Un cannoli italien au cœur d'Amsterdam ...
Un après-midi ensoleillé à Amsterdam, je me promenais tranquillement dans les rues pavées de la ville. L'air frais me chatouillait le visage, et je m'imprégnai de l'atmosphère unique qui régnait dans ce quartier animé. En me promenant, je décidai de m'arrêter dans un petit magasin de fromages, un véritable trésor des Pays-Bas, où les étagères étaient garnies de toutes sortes de fromages hollandais aux saveurs puissantes.
Cependant, ce qui attira mon attention ne fut pas les fromages, mais plutôt un petit gâteau posé sur le comptoir, sous une cloche en verre. Un vendeur néerlandais, souriant et chaleureux, me l'indiqua en m'expliquant qu'il s'agissait d'un « cannoli italien ». C’était étrange, je ne m'attendais pas à voir une pâtisserie italienne dans un tel lieu, mais la curiosité l'emporta.
Je pris un cannoli, et en le dégustant, je fus immédiatement transportée en Italie par ses saveurs délicates et sa texture croustillante. Ce petit gâteau, si emblématique de la culture italienne, était ici, au cœur d'Amsterdam, un parfait exemple de l'hospitalité néerlandaise envers d'autres cultures. Les Néerlandais, toujours ouverts aux influences extérieures, savent non seulement apprécier mais aussi adapter ce qu’ils accueillent avec une touche d'originalité. Leur accueil chaleureux, leur sens du service et leur capacité à intégrer des traditions culinaires étrangères dans leur quotidien sont impressionnants.
Ce moment simple, partagé entre un fromage néerlandais et un cannoli italien, reflétait cette étonnante capacité des Néerlandais à embrasser la diversité culturelle tout en restant fidèles à leur propre identité. Une belle illustration de la manière dont la gastronomie peut servir de pont entre les cultures et enrichir les échanges.
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Mes récits entre Espagne, Malte, Pays-Bas et Allemagne ...
En parcourant Bluwr, j'ai été profondément inspirée par les auteurs qui ont partagé leurs récits de voyage. Ces histoires, empreintes d'authenticité, m'ont donné envie de parler de mes propres aventures récentes, qui m'ont menée à travers plusieurs pays européens riches en découvertes.
Mon périple a commencé en Espagne, un pays vibrant de culture et de couleurs. À Torremolinos, j’ai savouré le mélange parfait entre détente et dynamisme. Ses plages dorées, son ambiance festive et ses marchés animés m’ont offert une escapade ressourçante.
À Valence, j’ai été émerveillée par l’architecture impressionnante de la Cité des Arts et des Sciences, qui se dresse fièrement au cœur de la ville moderne. Pourtant, c’est dans le dédale des rues anciennes et lors d’un repas traditionnel en bord de mer que j’ai ressenti l’âme de cette ville fascinante.
Malte et Gozo m'ont transportée dans une autre époque. À Malte, les forteresses et les rues pavées racontent des siècles d’histoire. La chaleur humaine et la beauté brute des paysages m’ont profondément touchée. Gozo, avec sa tranquillité et sa nature préservée, m’a invitée à prendre le temps de contempler et de me reconnecter à l’essentiel.
À Amsterdam, la vie coule doucement au rythme des canaux. J’ai adoré flâner dans ses rues bordées de maisons colorées et découvrir ses musées captivants, entre art et histoire. La liberté et l’authenticité de cette ville en font un lieu unique, où chaque coin de rue semble raconter une nouvelle histoire.
En Allemagne, j'ai eu l'occasion de visiter la ville de Stade, située au nord du pays, près de Hambourg. Cette petite ville historique, avec ses maisons à colombages et ses canaux tranquilles, m’a charmée par son atmosphère paisible et son riche patrimoine. Entre promenades le long du fleuve Schwinge et découvertes culinaires locales, Stade m’a offert un aperçu authentique de la culture allemande.
Ces voyages, bien plus que des déplacements, m’ont permis de grandir et de m’émerveiller devant la richesse et la diversité de notre monde.
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Journal de voyage #3: Road Trip à Madagascar
Pour des raisons de sécurité et de conditions de routes/pistes nous avons loué un 4x4 avec chauffeur pour notre séjour à Madagascar et quelle bonne idée! Vous comprendrez pourquoi dans le récit qui suit.
