Pensez le Futur.

Abdou Cherif left, carried by his voice towards the heavens. 2842

I was driving back from Fez, when the radio channel which kept me company announced the sudden, dramatic, incomprehensible, unexpected, rapid, devastating and sad disappearance of Abdou Cherif. I adored, I adore and will adore until the end of my days this virtuoso whom I never had the chance to meet but whom television and YouTube subsequently made me discover and love. I, who adore Abdelhalim Hafed or Hafez and the beautiful Egyptian songs, find in him a certain continuity of the "belle époque"; that of the sublime musical drop; the one where lyricists like composers, conductors and performers surpassed themselves to offer the Arab public and not only the best of music. Inspired sometimes by deeply rooted popular arts, sometimes by musical tunes from elsewhere, even going so far as to explore Argentina Tango, they have bequeathed us a unique musical heritage whose richness we do not yet fully appreciate. Listening to Abdou Cherif performing Gabar or habibaha, we are caught in a whirlwind of magic by his captivating voice, strong, soft, expressive. The sound is crystal and the diction clear. Abdou sublimates this kind of song to make you forget the original… And then big surprise, one evening, at the Olympia in Cairo, he doubtfully gently announced that he was going to venture into singing "La Boheme". Charles Aznavour would have loved this moment so much. It was a triumph. And it's not over, Abdou will try the impossible and no one is bound to do the impossible, one evening in Casablanca he will amaze, surprise, by revisiting one of the standards of Moroccan Malhoum: Ghita. Who would have thought that one day this inveterate faithful of Abdelhalim would knock on the door of Lhaj Driss Benali Al malki and make him stand up in his two centuries old tomb. I am convinced that where he is, Driss Benali is smiling with satisfaction. No one has ever interpreted Ghita like Abdou Cherif, not even the great master Driss Toulali. This is the man who leaves us today forever, leaving us his voice, his smile, his elegance, his sensitivity and his audacity to stand up in large concert halls and take his fans on a journey beyond time. . When I arrived home, I stood in a corner, took my phone and started listening to endless extracts of his interpretations, spending more time on some where he had been at the height of his art, such as Rahila, composed by another of Moroccan music: Abdesalam Amer and performed by another beautiful voice that of the crooner Mohamed ElHayani. He also left early. A way of the deceased Abdou Cherif from a distance and to pray for the peace of his soul. I hesitated before offering you any of his interpretations: all of them are as perfect and beautiful as each other. Finally I said to myself why not Bohemia. You have a link down here. We belong to God and to him we return. Rest in peace Abdou.
youtu.be/hvM66SxNfJY?si=EAZNznev...
Aziz Daouda

Aziz Daouda

Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .


6300

33.0

Infernale passion 25

Le feu de la passion A celle dont le feu de la passion me brûle Comment gagner ton cœur dites le moi Je reste perdu et confus et je n'ai pas le choix Je contemple les étoiles et perd mon sommeil Pourtant tu m'as promis monts et merveilles Et tu as juré que comme une branche tu résistera au vent Et que tu tiendra bon Mais aux premiers souffles tu t'es pliée Et tu t'es dérobée au risque de tout casser Loin est le temps de tes promesses De joie et d'allégresse Ton indifférence est morbide Elle me tue et me vide Tu t'es éloigné après une furtive idyle Pourtant ce n'est ni ton habitude ni ton style C'est alors que j'ai compris que tu es partie pour de bon Et je m'étais assis et livré au vent En pleurant ton départ La nuit alors qu'il fait tard J'ai mis des vêtements de deuil Et pleuré en surmotant mon orgueil Je me plaindrai auprès du juge de la passion Et dénoncerai tes manigances et tes façons Seul lui saura me rendre justice Et réparera tes préjudices Ainsi tu ressentiras ce que je ressens Et tu brûlera tout comme moi par le feu de la passion Dr Fouad Bouchareb Tous les droits sont réservés Inspiré d'un mawal de musique andalouse Le 01 janvier 2025

Le Congrès américain s’apprête à qualifier le Front Polisario d’organisation terroriste 107

