élève n'obtient pas les résultats escomptés.
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LES EXAMENS DU BACCALAUREAT !! SONT-ILS UNE FATALITE ??( partie 1) 126
LES EXAMENS DU BACCALAURÉAT !! SONT-ILS UNE FATALITÉ ?? (partie 1)
Chaque année à la même période, presque toutes les familles, tous les cadres du ministère de l'Éducation nationale du préscolaire et des Sports, les collectivités locales, la Gendarmerie royale, la Sûreté nationale, les chioukhs, les mkadmines, les réseaux sociaux, bref, tout ce qui bouge, n’ont qu’un mot d’ordre : les examens du baccalauréat.
DES SCÈNES QUI SE RÉPÈTENT
La même scène se reproduit chaque année, des mères qui attendent anxieusement près des portes, les yeux rivés sur les entrées, le cœur battant, tandis que leurs enfants sont en cours d'examen. Chaque mère espère que son enfant sortira de la salle d'examen avec un sentiment de satisfaction et de réussite (pourquoi les mères ? un sujet digne d’étude sociologique. (Un grand salut à toutes les mères.)
La même scène se reproduit chaque année, des micro trottoirs à la recherche du buzz (pour ne pas dire des journaliste) qui accueillent les premiers sortants, qui sont dans la majorité des cas ceux qui n’avaient pas de réponses aux questions posées et qui n’ont pas réussis à détourner la vigilance des surveillants des salles d’examen (pour au moins éviter la note éliminatoire), et qui malgré leurs âges (mineurs dans la majorité) sont interceptés par des questions de sketchs qui tombent à plat et s'emparent de déclarations des adolescent, dans des moments de tension et de faiblesse psychologique, et diffusent intentionnellement des extraits contenant des menaces, des propos irresponsables et des moqueries envers l'examen et l'école, dans le but de créer un buzz et de susciter l'excitation, même en détruisant la sacralité et la dignité de l’école, de l'institution éducative, et à Cela porte aussi atteinte à la dignité de l'élève marocain et contribue à propager une image stéréotypée qui nuit à la jeunesse et sape la confiance dans le système scolaire public. (N’est-ce pas là un détournement de mineurs, un abus de confiance, ça doit être interdit par la loi ?)
La même scène se reproduit chaque année, le ministère de tutelle qui déclare les dispositions prises pour lutter contre les fraudes par la mise en œuvre des dispositions de la loi nᵒ 02.13 relative à la répression de la triche aux examens. La loi a été promulguée en 2016, prévoyant des sanctions pénales allant de 6 mois à 5 ans d'emprisonnement et des amendes pouvant atteindre 10 000 dirhams, ainsi que des sanctions disciplinaires au sein des centres d'examen. (La fraude persiste et résiste à tous les efforts de lutte) Les résultats du baccalauréat 2024 indiquent que seulement 4 500 cas de fraude ont été enregistrés.)
La même scène se reproduit chaque année : une augmentation des campagnes de marketing sur quelques réseaux sociaux pour des outils technologiques avancés, des dispositifs électroniques sophistiqués qui aident à tricher au baccalauréat. Nous pensons que Cette recrudescence de la triche est souvent liée à la forte pression que subissent certains élèves, poussés par des attentes familiales élevées et un système éducatif parfois jugé rigide. Pour beaucoup d’entre eux, le baccalauréat représente une étape cruciale, un « ticket d’entrée » à l'université et un avenir meilleur.
LE COUT IMMATÉRIEL DES EXAMENS DU BACCALAURÉAT.
Pour ceux qui s'intéressent au coût financier des examens du baccalauréat, en particulier en ce qui concerne certains responsables de ces examens, vous pouvez consulter la lettre n° 24/3887 du 5 novembre 2024.
Nous aborderons dans ce paragraphe l'impact de l'organisation et de la passation des examens du baccalauréat sous sa forme actuelle sur certains acteurs directs de ces examens.
