Trump tel un empereur de Rome...
Pendant sa campagne le Président Trump a été reçu par Joe ROGAN à son fameux Podcast, aujourd’hui plus puissant que beaucoup de médias classiques réunis. C’est là que Mr. Trump s’est le plus lâché et c’est là qu’il faut aller pour cerner sa politique projetée tant en interne que pour l’extérieur.
Trump a dit en substance, à cette occasion "je serais dictateur une journée et le reste du temps, je serai démocrate". Entendez par là, qu'une fois installé au bureau de 75.8 m2, face à la roseraie de la Maison Blanche, il signera beaucoup de «Presidental Orders ». Il est coutumier du fait. Il en avait signé 53 en 10 mois lors du premier mandat.
Les Presidential Orders sont les décrets qu’un président américain peut à prendre sans en référer au Congrès. La procédure quoique ne figurant pas dans la constitution a toujours été utilisée. Georges Washington, déjà en 1793 y a eu recours pour s'imposer la neutralité dans le conflit qui opposait France et Angleterre. C’est sous Franklin en 1862 que la procédure semble s’être invitée de façon pérenne dans les usages. Franklin D. Roosevelt est le président qui en détient le record puisqu’il en signera 3700. Cela n’a pas trop dérangé les américains qui faisaient alors confiance à leur président pour les sortir de la crise et préserver le pays de la faillite. Plus près de nous Georges W. Bush en signera 291. Le Congrès reste tout de même maitre de la situation dès lors qu’il s’agit de financement et donc de budget. Pour le Trump cela ne posera pas de problèmes. Ses fidèles sont bien majoritaires dans les deux chambres et ne lui opposeront à priori aucune difficulté.
Le 20 janvier, il va montrer son dévouement aux USA et concrétiser ne serait-ce qu’en partie ses engagements, en signant une multitude de document de tous ordres. Certains vont les toucher les gens dans leur portemonnaie dès le lendemain. Il offrira aux collaborateurs réunis autour de lui comme un véritable capitaine d’équipe, des stylos à encre de marque prestigieuses. La dernière fois il y avait autant de stylos que d’actes signés.
Trump a signifié qu’il entendait mettre fins aux guerres et n’entendait pas en mener ou laisser se produire de nouvelles. Il dira également en substance vouloir réduire certaines factures de l’état dont celles de l’armée. Il sait pertinemment que les grands empires ont tous quasiment chuté dès lors que leurs dépenses militaires avaient dépassées l’entendement. Pour lui, le pays dépense trop en guerre et en armée. Pèsera-t-il vraiment devant la puissance du Pentagon et ses raisons occultes.Il enstend en limoger le patron.
Fort du ras de marais en sa faveur lors des récentes élections, il entend user de cet atout majeur et influer rapidement sur le cours des choses. Dans son approche économique, il cherchera prioritairement à réduire le déficit de la balance commerciale. Les américains sont déficitaires avec toutes les grandes économies du monde : 275 milliards US vis-à-vis de la Chine, 152 avec le Mexique, 72 avec le Japon etc. Un déficit énorme et plutôt malsain. Rien qu’en alcool et spiritueux le déficit est de 15 milliards.
Il veut également reprendre la main sur la production des hydrocarbures et favorisera outrageusement l’exploitation des schistes bitumineux. Les accords de Paris, il s’en balance. Il entend revigorer certaines industries dont celles de l’automobile naguère fleuron de l’économie américaine. Pour cela il aura besoin de main d’œuvre, de plus en plus rare aux USA. S’il est apparemment contre l’immigration il a tout de même une solution. En somme, il ne veut plus de passagers clandestins, d’intrus de hasard ou ceux de la fameuse loterie. Il préconise une immigration basée sur les compétences en fonction des besoins.
Le président est convaincu que c’est la voie pour concrétiser son fameux ‘America first’
Il ne veut plus mettre le nez dans les affaires des autres pays mais va cependant impacter indirectement leurs politiques économiques par la mise en place de taxes douanières plutôt élevées sur les importations. Et il est plutôt sélectif. Il vise la Chine en premier et projette de lui appliquer un taux de 60%. Le Mexique en fera drôlement les frais par ailleurs le 200% qui serait appliqué aux voitures électriques qu’il exporte vers les USA. Le voisin latino a favorisé sur son sol l’implantation d’entreprises chinoises fabriquant des voitures électriques. Elles sont ensuite introduites aux USA dans le cadre des accords de l’ALENA, signés en 1994 avec le Canada et le Mexique. Pour le reste du monde selon le client, les taux seraient de 10 à 20%.
Une autre disposition risque aussi de perturber le cours des choses : la taxe douanière d’un taux de 100% qu'il veut imposer aux importations provenant des pays qui n’utilisent pas le dollar dans les transactions internationales. Le BRIX est directement visé.
Si Trump dit ne pas vouloir de guerre nouvelle, voilà qu’il risque d’en déclarer une bien bonne à beaucoup de monde en même temps. Une guerre tous azimuts. Le très sérieux Centre d’Etudes Prospectives d’Informations Internationales estime par exemple que ces mesures, risqueraient de provoquer un repli du PIB mondial de l’ordre de 0.5%. Ce n’est point négligeable au regard des taux réalisés dans la quasi-totalité des pays sauf cas exceptionnels. Les pays qui exportent vers les USA se trouveraient ainsi impacté.
En apparence ces mesures vont permettre de relocaliser aux USA certains secteurs productifs mais avec quels travailleurs alors qu’il entend en parallèle expulser près de 13 millions de personnes que lui et ses adeptes jugent de trop sur le sol américain. Cependant expulser n’est pas chose aisée et risque d’être très couteux à l’Etat dont il prétend défendre les deniers. Cette opération couterait quelques 315 milliards US au contribuable américain. En fait ce qu’il économiserait ou prendrait d’une main, sera perdu de l’autre.
Reste aussi à savoir qu’elle sera la réaction de la ménagère américaine. Si en grande majorité elle a sanctionné les démocrates pour l’inflation, toutes les mesures plus haut mentionnées et d’autres encore proposées sont génératrices de cherté de la vie. L’américain moyen qui s’est habitué à payer une chemise made in China à 15 USD risque de devoir la payer plus de 20…et ce n’est pas pour cela qu’il a voté Trump.
En tous cas, les deux mois qui nous séparent de l’investiture du 47è président des USA ne vont pas être de tout repos pour le monde entier. Les économistes et les politiques sont à pieds d’œuvre calculette à la main. Les uns comme les autres. Nul doute que certains ne soient déjà en train de préparer la parade aux dispositions projetées. Les USA ne sont plus ce qu’ils étaient il y a encore quinze ou vingt ans. Ils ont beaucoup perdu de leur superbe et de leur hégémonisme économique et Trump risque bien de l’apprendre à ses dépens, ou pas d’ailleurs. Il signera tout de même de sa main un paquet de Presidential Orders le 20 Janvier 2025, tout en savourant son grand triomphe tel un empereur romain.
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Congratulations Mr Donald Trump 47th President of the United States of America...
Voilà Trump est bien le 47è président des USA, après en avoir été le 45è. C’est inédit et intéressant. Déjà lors de son premier mandat, il avait fait dans la rupture avec ce à quoi le monde s’était habitué de la part des USA. Il ira jusqu’à créer contact avec Kim Jong-Un, chef suprême de Pyongyang et de plus 26 millions de nord-coréens. Il aura une relation empreinte de respect avec Poutine et la Chine pouvait commercer avec lui sans difficultés idéologiques.
Sa philosophie est basique : USA first. Tout ce qui peut garantir l’intérêt de son pays est le bienvenu. Dans sa tête il n’y a pas d’alliés mais que des rivaux économiques ; même pas les européens. L’OTAN est pour lui une lourde charge et défendre quiconque n’est pas son affaire. Il dira aux européens, vous voulez que l’OTAN vous défende, payez.
Les chefs européens, intervenants en ordre dispersés, sont passés quémander sa bénédiction et sa protection en vain. Ils n’avaient récolté, par contre, que dédain, voire l’humiliation. Merkel et Macron en savent quelque chose.
Les chefs du monde, les européens et les autres ont veillé tard mardi 5 novembre 2024 et vécu impuissants la réélection du président le plus atypique que les USA aient connu. Celui qui a bousculé toutes les habitudes électorales nord-américaines. Beaucoup ont eu mal à la tête, très mal même. Dans leur majorité, ils souhaitaient en douce l’élection de Kamala dans l’espoir d’un continuum politique et stratégique, celui des démocrates, bien incarnés par Biden. Ils se bousculeront pour présenter leurs félicitations : Congratulations Mr Président.
Trump a mis KO Kamala et ses 2.8 milliards de dollars ramassés pour la campagne alors que lui, malgré l’appui sans limite d’Elon Musk, n’a pas dépassé les 1.8 milliards. Le sourire forcé, caricatural de Kamala, n’a pas suffi. Elle qui n’avait jamais perdu une élection sa vie durant n’a même pas le courage de s’adresser aux siens le soir du suffrage.
Kamala n’a pas réussi à se départir de l’image altérée de Biden. Elle lui a collé fortement à la peau. La réussite économique de son mandat n’a pas suffi ; les 1000 milliards de dollars investit dans les infrastructures non plus. La ménagère américaine comme le jeune cadre et l’ouvrier, le considérèrent responsable de la dégradation de leur pouvoir d’achat et l’ont fait savoir à Kamala dans les urnes.
Et ce n’est pas faut. L’inflation qui a sévit dans le monde entier est en grande partie dû à la guerre Russo-ukrainienne que l’administration Biden a fait durer par ses aides généreuses en armes et munitions au feu follet passé directe d’une série télévisuelle à un mandat présidentiel dans un pays pour le moins bizarre, depuis qu’il s’est détaché de l’URSS. N’y avait-il pas place à la négociation notamment si on avait fait revivre les accords de Minsk, signés pourtant sous l’égide des européens, Allemagne en tête et avec bien entendu la bénédiction américaine. Poutine ne voulait que cela.
Les tensions attisées avec la Chine ont aussi aidé dans cette crise inflationniste qui a impacté le monde entier avec des conséquences catastrophiques pour les petites économies et les 8 milliards d’humains sur terre. Kamala a payé cela mais également le fait que ses propos étaient confus et qu’au lieu de présenter un plan d’avenir pour les américains, elle n’a fait que creuser sa tombe s’enlisant dans des rhétoriques dans les quelles Trump l’attirait avec habileté. Ces conseillers et ses communicants n’ont pas saisi l’astuce.
Le 6 janvier, juste après le plaisir de fêter copieusement Noel et la Saint Silvestre ; victorieux, Trump prêtera sermon.
D’ici là il va affiner ses plans et finir de composer ses équipes qu'il va composer des fidèles parmi les fidèles. Il ne veut pas revivre le premier mandat et ses défections dans son équipe. Et il sera fort ce 47è président des USA, sans opposition à l’US Congress, son parti ayant raflé la majorité dans les deux chambres. La Cour Suprême lui également acquise. Il aura les coudées bien franches.
Dans le monde il n’y a pas que l’Europe et la Chine ou encore l’Inde et la Russie, il y a également l’Afrique. Lors de son précédent mandat, il n’y regardait même pas. Il avait été jusqu’à insulter de la pire des façons les Etats africains, les traitant de pays de m…Biden avait lui fait attention à ce qui se passe sur le continent noir et à l’intrusion de plus en plus forte de la Russie, de l’Inde, de la Turquie et surtout de la Chine. Il y avait vu une menace pour les intérêts américains et avait commencé à agir pour les contrer. Il va accuser ses rivaux d’exploiter les ressources africaines sans contrepartie juste. Il va plaider pour plus de justice dans un partenariat respectant la dignité des africains. Biden organisera même un sommet USA-Afrique et serra la main des chefs africains comme aucun président US avant lui ne l’avait fait. Même pas le kenyan Obama. Joe fera du Kenya un partenaire stratégique et recevra en visite d’Etat le président Kenyan justement, privilège dont aucun chef africain n’avait bénéficié depuis plus d’une quarantaine d’années. Il parla d’intégration de l’Afrique au sein du marché mondial, facilitant la mobilisation de capitaux pour financer de grands projets. 55 milliards USD seront mobilisés à cet effet. C’est ainsi qu’entre autre sera financé la ligne de chemin de fer du corridor Lobito qui intègre l’Angola avec sa ligne de Benguela et la mettra en liaison avec la Zambie et la RDC.
Les africains comme les européens peuvent se poser des questions légitimes quant à la place que va leur réserver Donald Trump dans sa politique étrangère, surtout économique. Beaucoup espérait sans doute tirer profit de la couleur de peau de Kamala et de ses origines… Mais c’est aussi ne pas connaitre la mentalité des américains toutes origines confondues.