Chose promise, chose due. Comme il l’avait déjà annoncé il y a quelques semaines, Joe Wilson, sénateur républicain représentant la Caroline du Sud, vient de déposer une proposition de loi bipartisane à la Chambre des représentants des États-Unis visant à qualifier le Front Polisario d’organisation terroriste étrangère. Cette proposition est bipartisane car elle est également signée et proposée par le sénateur démocrate californien Jimmy Panetta. Ce projet, intitulé « Polisario Front Terrorist Designation Act », vise à inscrire le Polisario sur la liste américaine des organisations terroristes. L’inscription sur cette liste noire entraîne automatiquement des sanctions sévères, telles que l’interdiction de tout soutien matériel ou financier, le gel des avoirs sous juridiction américaine, ainsi que l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les membres de l’organisation. Par ricochet, le vote de ce projet aura également un impact direct et significatif sur le pays hôte du Polisario et sur ses soutiens éventuels. Le contenu du projet de loi est simple et clair. Le Polisario y est décrit comme une milice marxiste soutenue par l’Iran, le Hezbollah et la Russie. Il est affirmé que cette milice déstabilise la région du Sahara occidental et menace la sécurité du Royaume du Maroc, allié historique indéfectible des États-Unis. Le projet met également en avant des liens présumés entre le Polisario et des groupes extrémistes dans le Sahel, tout en mentionnant des accusations graves de violations des droits humains commises par la milice. Les sénateurs auraient pu enrichir le texte en rappelant la genèse du mouvement, notamment le soutien de Cuba et la générosité de Kadhafi à son égard pendant des décennies. Cela sera probablement évoqué lors des débats. Dans le contexte géopolitique actuel, le Polisario est perçu comme un proxy iranien hostile à la stabilité régionale, notamment par son implication dans des réseaux de contrebande et d’activités terroristes dans la région, des faits parfaitement documentés. Le texte cherche donc à reconnaître officiellement le Polisario comme une entité terroriste, ce qui permettrait, outre les sanctions internationales, de renforcer la coopération sécuritaire contre ce mouvement séparatiste. L’initiative a de très fortes chances d’aboutir après avoir bien évidemment satisfait à toutes les étapes et procédures nécessaires. Le projet de loi a été déposé le 24 juin 2025 et est actuellement en cours d’examen par les comités des Affaires étrangères et de la Justice de la Chambre des représentants. Le processus législatif américain comporte plusieurs étapes : examen et approbation en commission, vote à la Chambre des représentants, passage au Sénat, puis signature par le président des États-Unis. La durée exacte du processus est variable, mais on attend généralement que l’examen en commission prenne plusieurs semaines, voire quelques mois, suivi des votes en session plénière. Le texte semble toutefois bénéficier d’un fort soutien, puisqu’il porte la signature d’un démocrate et d’un républicain, ce qui élimine tout clivage partisan à ce niveau. Il pourrait être adopté dans les mois à venir, même si rien ne garantit une évolution rapide ou certaine, car des débats politiques et géopolitiques pourraient influencer le calendrier. L’adoption de cette loi marquerait une inflexion historique dans la politique américaine sur le Sahara occidental, avec des implications diplomatiques et sécuritaires importantes. Les États-Unis, ayant déjà officiellement reconnu la marocanité des provinces concernées, renforceraient ainsi leur position et entraîneraient dans leur sillage un soutien accru au Maroc. La résolution du conflit artificiel, qui dure depuis un demi-siècle, autour des provinces du sud du Royaume n’a jamais été aussi proche. La majorité républicaine contrôle à la fois la Chambre des représentants et le Sénat, avec 218 sièges sur 435 à la Chambre et 53 sur 100 au Sénat, ce qui faciliterait le passage de la loi. D’autant plus que les républicains sont très disciplinés et soutiennent fortement cette initiative, notamment en raison de leur loyauté envers Donald Trump et du soutien affiché du secrétaire d’État Marco Rubio, proche des positions marocaines. La proposition de loi déposée par les sénateurs Joe Wilson et Jimmy Panetta a donc de fortes chances d’aboutir rapidement. Le texte bénéficie d’un soutien bipartisan, ce qui augmente ses chances d’adoption sans obstacle majeur. Le contexte géopolitique, renforcé par les rapports récents des Think Tanks américains Heritage Foundation et Hudson Institute démontrant le caractère terroriste du Polisario et ses liens avec l’Iran et d’autres acteurs hostiles, légitime politiquement cette proposition. Le projet de loi bipartisan visant à qualifier le Polisario d’organisation terroriste trouve ainsi toute sa raison d’être au vu des liens avérés avec des acteurs hostiles aux intérêts américains et marocains, ainsi que de ses activités déstabilisatrices dans la région. Une fois la loi adoptée par les deux chambres, le président dispose de dix jours pour la signer, ce qui peut accélérer sa promulgation si l’exécutif y est favorable, ce qui ne semble pas faire de doute.

