Pensez le Futur.

Les marocains ont ils le droit d'utiliser leur langue maternelle... 2020

Ils seraient 10 millions d'analphabètes au Maroc selon l'Agence Nationale de Lutte contre l'Analphabétisme. ANLCA. Un chiffre à donner des sueurs froides. Nous sommes bien au 21ème siècle. Nombreux spécialistes préfèrent parler d'illettrisme, l'agence parle d'analphabétisme. Ne nous attardons pas sur le vocabulaire ou la sémantique et disons simplement que ce chiffre fait peur, très peur. Il fait peur par son importance en tant que tel, mais pas que cela. Il fait peur surtout parce que dès l'indépendance du pays feu Mohamed V avait déjà lancé une politique et des opérations d'alphabétisation. Depuis, tous les gouvernements qui se sont succédés, sans exception, avaient traité du phénomène, créé des structures administratives dédiées, entrepris des politiques pour améliorer la situation, mobilisé des budgets importants et bénéficiés d'aides étrangères diverses. Tout cela en vain. Ce chiffre veut dire hélas que depuis 1957 â nos jours, aucune de ces politiques ni démarches n'a réussi. Le taux d’analphabétisme officiellement déclaré par l’ANLCA est de 47,5% dans le milieu rural contre 22,6% dans le milieu urbain. Ce qui représente une petite baisse de 13% en milieu rural et de 6,8% en milieu urbain en comparaison avec 2004. Aujourd'hui c'est donc une agence dédiée qui est en charge de faire disparaître l'analphabétisme ou l'illettrisme comme vous voulez. Elle avait dit avoir une stratégie d’éradication de l’illettrisme et l'avait appelé savamment : stratégie 2014 -2024. Le but en était d'éradiquer l'analphabétisme en une décennie. Plus d'analphabètes donc après 2024 nous avait fait miroiter l’agence. Ambitieux ou réaliste ce programme â eu le mérite d'exister, de faire travailler des gens sur une problématique si épineuse et surtout peut être de nous interpeller sur la philosophie et la stratégie. Hélas l’échec est là et encore une fois on aura dilapidé des deniers publics sans réelle efficacité. Depuis l'avènement de cette agence l'’état a botté en touche et confié la quasi-totalité des programmes à des associations. Seulement toutes réunies, elles ont encadré en 2021-2022 quelques 94.000 personnes. Chiffre bien maigre. Le Ministère des Habous lui déclare encadrer quelques 85.000 personnes pour la même période. Au total tout programme confondu seuls 189.754 citoyens sont bénéficiaires dont une, une seule personne, tenez-vous bien dans les forces auxiliaires. C'est ce qui ressort d'une publication de l'agence. A ce rythme, il faudra combien d’années encore pour enfin déclarer l’éradication de l’illettrisme au Maroc? Le chiffre de 10 millions d’analphabètes est quasiment constant depuis près de deux décennies. La promesse 2024 n’aura pas été tenue et c’était prévisible, tellement l’approche n’était pas judicieuse ni encore moins la philosophie sous-jacente à la réflexion. Il faudra bien qu'un jour, chez nous, tout de même, à l'instar de toutes les nations modernes, tous les citoyens soient â même de lire et d'écrire. A décortiquer la question l’on ne se rend compte du déphasage entre la réalité de la vie de tous les jours et les statistiques officielles depuis des décennies, basées sur des critères au départ comportant un biais philosophique important. Deux questions s'imposent avec insistance. Les réponses à leur apporter pourraient justement nous dégager de cette impasse où l’on s’est engouffrée depuis le recouvrement de l’indépendance. La première est de savoir combien parmi les dix millions sont passés par le système scolaire national avec toutes les conclusions qu'il faut tirer d'une telle difformité singulière. C’est donc l’échec de l’approche que nous avons eu pour notre système d’enseignement et ses programmes qui continuent à produire des illettrés malgré la part budgétaire fort importante chaque année injectée. La seconde est de circonscrire ce que nous entendons réellement par analphabète. Force est de constater qu'il s'agit officiellement de citoyens incapables de lire et d'écrire dans les langues de l'enseignement ou langues officielles, C’est-à-dire l’arabe de l’école et le français et c'est là le hic. Ces mêmes citoyens, si nombreux soient-ils, s'ils disposaient simplement des rudiments de l'apprentissage ne seraient-ils pas capables de lire et d'écrire dans leur langue maternelle, celles que leur transmet leurs mères, celles que nous utilisons dans notre quotidien, dans nos familles, au travail, dans nos activités sociales ? Si nous ne sommes pas arrivés à venir à bout de ce problème grave depuis plus de 70 ans, c'est que quelque part l'approche n'est pas bonne et reste inefficace. Est-il intelligent de persévérer dans la même voix ? Force est de penser alors qu'il n'y aura point de solution tant que la question de la langue d'enseignement de base ne sera pas définitivement tranchée, en faveur de la langue maternelle commune. Si vous questionner le mécanicien marocain sur son métier et ses techniques, dans sa langue maternelle, est-il capable de répondre ou non dans sa langue maternelle ? Il en est bien capable et vous répondra au même niveau de connaissances que l’américain, le hongrois ou le russe qui eux ne sont pas considérés comme analphabètes quoique ne parlant qu'une seule langue...Celle de la maison. Le marocain lui sera considéré illettré parce qu’à l’occasion des recensements, à la question quelle langue vous parlez et écrivez, il répondra aucune parce qu’effectivement soit il n’a jamais appris les langues officielles, soit qu’il a eu le temps de les oublier depuis qu’il a quitté l’école parce que justement ne les utilise pas dans son quotidien, comme nous tous. Il est temps de repenser la chose et de respecter tout simplement les recommandations des spécialistes et des instances internationales spécialisées qui insistent sans exception sur l'utilisation de la langue maternelle notamment dans les premières années de l'apprentissage; apprentissage de base sur lequel tout se construit par la suite. On aura moins de "hadr madrassi", on dilapidera mois d'argent et on fera disparaitre pour de bon l'illettrisme et l'analphabétisme. Les marocains ont le droit aussi de n'utiliser que leur langue maternelle. C'est ce qu'ils font tous au quotidien mais pas officiellement. La langue des marocains qui les unie du nord vers le sud et de l'est vers l'ouest est celle communément appelé Darija. La langue du Malhoune, La langue de plein de Dahir des sultans marocains, la langue de tous les métiers traditionnelles, la langue qui a permis de consolider toute une civilisation, la langue qui s'est construite sur des siècles et des siècles, qui évolue chaque jours parce que vivante et qu'aucune autre langue n'est arrivé à surpasser dans cette région du monde. En fait c'est quasiment la langue de plus de 100 millions d'habitants, de l'atlantique jusqu'à la frontière ouest de l'Egypte?
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Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