Ceux qui devraient se faire beaucoup de soucis se sont les palestiniens. Trump c’est Israël en avant toute. N’est-ce pas le président qui transféra l’ambassade US de Tel-Aviv à Jérusalem. Aucun président avant lui n’avait eu le courage de le faire. Netanyahou a surement suivi de près les élections américaines et a très bien dormi cette nuit-là. Malgré son soutien inconditionnel, Trump va chercher à rétablir la paix au Moyen Orient. Chercher a-t-il à imposer une solution durable : probablement. Il aimerait bien que l’histoire lui retienne cela. Mais à quel prix pour les palestiniens ? Les conséquences du 7 octobre risquent de leur causer plus d’un préjudice. Dans l’esprit de Trump, ils s’en feront une raison.
En tous cas voilà que le lendemain des élections, le prix du pétrole a baissé de façon drastique et le dollar a repris des couleurs.
Pour les marocains Trump est adulé. C’est le président américain qui avait solennellement reconnu la légitimité de la souveraineté du Royaume Chérifien sur ses provinces du sud et qui va sans doute accélérer davantage les choses.
Quant à l’ami Zelenski, il y a de fortes chances que pour lui, la pièce de théâtre soit bien finie cette fois ci.
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Malgré cela les USA continueront à nous faire rêver...
Le monde retient son souffle. Nous ne sommes plus qu’à quelques heures des élections présidentielles américaines. Celles qui impacteront notre vie au moins quatre ans durant.
Peu importe qui sera le locataire de la maison blanche, il ou elle, sera le plus grand influenceur du monde. Tous les jours au bureau seront prendra des décisions qui vont impacter la vie de tous. Le bureau que Georges Washington avait voulu elliptique semble être ainsi comme pour une vue sur tout le monde, sans aucun angle obstructif. Les USA se sont ainsi placés au centre du monde.
La maison blanche ce n’est pas que le bureau ovale et la demeure du président et sa famille. D’autres influenceurs, plus ou moins connu y exercent leur pouvoir. Ils sont conseillers, secrétaires d’états, journalistes ou simples copains.
Toutes sortes de journalistes y ont des bureaux et passent leurs journées à scruter l’information, à peser sur les décisions et en provoquer, surtout quand ils ont en face le Président en personne. Lui aussi obéit au dictat de la presse et craint son omnipotence.
Le pouvoir aux USA, ce n’est pas que la Maison Blanche. Non loin de là trône le Congrès avec une gérontocratie à vous donner des sueurs froides. Certains des Congressmen peuvent aller jusqu’à perdre leur latin mais tiennent beaucoup au pouvoir que leur confère la plus vielle des constitutions. Ils paraissent être la réincarnation de ceux qui ont imaginé et rédigé la constitution. Il y avait un marocain juif parmi les auteurs, soit dit au passage. Certains n’ont de savoir et de compétence que celui que leur confère les millions de dollars qui leur permettent de se maintenir. Ils n’ont idée ni de la géographie ni de l’histoire et encore moins des cultures des autres peuples. Ils sont américains et donc les meilleurs et les plus intelligents et sans doute les plus puissants. Ils peuvent prendre des décisions à faire trembler le monde. Peu importe, le soir, ils vont somnoler sans voir ni comprendre ce qu’ils auraient provoqué.
Ils ne sont pas seuls les vieux. Il y a aussi de petits jeunes et jeunettes qui se font les dents. Beaucoup sont issus de l’immigration mais sont contre. Les USA en a drôlement besoin pour sa croissance mais peu importe. Ils sont mexicains ou cubains d’origine mais ne veulent plus de nouveaux cubains ou mexicains.
Tous font des lois sur des sujets que seule une minorité comprend. Ils dénoncent la tyrannie dans le monde mais ne mesurent pas celle qu’eux exercent sur ce même monde. Ils défendent les droits humains mais ne se rendent pas compte que leur armée et entreprises en bafouent chaque seconde. Ils sont les meilleurs n’en déplaise aux autres peuples de la barbarie…
Le 6 janvier 2021, l’Afrique a perdu la primauté des élections contestées. Le président sortant conteste les résultats un peu comme ces opposants africains dont on peut facilement imaginer les déclarations d’après comptage des voix. Un véritable coup d’Etat. Les USA perdront de leur superbe devant le monde. Le Capitol, la maison du peuple est prise d’assaut. Des illuminés se hissent au rang de mentors et de sauveurs du peuple.
Une partie des américains, pense que la démocratie est en danger et qu’il leur appartient de la défendre. Ils sont nombreux à constater que leur système est gangréné et malade. Nombreux sont ceux ayant pris conscience que quelque chose doit changer mais n’ont de choix que de subir. Albert Arnold Gore en avait fait les frais. Gentil comme il paraissait, il avait accepté de perdre devant le pire de présidents que les USA allait avoir pour sauver le système. Ses traits le trahissaient.
Non loin vous avez l’autre centre du pouvoir : la Cour Suprême des USA. Les concepteurs du système pensaient qu’avec cette institution ils allaient épargner aux USA toute sorte d’abus. Ils ne pouvaient imaginer le type d’humains qui allaient leur succéder. Ceux qui par des micmacs vont aller chercher à détourner cette institution et à y imposer des copains pour épauler leurs dérives. N’en déplaise au peuple. La Cour va statuer au gré des vents et de la volonté de celui qui a présidé à la désignation de tel ou tel juge.
A la veille des élections ces trois symboles de la grande démocratie américaines sont barricadés. La sécurité a installé des barrières et quasiment des barricades. Ils ont peur de l’illuminé qui pour contester les résultats va venir s’immoler ici, du fanatique qui arme au poing pourrait venir allumer quelques innocents, du peuple convaincu par l’un ou l’autre des candidats de venir sauver la démocratie. Les USA ont peur des américains.
Non loin de là, le Pentagone semble scruter paisible ce qui se passe. L'Etat profond est paisible. Pas grand-chose ne bouge ici comme si l’on ne voulait pas déranger le repos des locataires de Darlington. C’est là que seraient prises les grandes décisions en cas de pépins.
Le tour serait incomplet sans évoquer les dizaines de milliers de lobbyste qui scrutent la situation, souriants. Peu importe, eux n'ont de souci que de faire basculer les décisions en faveur de ceux qui les financent. Dans des bureaux calfeutrés, se nourrissant et nourrissant leurs proies dans des restaurants huppés, les font souler dans des bars recommandés. Un pouvoir pour lequel personne n’a voté. Autour d’un repas ou d’un verre on peut sceller l’avenir du peuple ou de l’humanité. Les armes, le Tabacs, les médicaments, les produits chimiques ne sont jamais loin du Capitole.
Jamais campagne américaine n’avait ressemblée à celle d'aujourd’hui. Les deux sont tombés au plus bas. Les insultes fusent. La rhétorique infame et les propos calomnieux insupportables retentissent des deux côtés à en lasser le monde.
Même les universités n’échappent plus aux affrontements idéologiques violents. La radicalité ne semble déranger personne ; au contraire elle est bien nourrie par les propos des candidats et leurs sbires.
Elon Musk et d'autres stars sont là aussi pour influer qui avec des millions qui avec des millions et le sourire forcé.
Et qu’il est drôle leur sourire forcé, limite caricaturale.
En tous cas le spectacle est à la fois amusant et alarmant au point de nous poser la question de savoir si le système n’était pas à bout.
Peu importe celui ou celle, celle ou celui qui va occuper le bureau ovale, les USA resteront les USA et tous allons attentivement veiller pour savoir qui va les gouverner et nous gouverner par ricochet pour au moins quatre années.
I have a dream, avait dit Martin Luther King. Le Pasteur finira par être tué. Aujourd’hui non loin de la Maison Blanche, du Capitole, du Congrès, de la Cour Suprême et du Pentagone, des dizaines de gens crèvent la dalle et leurs enfants, à un âge de plus en plus précoce, s’entretuent à armes de guerre. Washington n’est plus la ville chocolat. C’est l’une des villes ou la fracture sociale est la plus prononcée. C’est la Cinquième ville la plus meurtrière des USA.
Malgré cela les USA continueront à nous faire rêver.
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Visite du Président Macron au Maroc: l'ombre de Moulay Ismail,de Benaicha et de Louis XIV...
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné un caractère historique à la visite d’Etat du président Macron au Maroc. De mémoire d’hommes seules les grandes monarchies et les pays nations les plus anciens peuvent réserver à un chef d’Etat étranger un accueil authentique, aussi riche en symboles.
Il y eu bien l’insistance du Président quand il évoque la position d’Etat de la France en ce qui concerne les provinces du Sud marocain et bien évidemment la dizaine de milliards d’Euros d’accords économiques de signés mais est là l’essentiel?
Dans l’une de ses prises de paroles, le président Macron n’a pas manqué d’évoquer l’histoire. Il remonta même jusqu’au fascinant personnage de l’ambassadeur Benaicha, celui que le Sultan Moulay Ismail avait dépêché auprès du Roi soleil. Il aurait pu remonter plus loin car il y eu bien des échanges antérieurs à la période ou aux années évoquées.
Pour en rester aux mêmes règnes à Paris et au Maroc on peut rappeler que Louis XIV avait en 1689 dépêché auprès du Sultan Chérifien Moulay Ismail, François Pidou de Saint-Olon. A l’époque quand un souverain envoyait un émissaire auprès d’un autre on parlait d’ambassade. C’est donc en réponse à cette ambassade que le Sultan envoya à son tour une ambassade en la personne de Abdallah Benaicha qui pris le chemin de Paris en 1698, soit quasiment dix années après.
Les voyages étaient longs, fastidieux et risqués à l’époque et les échanges très peu politiques sinon quand il s’agissait de garantir un tant soit peu de sécurité pour permettre et favoriser les échanges commerciaux et beaucoup pour libérer les captifs d’un côté comme dans l’autres. A l’époque l’Empire Chérifien faisait beaucoup dans l’export des cuirs, du sel, du blé notamment. Benaicha qui ne rencontra Louis XIV que le 16 février 1699, était en fait venu négocier la libération des captifs musulmans fait prisonniers en mer par les navires du Roi Soleil. Les malheureux étaient utilisés de force dans les carrières. Il voulait ainsi négocier un traité dans ce sens.
Abdallah Benaicha était un marin de haut rang. On peut l’assimiler à une sorte d’Amiral de l’époque. Il ne parlait pas français mais plutôt l’anglais et l’espagnol. C’étaient là les langues que les commerçants et les gens avertis, notamment ceux de la navigation, parlaient du côté sud de la méditerranée aussi. Les puissances maritimes qui se dessinaient étaient justement espagnoles et anglaises.
Qui d’autre pouvait négocier un tel traité que Benaicha qui lui-même avait été captif en Angleterre dans sa jeunesse et qui n’avait été libéré qu’au prix d’une importante rançon. C’était monnaie courante. On captivait des gens généralement en mer, on profitait de la force de leur bras et de leur savoir quand ils en avaient et on négocie leur libération contre des sommes importantes d’argent, par la suite. Les gouvernants de l’époque cédaient facilement à ce genre de chantage. La religion n’était jamais très loin de la problématique. Les chrétiens captivaient des musulmans et les musulmans faisaient de même pour les chrétiens. Le monde était ainsi divisé selon les confessions des habitants de telles ou telles régions.
A Paris, Benaicha sera accueilli chaleureusement avec beaucoup d’égards, histoire de manifester la considération de Versailles à Moulay Ismail et sa puissance. On lui organisa de nombreuses visites de monuments, bien évidemment pas du tout dans un but culturel mais plutôt pour lui signifier la puissance du pays et du règne de son souverain de l’époque. Il fallait l’épater dans le but de revenir en faire le récit à son propre Sultan. Louis XIV se vantait ainsi de son pouvoir pour intimider le Sultan Chérifien. C’était une façon d’impressionner et de dissuader quiconque pouvait douter de la puissance du pays. On agissait ainsi à l’époque et peut être encore aujourd’hui. C’était là les atouts de la politique étrangère : faire peur et montrer combien on était en avance et puissant.