La faille sacrée 56

Si je suis ici, vivante et tangible sur cette Terre, c’est bien parce que je suis une créature, un être humain. C’est ainsi que j’ai été façonnée, avec toute la complexité, la fragilité et la grandeur que cela implique. Comprendre ce qu’est l’être humain c’est en réalité tenter de me comprendre moi-même au plus profond. Car en chacun de nous résonne cette même nature humaine, un mélange de chair, d’âme et de conscience. Selon les traditions religieuses, Dieu aurait créé l’homme à son image lui insufflant une essence divine. Dans le Coran, la sourate Sâd (38), versets 71-72, relate : « Je vais créer d’argile un être humain. Quand Je l’aurai bien formé et lui aurai insufflé de mon esprit, jetez-vous devant lui prosternés. » La Bible, dans le livre de la Genèse (1:26-27), évoque aussi cette création : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Et pourtant, paradoxalement, cette créature porteuse de lumière est aussi capable d’ombres terribles. Sans détailler les horreurs que l’homme peut commettre, nous savons qu’il est capable du pire. Comment un être doté de conscience, d’un souffle divin même peut-il devenir l’ombre de ce qu’il est ? Je me tourne alors vers un verset qui me passionne. Tiré du Coran, sourate Al-Baqara (30). Avant même de créer Adam, Dieu annonce son projet aux anges, qui s’étonnent : « Vas-Tu mettre sur terre celui qui sèmera le désordre et répandra le sang alors que nous, nous te sanctifions et te glorifions ». Les anges, créatures de lumière et d’obéissance, ne saisissent pas cette contradiction. Et pourtant, Dieu créa l’homme. Pourquoi Dieu choisit-Il de créer un être à la fois si parfait dans son origine et si imparfait dans ses actes ? Est-ce un acte de confiance divine en sa capacité à évoluer, à apprendre, à réparer ? Ce paradoxe, certains y voient une faille. Si Dieu est parfait, pourquoi le mal existe-t-il ? Le philosophe Épicure, déjà au IIIe siècle av. J.-C., posait la question : « Dieu veut-il empêcher le mal, mais ne le peut pas ? Alors il est impuissant. Dieu le peut-il, mais ne le veut pas ? Alors il est méchant. Dieu le peut-il et le veut-il ? Alors d’où vient le mal ? » Mais des voix spirituelles comme celle de Rûmî nous offrent une autre lecture. Pour lui, Dieu est un artiste. Le mal tout comme le bien participe à son œuvre. « Le mal aussi vient de lui… Ce don du mal est en soi une preuve de sa perfection… Les peintures laides comme les belles témoignent de sa maîtrise. » Rûmî affirme que dans la création, il n’y a ni mal ni bien absolu. Tout participe à la révélation divine. Dieu seul en tant qu’unité transcende les opposés. Il est la coïncidence des contraires. « Les opposés qui semblent en lutte sont en réalité unis et agissent en harmonie. »(Mathnawi) Un autre maître spirituel, Frithjof Schuon, explique que même le mal manifeste l’infinitude du possible. Il appelle cela « la possibilité de l’impossible ». Dans cette vision, Dieu n’est pas absent du mal mais il l’encadre. Il en fait un révélateur, un contraste qui fait ressortir la lumière. Une parole mystique dit : « J’étais un trésor caché, et j’ai désiré être connu. J’ai donc créé la création afin d’être connu. » Cela signifie que Dieu, invisible et mystérieux a voulu se révéler. L’univers, les êtres, la vie ne sont pas là pour lui, mais pour que nous puissions le découvrir, le reconnaître. À travers tout ce qui existe, Dieu se donne à voir, non pour sa propre gloire, mais pour que nous puissions grandir en connaissance de lui. Chaque être, conscient ou non est une manifestation de Dieu. « Tous les hommes, jour et nuit, manifestent Dieu, certains en sont conscients d’autres non. » (Fîhi mâ fîhi) Et pourtant, nombreux sont ceux qui diront le mal vient de Satan. Le Coran décrit cet instant-clé. Dieu crée Adam d’argile, ordonne aux anges de se prosterner. Tous obéissent, sauf Iblis. Il refuse, méprise cette création : « Je suis meilleur que lui, tu m’as créé de feu, et tu l’as créé d’argile. » (Sourate Sâd) Ce refus n’est pas qu’un acte de désobéissance. C’est un rejet de la nature humaine. Un déni de sa valeur. Satan devenu l’adversaire et se jure de prouver que l’homme ne mérite pas cet honneur. Il le tente, le détourne espérant le faire chuter. Mais peut-être faut-il aller plus loin. Et si l’adversaire n’était pas toujours extérieur ? Ibn Arabi l’exprimait ainsi : « Celui qui se connaît lui-même connaît son Seigneur. » L’homme est un miroir du divin, voilé par son ego, son nafs, cette part basse de l’âme qui l’éloigne de sa propre lumière. Rûmî, encore lui, disait que le vrai combat se joue à l’intérieur. Iblis, aveuglé par l’orgueil, n’a vu que l’argile. Il a méprisé le souffle divin. Il n’a pas cru en cette lumière capable de transcender l’instinct. Et peut-être que le véritable piège, c’est ça : accuser Satan… alors que bien souvent, c’est notre propre cœur qui nous égare. Il y a en nous une force capable d’un amour immense, mais aussi d’un déni glacial. Une lumière mais aussi une ombre. Il faut parfois craindre sa propre âme plus que n’importe quel démon. Et si je me pose toutes ces questions, sans toujours trouver de réponse, c’est parce qu’au fil de ma vie bien que courte, j’ai vu des choses. J’ai croisé une humanité lumineuse, rayonnante, aimante, mais aussi sa face sombre, violence, cruauté, indifférence. Parfois, j’ai vu les deux dans un même regard, un même geste. Je ne prétends pas toujours comprendre, ni avoir toutes les réponses. Parfois c’est dans l’acceptation du mystère que naît la paix. Mais je me demande, qu’est-ce qu’être humain au fond ? Peut-être que c’est justement cette tension entre lumière et obscurité. Cette imperfection, ce déséquilibre constant et ces forces contraires qui cohabitent en nous. Ce paradoxe vivant. Le combat du bien contre le mal, n’est-ce pas avant tout un combat intérieur ? Un théâtre invisible où se rejouent sans cesse les mêmes choix ? L’homme est à la fois son propre ennemi et sa propre raison d’espérer. C’est dans cette lutte intime cette confrontation avec soi-même, que réside peut-être la vraie nature humaine. Alors, je m’adresse à l’univers À cette force mystérieuse qui a tout façonné Je lui murmure combien l’être humain m’apparaît à la fois parfait et imparfait un paradoxe vibrant, une faille sacrée Je lui confie mon émerveillement ma confusion Et peu à peu je comprends un peu mieux ce que veut dire ce souffle divin qui anime toute chose.