Reprenons au début. Nous avons logés deux nuits dans le centre d’Antananarivo pour visiter un peu et nous reposer. Cette ville est située à une altitude de 1200m environ et les rues sont loin d’être planes. Après plusieurs semaines de safaris en voiture nos corps avaient grandement besoin de se décrasser. Nous avons visité la ville à pied.
le matin du départ nous rencontrons le responsable de l’agence de location le matin du départ qui nous indique que la transmission de la voiture que nous devions avoir est cassée. Nous aurons donc une voiture et un chauffeur pour la journée et notre guide nous retrouvera le lendemain. En route pour Antsirabe. A midi, a notre grande surprise, nous faisons un arrêt dans la ville spécialisée dans… le foie gras, absolument délicieux!
Le lendemain nous rencontrons notre chauffeur, Georges. Mon fils ayant quelques soucis de digestion, une chance que l’ingrédient principal des 3 repas journalier malgaches soit le riz. Georges nous propose de passer la nuit chez sa tante à Miandrivazo avec pour repas une soupe de poulet malgache. C’est un poulet élevé en plein air, vadrouillant dans les rues des villages librement. Il est préparé dans un bouillon avec un peu de gingembre et du riz. Le lendemain, mon fils est complètement guérit. Nous roulons jusqu’à Morondava avant de partir le lendemain en direction de Bekopaka. Malheureusement la voiture commence à cracher de la fumée blanche après environ 1h de route. Nous attendons une nouvelle voiture et nouveau chauffeur. Georges fera les réparations. Le turbo de la voiture est cassé.
Avec notre nouveau chauffeur, direction la forêt de Kirindy qui se trouve sur le chemin, impossible d’arriver à Bekopaka avant la nuit. Le soir même nous faisons une visite guidée de la forêt pour observer plusieurs espèces de lémuriens nocturnes. Le lendemain matin, après un tour pour observer les lémuriens diurnes, direction Bekopaka. La traversée des 2 rivières se fait avec des bacs. Ce sont des passerelles en bois motorisées où stationnent côte à côte 5 véhicules.
Le lendemain, visite des Tsingys de Bremaha, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces blocs de calcaire noir (oxydé) pointus s’élèvent jusqu’à 700m. La randonnée dure 4h environ et contient des portions de via ferrata. La randonnée est difficile, mais le spectacle est époustouflant. Nour retournons ensuite à Morondava, cette fois les 10h de route en une journée.
Nous retrouvons ensuite Georges le jour suivant pour continuer notre route vers Belo sur mer. Nous en profitons pour faire une sortie en mer avec une pirogue à voile. Il y a deux personnes naviguant la pirogue. La première à la gestion de la tension de la voile et d’une pagaie servant de safran et la seconde a l’avant pour la gestion de la voilure. La personne en avant a pour siège une planche de bois reliant la pirogue à un contre-poids mesurant environ 10cm de large. Il semble confortablement installé pendant les 3h nécessaires à rejoindre une petite île perdue dans les eaux turquoises où nous pique-niquons.
Pour descendre encore le long de la côte ouest de Madagascar, il faut faire un petit détour par l’intérieur des terres dans la ville de Manja. Sur le chemin de terre, une petite rivière à passer en 4x4 a surpris notre chauffeur par sa profondeur. Le lendemain en repartant c’est confirmé: il y a de l’eau dans le réservoir. En faisant demi-tour, l’axe de direction casse. Nous rejoignons le letit restaurant que l’on venait de passer quelques minutes au paravant. La méthode est plutôt cocasse sans axe de direction. Le chauffeur au volant, je marche à côté de la voiture en faisant tourner les roues du 4x4 à la main pour leur donner la bonne direction. Arrivés au restaurant, le chauffeur tente une réparation. Par chance, nous rencontrons sur place un chauffeur qui nous conduira directement à la ville d’Ifaty. Nous annulons les villes côtière plus au nord nécessitant un 4x4 fonctionnel puisque ce sont des pistes de terre. La route est en asphalte mais pour traverser la rivière il manque tout de même un pont. Des piroguiers ont pris l’initiative donc de s’organiser pour offrir un service de traversée. Six pirogues jointes par des planchers de branches clouées ensembles accueillent une voiture à la fois. Les piroguiers, ayant pied dans la rivière en cette saison sèche, poussent le tout jusqu’à l’autre rive. Quelques jours à Ifaty le temps de trouver une nouvelle voiture nous permettent de nous reposer un peu et faire une sortie de plongée masque et tuba. Les coraux et poissons sont magnifiques.