Benaicha par sa classe, ses manières raffinées, son accoutrement richissime, son allure et sa culture va être perçu comme une curiosité plutôt intéressante et séduisante. On dira même qu’il aurait séduit plus d’une dame de la noblesse de la Cour de Louis XIV. Les femmes de la cour ne se privaient pas à l’époque et avaient leurs habitudes à peine cachées également…
Durant son séjour fort prolongé non sans raisons apparentes ou pas, Benaicha a également rencontré Jacques II roi d'Angleterre détrôné, qui s’était réfugié en France. Il l’avait apparemment connu dans sa jeunesse quand il avait été comme dit plus haut, fait esclave musulman. L’Angleterre à l’époque était proie à véritable instabilité avec un substrat religieux compliqué. Le catholicisme était confronté à de très grandes difficultés. Normal que Jacques II lui-même catholique se soit réfugié auprès d’un Roi catholique. Pour rappel, alors qu’il rencontrait des difficultés à se maintenir sur le trône anglais Jacques II aurait reçu une proposition d’aide de Moulay Ismail. Seulement le soutien militaire avait été assortie d’une condition complexe et compliquée. Moulay Ismail aurait demandé simplement à Jacques II de se convertir à l’Islam et à défaut au protestantisme.
Contrairement à la visite d’Etat du Président Macron au Maroc qui s’acheva en apothéose avec de grandes conventions, des contrats gigantesques et des sourires prometteurs et sincères, la mission de Benaicha s’était achevée sur pas grand-chose…Comme toutes les expéditions de l’époque. Cependant ne faut-il pas reconnaitre que cette ambassade avait laissé quelques germes. Elle a eu le mérite de faire connaitre à l’un et à l’autre ce qu’on était véritablement chacun de son côté.
Les jalons posés alors et les graines semées par Benaicha lors de son périple parisien auront certainement servi de fondements à ce qui vient d’être vécu lors de la visite du Président Macron qui a eu l’intelligence de l’évoquer. C’est justement le moment qui a été saisi de part et d’autre pour dire haut et fort que seul la considération et le respect réciproque pouvait sceller une grande amitié et garantir les intérêts des uns et des autres.
Quatre siècles de relations ont été évoqués avec intelligence sans doute pour dire qu’on ne peut faire sans s’inscrire dans la perspective historique pour réfléchir et construire le présent et l’avenir.
En tous cas l'ombre et l'esprit de Moulay Ismail, ceux de son ambassadeur Benaicha étaient bien présents et ceux de Louis XIV aussi.
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Un tournant historique avec le transfert de 2,5 millions de documents d’archives à Rabat, source d’inquiétude pour l’Algérie
La visite du Président Macron au Maroc a été reportée à moult reprises pour des raisons aussi diverses que variées. Alors que beaucoup y voyaient un enlisement dans une situation grave et insoluble, le temps a, lui, montré le contraire. Au vu des récents développement, plutôt que de parler de crises successives profondes mieux vaut aujourd’hui parler d’une halte bénéfique et productive, puis qu’elle a permis de remettre les pendules à l’heure, de clarifier la situation de part et d’autre, de rendre lisibles les positions de chacun sur les problématiques qui le concernent et de dissiper certaines difficultés latentes qui en fait hantaient les deux parties.
L’espoir maintenant est de voir la locomotive et les wagons de la complémentarité sur les rails, dans un esprit de mutuel respect et d’intérêts communs, dans le programmatisme le plus absolu et la perspective la plus rentable pour les deux parties.
Dans ce contexte, l’une des questions, depuis des décennies en suspens entre les deux pays, est celle des archives qui concernent le Maroc; notamment ceux de la période du protectorat et légèrement avant. C’est à dire les documents depuis que la France avait commencé à s’intéresser au Maroc. Pendant longtemps et jusqu’aux circonstances ‘post’ récente crise, la France avait toujours feint ne pas entendre les revendications du Maroc sur la paternité de ses archives quoique le concernant directement.
En fait la France dans son jeu d’équilibriste, cherchant à rester à mi-distance entre l’Algérie et le Maroc, ne pensait pas productif que de livrer un tel trésor d’informations au Royaume, sans que cela n'éclabousse ses relations avec ses anciens départements; une équidistance plutôt relative puisque l'ancienne puissance coloniale a plus eu des agissements à l’avantage de l’Algérie pour des raisons historiquement évidentes et compréhensibles. Seulement la France n'a jamais eu en retour une quelconque considération pour ce positionnement, perçu injuste du côté de Rabat.
A l’évidence ces archives sont d’une importance capitale pour le Maroc car concernent son histoire et surtout sa géographie d’avant colonisation de son Sud par l’Espagne, avant spoliation de son Est par la France, avant rattachement de certaines de ses provinces à l’Algérie et avant partage en strates du reste de son territoire, toujours entre la France et l’Espagne. En fait l’Empire Chérifien avait été dépiécé, sans doute dans la perspective de l’affaiblir à jamais.
Voilà donc que la période froide entre les deux pays, aujourd’hui révolue, va permettre la mise sur la table de cet épineux dossier des archives, jusqu’à l’aboutissement à un accord qui va permettre au Royaume chérifien de récupérer plus de deux millions et demi de documents. Les cartons qui seront remis au Maroc seront sans doute d’une véritable utilité et vont surement être d’un impact important quant à l’avenir de sa politique étrangère et pas que. Ils pèseront lourdement sans doute aucun, dans ses relations avec le voisinage.
Mon ami MH vient de consacrer une réflexion des plus pertinentes à la question, texte qu’il a publié, comme à son habitude sur LinkedIn. Avec sa permission je me permets de le publier ici dans son intégralité. Il est capital de lire ce texte pour comprendre le véritable enjeu de cette insistance marocaine pour recouvrir les dites archives.
« Le Maroc et la France viennent de franchir une étape cruciale dans leurs relations avec la signature d’un accord officiel prévoyant le transfert d’environ 2,5 millions de documents d’archives françaises à Rabat.
Ce développement, qui fait suite à des décennies de demandes marocaines, revêt une importance stratégique majeure. Ces documents, qui contiennent des informations précieuses sur les revendications historiques du Maroc et ses frontières territoriales, notamment dans les zones contestées depuis la fin de l’ère coloniale, viennent renforcer la légitimité des positions marocaines.
Ce transfert d’archives concerne en particulier des territoires occupés illégalement, tels que le Sahara oriental, une région dont la souveraineté est au cœur des différends entre le Maroc et l’Algérie. Ces documents apportent des preuves historiques susceptibles de consolider les revendications marocaines sur ces territoires.
Lors de la rencontre qui a officialisé cet accord, les responsables marocains et français ont souligné l’importance de cette documentation dans la résolution des litiges territoriaux et la reconnaissance des droits historiques du Maroc.
Cet accord a provoqué une onde de choc du côté du régime algérien, particulièrement inquiet face à la remise de ces archives. L’Algérie, consciente du bien-fondé des revendications marocaines, craint que ces nouveaux éléments historiques ne viennent renforcer la position du Maroc dans les instances internationales.
Pendant des décennies, les dirigeants algériens ont cherché à nier la légitimité des revendications marocaines. Pour occulter ces revendications et retarder toute négociation, l’Algérie n’a pas trouvé mieux que de créer le conflit autour du Sahara occidental. Peine perdue.
Cet accord marque un tournant décisif non seulement dans la gestion des litiges historiques entre le Maroc et la France, mais aussi dans l’équilibre géopolitique régional. Il est perçu par beaucoup comme une reconnaissance implicite, de la part de la France, de l’importance du contexte historique dans les revendications territoriales contemporaines. La remise de ces documents à Rabat, après des décennies de réclamations, représente un coup dur pour le régime algérien, qui voit ses positions de plus en plus fragilisées face à une vérité historique désormais accessible et incontestable.
Le Maroc, grâce à cet accord, renforce ses moyens de défense sur la scène internationale, tandis que l’Algérie, confrontée à une situation délicate, pourrait voir ses arguments s’effriter face à des preuves archivistiques irréfutables. Ce transfert d’archives n’est pas seulement une victoire diplomatique pour le Maroc, mais aussi un acte qui éclaire les injustices historiques commises durant la période coloniale et les revendications légitimes qui en découlent. »
Voilà qui est dit mais surtout, voilà un geste éminemment politique que de restituer de telles archives, sachant l’impact puissant que cela va fatalement avoir , à savoir influer fortement sur la géostratégie de la région. La France le sait, le Maroc le sait. Quant à l’Algérie, il lui reste les yeux pour pleurer et surtout à se ressaisir et pourquoi pas se départir de la fuite en avant qui caractérise ses agissements au quotidien depuis longtemps déjà.
(En lien ici bas vous avez l'article en anglais te que publié par Morocco World News)
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Un tournant historique avec le transfert de 2,5 millions de documents d’archives à Rabat, source d’inquiétude pour l’Algérie
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le réveil de l'Afrique est inéluctable...
Le monde est-il véritablement conscient des grands changements s’opérant sous nos yeux ?Probablement que oui.Mais alors que fait-il pour les anticiper, les accompagner, s’y préparer et surtout pour en faire des atouts de développement, de paix, de concorde et de coexistence.Que faisons-nous pour les conjuguer en efforts de compréhension de l'autre, en stratégies communes, alors que la géopolitique en est impactée et est en pleine évolution, un peu en roue libre tout de même.La réponse est sans équivoque : pas grand-chose. On cherche plutôt à gagner du temps, on pousse la poussière sous le tapis et ou on résiste.Pour quelle raison et jusqu’à quand ?Force est de constater simplement que les ‘puissances’ dominantes n’ont aucunement envie de voir les choses évoluer différemment, aucunement la volonté de voir les contextes se mouvoir autrement que dans le sens de la consolidation de leurs acquis historiques, économiques et politiques.Pour ‘le jusqu’à quand’, la réponse est encore plus complexe. Selon que l’on se situe au nord ou au sud, la perspective est différente.Les jeunesses du sud, de plus en plus qualifiées, de mieux en mieux formées, de plus en plus ambitieuses n’entendent plus les choses avec la logique défaitiste et résignée de leurs aînés.Les populations du sud, notamment celles d’Afrique, ne sont plus sensibles au discours creux des idéologies révolutionnaires naguère servi comme un cataplasme pour les amadouer, voire les faire taire, en attendant des jours meilleurs… La jeunesse a compris et s’est réveillée…On attribue à Napoléon en 1816 « Laissez donc la Chine dormir, car lorsque la Chine s’éveillera, le monde entier tremblera » on sait depuis que la Chine s’est bien réveillée…et de quelle manière. Alain Peyrefitte l’avait bien prédit à son tour.Drôlerie de l’histoire, personne n’a jamais dit chose pareille en ce qui concerne l’Afrique… Et pourtant l’Afrique est bien en train de sortir de son sommeil…attendez donc qu’elle se débarbouille un peu.La Chine ce n’est pas grand-chose devant l’Afrique, sinon le leg ressuscité de Confucius habilement conjugué avec un pragmatisme communiste que personne n’avait imaginé.L’Afrique est beaucoup plus vaste, avec une population plus nombreuse et en continue croissance. L’Afrique c’est une jeunesse vive et enthousiaste. L’Afrique c’est beaucoup de richesses, c’est la plus grande île sur terre avec des façades, face à tous les continents.Le continent dit noire, c’est de très nombreux atouts certes mais probablement aussi quelques inconvénients à même de bloquer ou ralentir l’élan. On peut les aligner pêle-mêle : la soumission de certains dirigeants, quelques régimes politiques défaillants, des frontières toxiques héritages du colonialisme, la corruption endémique encouragée et soutenue par les multinationales et quelques régimes occidentaux et leurs services, un fatalisme profondément ancré.Mais l’Afrique est aussi d’un dynamisme déterminé. Allez voir son Est, son Ouest, son Nord ou son Sud, partout L’Afrique est en ébullition. Les jeunes parlent, agissent, travaillent, innovent ; font de la politique autrement et veulent changer les choses. Leurs aspirations sont croissantes voire sans limites. Bien sûr qu’il y a encore des écervelés qui ne jurent que par l’immigration mais cela va s’estomper sous peu. Les perspectives de croissance et les taux déjà atteints dans certains pays vont changer la donne…Globalement les 54 pays d’Afrique ont compris la mouvance et sont de plus en plus conscients de la possibilité de s’imposer et d’imposer un point de vue au profit de leurs jeunesses. Rappelons-nous l’altercation du président de RDC avec le président Macron ou encore le Discours historique du Roi Mohammed VI à l’occasion du retour du Maroc au sein de l’Unité Africaine. (Vous avez le lien du discours ici bas)L’ambitieuse ZLEKAF est sans doute la réponse la plus osée, comme par ailleurs le gazoduc Nigéria - Maroc, les plateformes de fabrication d’engrais, le projet de tunnel entre le Maroc et l’Espagne, les Giga factory qui s’y installent etc… sont des exemples on ne peut plus éloquents.Deux données fondamentales déterminent toutes les évolutions : la géographie et la démographie. Les deux sont en faveur de l’Afrique.Dans ce contexte mouvant, reste alors deux façons d’agir pas plus: soit intégrer le continent dans un processus de reconnaissance, d’estime, de respect de la dignité et de co-développement ; soit risquer des confrontations et des affronts des plus acerbes. La France en sait quelque chose depuis quelque temps…et ce n'est qu'un début.Le milliard et demi d’habitants du continent, c’est-à-dire plus du quart des membres des Nations unies sont à prendre en compte urgemment.Ainsi ne faut-il pas au plus vite intégrer l’Afrique dans la gouvernance mondiale ?Ne faut-il pas entendre l’appel solennel de l’Afrique de disposer de sièges au Conseil de Sécurité au plus vite en lieu et place des trois strapontins de membres non permanents ?Ne faut-il pas au plus vite commencer à payer aux justes prix ce que les occidentaux pompent en Afrique ?Autant de questions auxquelles il y a urgence à répondre de manière sensée et pragmatique car le cours normal de l’histoire est ainsi que le constatait déjà Ibn Khaldoun…Soit que l’évolution est maîtrisée et canalisée au profit de tous, soit que le changement va intervenir dans la douleur…au profit des plus nombreux que ni les armes, ni les frontières, ni les politiques de blocus migratoire ne pourront ni juguler, ni arrêter. L’Afrique est en train de se débarbouiller, par pour longtemps avant son grand réveil. Une résurrection inéluctable.