Test souvenirs 64

Test souvenirs Rappelles toi de ce jardin De ses roses et ses jasmins Rappelles toi de notre balade autour du lac De nos rires sous la pluie et ses flaques Rappelles toi de nos vacances De nos musiques et nos danses Rappelles toi de nos victoires De nos défaites et nos déboires Rappelles toi de la Seine et de la Loire De nos promenades chaque soir Rappelles toi de nos rêves et nos cauchemars De nos douces nuits et de nos veillées si tard Rappelles toi de nos sorties nocturnes Et de nos escapades diurnes Rappelles toi de notre passé composé Et de notre train de vie surdosé Rappelles toi des vagues et de la plage Et de notre marche le long du rivage Rappelles toi du facteur et de mes écrits De mes rires et de mes cris Rappelles toi de la couleurs de mes yeux Du soleil radieux et du bleu des cieux Rappelles toi de nos études de médecine De l'anatomie et de la pénicilline Rappelles toi de nos blagues De nos tours joués et de nos gags Rappelles toi du printemps Des hirondelles et des passes-temps Rappelles toi de nos orages De nos colères et outrages Rappelles toi de l'école Des piquets et des colles Rappelles toi du lycée Des pantalons pattes d'éléphants et jupes plissées Qui faisaient carton Rappelles toi de la fac Des partiels et du track Rappelles toi de l'été et des petits jobs Des grandes chaleurs et quand je tu me snobe Rappelles toi de l'automne Et des airs qu'on fredonne Rappelles toi de la première cigarette De la fumée qu'on chassait de la maisonette Rappelles toi de la première idyle Chez la vieille Odile Rappelles toi de nos conneries Des bêtises et Âneries Rappelles toi de nos courses effrénées Des klaxons et des sirènes qu'on actionnait Rappelles toi quand on buvait du bourbon Et que devant les flics on soufflait dans le ballon Si tu te rappelles de tout ça Et que tu souris déjà C'est que tu as la mémoire claire Et que tu n'as pas Alzeihmer Dr Bouchareb Fouad Tous les droits sont réservés