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Et si le Maroc retrouvait un peu d'authenticité... 1792

En février 2016, le chef du gouvernement marocain d’alors, présidait une commission consacrée à l'artisanat. J’aime bien appeler ce secteur « industrie marocaine » . La taille de cette activité en fait une véritable industrie ; le terme artisanat la cantonne dans l’exotisme et la marginalité. C'est là un autre indice de l’épistémicide subit par notre culture , notre histoire et notre patrimoine . Le but affiché lors de la réunion à laquelle j’ai fait référence plus haut, était de relancer cette importante activité sociale, économique et culturelle. Véritable richesse du pays. Officiellement, dans un avenir alors projeté proche, il était question de générer 115.000 emplois additionnels, d'atteindre 60.000 lauréats de la formation professionnelle et de créer entre 15.000 et 17.000 entreprises. Ceci devait se traduire par une augmentation des exportations et un PIB de 4 milliards de dirhams. C’était il y a 7 ans. Depuis qu’en est-il réellement ? Passons sur les proportions et les chiffres jamais atteints et disons que depuis, la précarité du secteur s’est davantage confirmée, que de nombreux métiers sont encore plus que jamais menacés et que bien des emplois ont été détruits. Aujourd’hui l’espoir est grand que parmi le dispositif pour éponger les conséquences de la crise Covid19, et avec l’avènement d’un nouveau modèle économique, soient prises des mesures intelligentes et lancées des actions encourageantes en faveur de ce secteur vital pour une économie sociale nationale florissante. Le secteur a toujours été laissé pour compte dans une inadéquation totale entre le discours et les faits. On ne s’en soucie guère en fait ; peut-être parce qu’il nous a habitué à se débrouiller seul, à se réinventer de lui-même. Le moment n'est il pas venu pour couper court à la folklorisation de cette activité économique et de mettre fin au dénie dont elle souffre ; d’en redéfinir le contour et de l’inscrire parmi les activités industrielles. Le secteur n’est pris en compte que pour produire en direction des touristes et de l'étranger; combien même l'essentiel de la consommation des produits est assuré en interne et que pas un foyer n’en manque. Le secteur ne bénéficie que d’une attention mineure pour n’avoir été placé que sous la tutelle d’administrations mineures, alors qu’il concerne en fait les départements de l'intérieur, de l’éducation nationale, de l'industrie, celui chargé de l'urbanisme, celui de la culture, les régions, l'ordre des architectes, les chambres et autres. Ne faut il pas envisager ici une loi incitative, pour justement booster ce pan important de l'économie de manière forte et durable, concrétisant ainsi un véritable engagement volontariste de l'état. La beauté des arts marocains devrait être mise en valeur dans les manuels scolaires et enseignée parmi les arts fondateurs de notre nation millénaires. Au lieu de ne réfléchir qu'en terme d'exotisme et de tourisme, on pourrait dans cette loi, imposer que tout bâtiment public, tout grand projet, toute construction, puisse comporter obligatoirement des rappels et des touches de notre culture et de notre artisanat : zellige, stuc, pierre, des tuiles et j'en passe. Notre architecture et l’esthétique de nos bâtiments et villes y gagneraient énormément. Dans nos hôtels, nos administrations, nos hôpitaux, on retrouverait obligatoirement, selon cette loi, des produits marocains, des plafonds, des chaises, des tables, des