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25 ans de règne de Sa Majesté Mohammed VI, en matière de sport...
Il faut d'abord rappeler que le règne de Sa Majesté Mohammed VI , Roi du Maroc, avait débuté avec le meilleur exploit jamais réalisé par l’athlétisme marocain : celui de se classer 5e aux championnats du monde alors organisés à Séville. Le pays avait alors ramené une excellente moisson de médailles. Les athlètes avaient considéré que c'était le meilleur cadeau qu'ils pouvaient offrir à Sa Majesté à l'occasion de son intronisation.
En retour, Sa Majesté leur avait répondu de la plus belle des manières, avec une sollicitude royale que chacune et chacun a ancré à jamais dans sa mémoire.
Dès le début, Sa Majesté avait donné de nombreux signaux pour faire comprendre à tous l'importance du sport dans le développement socio-économique durable, l'épanouissement du citoyen marocain et la consolidation de l'image de marque du pays.
Probablement ayant constaté une certaine lenteur dans l’accomplissement et la mise en œuvre de la vision Royale, Sa Majesté, en 2008, plus exactement le 24 octobre, a adressé une lettre historique aux différents acteurs de la vie sportive, réunis dans des assises nationales. Après un constat qui ne laissait aucun doute quant à la non satisfaction du souverain, cette lettre a tracé la voie et indiqué les axes du développement espéré. La lettre va même jusqu’à expliciter la manière d’y arriver selon la vision de l’auguste souverain. Cette lettre est toujours d’actualité et pas un acteur de la vie sportive ne peut se permettre le luxe d’en ignorer le contenu.
Pour montrer la voie et indiquer le cap, Sa Majesté va inaugurer en personne l’académie Mohammed VI de football et le Centre National Mohammed VI des Handicapés où le sport a été envisagé comme pierre angulaire dans l’intégration des personnes à besoins spécifiques.
En 2011, à l’initiative Royale de révision de la Constitution du pays, le peuple marocain va voter massivement le projet qui pour la première fois de l’histoire du pays va inclure le sport et l’activité physique comme un droit pour le citoyen marocain. Rare sont les constitutions dans le monde qui consacrent le sport de cette façon si explicite et si claire.
C’est ainsi que se concrétise aujourd’hui la vision de Sa Majesté et c’est ce qui explique les investissements importants en matière de sport, le changement qualitatif constaté dans les infrastructures et le niveau des résultats dans certaines activités sportives. D’autres disciplines hélas, trainent encore à saisir les opportunités qui s’offrent à elles pour se hisser au niveau voulu ; sans doute par manque de clairvoyance ou de compétence.
La vision royale s’est également révélée très claire et ambitieuse pour le pays en ce qui concerne la place du Maroc dans le concert des pays capables d'organiser de grandes manifestations sportives. Le pays a ainsi organisé de nombreux championnats d’Afrique dans différents sports.
Le Royaume concrétisera cette vision en accueillant pour la première fois de son histoire les Jeux Africains. Ceux-ci étant la plus grande manifestation sportive au niveau continental. Les 54 pays d’Afrique y étaient présents.
Sous l’impulsion de Sa Majesté que Dieu l’assiste, le Maroc n’a point baissé les bras quand il s’est agi de défendre sa légitimité à organisation de la Coupe du monde de football.
Le pays a présenté sa candidature à six reprises sans jamais se décourager.
À chaque candidature, le pays avait assuré les instances de la FIFA que sa détermination était forte et légitime, et quoi qu'il advienne, le dossier présenté était un véritable gage pour le pays et les projets qui y figuraient allaient de toute façon être réalisés.
À chaque fois, le Maroc avait tenu parole. Il a toujours considéré la Coupe du Monde de Football comme un accélérateur de développement et non comme un rendez-vous sans lendemain.
Il faut aussi se remémorer l’occasion et les circonstances de la dernière présentation de la candidature marocaine. L’Afrique de football était en congrès à Kigali au Rwanda. Le Maroc y était représenté bien évidemment par la Fédération Royale Marocaine de Football, mais aussi, au niveau officiel, par le ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et du Sport, Chakib Benmoussa. Il est officiellement présent pour recevoir le prix de l’Excellence décerné par la CAF au souverain marocain et au président Kagame.
Le ministre lit alors le message que Sa Majesté avait bien voulu adresser à l’assistance. Dans ce message, Sa Majesté a annoncé aux Marocains, aux Africains et aux citoyens du monde, la nouvelle de la candidature à l’organisation de la Coupe du Monde de Football. Cette fois-ci, elle est menée conjointement avec l’Espagne et le Portugal. La formule annoncée par le souverain est historiquement nouvelle ; organiser les compétitions sur les deux rives de la Méditerranée occidentale : un signal civilisationnel fort à la FIFA et au monde.
La primauté laissée à Sa Majesté pour faire cette importante annonce en dit long sur la considération dont jouit le souverain dans la région. En effet, Sa Majesté l'a faite au nom des trois pays, mais également au nom de l'ensemble du continent.
À cette occasion, la Coupe du Monde de football fêtera ses 100 ans d’existence.
Dans son message à l’occasion de la remise à Kigali du prix de l’Excellence de la CAF pour l’année 2022, juste avant l’annonce de la candidature tripartite pour la Coupe du Monde, le Souverain avait déclaré : « Je reste fidèle à la conviction que j’ai exprimée dans mon discours à l’occasion du 29ᵉ Sommet de l’Union Africaine, en 2017 : “l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse” et seule “une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement”.
Cela démontre la conviction royale selon laquelle le développement de l’Afrique ne pourra se faire que dans le cadre de sa vision du continent, à savoir la nécessité de l’entente, du respect, de la complémentarité et de la coopération gagnant-gagnant. S’occuper de la jeunesse et lui ouvrir les opportunités nécessaires dans ce processus est essentiel et incontournable.
Tout le monde sait la place qu’occupe le football dans le développement de cette jeunesse et c’est ce qui fait dire à Sa Majesté plus loin dans son message : « …Dans mon pays – le Royaume du Maroc, j’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable ». Une façon d’inviter les pays du continent à faire de même.
Aujourd’hui, nous, Marocains, fêtons les 25 années du règne de Sa Majesté Mohammed VI que Dieu l’assiste. Mais il faut savoir que la quasi-totalité des peuples d’Afrique fêtent également l’occasion avec nous, tant la personnalité royale est rayonnante sur le continent et le Maroc considéré comme un allié certain pour le développement et le bien-être des citoyens. Notre pays est perçu comme un exemple et un allié, et nous devrions tous travailler à consolider cette place particulière qui est la sienne, construite par les nombreuses visites et la sollicitude royale dans différentes régions d’Afrique.
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Pour une Nouvelle Dynamique Sportive ...
À chaque nouvelle édition des Jeux Olympiques, notre pays, le Maroc, se retrouve uni par un sentiment de fierté et de patriotisme lorsque l'un de nos athlètes se hisse sur le podium. Cependant, derrière ces moments de joie et de célébration, une prise de conscience collective commence à émerger parmi la population marocaine ; la nécessité de repenser et de restructurer le sport national, en particulier le rôle des fédérations sportives qui en ont la gestion.
La médaille d'or remportée par Soufiane El Bakkali en athlétisme a été une source de joie immense pour tout le pays. Mais cette victoire a également soulevé des questions sur les occasions manquées dans d'autres disciplines. Pourquoi d'autres sports compétitifs peinent-ils à atteindre de tels sommets? Pourquoi les exploits de nos athlètes ne sont-ils pas plus fréquents?
Les performances de haut niveau, comme celles d'El Bakkali, mettent en lumière le potentiel de notre pays sur la scène sportive mondiale. Toutefois, elles révèlent également des lacunes dans la gestion, le soutien et le développement des talents sportifs à l'échelle nationale. Ces questions poussent le peuple marocain à interroger les réalisations de chaque fédération sportive, à évaluer leur efficacité et à exiger des comptes sur les stratégies mises en place pour promouvoir le sport de compétition au Maroc.
Cette prise de conscience collective peut être le point de départ d'une révolution sportive, une transformation qui ne se limiterait pas à une seule discipline, mais qui s'étendrait à tous les niveaux du sport national. En repensant les structures sportives, en renforçant les investissements dans la formation des athlètes, et en créant des infrastructures modernes et accessibles, le Maroc pourrait non seulement multiplier les succès sportifs, mais aussi faire du sport un véritable vecteur de soft power.
L'adhésion de l'ensemble du pays à cette initiative est essentielle. Chaque citoyen, chaque institution, chaque fédération doit s'engager à soutenir ce renouveau. Le sport, au-delà de ses aspects compétitifs, peut être un levier pour renforcer l'unité nationale, améliorer la santé publique, et accroître la visibilité du notre pays sur la scène internationale.
Ainsi, les Jeux Olympiques ne sont plus seulement une occasion de célébrer les victoires, mais aussi une opportunité pour notre pays de se questionner, de se mobiliser et de s'engager dans une dynamique de changement positif. En tirant les leçons des réussites et des échecs passés, le Maroc peut espérer voir émerger une nouvelle ère sportive, où chaque médaille est le fruit d'une stratégie nationale cohérente et ambitieuse.
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Le Sport comme Réflexion des Inégalités ...
Les Jeux Olympiques sont un événement mondial qui reflète les dynamiques sociales, économiques et culturelles des pays participants. Le Maroc, avec sa riche histoire sportive et ses ambitions olympiques, n'échappe pas à cette règle. Les théories de Pierre Bourdieu, notamment les concepts de "champ", "habitus" et "capital", aident à comprendre comment les divisions sociales se manifestent dans le sport marocain.
Au Maroc, les Jeux Olympiques mettent en lumière les inégalités d'accès aux ressources sportives. Ces inégalités sont particulièrement visibles entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu'entre les différentes classes sociales, les grandes villes ont des infrastructures sportives modernes, tandis que les zones rurales manquent souvent de telles installations.
La classe sociale influence fortement la capacité des athlètes à s'entraîner et à participer aux compétitions internationales. Les familles aisées peuvent investir dans des formations spécialisées et des équipements coûteux, alors que les athlètes issus de milieux modestes rencontrent des obstacles financiers significatifs.
Les divisions sociales basées sur le genre sont également présentes dans le sport marocain. Bien que des progrès aient été réalisés, les femmes continuent de faire face à des obstacles pour accéder aux mêmes opportunités sportives que les hommes.
L'habitus des athlètes marocains, façonné par leurs expériences sociales et culturelles, joue un rôle crucial dans la reproduction des divisions sociales. Les athlètes issus de milieux favorisés ont des dispositions qui les aident à réussir, tandis que ceux issus de milieux défavorisés peuvent être entravés par des habitudes moins adaptées aux exigences du sport de haut niveau.
Les différentes formes de capital (économique, social, culturel et symbolique) sont inégalement réparties dans le champ sportif marocain, renforçant les divisions sociales. Les athlètes qui accumulent des médailles et des titres peuvent transformer ce prestige en avantages économiques, accentuant les écarts entre eux.
La division sociale est omniprésente dans le contexte des Jeux Olympiques au Maroc. Elle influence qui peut participer, exceller et comment les athlètes sont perçus. Les théories de Pierre Bourdieu offrent un cadre précieux pour comprendre ces dynamiques, en montrant comment les structures sociales et les pratiques sportives sont interconnectées et se renforcent mutuellement. Comprendre ces mécanismes peut aider à formuler des politiques plus inclusives et équitables, visant à réduire les inégalités et à offrir des opportunités sportives à tous les Marocains, indépendamment de leur origine sociale ou régionale.