Après ce repos nous récupérons une nouvelle voiture et un nouveau chauffeur pour aller visiter le parc national d’Isalo. C’est un parc constitué de massifs montagneux en plein désert entre lesquels un canyon verdoyant se dessine. Nous faisons une randonnée de 8km mais que nous parcourons en 6h environ, le temps de nous baigner dans deux cascades. Nous rencontrons de nombreuses espèces d’insectes et animaux en tout genre dont les fameux maki cata. Un insecte particulièrement surprenant dont nous faisons la connaissance: le phasme. On le distingue à peine d’une branche d’arbuste. Sans notre guide impossible d’en voir.
La journée suivante est une longue journée de route pour rejoindre le parc de Ranomafana également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous y faisons une randonnée de 8km durant 3h30 dans la forêt tropicale. Nous observons 5 espèces différentes de lémuriens dont le hapalémur doré identifié pour la première fois en 1986 par la primatologue Patricia Wright. Sur la fin de la randonnées nous la rencontrons justement accompagnée d’une de ses étudiantes, quelle coïncidence!
Pour la dernière étape, nous repassons par Antsirabe. Cette fois nous prenons le temps de visiter un peu les alentours. Nous allons au lac Tritriva. Lac sacré pour les malgaches. Nous pouvons néanmoins en faire le tour et s’y baigner. Ce lac est dans le cratère d’un volcan et a une profondeur d’environ 140m. Une légende raconte que Rabeniomby and Ravolahanta (les Roméo et Juliette malgaches) s’y sont suicidés.
Le lendemain, retour à Antananarivo. Durant les longues heures de routes avec les différents chauffeurs, mais aussi avec d’autres personnes, nous avons eu l’occasion de discuter de beaucoup d’aspects de la vie malgache. Nous en avons appris beaucoup sur la culture mais aussi la vie politique beaucoup moins rose que ce qui est raconté dans les médias. Malgré les conditions de vie et la corruption, les personnes que nous avons rencontré avaient le plus souvent le sourire et n’étaient jamais découragées. Au delà des paysages variés, d’une faune unique et une flore époustouflante, nous avons donc vécu une très belle aventure humaine.
Un long trajet nous attend maintenant pour la prochaine destination…
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Journal de voyage #2: Road trip autonome Namibie-Botswana
La deuxième étape de notre voyage est un road trip autonome partant de Windhoek en Namibie et finissant à Maun au Botswana. Pour des raisons de budget, impossible de louer les services d’un chauffeur-guide pour un mois. De plus, nous aimons l’aventure et la liberté qu’apporte ce genre de voyages. Nous avons donc loué une sorte de 4x4 avec tente sur le toit et un coffre avec tout le nécessaire de camping: sacs de couchage, vaisselle, propane et même un petit frigo.
Dès notre arrivée à Windhoek, où nous ne passeront qu’une nuit, c’est assez marquant à quel point la ville est bien construite et propre. Des trottoirs en dalles et aucun déchet le long des routes, contrairement à la Tanzanie. En revanche, une mendicité beaucoup plus importante. Pas question ici de vouloir nous rendre un service en échange de quelques sous, simplement une mendicité extrêmement insistante. Il en a été de même à Swakopmund, sur la côte ouest en bord de mer. Dans plusieurs villes où le passage de touristes est fréquent nous avons rencontré cette dichotomie entre propreté et mendicité.
Nous avons ensuite quitté la civilisation, roulant vers le nord le long de la côte. Nous avons traversé le Skeleton National Park. Je ne pensais pas qu’un paysage désertique pouvait être aussi varié. Dunes de sables, zones arides avec quelques buissons, terre rouge, parfois tendant vers le mauve, et de temps à autre, le lit d’une rivière asséchée avec un peu de verdure et quelques antilopes qui y survivent en attendant la pluie. Un deuxième aspect marquant de ce désert est la transition avec l’océan Atlantique. On passe du désert à l’océan très brutalement, les vagues se cassant dans le désert directement ou, plus au nord, sur les quelques galets qui servent de frontière entre l’eau et la terre. L’extrémité Nord du parc se nomme Terrace Bay. Le camping où nous nous arrêtons est en réalité une endroit très prisé par les pêcheurs des pays avoisinants. Nous avons discuté avec l’un d’eux venant de Cape Town (Afrique du Sud) et ayant fait 2000km pour venir jusqu’ici avec son 4x4.