couvertures, des draperies. Dans nos administrations, nos entreprises et nos universités, nos bureaux à l'esthétique pauvre, mal inspirée, seraient ornés par de belles tables de chez nous, sculptées, gravés ou peintes avec du tawrik et autres motifs. Les salons seraient marocains avec lkhdadi et lhifate. Les marbres, zellij et pierres reprendraient leur place dans le revêtement des sols. Dans nos écoles, nos lycées et universités, tables, chaises et tableaux ne ressembleraient plus à ceux de Chine ou de France, mais auraient obligatoirement une touche bien marghribia. Cela éduquerait le goût de nos enfants et développerait leur sentiment d'appartenance. Imaginons l'effet qu'aurait de belles portes ressemblant à bab Boujloud, bab Mansour Laalej ou bab Doukkala, pour nos administrations, édifices publics. Imaginons les portes dans les stades qui abriteront les rencontres de la Coupe du Monde 2030, porter les noms de célèbres portes du pays. Nos stades n’en seraient que plus beaux et nos grandes institutions plus accueillantes. Pensons un instant à la beauté des portes de nos maisons, reprenant les designs et motifs des portes d’entrée des maisons des anciennes médinas. Imaginons nos gars et aéroports ainsi. La richesse de notre patrimoine, avec nos bronzes, notre tadelakt, nos tuiles, nos couleurs, la finesse et le doigté de nos artisans sont uniques et s’adaptent sans complexe à la modernité tout en assurant un bien-être et la personnalité puissante du pays. Imaginons les draps, les oreillers, les coussins dans nos hôtels, brodés par nos petites mains, qui avec du terz R'bati, qui avec du terz fassi, d’Azemour ou de Meknès. Imaginons que disparaissent de nos bureaux et de nos couloirs ces tapis insipides et moches au profit de hssira, de hanbal et de zerbia de Taznakht, de l’Atlas, de Chichaoua ou de Rabat. Imaginons le mobilier urbain de nos villes, nos feux rouges, nos lampadaires, nos balcons avec un cachet bien de chez nous : du fer forgé, du bronze coulé ou gravé et je ne sais quels autres matériaux travaillés par nos artisans, emprunts de leur génie. Imaginons l'impact sur l'esthétique de nos villes, nos rues et nos ruelles. Là, ce ne serait plus que quelques milliers d'emplois ou quelques centaines d'entreprises de crées, mais bien de milliards d'heures de travail qu'on assurerait à des milliers d'entreprises à des centaines de milliers de nos compatriotes. L’initiative favoriserait une demande pérenne et la réduction drastique de nos importations avec un effet notoire sur notre balance de paiement. Beaucoup, beaucoup de femmes et d'hommes tourneraient alors à jamais dos à la précarité et participeraient activement à l’enrichissement du pays, par un développement durable et solidement ancré. Le premier client de leur labeur serait national et certain, car garantie par la loi. Ce serait aussi la meilleure promotion que l'on puisse faire du pays, de sa culture, de son artisanat et de son patrimoine unique. La chance et que tous nos métiers et arts ancestraux se conjuguent parfaitement avec l'architecture et la décoration moderne et avec des usages pratiques. C'est un atout fantastique. Au fait qu'ont fait les architectes étrangers à leur arrivée massive au Maroc au début du siècle passé, sinon marier l'artisanat et les métiers marocains à l'architecture moderne...cela s'appelle l'art déco. Le centre de Casablanca en reste un fleuron mondial...aspect plus que menacé de nos jours, hélas. Ce serait enfin le meilleur legs que l’on ferait à notre descendance… Aziz Daouda

