Pensez le Futur.

Closing a Year, Opening Paths ... 2039

Some endings mean more than just the conclusion of an academic calendar. The final session with my Royal Army students young women I’ve guided through two intense years will remain etched in my memory as a suspended moment, full of emotion, meaningful silences, and eyes that said everything. They are now being deployed across the Kingdom. Some will find themselves in remote units, far from one another, but I know that an invisible, unbreakable bond will continue to connect us. These two years weren’t easy. The demands of military training, the discipline of the institution, the academic expectations... But through it all, I made a point of keeping something alive; their humanity. Alongside knowledge, structure, and rigor, I wanted them to preserve and protect their capacity for empathy, presence, and sensitivity. On the last day, they briefly broke with military protocol. In the middle of their march, they stopped. A rare gesture. Almost forbidden. But deeply sincere. They wanted to say goodbye. To show me, in their own way, that something had mattered in our shared journey. I know they wanted to hug me. And even though they didn’t, I am certain they will now know how to offer those “hugs” differently through kind words, quiet support, and a respectful gaze to anyone in need. As I left the center, I realized something essential; to teach is often to plant a seed in soil we may never see again. But we do it with the faith that it will grow. See you next year with new students, new souls to guide.
Fatima Zahra Sahli

Fatima Zahra Sahli

Sahli Fatima Zahra, PhD, is a psychologist and professor at Ibn Tofail University. She specializes in the intersections of community dynamics and sports psychology. Her work explores the nuances of human behavior with cultural sensitivity.


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Hermès, maître des savoirs cachés 11

Que la lumière de la connaissance éclaire notre chemin Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas pour réaliser les miracles d'une seule chose Son père est le soleil, feu sacré du commencement Sa mère est la lune, lumière de l’obscurité le vent l’a bercé dans le secret de son ventre et la terre l’a nourri, gardien silencieux Sage parmi les sages, né d’un rayon ancien il veille sur le feu sacré de la connaissance Derrière les voiles du temps une voix résonne, un nom s’élève murmuré dans les temples oubliés dans la danse des étoiles dans le souffle des manuscrits antiques Hermès Trismégiste Mais qui est-il vraiment, ce gardien des secrets ? Trois fois grand, il traverse les âges et les songes père d’une sagesse aux visages multiples philosophe des étoiles et de l’âme porteur d’une lumière venue d’avant le temps Il n’est pas seulement un homme ni tout à fait un mythe il est passage, il est miroir il est souffle venu des origines fils de Zeus et de Gaïa, enfant des mythes grecs scribe des dieux, maître des lettres et des arcanes en Égypte voix secrète dans les récits arabes et hébraïques gardien d’un savoir qui défie les frontières et les âges En terres d’Europe, au cœur du Moyen Âge il devient l’ancêtre d’une science sacrée celle qui mêle alchimie, magie et étoiles un chemin où l’homme rejoint l’univers le visible embrasse l’invisible la matière danse avec l’éther Au centre de cette voie la Table d’Émeraude révèle « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour accomplir les miracles de l’Unité » Ainsi se déploie l’univers un souffle unique qui traverse chaque être chaque étoile, chaque pierre liant le ciel à la terre, la lumière à l’ombre Ce souffle, c’est l’Akasha, la Lumière Astrale le mercure sacré, lien invisible à la fois père Soleil ardent et mère Lune, miroir des mystères nocturnes Hermès Trismégiste traverse les âges gardien d’une sagesse perdue symbole d’un savoir ancien que l’humanité porte en silence archétype du maître, du chercheur de lumière celui qui, même dans l’oubli, murmure encore invite à retrouver le pont à réveiller la vérité enfouie Entre les lignes du temps Hermès est cet appel chercher, questionner, oser pour que la connaissance sacrée embrase à nouveau notre chemin.

Conseil des Droits de l’Homme: Soutien international à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, camouflet pour les séparatistes... 53