Le ministère de tutelle :
Lors de la préparation des examens (à caractère national) en général et des examens du baccalauréat en particulier (examen national), le Centre national des examens et ses cadres deviennent une ruche qui ne distingue pas entre le jour et la nuit. Un travail acharné et des degrés élevés de vigilance et de préparation, des cellules et des commissions, des réunions et une répartition des tâches, des salles numérotées et affectées aux différentes matières concernées par l'examen. Tout cela se déroule quelques jours avant les examens. Le niveau de préparation est à son apogée pendant les jours de passation des examens, des jours qui font du centre un lieu de retraite pour ces commissions,
où ils coupent leur lien avec le monde extérieur, dorment, se réveillent, mangent, boivent et se lavent au centre qui veille à fournir toutes les conditions appropriées pour ce grand chantier, avec tout ce que cela nécessite en termes de logistique, d'organisation et de coordination, et tout ce que cela implique en termes d'effort et de pression psychologique et de peur de commettre des erreurs de frappes , de grammaire ou de connaissance dans les sujets ou de survenir des problèmes imprévus dont le Centre national des examens est innocent, car c'est la responsabilité des commissions spécialisées (salutations aux cadres expérimentés des fonctionnaires du centre et aux inspecteurs et enseignants membres des commissions) qui ont veillé à préparer 597 sujets d'examen pour les deux sessions ordinaire et de rattrapage (en plus des éléments de réponse à ces sujets et de la préparation de sujets de réserve et d'éléments de réponse).
Selon le communiqué de presse du ministère en date du 29 mai 2025, le nombre de candidats à la session ordinaire de mai 2025 du baccalauréat a atteint 495 395 candidats, répartis sur 1 995 centres d'examen, avec un observateur et un chef de centre et une équipe de travail pour chaque centre, et la mobilisation de 50 600 enseignants pour veiller à la passation des examens, en plus de 43 000 correcteurs pour les matières de l'examen.
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Rabat : conférence sur les droits humains dans le sport 152
Le Conseil de l'Europe, en collaboration avec le Ministère de l’Enseignement Préscolaire et des Sports, et avec l’appui de l’ambassade de Suisse auprès du Royaume, a organisé à Rabat les 23 et 24 juin derniers une conférence consacrée aux Droits Humains dans le Sport. Ont été conviés l'ensemble des départements et administrations concernés, le mouvement sportif national, ainsi que des chercheurs spécialisés dans le domaine.
Ce choix de date n’est pas fortuit : nous sommes à quelques mois de la Coupe d'Afrique des Nations 2025, et quelques années de la Coupe du Monde de football que co-organiseront le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Ces événements sportifs majeurs imposent au Royaume de renforcer et de mettre à jour son cadre juridique et institutionnel en matière de droits humains dans le sport.
Pour le Conseil de l’Europe, le sport n’est pas seulement une activité physique et sociale essentielle, c'est aussi un vecteur fondamental des droits humains, incarnant des valeurs telles que le respect, la non-discrimination, la solidarité et la justice. Pour protéger et promouvoir ces droits, il s’appuie sur plusieurs conventions clés: la Convention de Macolin, celle sur le dopage et celle de Saint-Denis. Ces instruments juridiques constituent la pierre angulaire de son engagement pour un sport éthique, sûr et inclusif.
Le Maroc a signé la Convention de Macolin. Elle est en attente de ratification. Il a également adhéré aux dispositions de la Convention sur le dopage, mais demeure observateur pour ce qui est de la Convention de Saint-Denis.
La conférence a permis donc d’aborder ces différents cadres juridiques, de les expliciter davantage mais également de faire le point sur les avancées du Royaume dans ces domaines.
Après la partie officielle et les interventions des départements du Ministère de l'Education Nationale du Préscolaire et des Sports, du Ministère de la Justice, du Ministère Public, celle du représentant de la Fédération Royale Marocaine de football, de l'ambassadeur de Suisse à Rabat et celle de la Cheffe du Bureau du Conseil de l'Europe à Rabat, plusieurs experts se sont succédé pour expliciter davantage la thématique:
Pr. Younes Lazrak Hassouni pour ce qui est du cadre juridique marocain relatif aux droits humains dans le sport.
Dr Fatima Abouali, présidente de l’Agence Marocaine Antidopage a parlé de l’engagement de l'AMAD pour le respect des droits humains. La Convention sur le dopage de 1989, complétée en 2002, cherche à préserver la santé et l’équité sportive en éradiquant le dopage, considéré comme une violation de l’éthique sportive et une menace pour la santé des sportifs. Elle soutient le droit fondamental à un sport sain, équitable, garantissant la dignité des pratiquants.
M. Younes El Mechrafi, Directeur Général de la Marocaine des Jeux et des Sports, a traité de la lutte contre le développement des paris illégaux au vu de la Convention Macolin, adoptée en 2014 et visant à renforcer la coordination nationale et la coopération internationale pour prévenir et combattre la manipulation des compétitions sportives, qu’elle soit liée à des activités criminelles ou aux paris sportifs. Elle protège l’intégrité du sport, garantissant un environnement équitable pour athlètes et spectateurs, un aspect essentiel des droits humains dans le sport.
