Pensez le Futur.

Memoirs of Atlantis II 4620

Poseidonis was the seat of Atlantis' power and culture, where the advanced technologies and spiritual knowledge of the Atlanteans were concentrated. It was there that the most powerful Atlantean priest-kings ruled, and where the division between the two dominant races—the more spiritually inclined and the more materially focused—contributed to the island’s eventual destruction. As Poseidonis faced inevitable doom, many of the wise initiates who lived there foresaw the coming cataclysm. These initiates, aware of their civilization’s fate, worked to gather and preserve as much of their knowledge as possible. This knowledge, stored in crystal technologies and sacred texts, was hidden in various places around the world for future generations. However, much of the technology needed to access this information was lost when Poseidonis sank, leaving behind only fragments that have been passed down through oral traditions and scattered texts. After Poseidonis was destroyed, the survivors spread around the globe, influencing the regions they reached. One of the most notable places believed to have received these refugees was Egypt, where Atlantean survivors played an important role in shaping early Egyptian civilization. Their influence, including sacred architectural knowledge, is thought to have contributed to the construction of the pyramids and the transmission of spiritual teachings. Edgar Cayce suggested that some of the lost knowledge of Atlantis might still be hidden beneath the Sphinx, in a "Hall of Records" yet to be discovered. In addition to Egypt, there are traditions linking the Atlanteans to other parts of the world, including the Americas. One of the most intriguing connections is with the legend of Ratanabá, an ancient and lost city believed to be hidden deep in the Amazon rainforest. According to esoteric accounts, Ratanabá was one of the great Atlantean cities founded long before the cataclysm that destroyed Poseidonis. It is said to have been a center of immense power and advanced technology, much like its parent civilization of Atlantis. Some believe that the ruins of Ratanabá still exist, hidden beneath the dense jungle, waiting to be rediscovered, and that it may hold clues to the lost knowledge of Atlantis and its survivors. Ratanabá, like Poseidonis, is said to have had connections to the wider Atlantean network of cities spread across the globe. According to some legends, the survivors of Poseidonis who reached South America carried with them sacred knowledge and technological expertise, establishing or reinvigorating cities like Ratanabá and Tiwanaku in Bolivia. These sites, with their advanced stonework and alignment with celestial events, are sometimes attributed to the technological prowess of Atlantean refugees. The legend of Shamballa, a hidden spiritual kingdom in Central Asia, also plays a role in this narrative. Some esoteric traditions suggest that the most spiritually advanced survivors of Poseidonis traveled to Shamballa, where they continued to safeguard their knowledge and spiritual teachings. Shamballa, described as a utopian society and a repository of ancient wisdom, is believed to have become a refuge for enlightened individuals from many cultures, including the Atlanteans. Poseidonis, Ratanabá, and Shamballa form part of a larger mythos connecting ancient advanced civilizations and the remnants of their wisdom. Although the physical locations of these cities may remain hidden or lost, their influence is believed to be felt across many early civilizations. Whether in Egypt, South America, or Central Asia, the legacy of Atlantis endures through the scattered remnants of its teachings, architecture, and technological achievements. Though Poseidonis was lost beneath the waves, and Ratanabá may be concealed in the depths of the Amazon, the legends surrounding these cities suggest that the survivors' knowledge and influence continue to shape the course of human history, waiting to be fully rediscovered.
Tupan

Tupan

I have several interests (too many to list here) and I would like to write about some experiences I've had and ideas about them.


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Le Front Polisario face à une montée des accusations : vers une désignation comme organisation terroriste... 56