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Mais que se passe t-il sous nos yeux...
Mais qu’arrive-t-il au monde ?
La France s’apprête à se mettre au garde à vous sous la férule d’un à peine bachelier mais combien charmant et charmeur. Un visage d’ange qui a réussi à cacher toute une histoire de haine adulée, de racisme évident, de ségrégationnisme revendiqué et de fascisme assumé du parti qu’il incarne. Comme par magie, médias achetés aidant, le jeune bachelier est arrivé en un clin d’œil à maquiller toute une idéologie et à embobiner tout un peuple de France qui va en fin se rendre compte que Vichy n’était pas un accident et qu’une proportion fort importante de la population d’alors n’était point dans la résistance mais plutôt dans la collaboration…
La France passe à droite mais attention rien ne risque vraiment de changer, du moins immédiatement car pour cela il faudra le plein pouvoir et cela passe par une Présidente RN, un premier ministre RN et une majorité parlementaire RN. Les RN ne sont pas bêtes et sauront attendre… à moins que le jeune Bardella ne soit pressé et qu’il ait un propre agenda visant à doubler Mme Le Pen et la mettre hors-jeu pour les prochaines présidentielles. Sera-t-il si pressé d’aller vite ? Possible mais peu probable. Ce pendant seul le temps est à même de nous éclairer sur les intentions des uns et des autres…En tous cas l’attitude du Président amateur, joueur de poker, aura été la pierre angulaire dans l’accélération de la réussite du RN et est aujourd’hui le propulseur de l’ascension à la présidence, attendue, de Mme Le Pen, dans peu de temps… pourquoi pas suite à une démission forcée…Car avec Bardella, Macron sera sans doute maintenu en « résidence surveillée » à l’Elysée auprès de sa dulcinée pas plus.
Loin de là, en Afrique du Sud on s’attendait au véritable changement souhaité et voulu par le peuple arc en ciel, après des décennies de ‘dictature’ mal vaillante de l’ANC qui fait de la rente mémorielle le seul socle d’une politique ayant conduit au désastre et à l’appauvrissement sans espoir d’une grande frange de la population. Il n’en sera rien. L’ANC vient d’obtenir 20 des 32 postes ministériels du nouveau gouvernement dit d’unité national. Les missions les plus importantes ne lui échappe pas dans ce gouvernement inédit pourtant. Les Finances, l’Énergie, les Affaires étrangères, la Police et la Justice restent aux mains de l’ANC. Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, n’a obtenu que six portefeuilles dans le nouveau gouvernement : celui de l’Agriculture, de l’Environnement, des Affaires intérieures et des Travaux publics ; c’est-à-dire les ministères casse-pipe.
De l’Autre côté de l’atlantique les choses ne sont guère réjouissantes. Le récent Débat Biden – Trump nous ont révélé une Amérique titubante à la mesure du rythme de marche du croulant président. Une Amérique qui traverse un véritable désastre, un moment inédit dans son histoire, un moment de confusion, de fatigue politique. Un moment qui pousse à se demander s’il était possible que les américains soient tombés ci bas et que leurs grands partis se soient tellement enfermés dans un aveuglement historiquement étonnant. La première puissance mondiale est parue ainsi vivre un moment de décrépitude grave livrant au monde un spectacle de désolation et de naufrage. Les américains ont ainsi le choix entre un vieillard haut en couleur, néo-autoritaire et un autre vieillard croulant de surcroit encore président et qui ne veut pas lâcher le morceau… N’est-ce pas gênant pour le peuple américains (50 millions de téléspectateurs en direct) de voir leur président la mémoire défaillante, un président ayant perdu la cohérence des propos, alignant des mots dans des phrases aussi inaudibles que confuses. N’est ce pas gênant pour eux de voir qu’en face, leur seul choix est un personnage haut en couleur dont les démêlés avec la justice ne sont pas près de s’arranger.
Retournons en Afrique constater que les mauritaniens eux ont choisi la continuité avec Ould El Ghazouani qu’ils ont reconduit avec près de 56% des suffrages…Cette fois ci sera-t-elle la bonne pour la stabilité de ce pays sahélien, héritage colonial, ayant connu plus d’un changement brutal par coup d’états successifs, pays ou crise politique se conjugue au quotidien de façon quasi permanente ; les rivalités tribales et personnelles y sont acerbes et ininterrompues.
Ainsi va le monde, un monde changeant certes mais peu rassurant… En tous cas ce n'est pas ce monde là dont on aura rêvé et que nous nous apprêtons à léguer aux générations futures.
Ainsi va le monde doute par ci, inquiétude par là mais nul doute que demain sera différent, hier était déjà différent d'aujourd'hui...
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Un G7 affaibli, plus faible que jamais...
Giorgia Meloni, femme propulsée au pouvoir par l’extrême droite italienne a reçu le G7 dans une situation inédite. De tous les présents, elle est la seule fort probablement à se sentir forte, alors que les autres sont quasiment tous affaiblis ou moribonds politiquement.
La situation en Grande Bretagne est en train de pousser vers la porte Mr. Rishi Sunak qui va certainement bientôt quitter le pouvoir, le brexit n'est pas loin et la situation loin de se stabiliser notamment économiquement. Son voisin français est en train de vivre le même cauchemar lui qui a été forcé à provoquer des élections législatives, suite à la débâcle de sa majorité au suffrage européen, au profit du Bachelier, à peine, M. Jordan Bardella qui rêve sans doute d'être présent au prochain G7 à côté du sieur Macron. La cohabitation n'est pas loin...Macron a joué à la roulette russe et risque de recevoir l’unique balle du barillet en plein cœur.
Non loin de là le chancelier allemand Olaf Scholz, ne pouvant devenir le digne successeur de Mme Angela Merkel revenue vivre en femme du peuple, est lui aussi en grande difficulté et donc véritablement affaibli depuis les dernières élections européennes. Il subit entre autres de vives critiques au sein même de sa coalition.
Les représentants de l’outre atlantique à ce sommet ne sont pas en meilleures postures, M. Justin Trudeau qui ne traverse pas un moment mais plutôt des moments difficiles tant au plan familial que politiques parait plus atténué que jamais. Certains canadiens s’emportent même à dire que le Canada n’a jamais été aussi mal. Son voisin américain lui aussi est exténué et n’est pas certain de rester à la maison blanche tant Donald Trump le malmène et lui montre les crocs.
C’est donc un G7 de gens baignant dans la faiblesse que Mme Meloni a reçu dans un superbe tailleur rose comme pour signifier à ses paires qu’elle, la femme du groupe est la seule à être à l’aise dans son fauteuil.
Madame Meloni qui disait de Macron que c'était entre autre un irresponsable était là à pavaner, à le regarder de haut. Elle sera surement là ou presque, dans un autre G7 avec à ses côtes bien triomphante Mme La présidente Lepen...ou qui sait encore M. Le président Bardella....une italienne à côté d'un italien...d'origine.
Ainsi dans ce G7 de la faiblesse, naguère décrié, le fascisme se retrouve puissamment réhabilité et fréquentable...Mussolini et pourquoi pas Hitler en sont si heureux dans la profondeur de leurs tombes...Leur progéniture est entrain de faire un bon travail et domine aujourd'hui le groupe politico-économique le plus puissant, le G7 qui devient aussi le groupe de la honte aux yeux de ceux qui croient encore au plus grand mensonge de l'histoire moderne: l'humanisme et les valeurs universelles...
La question qui se pose alors est de savoir si le véritable vainqueur dans cette situation d’incertitude des occidentaux n’est autre que l’Absent-Présent à ce G7 Vladimir Poutine…lui qui sort d’élections remportées haut la main, à la majorité écrasante et qui attend tous ce beau monde sur les terres d’Ukraine...
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Les Communautés économiques régionales et le maintien de la paix en Afrique : Cas de l’intervention de la CEDEAO au Mali (IIème Partie)
Résumé : La fin de la guerre froide a impliqué les Communautés économiques régionales (CERs) dans le domaine du maintien de la paix et la sécurité, depuis les années 90 plusieurs organisations ont intervenu dans le domaine avec le cas marquant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce travail va jeter la lumière sur les fondements de cette régionalisation du maintien de la paix en Afrique pour faire ressortir les limites et les enjeux en analysant le cas de l’intervention de la CEDEAO dans la crise malienne.
Mots clés : CERs, maintien de la paix et la sécurité en Afrique, fondements, limites, enjeux, CEDEAO, crise malienne.
Abstract: The end of the cold war has involved the regional economic communities (REC) in peacekeeping in Africa, since the 90 many regional organizations have participated in this area, especially ECOWAS. This paper will try to throw light on the regionalization of peacekeeping in Africa, in order to detect basics, limits and issues by analysing the participation Of ECOWAS in the peacekeeping in Mali.
Keywords: REC, peacekeeping in Africa, basics, limits, issues, ECOWAS, the crisis in Mali.
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Alerte!!! L'Algérie est entrain de nous entourlouper sur la Mauritanie!!!
Ne jurant que par la chute du Maroc tout en n'hésitant pas à sacrifier les intérêts de sa population à maintes reprises, l'Algérie semble avoir trouvé la faille au développement économique inévitable du Maroc en Afrique. En effet les routes commerciales terrestres partant du Maroc vers le fin fond Africain, que ce soit via le Sénégal ou le Mali, passe obligatoirement par la Mauritanie.
De ce fait après les échecs cuisant de l'Algérie que ce soit diplomatiquement ou économiquement dans plusieurs pays africain, l'Algérie semble concentrer tout ses efforts sur la Mauritanie.
Sachant que l'économie et les finances de la Mauritanie dépendent essentiellement du Fer (ndlr: le Fer représente 40% des exportations de la Mauritanie). l'Algérie a décidé subitement s'acheter massivement du Fer🇲🇷 alors que bizarrement elle annonce en grande via ses réseaux de presse la production domestique de fer dans les mines de Gara Djebilet🇩🇿. En effet l'Algérie utilise le Fer mauritanien comme élément de pression et surtout comme moyen de chantage sur les dirigeants mauritaniens.
Sur l'année 2023 seule, l'Algérie a acheté 24% de la production mauritanienne en fer à un prix supérieur de 26% au autres pays😱. Ces achats de fer représente 99.49% du total des achats algérien en Mauritanie, preuve que l'Algérie s'en fout totalement de la Mauritanie.
En plus de cela l'Algérie n'hésite pas à utiliser la force pour forcer les dirigeant mauritaniens à adopter les tactiques fourbes algérienne. Récemment il n'ont pas hésiter à liquider le garde corps du président mauritanien juste pour faire passer le message. Comme il avait poussé la Mauritanie à imposer des droits de douane sur les produits agricoles marocains afin d'entraver son commerce florissant en Afrique. Force est de constater que malheureusement certains pays africains sont encore faibles et que ce genre de rapports de force mafieux marche encore.
Le Maroc se retrouve alors dans une guerre diplomatique et économique qui ne dit pas son nom et ce n'est pas les efforts diplomatiques de M. Bourita qui vont régler cela. Il faut bcp plus de moyens et de volonté. C'est pour cela que j'avais appelé nos Forces Armées Royales à maintes reprises à investir la zone Sud est du Mur (Zug, Agounit, Mijek) afin de se positionner tout près des Mines de Zouerate et former un demi-cercle protecteur afin de rendre nulle les menaces d'interventions militaires algérienne via son proxy terroriste le polisario. Tout comme j'avais appelé à instaurer une industrie métallurgique massive au sud et à construire une ligne de chemin de fer Zouerate - Dakhla afin d'exploiter le fer mauritanien en abondance. Surtout qu'on veut développer une industrie militaire marocaine forte et que cette industrie nécessite massivement et essentiellement du Fer.
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Les Communautés Economiques Régionales et le maintien de la paix en Afrique: Cas de l'intervention de la CEDEAO au Mali
Résumé: La fin de la guerre froide a impliqué les Communautés économiques régionales (CERs) dans le domaine du maintien de la paix et la sécurité, depuis les années 90 plusieurs organisations ont intervenu dans le domaine avec le cas marquant de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce travail va jeter la lumière sur les fondements de cette régionalisation du maintien de la paix en Afrique pour faire ressortir les limites et les enjeux en analysant le cas de l’intervention de la CEDEAO dans la crise malienne.
Mots clés : CERs, maintien de la paix et la sécurité en Afrique, fondements, limites, enjeux, CEDEAO, crise malienne.
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Un vent du renouveau souffle en Afrique!!!