Les interventions marocaines ont été suivies par celles des experts du Conseil de l’Europe :
Mme Elena Caser, de la Division Sports, a exposé les axes prioritaires du Conseil pour la préservation de l’intégrité du sport.
M. Nicolas Sayde a détaillé la mise en œuvre de la Convention de Macolin pour lutter contre la manipulation des compétitions sportives, recourant à des exemples concrets.
Mme Marie Françoise Glatz, secrétaire de la Convention de Saint-Denis, a présenté les principes et normes de cette convention, soulignant son approche intégrée et pluri-institutionnelle pour la gestion sécurisée des manifestations sportives.
M. Paulo Gomes, chef de l’Unité de la Convention, a insisté sur la valeur ajoutée de cette convention pour le Maroc, notamment en termes de cadre juridique renforcé et de sécurisation des grands événements sportifs à venir.
L'Objectif était clair : convaincre le Maroc à adhérer pleinement à la Convention de Saint-Denis. Cette convention est à ce jour le seul instrument international contraignant qui établit une approche intégrée pour assurer la sécurité, la sûreté et la qualité des services lors des manifestations sportives. Elle favorise une coopération étroite entre acteurs publics, privés et supporters pour créer des événements sportifs accueillants, sûrs et respectueux des droits humains, notamment en matière de lutte contre la violence, contre le racisme et la discrimination.
Cette dernière convention a suscité de nombreux débats, notamment parmi les représentants du Ministère de la Justice, du Ministère Public et de la Délégation Générale de la Sûreté Nationale, d’autant plus que le Maroc prépare actuellement son arsenal juridique pour l’accueil de la CAN et de la Coupe du Monde, conformément aux exigences des différents cahiers des charges.
Au-delà des conventions internationales, le Maroc est l’un des rares pays au monde à avoir inscrit le sport et l’activité physique dans sa Constitution. Il en fait un droit pour le citoyen et une obligation pour l'Etat. L’activité physique constitue le premier pilier de tout système de santé global, tant physique que mental. Le sport, quant à lui, joue un rôle crucial par ses dimensions ludiques, sociales, politiques et géopolitiques. C’est également un secteur économique important, contribuant significativement au PIB, directement ou indirectement.
Le Royaume dispose d’un cadre normatif solide: La loi n° 30-09 relative à l’éducation physique et aux sports, la loi n° 84-12 relative à l’organisation des activités sportives, la loi n° 09-09 contre la violence dans les stades et la loi n° 97-12 pour la lutte antidopage, encadrant contrôles et sanctions. Ces lois sont complétées par le décret n° 2-10-628 de 2011 relatif à la loi 30-09.
Ce dispositif assez complet entend faire du sport un espace de respect, d’équité et de solidarité, en phase avec les valeurs universelles des droits humains.
La bonne organisation des manifestations sportives, la lutte contre le dopage et la lutte contre la violence forment un triptyque fondamental garantissant l’intégrité, la santé, la sécurité et le respect des droits fondamentaux dans le sport.
Cette vision intégrée place le sport au cœur des politiques publiques de promotion des droits humains, en en faisant un levier puissant pour une société plus juste, inclusive et solidaire.
La tenue de cette conférence à Rabat confirme la volonté du Royaume de se conformer aux normes internationales les plus exigeantes dans ce domaine, et témoigne de son ouverture à la coopération avec ses partenaires, notamment l’Union Européenne et ses instances dédiées.
Neutralité ambiguë de la Mauritanie sur le conflit du Sahara occidental 214
Le Ministre mauritanien de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, El Houssein Ould Meddou, s'est récemment exprimé sur France 24 au sujet de la position de la Mauritanie concernant le conflit dit du Sahara occidental. Visiblement mal à l’aise, au point de donner l’impression d’être surpris par la question du journaliste, il semblait balbutier en affirmant que la Mauritanie adopte une politique de neutralité, tout en avançant un concept nouveau : celui de « neutralité positive et active » dans ce dossier.
Très maladroitement, il résuma la question à une affaire entre le Maroc et ce qu’il appela « le Sahara », sans préciser de qui il s’agit véritablement. Il s’enlisa davantage lorsqu’il affirma que son pays ne se limite pas à une posture passive, mais est engagé dans une volonté sincère de contribuer à une solution politique équitable, au service de la stabilité régionale et des intérêts de toutes les parties impliquées. Là encore, aucune précision sur ce que, selon lui, sont ces parties impliquées. Inclut-il son propre pays ou non ? On n’est pas loin de la contradiction avec ses premières affirmations.