Prochaine étape de notre road trip: le fameux parc d’Etosha. Il est très différent des parcs que nous avons visités en Tanzanie. Les chemins de terre sont en meilleur état et le parc plus adapté à une visite sans guide (self-drive en bon français). Les petites réserves d’eau (naturelles ou artificielles) attirent beaucoup d’animaux pendant la saison sèche et sont bien indiqués sur la carte. Cependant pour voir certains animaux comme les guépards et les lions qui se reposent à l’ombre des arbres il vaut mieux faire des signes aux visiteurs pour s’arrêter et échanger quelques informations. Mêmes les guides identifiables par des voitures avec toît ouvrant ou simplement complètement ouvertes ne sont pas avares de conseils. Il suffit de leur faire quelques signes pour s’arrêter côte à côte et discuter. Le parc est moins varié en termes de paysages que le Serengeti par exemple mais le spectacle des nombreuses espèces se partageant les points d’eau est magnifique.
Une fois le parc d’Etosha traversé d’ouest en est, nous arrivons à Rundu au Nord de la Namibie qui est la deuxième plus grande ville après Windhoek. Le propriétaire du camping où nous nous arrêtons nous raconte qu’il y a très peu de travail et donc la plupart des gens vivant en pérphérie se nourissent de ce qu’ils trouvent et échangent. Nous allons avec lui voir des maisons du village. Ce sont simplement des zones de terre délimitées avec des bâtons de bois et quelques abris sur le terrain, soit en tôle soit en mélange bois/argile.
Pour la fin de la partie namibienne du road trip, direction le nord-est en suivant la rivière Okavango. Nous nous arrêtons dans campement de pêcheurs. Un petit tour au lever du soleil sur la rivière nous permet de discuter avec le propriétaire, très agréable. Il nous en apprend beaucoup à propos de la gestion du braconnage et les dégâtes qu’il cause pour la faune de la rivière. Il ne reste presque plus de poissons. Selon lui, il reste mions de 10% de la faune aquatique de cette rivière.
Après un petit repos dans une chambre à Popa Falls, direction le Botswana et le delta de l’Okavango pour les deux dernières semaines de cette étape de notre voyage. Fait marquant, la frontière Namibie/Botswana à cet endroit est au bout d’une longue route de terre traversant le parc national Bwabwata.
Avant d’entrer dans la réserve de Moremi à l’est du delta, nous passons une nuit dans un camping proche de Maun. Cette ville est un équivalent de Arusha en Tanzanie (voir article dédié). C’est le point de départ des Safaris. Nous faisons le plein de provisions: essence, eau et nourriture pour les 5 prochains jours. En route vers l’entrée sud de la réserve, quelques kilomètres après la sortie de Maun, nous réalisons que les conditions de conduite vont être un peu plus sportives. La route de bitume s’arrête pour laisser place à de la terre et du sable. On active le mode 4x4 au bout de quelques mètre. Une fois dans le parc, les conditions changent à nouveau. A l’inverse du parc d’Etosha, pas de grandes artères en gravier relativement plane. Grâce au plan papier et à l’application maps.me, nous arrivons à explorer les méandres à une moyenne de 20km/h pendant environ 5h ce jour là. S’en suivent quelques jours similaires de conduite sportive qui demande une concentration intense et un sens de l’orientation affûté. Le parc est très sauvage et les campings spartiates. Nous avons campés au bord de la rivière Khwai au Nord du parc. Arrivés en début d’après midi pour une journée un peu moins intense de conduite, nous voyons une vingtaine d’éléphants s’abreuvant et traversant la rivière. Nous allumons rapidement un feu pour leur signaler une présence. Toute une expérience! ce road trip a été crescendo en terme d’aventure.
Notre expérience touristique au Botswana est relativement bonne mais pas au niveau des deux pays précédentes. La propreté et qualité des services (campings et maisons d’hôtes) est bien inférieure à la Namibie et la Tanzanie avec des prix bien supérieurs. Je ne veux pas minimiser la beauté du delta de l’Okavango, nous avons vu des paysages magnifiques et des animaux en tout genres: kudu, zebres, éléphant giraphes, babouins etc. De plus, loin de moi l’idée de me plaindre, je me sens privilégié de pouvoir vivre cette aventure en famille. Cependant, les prix sont bien trop élevés. Si c’était à refaire, je passerais donc un peu plus de temps en Namibie et Tanzanie pour le même budget.
Une très belle étape s’achève, mais rendez-vous dans quelques semaines pour les prochaines aventures.