La CEDEAO qui n’est plus ou moins qu’un framework hérité de l’époque coloniale, n’a pas d’objectif global partagé par tout ses membres et a toujours failli pour rassembler les états ouest africain. Lorsque le Maroc avait déposé sa demande pour intégrer cette communauté “économique”, complétant le puzzle logique d’une liaison commerciale terrestre entre l’Afrique de l’Ouest et l’Europe, sa lettre est resté sans réponse alors que les voix de la raison imposaient cette alliance. Les voix de la haine ont tout fait pour faire capoter ce projet d’alliance avec le Maroc.
Nous pouvons nous au Maroc qu’accueillir favorablement cette décision très courageuse du Mali, Burkina Faso et Niger de quitter la CEDEAO. Notre projet d’ouverture vers l’atlantique a été très bien compris et assimilé par ces pays qui ont été visionnaire et ont vu comment le Maroc par sa position géographique stratégique pourrait leur procurer l’eldorado économique souhaité. L’histoire nous a montré que seulement par le commerce équitable et libre qu’un pays peut s’enrichir.
Il faut maintenant travailler ardemment afin de sécuriser ces voies commerciales terrestres.
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Ghaza: un génocide en direct - partie 2
La haine raciale dont fait montre Israël à l’encontre des Palestiniens en les déshumanisant et en les identifiant à des animaux dangereux ou répugnants, procède du registre du bestial et a précisément pur objectif de banaliser la colonisation et de la rendre plus acceptable aux yeux de l’opinion publique. L’identification d’êtres humains à des animaux ou à des objets fournit la base concrète de la négation d’existence d’un peuple. Par contre, le discours où Israël, se parant des atours de la morale et se posant en victime éternelle a pour effet de légitimer ses politiques et ses actions meurtrières, de justifier ses massacres planifiés et de lobotomiser les esprits : « légitime défense », « droit de se défendre », « droit d’assurer sa sécurité » contre les hordes de terroristes. Ce discours relayé en boucle par les médias de masse inféodés à la machine de propagande de guerre sioniste s’ancre dans les structures mentales et permet à Israël d’engranger un maximum de sympathie. Il lui permet de se donner le « juste » droit de commettre un génocide contre un peuple sans défense avec l’approbation de la communauté internationale.
L’offensive du Hamas le 7 octobre 2023 est la résultante prévisible de décennies d’exaspération provoquée par une situation d’asphyxie dans laquelle vit une population de 2,2 millions d’habitants, maintenue en état de siège dans une enclave de 360 km2 et ce, depuis 17 années. Elle est aussi la conséquence des fréquentes provocations et des frappes aériennes des plus destructrices lancées par Israël qui, grace à un formidable arsenal de communication qui lui est acquis, tourne toujours la situation d’agression à son avantage en faisant croire à des attaques commises par Hamas et auxquelles il ne ferait que riposter. Ce samedi 7 octobre 2023 Hamas a effectivement attaqué Israël en causant la mort de 1 300 personnes civiles, et que nous condamnons fermement. Toutefois, vu la situation tragique dans laquelle est maintenue cette population, la résistance contre son occupation est, selon le droit international, tout à fait légitime.
Depuis le 7 octobre 2023, sous prétexte de combattre le Hamas, Israël a transformé ce blocus en blocus total et soumis la population à un état de siège complet la privant de tout : nourriture, eau, électricité, matériel médical, médicaments, carburant et la mettant dans une situation pire qu’elle n’était déjà. Les drones armés et les tirs d’artillerie se poursuivent nuit et jour sans arrêt. Les bombes pleuvent dans un continuel déluge faisant des morts et des blessés par milliers. Même les hôpitaux sont délibérément visés et s’écroulent comme un château de sable sous les raids aériens en enfouissant sous leurs gravats des centaines de personnes. Des médecins, des infirmiers, des ambulanciers et des secouristes sont tués à tour de bras. Les corps inertes des enfants tapissent les rues. Les journalistes sont particulièrement la cible de tirs meurtriers, 114 d’entre eux ont été assassinés à ce jour. La troisième plus ancienne église de l’histoire de l’humanité, une église grecque-othodoxe, Saint-Porphyre a été lourdement endommagée par Tsahal par une frappe aérienne le 19 octobre alors que s’y trouvaient réfugiées des familles chrétiennes et musulmanes. Partout un spectacle de grande désolation dans ce cimetière à ciel ouvert devenu depuis une tombe à ciel ouvert. Une folie meurtrière que rien n’arrête.
A cela, s’ajoute la contamination de nombreux quartiers par les eaux usées et l’impossibilité de préserver dans des conditions adéquates les corps des victimes qui s’empilent dans les morgues quand ils ne restent pas prisonniers sous les amas de pierres. Situation qui a entraîné une épidémie de maladies infectieuses et la famine chez cette population livrée à elle-même. Pourtant, en vertu de la Quatrième convention de Genève, une puissance coloniale a le devoir dans un contexte de guerre « d’assurer l’approvisionnement de la population en vivres et en médicaments ». Mais Israël ignore cette convention tout comme elle a méprisé les multiples conventions de Genève et résolutions de l’ONU. Depuis 1947, Israël a fait l’objet de plus de 50 résolutions et condamnations qu’il n’a jamais respectées. Jamais aucun autre Etat n’a joui d’une telle d’impunité. Une impunité absolue.
Nous assistons impuissants depuis plus de trois mois en direct au génocide d’un peuple parce que c’est ainsi qu’il faut l’appeler. Un génocide des plus terribles de l’histoire moderne de par son intensité, soit quelques 355 personnes civiles par jour. Selon le ministère de la Santé de Ghaza, 23 968 personnes ont été tuées et 60 582, blessées (bilan du 14 janvier 2024). Mais forte de sa puissance et de l’appui de ses alliés, Israël œuvre en toute impunité à l’éradication du peuple de Palestine. Et en toute conscience. Ce génocide est « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». C’est la définition qu’en donne la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. Et c’est exactement ce qui est en train de se produire sous nos yeux dans la bande de Ghaza.
Les multiples agressions contre les pays du Moyen-Orient et ailleurs dans le monde et en l’occurence, celle qui est en train de se perpétrer actuellement à Ghaza, jettent une lumière crue sur l’inefficacité du système du maintien de la paix et de la sécurité des populations en contexte de guerre de même que sur son impuissance face à la toute puissance des Etats membres de l’OTAN. Il est clair, qu’en l’absence de toute instance internatioale pourvue d’un pouvoir autonome, le droit international et notamment le droit international humanitaire ne seront jamais respectés et les populations civiles continueront d’être privées de leurs droits et de subir des massacres voire des génocides.
La perpétuation d’une injustice fondamentale commise à l’encontre du peuple de Palestine et l’acharnement sanguinaire d’Israël à faire éterniser le conflit ne feront qu’enliser la situation dans cette région déjà fort sensible et qui évolue au gré d’un rapport de force favorable à Israël.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Cour Pénale Internationale sont une parodie de protection, un aveu de leur impuissance. Nous attendons avec impatience les résultats de la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël pour génocide devant la CPI. Toutefois, si Israël est assuré du soutien indéfectible de ses alliés occidentaux et si les institutions internationales sont dépassées par la toute puissance de ceux-ci, la Palestine elle jouit d’un large mouvement de sympathie et d’un énorme soutien exprimés par les peuples du monde entier et qui au fil du temps, et tout particulièrement présentement avec le génocide qui est commis en direct, prennent de plus en plus conscience de l’injustice auquel face face le peuple de celle-ci depuis presque un siècle. Une nouvelle donne qui ne peut que permettre un espoir.
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Ghaza: un génocide en direct - partie 2
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Ghaza: un génocide en direct - partie 3
En septembre 2005, Israël a de manière unilatérale opéré le retrait des forces militaires et de police civile ainsi que l’évacuation des 21 colonies juives peuplées de quelques 8 000 colons qui étaient établis dans la bande de Ghaza pendant 38 ans d’occupation suite à la conquête de ce territoire lors de la guerre de juin 1967. On aurait pu penser, avec ce retrait, voir une meilleure situation de vie des Ghazaouis. Mais c’était sans compter avec les politiques coloniales sionistes et la volonté des dirigeants israéliens, de droite comme de gauche, d’annihiler ce peuple et de briser chez lui tout élan de résistance contre l’occupation de sa terre.
La situation s’est depuis considérablement dégradée dans la bande de Ghaza avec un durcissement de l’attitude des gouvernements successifs israéliens et a été marquée par de meurtrières interventions militaires depuis la fin de 2008 ce qui met à mal les principes posés par les soi-disant Accords de paix d’Oslo, dont ceux de l’autonomie et de l’unité territoriale. Les perspectives d’un règlement pacifique du conflit, si tant elles étaient sincères, sont foncièrement anéanties par la puissance coloniale dont les politiques, notamment celles relatives à la guerre d’usure et au nettoyage ethnique, disent tout de la visée de celle-ci de l’édification d’un Grand Israël épuré de tout sang non juif.
Le blocus illégal, imposé par Israël à Ghaza depuis la prise du pouvoir pourtant transparente et légale par le Hamas en juin 2007 et honteusement appuyé par l’Egypte qui ferma son poste-frontière de Rafah, a mis à trop rude épreuve la vie sociale, culturelle et économique des Ghazaouis. Blocus qui en 2024 est toujours en vigueur soit 17 années plus tard. Comme le rappellent régulièrement Human Rights Watch et Amnesty International les conséquences de ces sanctions économiques sont désastreuses pour la population ghazaouie et met gravement en danger la vie des enfants qui représentent la moitié de celle-ci. En effet, ce blocus a entraîné un drame humanitaire pour la population de Ghaza à tous les niveaux et qui a été maintes fois denoncé par le Conseil de sécurité des Nations unies et plusieurs organisations non gourvenementales. Mais sans aucun effet.
L’embargo terrestre, maritime et aérien imposé à la population de Ghaza comme mesure punitive collective est un crime de guerre selon le droit international. Mais l’impunité totale dont jouit Israël qui est soutenu de manière inconditionnelle par les puissants de ce monde dans son entreprise guerrière lui permet de commettre complaisamment ce crime. Les sanctions infligées à la population ghazaouie ont engendré une grave crise humanitaire avec plus de 80% de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté et 80% dépendant totalement de l’aide humanitaire. Depuis, le 7 octobre 2023, les conditions de survie ont gravement empiré dépassant tout entendement.
En outre, les frais relatifs au blocus, comble de l’injustice, sont obligatoirement assumés par le territoire palestinien à qui cela a coûté 17 milliards de dollars soit six fois la valeur de son PIB entraînant une chute de celui-ci par personne de 27% (Rapport des Nations unies publié en novembre 2020). “Le blocus par Israël a coûté presque 17 milliards de dollars à Gaza, selon l’ONU” (dans l’Orient-Le-Jour, 25 novembre 2020).
L’appellation de « prison à ciel ouvert » ne pouvait mieux décrire la situation d’encagement et d’emmurement dans laquelle survivent les Ghazaouis, enserrés qu’ils sont de l’extérieur par des barrières électrifiées et privés de tout, même des produits de base. Machiavélique, Israël calcule même la quantité de protéines qui doit entrer dans l’enclave.
Depuis que la bande de Ghaza est soumise à une politique de bouclage, la population fait face à des attaques répétées. Les fréquents bombardements aériens effectués par l’aviation israélienne endommagent les installations sanitaires et détruisent les systèmes d’approvisionnement en eau et en électricité. Ils ravagent les quartiers en démolissant génératrices, maisons, écoles, centres de santé, centres culturels, commerces, routes, mosquées, églises, etc. Et bien-sûr, tuent.
Une situation dont les femmes paient un lourd tribu. Celles-ci voient leur accès aux services de santé réduit, notamment ceux maternels, néonatals et infantiles. Nombreuses sont celles qui connaissent des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Elles n’ont pas accès aux soins obstétriques d’urgence. Lors des bombardements les femmes enceintes sont obligées d’accoucher chez elles ou carrément dans la rue au milieu des décombres et sous les tirs d’obus avec des risques d’infection, de décès de l’enfant, de la mère ou des deux. Le conflit a sans conteste des effets néfastes sur la santé psychologique des femmes. Fréquentes sont les fausses couches, les mortinaissances et les naissances prématurés dues à l’éprouvant stress dans lequel celles-ci vivent. Par ailleurs, les malformations congénitales ne sont pas rares du fait de l’utilisation du phosphore blanc par l’armée israélienne et qui provoque des dommages considérables. L’usage du phosphore blanc en tant qu’arme incendiaire est pourtant interdit par l’ONU qui le classe comme crime de guerre.