C'est parceque je n'ai que toi 83

C'est parce que je n'ai que toi Que tu rends mes nuits blanches? C'est parce que de ton amour je suis prisonnier Que ton comportement ne cesse de m'irriter? C'est parce que je n'ai que toi Depuis le premier jour Je reste insomniaque pour toujours? Même si j'ai essayé de t'oublier Je n'ai fait que rendre mon cœur sans raison et céder au feu de la passion Il accepte avec résignation Ô toi ma vie Ô toi mon cœur Toi qui n'aime que les larmes de mes yeux Toi qui préfère voir mes nuits blanches perdurer dans les ténèbres des cieux Et dans le noir des rues pour une énième...virée Ô toi amour Que j'adore et dont je prends soin chaque jour Malgré ton indifférence Et ton insouciance Mes chaudes larmes Chantent ma passion toute la nuit je la clame et c'est bien moi C'est parce que je n'ai que toi Oui mon amour, oui prunelle de mes yeux Je veux te voir et c'est mon vœu Un vœu pieux Restes un peu Quelques heures Quelques secondes Dans ma vie Ô toi ma vie C'est parce que je n'ai que toi Que tu me laisses sans nouvelles Sans écrits Sans paroles? Alors qu'à notre âge Le temps passe rapidement Et nos rêves s'envoleront sûrement Ô toi amour de ma vie Viendra un jour où on n'aura plus cette aubaine Viens pendant qu'il est encore temps Ô mon amour Viens pour profiter de la vie Je ne peux vivre et toujours attendre Je ferai ce que je peux Jusqu'à ce que tu veux Et tu reviendra peut-être un jour Parce que je n'ai que toi Dr Bouchareb Fouad Inspiré de la chanson de Farid Al Atrache > Agadir le 27 juillet 2022

Vanité des vanités et tout est vanité 78

La nuit a beau être longue, le soleil finit toujours par se lever. Il était une fois, Salomon, roi des sages. Roi de la droiture, de la justice, et de la richesse. Un prophète parmi les prophètes, serviteur de Dieu, fils du prophète Daoud. Il occupe une place de choix dans l’histoire des trois religions monothéistes. Il avait des dons impressionnants, dont celui de dompter les animaux, de comprendre leur langage, et de leur parler. Il commandait sur les êtres humains, les esprits, et même le vent lui obéissait.Sa sagesse était telle que toute la nature semblait vibrer à l’unisson de sa voix. On dit d’ailleurs, que sa sagesse pesait plus lourd que l’or. L’histoire que je m’apprête à raconter a été associée à Salomon dans la culture hébraïque. Pourquoi ? Parce qu’elle est empreinte d’une telle sagesse qu’il semblait naturel qu’on la rattache à l’homme de la sagesse par excellence. Elle est devenue un mythe, un récit que l’on transmet plus pour sa leçon que pour son origine réelle. Dans l’histoire, le roi Salomon voulait donner une leçon d’humilité à son serviteur, Benaïa Ben Yehoyada. Il lui confia une mission, celle de trouver une bague qui une fois portée rendrait l’homme heureux triste, et l’homme triste heureux. Le roi était convaincu que Benaïa échouerait car à ses yeux une telle bague n’existait pas. Benaïa chercha la bague partout, sans jamais la trouver. Une fois découragé, il s’arrêta et demanda à un marchand s’il connaissait une bague qui pourrait rendre un homme heureux triste, et un homme triste heureux. Le marchand entra dans son échoppe et grava une inscription sur une bague en or puis la donna à Benaïa. À la grande surprise et déception du roi Salomon, Benaïa lui présenta la bague. On y lisait l'inscription suivante: "Gam Zeh Ya’avor" ce qui signifie en français "Cela aussi passera". Le roi en fut profondément bouleversé. Lui qui avait voulu donner une leçon d’humilité à son serviteur, se retrouva, sans l’avoir prévu, à en recevoir une. Il comprit alors que toute sa richesse, sa sagesse et son pouvoir n’étaient que temporaires. Il dit alors : « Ce que la sagesse peine à exprimer, la simplicité l’a révélé. Que cette bague ne me quitte jamais. » Depuis ce jour, il la porta discrètement sous son manteau, la touchant souvent quand le pouvoir ou la douleur menaçaient de l’emporter. Comme un rappel silencieux au cœur du tumulte. Et c’est là que réside le vrai génie de cette histoire. Salomon qui voulait offrir une leçon d’humilité à son serviteur, se retrouve lui-même bouleversé par une vérité simple gravée sur une bague. Une simple phrase, quelques lettres, et tout un monde intérieur qui s’ouvre. Cela aussi passera, trois mots minuscules, pour dire l’immensité du changement. Pour nous rappeler que tout est passage. Que rien ne dure, ni les douleurs les plus lourdes ni les bonheurs les plus intenses. Ces mots sont un appel. Un appel à vivre, pas à fuir. Pas à s’accrocher non plus. Juste à vivre. À être là, dans ce qui est. Dans le souffle, dans l’instant. Parce que tout ce qui naît, dit Ibn Arabi, est destiné à disparaître. Et que la paix ne se trouve pas dans ce qui change, mais dans la contemplation de ce qui est. Dans l’acceptation lucide de l’impermanence. C’est peut-être ça au fond le cœur de la sagesse. Ne pas confondre le provisoire avec l’absolu et ne pas chercher à retenir ce qui s’efface. Et moi, avec ça en tête, je n’ai plus envie de chercher à tout maîtriser. J’ai juste envie de faire de chaque jour le meilleur jusqu’à présent. Pas le plus parfait. Pas le plus productif. Juste… le plus vrai. Parce que ça aussi, un jour, passera.