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Journal de voyage #1: Tanzanie
Pour inaugurer notre long voyage en famille nous avons commencé par la Tanzanie. C’est la première fois que nous mettons le pied en Afrique sub saharienne. Et quelle belle découverte!
Nous avons commencé par un safari organisé de 7 jours avec un chauffeur et guide extraordinaire. Ses connaissances en géologie, biologie, botanique, éthologie étaient impressionnantes. Sans parler de ses qualités de pilote sur les pistes des parcs que nous avons visité: Taranguire, Manyara, Ngorongoro et Serengeti. Les 6 à 10 heures de voiture journalières n’ont pas paru si longues entre discussions, vues à couper le souffle et observation des animaux. Liste non exhaustive: zèbres, girafes, éléphants, buffles, gnous, léopards, guépards, autruches, outardes, babouins, vervets, aigrettes, grues royales a têtes jaunes, vautours, marabous, crocodiles, antilopes et gazelles en tout genre. Je dois admettre que nous n’avons pas réussi à retenir tout ce que Mahmoud a essayé de nous enseigner. Un peu de swahili, un peu de géologie pour la formation de la vallée du rift, un peu d’histoire pour la migration des Maasais jusqu’au parc du Serengeti et un peu de biologie pour la reconnaissance de la faune et la flore.
Nous avons ensuite passé une petite semaine à Dar es Salaam pour compléter notre visite et pouvoir nous imprégner de la vie citadine de Tanzanie. Très belle expérience encore une fois. Nous avons logé dans un airbnb modeste mais suffisant. Nous avons découvert un nouveau mode de transport, très amusant et à un prix négligeable: le bajaji (tuk tuk local). Nous avons visité le marché de Kariakoo (marché aux puces qui s’étend sur des kilomètres), fait une journée farniente sur l’île de Bongoyo, et le musée des villages (Kijiji cha Makumbusho) avec un guide qui nous a raconté les coutumes et les habitations de quelques unes des plus de 100 tribus présentes en Tanzanie. C’est un musée extérieur parsemé de maisons illustrant le mode de vie de quelques tribus.
Je me souviendrai de la Tanzanie comme un pays avec des gens très accueillants et détendus. Malgré les quelques personnes un peu insistantes voulant nous vendre des bibelots, servir de guide ou même de gardes du corps, nous ne nous sommes jamais sentis en danger. Ce pays dont la population est partagée entre différentes cultures et religions où musulmans, chrétiens, maasais, et autres cohabitent m’apparaît comme un bon exemple de tolérance.
Prochain article dans environ un mois au sujet de notre prochaine étape: un road tripe Namibie-Botswana.
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Journal de voyage #0: Une expérience à contre courant
C’est parti pour plusieurs mois de voyage en famille, un voyage qui va nous amener en Afrique, Asie et Océanie.
Je voulais trouver un moyen de partager quelques éléments de voyage mais de façon plus privée que de publier des photos et vidéos accessibles au monde entier. Ce genre de contenu est réservé à la famille et aux amis. Quoi de mieux que Bluwr pour cette expérience! En tant que co-fondateur je suis forcément biaisé mais je trouve Bluwr idéal pour cet exercice pour plusieurs raisons:
1. Je peux partager l’expérience avec un grand nombre de personnes sans rentrer dans ce que je considère trop intime ou privé.
2. Je n’ai pas envie de passer des heures à éditer des vidéos et créer des albums
3. Je trouve l’idée intéressante de partager un récit de voyage sans image ni vidéo a l’ère d’instagram, youtube et les smileys. Peut être un esprit de contradiction exacerbé ? Mes proches ont la réponse à cette question.
4. Je suis très loin d’être un écrivain. Mon parcours scolaire côté littéraire a été assez catastrophique, je sors donc de ma zone de confort. Ca ne fait pas de mal une fois de temps en temps.
Je vais donc écrire un article par étape de notre voyage pour partager les étapes et quelques ressentis. Si certains d’entre vous sont intéressés par des détails sur les logements, le budget etc, n’hésitez pas à m’écrire en privé.
C’est parti pour le défi.
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Khemisset entre Divertissement Éphémère et Potentiel Social Inexploité
L'organisation de l'arrivée d'une course de bicyclette à Khemisset a récemment suscité un certain engouement parmi les habitants. Cette initiative montre que la ville peut accueillir des événements d'envergure et offrir des moments de divertissement à ses résidents. Cependant, en dépit de cet aspect positif, l'événement a également mis en lumière certaines lacunes et opportunités manquées pour promouvoir le sport et aborder des problématiques sociétales plus larges.