Depuis plusieurs années déjà, le Front Polisario, mouvement séparatiste soutenu et armé comme chacun sait par l’Algérie, ayant mis à sa disposition tout un territoire dans la zone de Tindouf, est au centre d’une controverse internationale grandissante. Aux États-Unis, au Japon et en Europe, des voix s’élèvent pour que ce groupe soit officiellement classé comme organisation terroriste. Ce tournant s’appuie sur des preuves tangibles de ses liens avec des acteurs qualifiés terroristes, son implication dans des actions violentes, mais aussi sur un réseau d’alliances internationales qui dépasse le cadre régional. Si l’Algérie, l’Iran et le Hezbollah sont souvent cités comme les principaux soutiens du Polisario, voire aussi l’Afrique du Sud, Cuba a également joué un rôle historique et déterminant dans la formation militaire et logistique des combattants séparatistes. Dès 1977, sous l’impulsion de Fidel Castro et à la demande de l’Algérie, un accord militaire tripartite avait été signé entre Cuba, l’Algérie et le Polisario, ouvrant la voie à une coopération intensive. Cet accord a permis l’envoi de nombreux combattants séparatistes à Cuba pour recevoir une formation militaire spécialisée. Des écoles militaires dédiées ont été créées sur l’île, où les recrues du Polisario ont été formées aux tactiques de guérilla, aux opérations spéciales et à la logistique militaire. Une délégation cubaine s’est même rendue à Tindouf en 1988 pour étudier les défenses marocaines et aider à élaborer des stratégies pour percer le mur de défense érigé par le Royaume. Cuba a également assuré un soutien logistique naval, notamment dans les eaux proches des îles Canaries, où des navires cubains ont été impliqués dans des opérations pour faciliter les infiltrations du Polisario. Entre 1975 et 1991, Cuba a livré au Polisario un important arsenal comprenant fusils d’assaut, mortiers, lance-roquettes et munitions, renforçant ainsi ses capacités militaires. Même après le cessez-le-feu de 1991, Cuba a maintenu son appui, continuant à former des guerriers notamment dans les opérations spéciales. La dernière promotion connue formés à Cuba remonte à 2003. Plus récemment, des formations de six mois ont été dispensées à des groupes d’une quarantaine de séparatistes, centrées sur les tactiques de forces spéciales. Par ailleurs, pendant une longue période, des témoignages accablants font état d’enlèvement d’enfants des camps de Tindouf, parfois dès l’âge de 9 ans, pour les envoyer à Cuba sur une « île de la jeunesse » sous haute surveillance militaire. Ils y subissent un entraînement militaire intensif mêlé à un fort endoctrinement politique. Ces enfants, isolés de leurs familles, sont formés pour devenir des soldats au service du Polisario, dans des conditions dénoncées comme inhumaines par des témoins et anciens détenus. Certains signaux récents laissent entrevoir un possible repositionnement de La Havane. En effet, lors du sommet du Mouvement des Non-Alignés en 2019, le président cubain Miguel Díaz-Canel a omis toute référence au Polisario, marquant une rupture avec la tradition de soutien affichée par Fidel et Raúl Castro. Cette évolution pourrait refléter un réalignement diplomatique, notamment après la reprise des relations diplomatiques entre le Maroc et Cuba en 2017, relations rompues pendant près de 37 ans à cause du soutien cubain au Polisario. Cependant, à ce jour, l’accord tripartite mentionné plus haut n’a pas encore été abrogé. Le rôle de Cuba s’inscrit dans un réseau plus large d’alliances du Polisario. L’Algérie, principal soutien politique et militaire, continue d’armer et d’abriter le mouvement. L’Iran, via le Hezbollah, fournit un appui militaire et logistique, notamment en formant également des combattants et en livrant des armes sophistiquées. Ceci est parfaitement documenté. Il y a aussi que des centaines de mercenaires du Polisario ont été capturés en Syrie, où ils sévissaient aux côtés de l'armée d’Assad, renforçant l’image d’un groupe impliqué dans des conflits terroristes à l’international. Sur le terrain, le Polisario est aussi accusé de violences contre des civils dans le sud marocain. Les missiles lancés contre la ville de Smara en témoignent fort bien et s’ajoute au blocage du passage stratégique de Guerguerat. La séquestration des populations sahraouies dans les camps de Tindouf, où il refuse, avec l’appui d’Alger, tout recensement officiel est une autre preuve de la nature véritable du mouvement. Face à ces éléments, plusieurs responsables politiques américains, européens et asiatiques militent pour que le Front Polisario soit au plus vite inscrit sur la liste des organisations terroristes. Le député américain Joe Wilson a proposé un projet de loi en ce sens, dénonçant l’utilisation du Polisario par l’Algérie et ses acolytes pour déstabiliser le Royaume chérifien, allié stratégique séculaire des États-Unis dans la région. Cette désignation éminente porterait un coup majeur à l’Algérie, qui semble ne pas se lasser de soutenir le Polisario depuis près de 50 ans, alors que cela lui coute simplement le développement du pays. Elle renforcerait davantage la position marocaine sur la scène internationale, notamment après la reconnaissance américaine en 2020 de la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud, celle de l’Espagne, de la France, celle toute récente du Royaume-Uni et celles de très nombreux autres pays africains et d’Amérique Latine. Le soutien historique, militaire et éducatif de Cuba, conjugué au rôle joué par l’Algérie, l’Iran et le Hezbollah, inscrit le Polisario dans un réseau d’acteurs aux activités déstabilisatrices et terroristes manifestes. La montée des appels à sa classification comme organisation terroriste s’inscrit dans une logique de sécurité régionale et internationale, exigeant une réponse coordonnée dans le but de restaurer la stabilité en Afrique du Nord, dans le Sahel et au-delà. Cette page doit rapidement être tournée pour le bien des populations de la région toute entière.