Bienvenus sur Bluwr. 2249

Nous vous avions promis que Bluwr verrait le jour le 13 novembre 2023, et nous avons tenu notre promesse. Bluwr est une création unique, une source d'inspiration puisée dans des époques bien antérieures à l'avènement d'Internet. Il représente un pont entre passé et futur, un canal propice à la réflexion et à l'inspiration. Nous l'avons construit avec maturité et vision prospective, aspirant à la beauté et à la perfection. Une plateforme textuelle pour les temps à venir, où passé et futur fusionnent harmonieusement pour former quelque chose de plus grand. *Penser le futur.* - Bluwr.
bluwr.com

Afrique, la part du sport dans l'économie 1562

Il est difficile d’évaluer la véritable part du sport dans le PIB sur l’ensemble du continent africain, comme il est clair que cette part varie beaucoup d’un pays à un autre. Au Maroc par exemple cette part est estimée à 1%. L’étude des parts de marché dans le business du sport montre aussi que l’Afrique ne ramasse que des miettes. L’Afrique est à peine présente dans les statistiques mondiales. Le continent subit la mondialisation mais n’en profite que très peu. L’Afrique ne joue que le rôle de la réserve de talents ; une sorte de pépinière. La faiblesse du poids de l’Afrique dans l’économie mondiale se trouve ici criarde. Le continent ne profite que peu de la manne financière du sport, exactement comme elle ne profite que peu de la valeur juste des richesses qu’elle offre « généreusement » à l’économie mondiale. La nature même de l’activité sportive génère cette situation anachronique. Le sport en Amérique ou en Europe et de plus en plus en Asie également, vit en partie grâce aux talents que seule l’Afrique peut fournir au plan génétique et phénotypique. De très nombreux sports et notamment les plus populaires et les plus porteurs économiquement, requièrent des qualités particulières et un potentiel humain qui cadrent parfaitement avec le type de jeunes dont l’Afrique regorge. C’est quasiment le seul continent à offrir cette particularité. Il y a aussi l’économie informelle qui s’est installée comme un palliatif salvateur pour les jeunes puisque leur permet de bénéficier d’équipements sportifs bon marché. Même contrefait ou de seconde main, ces équipements notamment individuels permettent tout de même une certaine pratique à un certain niveau. Cette activité informelle, si encouragée et guidée, peut constituer les bases d’une économie sportive locale et passer dans le formel. Aziz Daouda