Bien que l'événement ait rassemblé des gens et créé une animation palpable, cela n'a duré que le temps de la course. En effet, des groupes de musique ont joué pendant une vingtaine de minutes, créant une ambiance festive. Cependant, une fois les cyclistes et les véhicules d'accompagnement passés, tout est rapidement retourné à la normale. Cette observation souligne un problème de pérennité et d'impact durable des événements sportifs dans la ville. Un des points cruciaux est l'absence d'efforts pour capitaliser sur cet événement afin de promouvoir des initiatives sociales et sportives durables.
L'événement pourrait être utilisé pour sensibiliser les habitants à l'importance du sport et à ses bienfaits pour la santé et la cohésion sociale. Des campagnes de sensibilisation pourraient être organisées en parallèle pour encourager la pratique sportive régulière. Les associations sportives locales devraient être invitées à se présenter et à faire connaître leurs activités. Cela pourrait inclure des démonstrations, des ateliers, ou des stands d'information, offrant ainsi aux résidents des opportunités de s'engager dans des activités sportives régulières. Des projets sociaux parallèles pourraient être mis en place, tels que des ateliers, ou des campagnes de sensibilisation sur des problématiques spécifiques à la ville.
Khemisset fait face à une certaine vulnérabilité. Les événements sportifs peuvent servir de leviers pour aborder des problématiques sociétales. Le sport peut être utilisé pour encourager l’éducation et l’intégration sociale, notamment parmi les jeunes. Des programmes éducatifs et des initiatives d'intégration pourraient être développés autour de ces événements. Investir dans des infrastructures sportives durables, qui peuvent être utilisées tout au long de l'année, au-delà des événements ponctuels, pourrait avoir un impact positif significatif sur la communauté. Des programmes sportifs inclusifs pour différentes populations (jeunes, femmes, personnes âgées, etc.) pourraient renforcer le tissu social et améliorer la qualité de vie des résidents.
Pour maximiser l'impact de tels événements, une planification stratégique et un suivi rigoureux sont essentiels. Identifier les besoins spécifiques de la communauté et intégrer ces besoins dans la planification des événements permettrait de s'assurer qu'ils répondent aux attentes et besoins locaux. Travailler en collaboration avec les autorités locales est crucial pour s'assurer que les événements sportifs s'inscrivent dans une vision à long terme pour le développement de la ville. Recueillir des retours des participants et des résidents est nécessaire pour améliorer les futures éditions et maximiser leur impact.
En conclusion, bien que l'accueil d'une course de bicyclette soit une bonne initiative pour Khemisset, il est essentiel de voir au-delà de l'événement ponctuel et de saisir l'opportunité pour promouvoir des rôles sociaux et aborder les problématiques sociétales à travers le sport. Un engagement plus profond et une planification stratégique peuvent transformer de tels événements en catalyseurs de changement positif pour la communauté.
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Entre échanges authentiques et opportunités manquées
Ma visite au Salon International de l'Agriculture de Meknès a été une expérience intéressante mais également révélatrice des défis auxquels font face les exposants et les organisateurs de tels événements.
Ce qui a particulièrement attiré mon attention, c'est l'effort remarquable des coopératives agricoles de toutes les régions présentes sur le salon. Elles étaient là pour exposer et échanger avec les visiteurs, ce qui reflète une volonté de partager leur savoir-faire et d'établir des liens avec d'autres acteurs du secteur. Cela démontre également l'importance croissante des coopératives dans le paysage agricole, ainsi que leur désir de se faire connaître sur la scène internationale.
Cependant, j'ai également remarqué une différence marquée avec certains exposants à grande échelle. Ces derniers semblaient plus enclins à maintenir la même dynamique qu'ils auraient dans leurs locaux professionnels. Plutôt que d'utiliser le salon comme une opportunité de rencontre et d'échange avec le public, ils ont traité leur temps d'exposition comme une extension de leurs réunions internes, ce qui limite le potentiel de networking et de collaboration que ces événements offrent.
Une autre observation pertinente concerne la culture générale des expositions. Trop de visiteurs semblaient se déplacer dans les allées du salon de la même manière qu'ils le feraient dans une administration sans murs, sans réellement s'engager avec les exposants ou saisir les opportunités qu'offre un tel événement. Certains exposants ont même tenté de créer des spectacles pour attirer l'attention, mais sans un objectif clair, cela semblait peu efficace et superficiel.