Quand tu es au loin 100

حصريا لأصحاب الذوق الرفيع. אך ורק למי שמעריך דברים טובים Exclusivement pour ceux qui apprécient les bonnes choses. Only for whom appreciate good things. exclusivamente para aquellos que aprecian las cosas buenas. ×××××××××××××××××××××××× أغنية راحلة , كلمات اغنية راحلة , اغاني سيدي محمد الحياني , كلمات الاغاني المغربية كلمات راحلة وأنت قريبة … قريبة أحن إليك Même quand tu es tout près je sens que tu es au loin et c'est vrai et que tu me manques très وأظمأ للعطر .. Et j'ai soif de ton beau parfum énivrant à la fin للشمس في وجنتيك J'ai soif partout et même de ce reflet doux du soleil sur tes joues وحين تغيبين Et quand tu n'es plus là يغرق قلبي في دمعاتي ويرحل صبحي .. Mon cœur fond dans ses larmes Et l'aurore devient crépuscule et drame تضيع حياتي ويشحب في أعيني الورد والدالية Ma vie se perd dans les méandres Et mes yeux pleines de larmes te pleurent وتبكي العصافير والساقية وهذا المساء .. Même les oiseaux par leurs chants te pleurent C'est vrai ce n'est pas un leurre de même que la rivière Et quand vient le soir وحمرته من لظى وجنتيك et ses reflets de rougeur sur tes joues يحادثني الصمت في مقلتيك Le silence de tes yeux qui éclairent les cieux Me parle d'amour et de passion Et te trahis à bonne escient ونظرتك الحلوة Et ton si doux regard الذابلة بأنك عن حينا راحلة Qui annonce ton départ me laisse pensif et hagard فهل يرحل الطيب من ورده Est-ce que le parfum peut abandonner ses roses? وهل يهرب الغصن من ظله ؟؟ Est-ce que la branche peut fuir son ombre ? أحقا كما ترحل شمس هذا المساء Comme nous lâche le soleil ce soir ? ترى ترحلين Dis, c'est vrai que tu me quittes à jamais ? C'est une escapade ou c'est une fuite? وفي لهفاتي ولحني الحزين Malgré mes cris malgré ma musique et ses aires tristes ? يموت انشراحي Je tombe dans la mélancolie تنوح جراحي وفي الحي .. Mes plaies saignent ainsi Je sombre dans l'alcool et son alchimie Et dans cette rue في كل درب سأرشف دمعي .. Dans chaque rue mes larmes couleront à vie سأعصر قلبي وأنت بعيدة.. Mon cœur se pince quand tu es si loin بعيدة لمن يا إلهة فني لمن سأغني ؟ À quoi à présent servirait mon art? Pour qui chanterai-je à présent à mon âge? J'ai bien peur que ça soit déjà trop tard Dr Bouchareb Fouad Paris Trocadéro le 28 Mai 2016 Tous les droits sont réservés

Hermès, maître des savoirs cachés 119

Que la lumière de la connaissance éclaire notre chemin Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas pour réaliser les miracles d'une seule chose Son père est le soleil, feu sacré du commencement Sa mère est la lune, lumière de l’obscurité le vent l’a bercé dans le secret de son ventre et la terre l’a nourri, gardien silencieux Sage parmi les sages, né d’un rayon ancien il veille sur le feu sacré de la connaissance Derrière les voiles du temps une voix résonne, un nom s’élève murmuré dans les temples oubliés dans la danse des étoiles dans le souffle des manuscrits antiques Hermès Trismégiste Mais qui est-il vraiment, ce gardien des secrets ? Trois fois grand, il traverse les âges et les songes père d’une sagesse aux visages multiples philosophe des étoiles et de l’âme porteur d’une lumière venue d’avant le temps Il n’est pas seulement un homme ni tout à fait un mythe il est passage, il est miroir il est souffle venu des origines fils de Zeus et de Gaïa, enfant des mythes grecs scribe des dieux, maître des lettres et des arcanes en Égypte voix secrète dans les récits arabes et hébraïques gardien d’un savoir qui défie les frontières et les âges En terres d’Europe, au cœur du Moyen Âge il devient l’ancêtre d’une science sacrée celle qui mêle alchimie, magie et étoiles un chemin où l’homme rejoint l’univers le visible embrasse l’invisible la matière danse avec l’éther Au centre de cette voie la Table d’Émeraude révèle « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour accomplir les miracles de l’Unité » Ainsi se déploie l’univers un souffle unique qui traverse chaque être chaque étoile, chaque pierre liant le ciel à la terre, la lumière à l’ombre Ce souffle, c’est l’Akasha, la Lumière Astrale le mercure sacré, lien invisible A la fois père Soleil ardent et mère Lune, miroir des mystères nocturnes Hermès Trismégiste traverse les âges gardien d’une sagesse perdue symbole d’un savoir ancien que l’humanité porte en silence archétype du maître, du chercheur de lumière celui qui, même dans l’oubli, murmure encore invite à retrouver le pont à réveiller la vérité enfouie Entre les lignes du temps Hermès est cet appel chercher, questionner, oser pour que la connaissance sacrée embrase à nouveau notre chemin.