La gouvernance du sport en Afrique 1470

A chaque fois que la question du sport en Afrique est soulevée, son développement, ses réalisations, ses déboires, son ascension et le plus souvent à l’occasion de ses débâcles, la question de sa gouvernance est simultanément posée, avec ce qui s’en suit comme débats et problématique liée au concept de bonne gouvernance ; en opposition tacite à ce qui serait une mauvaise gouvernance. Ce concept de bonne gouvernance est en fait évoqué dès lors que la question à traiter est complexe et ou insuffisamment comprise. Le concept de bonne gouvernance est évoqué à chaque fois qu’il est difficile d’expliquer un résultat jugé décevant, à chaque fois que l’on cherche en fait à cacher l’incompréhension d’une situation et peut être même à dissimuler une probable incompétence à traiter d’une problématique donnée. En fait au lieu d’aller creuser et déterrer les raisons profondes, les explications plausibles, les atouts et les faiblesses du sport africain pour d’abord le comprendre et ensuite raisonner avec des données tangibles, on va se contenter au mieux de faire du benchmark, et de façon très simpliste dire que le sport africain souffre d’une seule et unique flétrissure : la mauvaise gouvernance. La question est bien plus complexe à partir même du fait que le concept sport est généralement lui-même mal défini et que le cœur des métiers du sport se trouve peu ou pas défini, peu ou pas compris et pris en compte ; il s’agit bien évidement de la performance sportive, ses déterminants et ses facteurs favorisants ou bloquants. L’Afrique, ses particularités géographiques, historiques et démographiques, ses spécificités sociologiques et politiques multiples, sont rarement prises en compte quand on évoque la question sportive. Le continent est vu comme un tout linéaire sans relief. Pour expliquer un résultat sportif, le lien est rarement fait avec un bon nombre de facteurs sou jacents voir déterminants. L’Afrique, compte tenu de la déformation de sa représentation géographique imagée, la montrant beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en fait dans la réalité, à l’échelle du globe, est regardée exactement comme le continent européen surement beaucoup plus petit mais surdimensionné. Peu sont ceux qui évoquent les dimensions géographiques réelles de l’Afrique et ce qu'elle induit, ses diversités démographiques et ethnographiques, sa grande richesse culturelle due justement à cette diversité. Son histoire récente ayant lourdement impacté son évolution politique, la géographie des pays qui la composent, souvent incohérente ; son fonctionnement économique conséquence d’un passé colonial récent, ne sont jamais mis à l’avant et sont rarement évoqués comme des facteurs limitant ou favorisant l’évolution du sport en Afrique. Or c’est l’ensemble des ces facteurs et d’autres encore qui impactent les activités sportives africaines. D’ailleurs on ne devrait pas parler de Sport africain mais plutôt de Sport en Afrique, tellement les problématiques sont diverses d’une région à l’autre. C’est ainsi qu’il y a lieu tout d’abord, pour cerner aussi précisément que possible la question sportive en Afrique, de revenir à certains fondamentaux, de définir correctement les concepts pour ensuite pouvoir évoquer les pistes d’éventuelles meilleures politiques, meilleures gestions et peut être meilleures gouvernances. C’est sans doute l’unique voie pour entrevoir des plans de développement plus efficients. Cette approche est nécessaire et incontournable pour pouvoir échafauder et concevoir de véritables stratégies de développement, qui de surcroit, devraient s’imbriquer obligatoirement dans des stratégies globales de développement de l’humain. Aziz Daouda

Conversations et monologues 1694

Un soir, l'idée a commencé à germer... Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets. Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic... Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...