Selon le Ministre, cette neutralité se traduit notamment par la disposition de la Mauritanie à jouer un rôle central dans la facilitation du dialogue entre les acteurs du conflit, en favorisant un climat de confiance et en dépassant le blocage politique. Il semblait cependant ne pas avoir lu attentivement les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.
Le ministre a montré davantage d’agacement lorsque le journaliste l’a interrogé sur la fermeture de Lebriga, poste-frontière entre la Mauritanie et l’Algérie. Il donna l’impression de ne pas être au courant de cette fermeture, ce qui est étonnant, alors que cette décision avait suscité une grande controverse et des réactions virulentes des séparatistes à l’égard de son propre pays et de son gouvernement. Après quelques hésitations, il enchaîna avec beaucoup d’amateurisme en affirmant que, concernant la sécurité, la décision récente de la Mauritanie de fermer le passage de Lebriga, à la frontière avec l’Algérie, est une mesure prise pour des raisons de sécurité intérieure, visant à contrôler les passages et à protéger la souveraineté nationale. Son effort pour se rattraper l’enlisa davantage. Pour lui, cette décision n’a aucune portée politique et ne cible aucune partie en particulier, mais répond à une démarche étatique visant à sécuriser les frontières. Étonnant.
Le ministre mauritanien a donc expressément réduit le conflit dit du Sahara occidental à une simple affaire entre le Maroc et ce qu’il appela « le Sahara ». Mesurait-il à ce moment-là les répercussions politiques sensibles qu’il provoquait ? En effet, cette position a été perçue comme un soutien indirect à la version algérienne du conflit. L’Algérie a réagi rapidement en invitant officiellement le ministre et en lui accordant de nombreux honneurs. Cette réplique instantanée algérienne ne peut être interprétée que comme une récompense pour la prise de position hasardeuse du ministre.
Il se met ainsi dans une situation où il se contredit lui-même. La « neutralité positive » dont il a parlé devient limpide : c’est en fait un alignement sur la position algérienne.
Cette situation a mis mal à l’aise le gouvernement mauritanien et la présidence, qui n’ont pas officiellement soutenu les propos du ministre. Plusieurs membres du gouvernement ont exprimé leur gêne face à cette déclaration, soulignant qu’elle ne reflète pas la position officielle de la Mauritanie.
Par ailleurs, dans la société civile mauritanienne, des voix critiques se sont élevées, dénonçant notamment l’ignorance apparente du ministre sur des questions sensibles, notamment celle des frontières avec l’Algérie. Lors de l’interview, le journaliste a d’ailleurs remarqué que le ministre semblait mal informé sur ce sujet, ce qui a accentué le malaise autour de ses propos.
Du côté marocain, la réaction aux propos du porte-parole du gouvernement mauritanien a été très mesurée, voire inexistante officiellement. Le Maroc, comme à son habitude, a choisi de ne pas s’exprimer publiquement en réponse à cette déclaration, probablement considérant que le ministre mauritanien n’est qu’un acteur marginal, ne faisant pas partie de la véritable sphère dirigeante de la Mauritanie. Ce silence peut être interprété comme une stratégie visant à ne pas accorder d’importance à ces propos, afin de ne pas alimenter une polémique inutile et de ne pas gêner outre mesure les véritables dirigeants mauritaniens.
Il faut préciser que cet entretien a eu lieu avant les récentes frappes du Polisario à proximité de Smara, à quelques encablures des positions de la Minurso, qui s’en est plainte officiellement. Les mercenaires ont opéré en passant par le territoire mauritanien, où ils ont été neutralisés par les Forces armées royales.
La déclaration maladroite du prétendu porte-parole a créé une tension diplomatique implicite, révélant des divergences internes en Mauritanie et illustrant les complexités régionales autour du conflit dit du Sahara occidental, où chaque prise de position est scrutée et peut avoir des conséquences diplomatiques importantes, sans toutefois gêner l’évolution historique inéluctable et confirmée : celle de l’avancée et de la consolidation de la solution proposée par le Maroc, confortée par la reconnaissance de la marocanité des territoires en question par la quasi-totalité des pays qui comptent, et bien d’autres encore.
Le ministre, par sa posture, a donc fait fi des derniers développements, notamment de l’introduction bipartisane au Congrès américain du « Polisario Front Terrorist Designation Act », qu’un dirigeant politique dans sa position ne pouvait pas ignorer.
Il a simplement mis hors jeu son pays, pourtant directement impacté depuis près d'un demi siècle.