Par ailleurs, vu le blocus auquel elle est astreinte, la population de Ghaza vit dans un isolement total et est sujette par conséquent à de l’anxiété et à des dépressions. Les déplacements entre Ghaza et la Cisjordanie n’étant pas autorisés, les familles, de part et d’autre, ne peuvent pas se rendre visite et souffrent de cette mise à distance. Leur mise en cage a précisément pour objectif de nuire à leur état de santé psychologique dont l’intégrité mentale est rudement entamée. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’organisation Care attirent souvent l’attention sur la santé mentale des Ghazaouis et plus particulièrement sur celle des enfants, éprouvés qu’ils sont par des traumatismes relatifs à une peur constante des bombardements, à la perte des membres de leurs familles, à la pauvreté, à l’incertitude des lendemains et ce, dans un espace clos sans possibilité d’en sortir.
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Ghaza: un génocide en direct - partie 3
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Ghaza: un génocide en direct - partie 1
NAIMA BENDRISS
Depuis 75 ans que sa terre est occupée par l’Etat colonial militariste israélien, le peuple de Palestine vit une tragédie humaine à laquelle il fait face au quotidien, sans répit: Nakba, massacres, spoliation de terres, terreur, destruction des trois-quarts des villages existants, déracinement d’oliviers centenaires, emprisonnements administratifs même de mineurs, mépris du droit international, bafouement des droits humains les plus élémentaires, viols, détournement des ressources hydrauliques, brûlage des récoltes, confiscations et démolitions de maisons, déplacements forcés, tactiques d’humiliation et de violation de la dignité humaine, destruction du patrimoine culturel, refus du retour des réfugiés, volonté d’effacement de toute trace, dans l’espace et dans le temps, de la présence historique palestinienne, etc.
La création illégitime de l’Etat d’Israël en 1948 a donné lieu à une intense et rapide modification de l’espace de signification palestinien au profit de la mise en place d’un espace israélien. Un aménagement du territoire avec l’objectif d’invisibiliser l’histoire de la Palestine et de matérialiser le mythe fondateur de l’Etat hébreu à travers le fameux slogan sioniste “Une terre sans peuple pour un peuple sans terre”, expression de la négation du peuple de Palestine. L’idée de l’implantation d’un foyer juif en 1897, donc déjà au XIXème siècle, dans une “terre déserte” ou “colonisable” légitime l’entreprise coloniale du sionisme au cours d’un siècle marqué qu’il était par le colonialisme européo-centriste et son postulat suprématiste: civiliser les barbares. Et cet aménagement, inscrit dans la logique même de la pratique sioniste, s’intensifiera, d’une part, en réduisant comme une peau de chagrin le territoire de la Palestine et d’autre part, en élargissant les frontières de l’occupant vers d’autres pays. Tous les gouvernements israéliens qui se sont suivis à la tête de l’entité sioniste depuis sa création, et quelle que soit leur formation politique, socialisante ou conservatrice, libérale ou totalitaire, laïque ou religieuse, ont tous sans exception oeuvré à la concrétisation de l’utopie sioniste.
En usurpant les huit dixièmes du territoire palestinien, Israël a non seulement causé l’éclatement de la société palestinienne mais a entraîné la dispersion de son peuple. En outre, il prive les réfugiés d’un droit au retour à leur mère patrie bien que celui-ci soit un principe adopté dans la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies. Mais cette force coloniale a toujours et en toute impunité enfreint le droit international. Les Palestiniens qui sont demeurés dans la partie du territoire palestinien occupée par Israël ont été contraints de prendre, malgré eux, la citoyenneté israélienne. Mais une citoyenneté de seconde zone distincte de celle de la population dominante, catégorisée sur la base de la religion et l’appartenance ethnique et minorisée en fonction du statut de colonisé. Ceux chassés de leur terre se sont soit installés dans des camps de réfugiés situés à la périphérie des villes palestiniennes soit ont migré vers des pays arabes ou autres. Le reste la population palestinienne est cantonnée entre Ghaza et la Cijordanie et vit sous le joug d’une redoutable machine coloniale et d’un régime d’apartheid.
Dans la bande de Ghaza, un pourcentage de 75% de personnes sont des réfugiés confinés dans des camps et dont les familles ont été expulsées de leurs villes ou villages en 1948 lors des agressions de la Haganah, de la Palmach, de Stern, de l’Irgoun et de Lehi, des groupes paramilitaires fascistes juifs qui ont semé la terreur parmi la population palestinienne avec la bénédiction de la Grande-Bretagne mandataire à l’époque de la Palestine et dont la mission était de protéger ce pays. Ces organisations armées du mouvement sioniste avaient précisément pour visée la fondation d’un grand Etat juif sur les deux rives du Jourdain et pour ce faire ont, entre 1920 et 1948, terrorisé le peuple de Palestine pour le forcer à fuir sa terre en perpétrant des dizaines de massacres de civils dont celui de Deir Yassin. Ces milices juives, cellules embryonnaires de Tsahal, fourniront à l’armée israélienne fondée le 26 mai 1948, des cadres et mettront sur pied des formations politiques d’extrême droite dont le Likoud dirigé actuellement par Benjamin Netanyahou. Depuis la création d’Israël et leur expulsion de chez eux, les Ghazaouis sont, de génération en génération, des réfugiés sur leur propre terre.
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Ghaza: un génocide en direct - partie 1
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L'Indice de Développement Humain, un indicateur pas si pertinent qu'on ne le pense!!!!
Détails sur sa méthodologie de calcul afin de comprendre pourquoi c'est un indicateur bidon, trop simpliste, éloigné de la réalité et facilement traficable (Spoiler: Le Maroc peut grimper de la 123eme position à la 85eme en 2 clicks 3 mouvements).
Tout d'abord l'Indice de Développement Humain (IDH) comme son nom l'indique est un indicateur censé mesurer et comparer le développement humain entre les différentes nations. Il est mesuré par 3 critères majeurs:
◆Le système de santé
◆Le système éducatif
◆Le niveau de vie
Sauf que les métriques utilisées pour calculer l' IDH ne permettent pas d'avoir une vision globale sur tous les aspects du développement humain. Pire encore, ces métriques sont influencées par des phénomènes qui divergent du but initial.
I- Santé
La qualité du système de santé est calculée à partir de l'espérance de vie à la naissance or cette même espérance est dépendante de facteurs n'ayant pas de relation directe avec la santé comme le climat, la génétique, la nutrition, la géopolitique, la sécurité, le rythme de vie…
La formule de calcul du Life Expectancy Index (LEI):
(LE-20) / (85-20)
Le Maroc a une espérance de vie de 74ans donc on a une LEI égale à 0.831 ce qui fait dire qu'on a un système de santé de niveau très élevée (>0.8)
II- Education
La qualité du système éducatif est calculé à partir de 2 métriques:
◆Durée moyenne de scolarisation pour les +25ans
◆Durée attendue de scolarisation pour les enfants en âge scolaire
Sauf que ces métriques mesurent le volume d'étude en année et non pas la qualité de l'éducation. Sans oublier que chaque pays a son propre programme scolaire, ses propres priorités. Un Marocain lambda et un Français lambda, à niveau scolaire équivalent, n'ont pas les mêmes compétences. Le Marocain en général est plus fort en Maths.
La formule de calcul du :
Mean Years of Schooling Index(MYSI)= MYS/15
Expected Years of Schooling Index (EYSI)= EYS/18
Education Index(EI) = (MYSI+EYSI)/2
Le Maroc a un MYS de 5.9 ans et un EYS de 14.2ans==> On se retrouve donc avec un Education Index de 0.591 (moyen)
le Maroc pourrait renforcer son programme de lutte contre l'analphabétisme déjà présente dans les mosquées tout comme il pourrait pousser vers plus de programmes de formation pour les ouvriers dans les usines, les fonctionnaires et les salariés du privés.
En comptabilisant l'ensemble de ces 2 initiatives, le Maroc pourra passer easy en étant ultra-conservateur, en l'espace de 2 années, d'une durée moyenne d'éducation pour les +25ans de 5.9ans à 6.5ans. Ceci sans même prendre en considération le renouvellement de cette population qui se produit chaque année.
Le Maroc pourrait aussi instaurer que chaque marocains a le devoir de passer par le préscolaire(3ans), le primaire(6ans), le secondaire: Collège+Lycée(6ans), le Bachelor(4ans) et le Master(2ans) ce qui fera passer la durée attendue de scolarisation de 14.2ans à 21ans.
En prenant en considération ces 2 changements dans les métriques du critère d'éducation nous nous retrouvons alors avec un Education Index de 0.8 (très élevé) au lieu de 0.591 (moyen).
III- Economie
Le niveau de vie est mesuré selon Global National Income per capita en prenant en considération la parité de pouvoir d'achat sauf que cette parité est largement biaisée par plusieurs éléments. Les besoins et les habitudes de consommation diffèrent de pays en pays. Par exemple le panier de la ménagère en Algérie est faible en potassium ( Les bananes sont hors de prix là-bas) sans oublier que les subventions font gonfler le GNI (PPP) alors qu'on sait tous que les subventions se font avec l'argent du contribuable et sont destructeur pour l'économie.
Sans rentrer trop dans le détail voici une comparaison entre GDP per capita(nominal) et le GNI per capita(PPP) des pays de l'Afrique du Nord pour l'année 2021
GDP:
Maroc $3620
Algérie $3700
Tunisie $3870
GNI:
Maroc $7303
Algérie $10800
Tunisie $10252
On voit clairement une différence artificielle qui se crée d'où la non pertinence du GNI.
Le Income Index (II) est calculé par la formule suivante:
(ln(GNIpc)-ln(100)) / (ln(75000)-ln(100))
Vu que le Maroc a un GNI de $7303 on se retrouve avec un II de 0.648 (moyen)
En omettant les biais créé par la métrique du GNI per capita(PPP) et notre faiblesse dans notre outil de mesure statistique (HCP) et en prenant seulement en considération la réévaluation de notre PIB de 8,2% (changement de base). On se retrouver avec un II de 0.660 (moyen)
IV- Synthèse
L'ensemble du HDI (IDH) est calculé avec la moyenne géométrique suivante:
∛(Life Expectancy Index × Education Index × Income Index)
L'application de la formule avec les données initiales du Maroc nous donne un HDI de 0.683 et nous classe en 123eme position. En étant très très conservateur dans nos changements:
◆Durée moyenne de scolarisation 5.9 à 6.5
◆Durée attendue de scolarisation de 14.2 à21
◆Changement de base du PIB
On se retrouve alors avec un HDI de 0.760 ce qui nous placerai en 85eme position mondiale au lieu de la 123eme.
On aura alors prouvé comment l'IDH est un indicateur trop simpliste, facilement corruptible et ne reflète en aucun la réalité. Pour être honnête je ne comprends pas pourquoi le Maroc ne s'est pas encore penché sur la méthodologie de l'IDH pour améliorer cet indicateur aussi inutile soit-il.
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L'homme, le peuple et l'humanité...
Les peuples ont toujours aspiré à la liberté et à la prospérité. Ils ont toujours voulu vivre de leur labeur. Leur plaisir est de voir leurs progénitures jouer, apprendre, prospérer. Les peuples ont toujours voulu la paix comme mode de vie. Le vivre en paix…tout un concept, une chimère.
Hélas Il n'en n'a jamais complètement été ainsi sinon à des moments brefs, précieux et rares que l'histoire ne put retenir, sauf à oublier qu’ils restent exceptionnels, qu’ils étaient brefs, voire éphémères.
Les peuples ont toujours cherché à ne pas être exploités par qui que ce soit, alors qu’ils ont toujours tendance à vouloir exploiter l’autre, parfois en le déshumanisant avec une férocité incommensurable, un sadisme nauséabond.
En fait les peuples se sont des ensembles d’humains avec des traits en commun. Les peuples se constituent dans le temps et coalisent autour d’intérêts partagés en fait les intérêts de chacun.
Pour se défendre et défendre ses intérêts, l’homme ne peut que vivre en communauté parmi un peuple. Seul il est faible et vulnérable, alors il se confond dans son peuple et s'y noie .
L’homme aspire à la liberté pour lui et à la paix pour lui, il ne regarde pas celle des autres, l’humain se dit avoir des valeurs quand cela l'arrange mais l’humanité n’en a que faire, son prisme de vue est différent. Le cours de l’histoire le démontre ainsi hélas.
Un jour l’humanité s'essaya et imagina une façon d'aspirer à cette liberté de vivre en harmonie pour tous: Elle tentera alors de faire participer tout le monde à la décision. L’homme eut l’impression qu’il est ainsi maitre de son destin…Il croira ainsi participer à la vie politique et peser sur l'avenir.
Pas mieux qu'un mot à étymologie grecque pour faire sérieux et crédible : Démocratie.
Cela sonne très bien.