En ce qui concerne la ville de Meknès en tant qu'hôte, j'ai été surprise de constater qu'il n'y avait aucun stand mettant en valeur les attractions touristiques ou les particularités de la ville en termes d'agriculture. Cela représente une opportunité manquée de promouvoir le tourisme local et de mettre en avant les aspects uniques de la région.
En résumé, ma visite au Salon International de l'Agriculture de Meknès a été enrichissante mais a également révélé des aspects à améliorer, tant du côté des exposants que des organisateurs. Il est essentiel de repenser la manière dont ces événements sont abordés afin de maximiser leur impact et leur efficacité pour tous les acteurs impliqués.
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Échos de l'Écriture ...
Dans le passé, un souvenir précieux persistait, semblable à un trésor immuable. C'était lors d'une journée lumineuse, partagée avec une personne chère au café de la bibliothèque nationale. Une conversation sur l'écriture avait débuté, et elle m'avait confiée d'une voix douce mais assurée : "L'écriture est intime."
Cette idée a profondément marqué ma pensée, semant en moi le germe d'une réflexion qui n'a cessé de croître depuis. Face à la nécessité d'écrire à des fins académiques, j'ai souvent médité sur cette déclaration énigmatique. L'écriture, jadis un refuge où s'épanouissaient librement mes pensées, était désormais soumise à de nouvelles contraintes.
Pour autant, en plongeant dans les méandres de ma mémoire, je me suis remémorée les moments où l'écriture était vraiment personnelle. Les pages de mon journal intime, les croquis de mes journées, les récits mystérieux de mes nouvelles, les vers enflammés de mes poèmes, autant de fragments d'intimité confiés à l'encre et au papier. Il était indéniable que j'avais un talent, une sensibilité qui s'émoussait avec le temps.
Quand cette passion est devenue un devoir, elle n'a pas perdu sa dimension intime. Même dans sa forme la plus rigoureuse, l'écriture révèle toujours les émotions capturées dans les mots.
Ainsi, malgré les aléas du temps et les exigences du quotidien, il reste primordial de maintenir ce lien intime avec soi-même à travers l'écriture. Car c'est dans ces moments de connexion avec notre essence que se trouvent les véritables trésors de la vie, éclairant notre chemin de leur lumière éternelle.
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Les voiles du temps
À l'occasion du Ramadan, imprégné d'une atmosphère singulière, je souhaiterais vous faire part d'une pensée à laquelle je songe.
Une certaine hâte me gagne à l'idée de saluer l'arrivée d'une nouvelle année en même temps que ce mois sacré. Aux yeux des Marocains, l'iftar représente bien plus qu'un simple repas, il est un moment de convivialité de partage profondément ancré par notre religion et notre culture à travers les traditions immémoriales.
La table de l'iftar, où de savoureux plats typiquement marocains accueillent toute la famille, éveille en moi des aspirations profondes. Les senteurs parfumées associées à tout ce qui est bon envahissent les foyers dans une ambiance rassurante de chaleur et de réconfort.
Au-delà de l'aspect culinaire, je m'interroge toutefois sur la façon dont sera célébrée chez nous cette convergence entre le Ramadan et le Nouvel An. Seront-elles amplifiées avec l'iftar, en raison des habitudes festives spécifiques à ce moment de l'année ? On verra peut-être plus de rassemblement, et plus de préparations spéciales ornant nos boulangeries et nos magasins, ou encore plus d'échanges de vœux empreints de spiritualité et de tendresse.
Ce mélange harmonieux des habitudes du Ramadan et des festivités du Nouvel An promet au final d'être une expérience unique, forte en couleurs, émouvante et partageuse, tout en respectant le caractère traditionnel de notre Maroc.
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Activité Physique et Sportive, Catalyseur de Performance Économique en Entreprise
Bien plus qu'une simple source de divertissement, le sport s'impose comme un investissement essentiel pour maximiser la performance économique de l'entreprise. Adopter cette conviction fondamentale et en être persuadé permet de tirer pleinement profit des nombreux bienfaits qu'offre le sport.
À l'heure où nous aspirons à structurer nos sociétés de manière durable, cela nécessite de prendre en compte simultanément les exigences du présent et celles du futur, avec un focus sur trois piliers cruciaux : l'économie, la société et l'environnement.
Face à la complexité structurelle de l'entreprise, les dirigeants sont aujourd'hui amenés à repenser de nouveaux modèles visant à créer un cadre positif et propice aux employés, de manière à atteindre les objectifs économiques escomptés.