Conseil des Droits de l’Homme: Soutien international à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, camouflet pour les séparatistes... 193

À l'entame des travaux de la 59e session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies, qui se tient à Genève, au Palais des Nations, du 16 juin au 9 juillet 2025, l'ambassadeur marocain Omar Zniber a prononcé une déclaration solennelle au nom d’une quarantaine de pays, réaffirmant leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud. L'ambassadeur a hardiment insisté sur le fait que le Maroc entretient depuis des années une coopération « constructive, volontaire et profonde » avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH), œuvrant sans relâche à la promotion et au respect des droits humains sur l’ensemble de son territoire, y compris, bien évidemment, dans les dites provinces. Zniber ne s'est pas privé de souligner, au nom du collectif, que le Conseil de Sécurité de l’ONU a toujours salué dans ses résolutions le rôle clé des commissions nationales et régionales des droits de l’homme à Dakhla et Laâyoune, ainsi que la collaboration transparente et efficiente du Royaume avec les mécanismes et procédures spéciales du HCDH. L'ambassadeur a par ailleurs mis en avant l’ouverture récente de multiples consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, qualifiant cette dynamique de « levier essentiel » pour stimuler la coopération économique, les investissements et le développement local au bénéfice des populations, contribuant ainsi au développement régional et continental. Il ne mâcha point ses mots en rappelant que la question du Sahara dit occidental relève exclusivement du Conseil de Sécurité, celui-ci reconnaissant sans ambiguïté la pertinence et la crédibilité du plan d’autonomie marocain présenté en 2007 ; plan que le CS admet être une solution sérieuse et pragmatique au différend artificiel, héritage de temps révolus. Au nom du même groupe, l'ambassadeur a exprimé son soutien sans réserve aux efforts onusiens visant à relancer le processus politique dans le cadre des tables rondes de Genève et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2756 du 31 octobre 2024. Cette résolution, faut-il le rappeler, prône une solution politique réaliste, pragmatique et durable fondée sur le compromis. Enfin, l'ambassadeur Zniber n'a pas manqué d'insister sur le fait que la résolution de ce différend contribuera « indéniablement à répondre aux aspirations légitimes des peuples de la région en matière d’intégration et de développement », une vision que le Maroc s’efforce de concrétiser par ses efforts sincères et continus. Cette intervention pertinente intervient alors que le Conseil Mondial des Droits de l’Homme, ainsi que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, ont récemment traité la question du Sahara dit occidental dans un contexte marqué par la nervosité et l'incohérence des séparatistes et de leur sponsor. Le Conseil de Sécurité avait prorogé le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025, soulignant l’importance de poursuivre les négociations sous l’égide de l’ONU. La résolution 2756 avait été adoptée, il faut bien le relever, par 12 voix, 2 abstentions et aucune voix contre. Le CS y insiste sur une solution politique « réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable », basée sur le compromis. Le texte soutient l’action du Secrétaire général et de son envoyé personnel pour faciliter les négociations. Il encourage aussi la coopération avec le HCDH pour améliorer la situation des droits humains, tout en n'accordant aucune attention et en rejetant de fond en comble les amendements proposés par l’Algérie, visant à élargir le mandat de la MINURSO pour "recenser les violations des droits humains". Toutes les résolutions et rapports récents du Conseil de Sécurité tendent à reconnaître l’initiative marocaine d’autonomie comme une solution sérieuse et crédible et ont fortement insisté sur la nécessité d’inclure l’Algérie dans les tables rondes, montrant et confirmant le rôle essentiel de celle-ci dans le différend qu'elle s'emploie à faire vivre par n'importe quel moyen. Cette orientation est perçue comme favorable au Maroc, qui bénéficie d’un soutien international croissant, notamment avec l’ouverture de nombreux consulats dans les deux grandes villes des provinces concernées et bien évidemment avec l'appui de 3 membres permanents du CS et de plus de 116 autres pays. Paradoxalement, de prétendus défenseurs sahraouis des droits de l’homme ont osé l'exercice périlleux de témoigner devant le Comité spécial de la Décolonisation de l’ONU (C-24), parlant de graves violations commises par les forces marocaines, violations dont ils semblent être les seuls au courant. Ils ont dénoncé des exactions qualifiées de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, rien que cela. Dans des excès de langage ridicules auxquels l'assistance ne prêta point attention, ils ont parlé de répression systémique, de harcèlement et de marginalisation des militants sahraouis. Sans doute, ils avaient à l'esprit ce qui se passe dans les camps de Tindouf. Malgré l'indifférence de l'assistance qui ne les a jamais pris au sérieux, les pseudo-défenseurs ont appelé à la mise en place urgente d’un mécanisme onusien de surveillance et de protection des droits humains dans la région. À court d'arguments et de propositions constructives, l'Algérie leur fait ressasser des éléments de langage auxquels ils sont les seuls à croire, et encore. Le Front Polisario, dans son délire, va jusqu'à considérer la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU comme un affront, parlant d’illégalité et d'occupation marocaine du Sahara occidental. Ces tribulations vont évidemment rester sans suite ni effet, sinon celui de tromper le peuple algérien pour lui faire avaler multiples couleuvres et budgets énormes dilapidés pour une cause dont il ne profite pas ; des sommes colossales englouties dans une affaire perdue en fait depuis 1976. Le Polisario et les soi-disant pétitionnaires avaient aussi pour but de mettre un peu de baume sur les cœurs blessés des séquestrés de Tindouf, leur faisant croire qu'ils vivent dans un meilleur monde que celui de l'autre côté de la frontière. Le Conseil Mondial des Droits de l’Homme et le Conseil de Sécurité de l’ONU ont en fait adopté des textes on ne peut plus clairs qui, tout en reconnaissant la nécessité d’une solution politique, penchent en faveur de la thèse marocaine, notamment par la reconnaissance de son initiative d’autonomie et le maintien d’un cadre de négociation incluant l’Algérie. Ces décisions et résolutions sont toutes restées insensibles aux plaidoyers des séparatistes, soutenus, ironie du sort, par l'Algérie évidemment et par des pays tous épinglés par le Conseil Mondial des Droits de l'Homme pour des violations graves commises vis-à-vis de leurs propres ressortissants, ce qui n'est point le cas du Royaume, y compris bien sûr dans ses provinces du Sud, d'où l'aisance des diplomates marocains quand ils interviennent devant ces instances, faut-il le rappeler