Sefrou la belle 29

Elle est belle ma ville natale Sefrou joyau du moyen Atlas La verdure est totale Une population paisible et classe Tout petit papa m'emmenait au club des boules L'ambiance était bonne était cool Le soir les gens s'amusaient La musique raisonnait Les silouettes déambulaient et valsaient Moi dans mon petit coin je contemplais Une limonade à la main que je sirotais Elle est belle Sefrou ma ville natale Avec mes cousins fassis on allait à la piscine à côté On nageait on criait on chahutait Déjà les filles nous souriait elles étaient épatées Le soir chez grand-mère Saadia à Derb El Miter on faisait la fête Elles nous racontait des comtes Dont seule elle savait faire le compte Et chez moi à Derb Omar Dans cette grande maison des Bouchareb Ou j'étais né une nuit de décembre La sage femme , une religieuse française M'a exhibé en trombe Et a prédit que je serai toubib À Azzaba c'était génial Mes oncles m'offraient des seaux pleins d'olives Et moi je priais pour qu'ils vivent ils étaient gentils mes oncles ils étaient doux je vendais mon butin à Saleh et je me faisais quelques sous Grand père Hadg Ahmed me mettait sur un âne Et tous deux on se baladait et me traitait de #chitane # Quand je faisais des bêtises Et quand au souk je me moquais des personnes et leur look Et du coiffeur raseur de crânes Je faisais le clown ou le macaque Et là elle était garantie la paire de claque Elle est belle ma ville Sefrou Je me rappelle de Harba qui faisait la moue Qui racontait des histoires à tordre de rire le cou Il nous faisait rire à tout les coups Et de ychou ghlala un juif fou Il était fou mais pas voyou Il nous faisait rire c'est tout Plus grand j'allais à kalaa Je me rappelle il y avait là une piscine et un club de tennis Les sefriouis y jouaient à la petite balle jaune déjà Plutard une haute personalité Annexa cette piscine et le club en totalité Comble de l'immoralité ! La virée vers la cascade Était une véritable escapade J'aimais le café là haut et ses limonades Et bien des fois je me permettais une baignade L'eau était limpide et la douche bien froide Elle est belle ma ville Sefrou C'est ma ville natale J'aime ses rues ombragées Ses arbres et ses platanes J'aime ses jeunes et ses personnes âgées Sans oublier ses cerises Et la fête et ses surprises Les chars du festival La musique du carnaval Le défilé est génial Et Miss cerises toute rayonnante toute belle Qui salue tout le monde sans zèle Elle est belle ma ville natale Sefrou l'implacable Je suis fier d'être Sefrioui De le clamer à haute voix Sur toutes les scènes sur tous les toits Dr Bouchareb Fouad Tous les droits sont réservés