Le sport se présente comme une innovation et un levier permettant d'agir sur plusieurs composantes essentielles à la performance économique d'une entreprise, notamment sur 3 aspects principaux : la motivation, le bien-être et la productivité.
En effet, il existe une relation très profonde entre ces trois facteurs et la performance économique de l'entreprise. La sédentarité est une cause principale de plusieurs pathologies liées au travail, notamment l'augmentation de la masse grasse abdominale, accroissant le risque de diabète de type 2 et les troubles musculo-squelettiques. Ces pathologies sont à l'origine du burn-out et de l'augmentation du taux d'absentéisme lié aux problèmes de santé. Que ce soit la hausse de l'absentéisme continu ou les burn-out entraînant le turnover, il s'agit de conséquences économiques significatives liées à la baisse de productivité et aux coûts de remplacement.
Le Saviez-vous? L’Organisation Mondiale de la santé recommande 150-300 minutes d'exercice modéré par semaine pour les adultes de 18 à 64 ans, avec une réduction du temps assis par une activité physique, avec une réduction du temps assis par une activité physique.
Cependant, dans le contexte de l'entreprise, il est important de ne pas se focaliser exclusivement sur le sport, mais plutôt de s'intéresser à l'activité physique et sportive (APS) au sens large. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'APS est définie comme « tout mouvement produit par les muscles squelettiques, entraînant une augmentation de la dépense énergétique ». Contrairement au sport, l'APS ne se limite pas à des activités organisées avec un cadre, des règles et un système de compétition.
L'APS au sein de l'entreprise peut améliorer sa performance globale, contribuant ainsi à l'optimisation de ses résultats économiques. Par volonté de matérialiser la célèbre maxime « Un esprit sain est dans un corps sain » et dans un souci de rentabilité, les entreprises à travers le monde commencent à considérer le sport comme un moyen de promouvoir leurs performances.
L'impact de l'activité physique et sportive sur la performance économique de l'entreprise est mesurable, principalement à travers trois niveaux interconnectés : la performance économique de l'entreprise, le bien-être des salariés et les coûts liés à la prise en charge sociale, comprenant la prise en charge médicale par exemple.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a émis une série de recommandations quant aux niveaux d'activité à atteindre par les individus en fonction de critères tels que l'âge et le sexe. Pour mesurer la dépense énergétique engendrée par une activité physique et sportive (APS), l'unité de mesure utilisée est le MET, ou l'équivalent métabolique, une échelle internationalement reconnue et largement utilisée. Cela souligne l'importance croissante de suivre cet indicateur au sein des entreprises.
Pour promouvoir le sport au sein des entreprises, les dirigeants doivent intervenir à plusieurs niveaux en fonction de la taille de l'entreprise et de ses capacités financières. Encourager l'activité physique et sportive (APS) par des campagnes de sensibilisation représente une première étape à faible coût. En outre, l'entreprise peut offrir des solutions favorisant un accès permanent à l'APS, telles que des abonnements aux salles de sport ou la participation collective à des événements sportifs (marathons, tournois d'entreprises, etc.). À un niveau plus avancé, les entreprises peuvent intégrer l'APS comme une composante essentielle de la vie des collaborateurs, en réservant du temps dédié à l'activité physique pendant les heures de travail ou en mettant en place des installations sportives sur les lieux de travail.
Le réel défi est de faire passer le "Sport dans l'entreprise" d'un levier de cohésion de groupe et de divertissement, à une composante essentielle qui garantit aux employés une meilleure productivité et à l'entreprise une meilleure performance économique. Alors que les employés passent un temps considérable dans les milieux de travail, et surtout que les incitations au télétravail suivant le COVID-19 ont causé une réduction significative de l'effort physique des individus (Déplacement sur les lieux de travail, etc.). Les entreprises ont un rôle central et indispensable pour promouvoir l'Activité Physique et Sportive dans la vie des citoyens.
Inciter les collaborateurs à l’exercice physique, et mettre en place les dispositifs nécessaires pour réaliser cet objectif est un RÉEL investissement dans la performance économique de l’entreprise et son rendement, avant d’être une mesure significative dans la vie au sein de l’entreprise. C’est un pari Win-Win.
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Activité Physique et Sportive, Catalyseur de Performance Économique en Entreprise
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Conversations et monologues
Un soir, l'idée a commencé à germer...
Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets.
Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic...
Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...
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