À l'entame des travaux de la 59e session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies, qui se tient à Genève, au Palais des Nations, du 16 juin au 9 juillet 2025, l'ambassadeur marocain Omar Zniber a prononcé une déclaration solennelle au nom d’une quarantaine de pays, réaffirmant leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud. L'ambassadeur a hardiment insisté sur le fait que le Maroc entretient depuis des années une coopération « constructive, volontaire et profonde » avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), œuvrant sans relâche à la promotion et au respect des droits humains sur l’ensemble de son territoire, y compris, bien évidemment, dans les dites provinces. Zniber ne s'est pas privé de souligner, au nom du collectif, que le Conseil de Sécurité de l’ONU a toujours salué dans ses résolutions le rôle clé des commissions nationales et régionales des droits de l’homme à Dakhla et Laâyoune, ainsi que la collaboration transparente et efficiente du Royaume avec les mécanismes et procédures spéciales du HCDH. L'ambassadeur a par ailleurs mis en avant l’ouverture récente de multiples consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, qualifiant cette dynamique de « levier essentiel » pour stimuler la coopération économique, les investissements et le développement local au bénéfice des populations, contribuant ainsi au développement régional et continental. Il ne mâcha point ses mots en rappelant que la question du Sahara dit occidental relève exclusivement du Conseil de Sécurité, celui-ci reconnaissant sans ambiguïté la pertinence et la crédibilité du plan d’autonomie marocain présenté en 2007 ; plan que le CS admet être une solution sérieuse et pragmatique au différend artificiel, héritage de temps révolus. Au nom du même groupe, l'ambassadeur a exprimé son soutien sans réserve aux efforts onusiens visant à relancer le processus politique dans le cadre des tables rondes de Genève et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2756 du 31 octobre 2024. Cette résolution, faut-il le rappeler, prône une solution politique réaliste, pragmatique et durable fondée sur le compromis. Enfin, l'ambassadeur Zniber n'a pas manqué d'insister sur le fait que la résolution de ce différend contribuera « indéniablement à répondre aux aspirations légitimes des peuples de la région en matière d’intégration et de développement », une vision que le Maroc s’efforce de concrétiser par ses efforts sincères et continus. Cette intervention pertinente intervient alors que le Conseil Mondial des Droits de l’Homme, ainsi que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, ont récemment traité la question du Sahara dit occidental dans un contexte marqué par la nervosité et l'incohérence des séparatistes et de leur sponsor. Le Conseil de Sécurité avait prorogé le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025, soulignant l’importance de poursuivre les négociations sous l’égide de l’ONU. La résolution 2756 avait été adoptée, il faut bien le relever, par 12 voix, 2 abstentions et aucune voix contre. Le CS y insiste sur une solution politique « réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable », basée sur le compromis. Le texte soutient l’action du Secrétaire général et de son envoyé personnel pour faciliter les négociations. Il encourage aussi la coopération avec le HCDH pour améliorer la situation des droits humains, tout en n'accordant aucune attention et en rejetant de fond en comble les amendements proposés par l’Algérie, visant à élargir le mandat de la MINURSO pour "recenser les violations des droits humains". Toutes les résolutions et rapports récents du Conseil de Sécurité tendent à reconnaître l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et crédible et ont fortement insisté sur la nécessité d’inclure l’Algérie dans les tables rondes, montrant et confirmant le rôle essentiel de celle-ci dans le différend qu'elle s'emploie à faire vivre par n'importe quel moyen. Cette orientation est perçue comme favorable au Maroc, qui bénéficie d’un soutien international croissant, notamment avec l’ouverture de nombreux consulats dans les deux grandes villes des provinces concernées et bien évidemment avec l'appui de 3 membres permanents du CS et de plus de 116 autres pays. Paradoxalement, de prétendus défenseurs sahraouis des droits de l’homme ont osé l'exercice périlleux de témoigner devant le Comité spécial de la Décolonisation de l’ONU (C-24), parlant de graves violations commises par les forces marocaines, violations dont ils semblent être les seuls au courant. Ils ont dénoncé des exactions qualifiées de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, rien que cela. Dans des excès de langage ridicules auxquels l'assistance ne prêta point attention, ils ont parlé de répression systémique, de harcèlement et de marginalisation des militants sahraouis. Sans doute, ils avaient à l'esprit ce qui se passe dans les camps de Tindouf. Malgré l'indifférence de l'assistance qui ne les a jamais pris au sérieux, les pseudo-défenseurs ont appelé à la mise en place urgente d’un mécanisme onusien de surveillance et de protection des droits humains dans la région. À court d'arguments et de propositions constructives, l'Algérie leur fait ressasser des éléments de langage auxquels ils sont les seuls à croire, et encore. Le Front Polisario, dans son délire, va jusqu'à considérer la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU comme un affront, parlant d’illégalité et d'occupation marocaine du Sahara occidental. Ces tribulations vont évidemment rester sans suite ni effet, sinon celui de tromper le peuple algérien pour lui faire avaler multiples couleuvres et budgets énormes dilapidés pour une cause dont il ne profite pas ; des sommes colossales englouties dans une affaire perdue en fait depuis 1976. Le Polisario et les soi-disant pétitionnaires avaient aussi pour but de mettre un peu de baume sur les cœurs blessés des séquestrés de Tindouf, leur faisant croire qu'ils vivent dans un meilleur monde que celui de l'autre côté de la frontière. Le Conseil Mondial des Droits de l’Homme et le Conseil de Sécurité de l’ONU ont en fait adopté des textes on ne peut plus clairs qui, tout en reconnaissant la nécessité d’une solution politique, penchent en faveur de la thèse marocaine, notamment par la reconnaissance de son initiative d’autonomie et le maintien d’un cadre de négociation incluant l’Algérie. Ces décisions et résolutions sont toutes restées insensibles aux plaidoyers des séparatistes, soutenus, ironie du sort, par l'Algérie évidemment et par des pays tous épinglés par le Conseil Mondial des Droits de l'Homme pour des violations graves commises vis-à-vis de leurs propres ressortissants, ce qui n'est point le cas du Royaume, y compris bien sûr dans ses provinces du Sud, d'où l'aisance des diplomates marocains quand ils interviennent devant ces instances, faut-il le rappeler