La maison parentale 36

Il était une fois la maison parentale La maison de mes parents est définitivement fermée. La sonnerie reste curieusement muette. Il n'y a plus maman pour m'accueillir à bras ouverts avec son merveilleux sourire légendaire. Il n'y a plus papa pour me parler de ses nombreux voyages, me raconter ses fameuses blagues et me donner ses conseils pour mon poste et ma carrière. Il n'y a plus d'odeurs magiques émanant de la cuisine de maman qui me donnaient l'eau à la bouche en prélude d'un bon festin et de succulents plats dont elle seule avait le secret. Mes parents étaient si fiers de faire de moi un médecin. Ils ne savaient guère qu'une fois malades j'allais veillé sur eux et leurs malheureux destins et les accompagner jusqu'à la fin de leur vie! En prenant des décisions médicales et thérapeutiques que mes frères et sœurs et le reste des membres de la famille avaient du mal à comprendre l'intérêt mais finissaient par réaliser l'intérêt. Depuis leurs morts, il n'y a plus cette ambiance paisible qui régnait à notre maison. Il n'y a plus cette joie de vivre. Et pour ainsi dire même les aiguilles de la montre murale sont restées figées et le balançoire a cessé définitivement ses va et vient à l'infini. Plus de tic tac, point de musique en vrac quand chaque heure est pile. Il n'y a plus ces débats acharnés entre mes frères et sœurs dont seul papa avait l'art de trancher nos avis partagés avec sa légendaire sagesse et sa pédagogie. Personne n'est avantagé. Personne n'est frustré. Tout le monde avait compris et savamment appris. Il nous a appris à faire le discernement des choses, à composer de la poésie, des vers et des proses. Il épatait l'auditoire par ses drôles histoires à mourir de rire. A présent il n'y a plus d'invités à la maison. Elle est définitivement fermée. Un silence religieux y règne tel une communion, tel un recueillement, telle une prière. Le temps s'est brusquement arrêté une première fois le 3 Octobre 1996 après le décès de ma mère. Il s'est figé pour toujours le 5 Décembre 2018 après la mort de mon père. Après toute fois m'avoir fait la faveur et laissé le temps de fêter la veille mon anniversaire. Dorénavant il ne me reste d'eux que les bons souvenirs et les prières pour que leurs âmes reposent en paix Dr Bouchareb Fouad Rabat le 5 Décembre 2022 Tous les droits sont réservés