L’homme impossible 124

Quand la vie en silence dépose sur ma route une âme Qui fait vibrer chaque cellule de mon être, je sais au fond de moi que je l'ai appelé, je l'ai rêvé, je l’ai manifesté. Et je l’ai trouvé Mais cet homme, je ne peux le posséder Et si la douleur d’aimer ce qu’on ne peut avoir était en vérité un signal ? Un murmure de la vie pour m’inviter à déverrouiller ce que je cache à moi-même Rien dans nos désirs n’est dû au hasard Et si cette rencontre m’avait été envoyée non pour l’aimer, mais pour cesser de me fuir ? Pour plonger au cœur de moi, là où l’écho de mon feu intérieur résonne encore Et si ce que je vois en lui c’est la lumière d’une part de moi que j’avais oubliée ? Alors je ne le perds pas, je me retrouve Peut-être n’est-il que l’ombre de moi-même l’ombre de mes projections le reflet incarné de mes désirs les plus vastes Et si en l’aimant lui, c’était mon âme que j’apprenais enfin à aimer Alors je comprends, cette rencontre n’était pas un hasard Il est un miroir, un passage Il m’a poussé à me regarder enfin au-delà des voiles, au-delà des peurs à toucher cette conscience vive de ce que je suis ici, maintenant. Et si ce que j’aimais tant en lui ce feu, cette lumière, cette intensité n’était que le reflet d’un feu plus ancien, plus profond celui qui dormait en moi depuis toujours ? L’autre, m’a tendu un miroir Il a réveillé ce que j’avais enfoui, oublié, nié Mon propre désir Ma force Ma vérité Il n’était pas le but Mais le seuil Le seuil d’un chemin que Jung appelle individuation la quête vers soi-même le retour à la totalité intérieure que j’avais éparpillée à force de vouloir plaire, appartenir, me dissoudre Et moi, à cet instant j’en suis seulement à la première étape. Je me réveille Je vois Je sens le manque, la brûlure mais je comprends, ce n’est pas lui qui me manque C’est moi.