"Moyen-Orient : le basculement stratégique vers les monarchies du Golfe" 48

Le Moyen-Orient vit une transformation géopolitique majeure, marquée par un repositionnement stratégique entre Israël, les États-Unis et les puissances du Golfe. Ces dernières, longtemps en marge des alliances traditionnelles ou les subissant, s’affirment désormais comme des acteurs incontournables sur la scène politique, économique et militaire, redessinant des équilibres que l’on considérait historiques voire immuables. Depuis sa création en 1948, Israël a été le principal allié occidental au Moyen-Orient, notamment des États-Unis, pourtant opposés à leur création au départ, dans une région marquée par des conflits récurrents. Sa politique d’expansion et d’influence, soutenue par Washington, a longtemps cristallisé les tensions avec plusieurs pays arabes et groupes armés. Toutefois, cette posture belliqueuse semble aujourd’hui contestée, tant par ses voisins que par certains de ses alliés traditionnels. En tous cas elle est amplement désapprouvée voire condamnée par la société civile, partout. Cela ne saurait durer. L’évolution la plus notable dans la région est venue des monarchies du Golfe. Après des décennies d’hostilité, elles ont amorcé un rapprochement historique avec Israël, officialisé par les Accords d’Abraham en 2020, sous l’impulsion américaine. Ces accords, signés notamment par les Émirats arabes unis et Bahreïn, ont ouvert la voie à une coopération renforcée, notamment contre l’influence iranienne, tout en favorisant des échanges économiques et technologiques sans précédent. Les monarchies n’ayant pas signé ces accords, non plus, n’ont aucunement de complexe à traiter avec Israël. Souvent on évoque aussi les relations très fortes entre l’état hébreu et la Turquie notamment depuis que celle-ci est gouvernée par le chantre de l’islamisme que représente Erdogan. Dans ce contexte en pleine mutation, les États-Unis ont progressivement réorienté leur politique régionale, misant davantage sur les monarchies du Golfe, qui offrent stabilité politique, puissance financière et position stratégique. La présence militaire américaine dans la région, notamment à la base d’Al-Udeid au Qatar, illustre cette nouvelle donne. Lors de la tournée américaine au Moyen-Orient en 2025, près de deux billions de dollars d’investissements ont été annoncés, notamment dans les secteurs de la défense, de la technologie et de l’intelligence artificielle. Parallèlement, Washington semble adopter une posture plus nuancée vis-à-vis d’Israël, notamment dans le cadre des négociations avec l’Iran, ce qui traduit une diversification des alliances régionales. Israël, malgré son poids militaire, perd progressivement de son influence exclusive, perçu de plus en plus comme un acteur source de tensions. Les dérives de la politique actuelle du cabinet Netanyahu menant un quasi génocide à Gaza, ne sont pas là pour arranger les choses. Contrairement aux décennies précédentes, les pays arabes, notamment ceux du Golfe, ne répondent plus systématiquement aux provocations israéliennes par la force. Les dirigeants actuels privilégient une approche pragmatique, distinguant désormais la cause palestinienne des actions de groupes armés comme le Hamas. Cette évolution marque un tournant par rapport aux attitudes belliqueuses des régimes militaires du passé. Ces régimes étaient en fait, au fil du temps, devenus des alliés objectifs de la cause sioniste. Hassan II, avant gardiste, avait dit à ce sujet que" La haine d'Israël et du juif est l'aphrodisiaque le plus puissant du monde arabo-musulman" Les monarchies du Golfe, longtemps porteuses d’un discours modéré et favorable au dialogue, s’imposent désormais comme des modèles régionaux de stabilité et de coopération avec l’Occident, mais également avec les puissances d’Asie. Le rôle traditionnel d’Israël comme pivot des intérêts occidentaux au Moyen-Orient semble s’effriter au profit d’une dynamique où les monarchies du Golfe prennent le devant de la scène. La multiplication des conflits et la perception d’un Israël de plus en plus isolé sur la scène internationale, ne serait qu’au niveau des populations, fragilisent sa position. L’Europe, de son côté, même tergiversant, manifeste un durcissement de ton face aux actions israéliennes, notamment après les récents incidents en Cisjordanie où des diplomates avaient été la cible de tirs nourris de la part de l’armée de l’état hébreux. Ce changement d’attitude ne peut que renforcer la légitimité des monarchies du Golfe comme partenaires fiables pour l’Occident car désormais garant de la stabilité et du calme dans la région. L’organisation récente d’une conférence mondiale sur la question palestinienne au Maroc, signataire des Accords d’Abraham, coprésidée par la Hollande, illustre cette nouvelle dynamique. Le Maroc faut-il le souligner encore une fois est un allié stratégique des monarchies du golfe auxquelles il est lié par de multiples accords, allant jusqu’à la défense. Les propos du ministre des Affaires étrangères marocain, Nacer Bourita, sont on ne peut plus clair quant à la nécessité de condamner tous les extrémismes, sous-entendu l’extrémisme du Hamas mais également celui des composantes du gouvernement actuel d’Israël. Ce discours symbolise l’espoir d’un renouveau politique dans la région insistant sur le respect du droit international et la solution unique possible, celle de deux états vivant côte à côte. C'est la position également de la France dont le président n’hésite plus à parler de reconnaissance de l’état palestinien, en faisant même un élément capital dans ses discussions là où il se rend dans ses multiples visites à l’étranger. Addicte au sang et à la violence, Netanyahu n’hésite même plus à accuser le Président Macron d’être en croisade contre l’état juif. Excusez du peu. Le leader israélien est touché dans le vif et n’a plus d’argument plausible sinon de s’abriter derrière sa définition propre de l’antisémitisme qu’il distribue un peu à tout le monde. Il faut dire que les vétos répétitifs des américains au Conseil de Sécurité, le conforte en quelques sortes dans son délire. La réaction démesurée d’Israël suite aux attaques insensées du Hamas est devenue contreproductive pour l’état hébreu. Alors qu’il semble perdre son rôle de leader incontesté des intérêts occidentaux dans la région, les monarchies du Golfe apparaissent donc comme les nouveaux stabilisateurs et promoteurs de la paix au Moyen-Orient. Cette recomposition géopolitique pourrait bien redéfinir durablement l’équilibre des forces dans une région marquée par les conflits incessants. L’imbrication forte de l’économie américaines avec celle de ces pays, au vu des derniers investissements annoncés, va inscrire la situation naissante dans une perspective stable et sans doute durable. Les électeurs israéliens ont tout intérêt à le comprendre vite. Dès la prochaine échéance électorale ils devraient se débarrasser définitivement de ces illuminés qui n’ont que la mort à la bouche et l’extermination d’un peuple légitime comme objectif.

La phobie de l'amour 36

La phobie de l'amour Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses déceptions lors des cours Et surtout quant je suis pris de court Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses aléas et mauvais tours A rendre fou tous les troubadours Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour Son feu et ses couleurs Préludes de bonheur ou de malheur Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses revers et aventures De ses reliefs et contours Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses mauvais tours De ses chagrins d'amour Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour De ses plaies au long cours De ses douleurs nuit et jour Toute ma vie j'ai eu peur de l'amour De ses affres tour à tour Maintenant je ne crois plus à l'amour Et j'ai renoncé d'aimer pour toujours Dr Fouad Bouchareb Inspiré d'une chanson d'Oul Keltoum طول عمري بخاف من الحب Rabat le 20 Février 2023 Tous les droits sont réservés