Oui La démocratie est là en principe pour nous libérer et faire entendre notre parole, concrétiser nos désirs et répondre à notre besoin de vivre en paix, de vivre ensemble, de respecter l’autre dans sa dimension humaine, de nous limiter à nos droits sans empiéter sur ceux de l’autre et des autres.
La démocratie est en quelque sorte un garde-fou… pour chacun et tous, du moins c’est ainsi qu’elle fut peut-être imaginée et conçue.
Elle nous permet, en théorie j’entends, de nous exprimer de nous défendre et de faire valoir nos droits, des plus élémentaires au plus sophistiqués.
La démocratie nous est vendue comme le seul, l’unique modèle pour la prospérité des peuples et leur bien être moral et matériel.
La démocratie nous fait miroiter au loin des droits universels, des droits de l’homme là où il est, tel qu’il est, partout où il est. Il est l’HOMME, pivot de l’histoire et de l’humanité, axe central de l’existence.
Or voilà que la démocratie nous joue un sale tour celui de nous livrer les mains liées aux plus médiocres parmi nous, aux plus féroces, aux plus affamés, au plus assoiffés de sang ; à ceux qui jubilent quand se creusent des tombes, quand dégouline du sang, quand crie un enfant et pleure une femme, quand s'écrase une église, tombe une mosquée, brûle une synagogue.
Revers de la médaille.
Je suis né dans un moment de paix, l’un des rares, quelques années seulement après une guerre cruelle que l’occident appela mondiale, alors que c’était juste entre européens au début qu’ils se sont entretués. Ils y associeront de pauvres africains du nord comme du sud, pour des besoins de chair à canon, pour ensuite y entrainer asiatiques et américains.
La cruauté absolue des années durant.
Des millions d’innocents précipités sous terre.
La pause sera de courte durée. Sans perdre de temps l’humanité va connaitre la guerre de Corée, celle du Vietnam, celle de l’Iraq, celle des Malouines, plein de guéguerres en Afrique et j’en oubli…Les instigateurs et auteurs étant toujours les mêmes, le même profil: des élus de la démocratie.
A chaque fois c’est le bien contre le mal…A chaque fois la démocratie y est mêlée à tord ou à raison. Le monde démocratique contre l’autre…Un monde démocratique qui se définit lui-même dans un contentement absolu, total, intégral, avec le deux poids deux mesures comme seule alternative de « raisonnement » et de « jugement» aussi ; éliminant à volonté tous les autres de la case du bien.
Sur La case du bien ils ont écrit: Réservée en permanence.
A chaque fois, génocide, à chaque fois cruauté, à chaque fois souffrance, à chaque fois déshumanisation et ce devant l’impuissance de l’homme qui lui ne veut que vivre en paix parmi son peuple.
Quant à l’humanité a-t-elle un jour existée. Existera-t-elle un jour…
Vous l’avez compris je ne veux pas parler de Palestine, la blessure est encore vive et les criminels encore en vie.
Aziz Daouda
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Mais où va le monde?
Il est vrai que l'herbe est toujours plus verte ailleurs, comme on dit. Mais force est de constater que le Royaume chérifien, avec la gouvernance éclairée de SM Mohamed VI, est en train de prendre son envol, ou tout du moins de poser les jalons du décollage sportif, économique et technologique marocain. En effet, aujourd'hui l'économie des réseaux (satellitaires, télécoms, sociaux) est en train de prendre le pas sur celle de blocs géographiques ou idéologiques monolithiques et solidaires à toute épreuve. Les BRICS sont bien sûr en train d'essayer de faire le contrepoids politico-financier par rapport au monde né de l'après-guerre froide, où les institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque Mondiale, ont commencé à être décriées par un certain Sud Global aux contours indécis et vaporeux, et notamment par des pays émergents, montant en puissance à tous les niveaux, mais pourtant boudés par les grandes instances de régulation mondiale, avec à leur tête le G7. Tantôt le monde a été régionalisé, puis bipolarisé, puis globalisé, puis multipolarisé, mais à pied d'oeuvre, on constate que c'est la real politik qui prime aujourd'hui dans la conduite des affaires internationales, c'est-à-dire que toutes les nations du monde envisagent leur coopérations et leurs alliances sous l'angle de l'intérêt pécuniaire avant toute autre considération d'ordre éthique, environnemental ou social. Les places financières anglo-saxonnes qui dominaient le siècle précédent, sont toujours là, renforcées par la présence des micro-Etats (Suisse, Lichenchstein, Luxemboug, Irlande, Dubai...) spécialisés dans l'octroi de services technologiques, fiscaux et financiers, défiant toute concurrence. On parle de dédollarisation, mais 45% des échanges mondiaux sont toujours libellés en dollar américain, alors que seulement 3% des échanges se font en yens. En tout cas, le monde de l'après-guerre froide a été sans nul doute celui de la tertiarisation des économies développées, qui avaient prédit pour la plupart la fin de l'ère des énergies fossiles, du pétrole, du charbon et du gaz naturel. Les Etats-Unis ont tenté le gaz de schiste, et les deux pays fers de lances de l'économie européenne, une sortie réussie du nucléaire: Tous ont échoué dans leur tentative de verdiser leur économie. Quant aux altermondialistes du GIEC qui ont préconisé la décroissance, et des changements climatiques plus que préoccupants, ils ne s'étaient pas trompés. La banquise est inexorablement en train de fondre, et le monde entier commence aujourd'hui à constater de visu, et à ressentir dans sa chair, les effets de dérèglements climatiques dévastateurs du point de vue des rendements agricoles, tout en créant au passage, de nouvelles tensions inflationnistes sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Les maîtres du monde que sont les fonds souverains, les banques dites systémiques, et les grands fonds d'investissement des grandes puissances financières et pétrolières, continuent de spéculer avec des sommes immenses, tout en cherchant à faire fructifier des capitaux, qui souvent dépassent le PIB d'États pourtant dits avancés dans les domaines économique et financier. Où va donc le monde? Court-il à sa perte, ou continuera-t-il de faire les beaux jours de puissances militaires nucléaires confortablement installées, et qui défendent sans états d'âmes leurs intérêts pécuniaires aux quatre coins de la planète (dans l'eau, sur les territoires terrestres et dans les airs et l'espace), et également dans un ordre cosmique où les géants de la technologie, nous promettent un nouveau mythe lunaire. Ce qui est certain, c'est que la loi du plus fort est toujours "la meilleure". L'OTAN et le magistère moral des Nations-Unies sont mis à mal, tout comme une Europe fédérale, mais non politiquement fédérée, qui commence à montrer du doigt les mauvais élèves de la classe (appelés péjorativement PIGS). L'euro tient le coup, mais l'Europe est loin d'avoir réalisé toutes ses promesses en matière de parfaite intégration politique. La réindustrialisation de l'Europe est alors remise au goût du jour, des partis extrémistes goûtent de plus en plus au pouvoir suprême un peu partout dans une Europe qui adore surfer sur la thématique anxiogène d'une immigration "subie et dangereuse", avec une crise des valeurs humanistes qui fait plus que montrer le bout de son nez. Les minorités de toutes sortes continuent de revendiquer plus de droits humains et sociaux, tant les disparités inter-étatiques, éducatives, sociales, sociétales et spatiales sont parfois énormes. A défaut de pouvoir tous marcher sur la lune, le monde marche aujourd'hui sur la tête en Ukraine, en Israël, en Chine (crise du Covid), et dans nombre d'organes de gouvernance supranationaux et autre refondation du monde en aparté par des faiseurs d'opinions plus ou moins habiles et crédibles. Dès lors que ce constat est fait, il est du rôle de l'establisment intellectuel de prendre le relais du politique quand celui-ci fait preuve d'impéritie, pour aider la société civile à remplir pleinement son pouvoir de pression dans l'optique de créer un monde meilleur, moins avide, plus sage, plus équitable et donc plus apaisé sur plusieurs générations.
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Mais où va le monde?
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Un génocide est-il en train d'être commis à Gaza? Quel récit est utilisé pour le justifier ?
Un génocide est-il en train d'être commis à Gaza? Quel récit est utilisé pour le justifier ? Part I
Lahcen Haddad
Évaluation des experts de l'ONU
Les experts de l'ONU restent "convaincus que le peuple palestinien court un risque grave de génocide" (Bureau du Commissaire de l'UNHR, "Gaza is 'running out of time' UN experts warn, demanding a ceasefire to prevent genocide", communiqué de presse du 2 novembre 2023). Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, avait déjà alerté le 14 octobre "sur les crimes contre l'humanité" commis par Israël à Gaza.
Mais la réflexion semble évoluer vers des allégations de génocide. Pour Craig Mokhiber, un haut fonctionnaire des Nations unies qui a démissionné pour protester contre le prétendu génocide en cours :
"Le massacre actuel du peuple palestinien, ancré dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste, dans la continuité de décennies de persécution et d'épuration systématiques, entièrement fondées sur leur statut d'Arabes, et associé à des déclarations d'intention explicites de la part des dirigeants du gouvernement et de l'armée israéliens, ne laisse aucune place au doute ou au débat. À Gaza, les maisons civiles, les écoles, les églises, les mosquées et les établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, les maisons sont saisies et réaffectées en fonction de la race, et de violents pogroms de colons sont accompagnés par des unités militaires israéliennes". Mohiker conclut : "Dans tout le pays, l'apartheid règne. C'est un cas typique de génocide".
Un témoin de première main du contexte antérieur au 7 octobre
Un témoin direct de la situation critique des Palestiniens donne également une description cinglante et effrayante de ce qui s'est passé avant l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. L'animatrice radio et journaliste américaine (qui présente le Rumble Exclusive Kim Evenson Show) Kim Evenson écrit sur X le 1er novembre 2023 :
"Tous les Américains que je connais et qui ont passé du temps en Palestine en reviennent en colère, dégoûtés et traumatisés. Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui dise "ce n'est pas si grave. C'est de leur faute et ils le méritent". J'ai rencontré beaucoup de gens qui sont partis en croyant qu'Israël était le gentil et que les Palestiniens se foutaient en l'air, pour revenir avec une vision totalement dégoûtée d'Israël".
Evenson ajoute : "Je suis revenu en état de choc. J'ai été témoin, dans la vie réelle, de choses que j'avais seulement lues dans les livres d'histoire. Des choses que je n'aurais jamais cru qu'un gouvernement puisse faire à l'époque moderne. Avant mon voyage, j'avais un point de vue neutre sur Israël. Pendant mon voyage, j'étais extrêmement sceptique et j'ai même énervé plusieurs Palestiniens avec mes questions. Lorsque je suis rentré aux États-Unis et que j'ai commencé à tout assimiler, je n'ai pas pu allumer la lumière ni me lever du lit pendant une semaine. Ce que j'ai vu est inimaginable. Il s'agissait d'une cruauté visant un groupe de personnes généreuses et chaleureuses avec une intention très claire : se débarrasser d'eux. Et je n'arrivais pas à croire que le groupe qui infligeait cela à ces personnes avait subi le même sort il n'y a pas si longtemps. Ils ont pris des tactiques similaires et les ont utilisées contre d'autres personnes. C'est ce que j'ai vu et je ne peux pas l'oublier. Les enfants dans les écoles m'arrêtaient et me suppliaient de rentrer à la maison et de dire à l'Amérique d'arrêter. Ils savent que c'est nous qui permettons ces abus".
Et elle conclut :
"Moi-même et tous ceux que je connais revenons dégoûtés d'Israël. Et beaucoup d'entre nous n'étaient même pas à Gaza pour assister à la guerre. La vie quotidienne des Palestiniens est cruelle et contrôlée à 100 % par Israël. Et malgré ce qu'on nous a fait avaler durant toute notre vie, ce n'est pas parce que les Palestiniens sont violents et dangereux, c'est pour en débarrasser la région. Pour rendre leur vie si misérable qu'ils partent ou se soulèvent violemment, donnant ainsi à Israël une excuse pour prendre plus de terres. Les Israéliens n'hésitent pas à le dire lorsqu'on leur parle. Certains pourraient le formuler en disant "nous avons essayé la paix, mais ils ne l'ont pas acceptée". Peu importe la façon dont ils le formulent, ils en reviennent toujours au même point : "ils ne peuvent pas rester" et "nous voulons qu'ils partent".
Evenson ajoute dans le tweet suivant : "Je tiens à ajouter que la cruauté visait tous les Palestiniens, quelle que soit leur religion ou leurs opinions politiques. Les Palestiniens chrétiens, les Palestiniens américains (qui essaient de reconstruire), les Palestiniens juifs (oui, ils existent !), les Palestiniens musulmans et les Palestiniens agnostiques. Cela ne fait aucune différence. La cruauté à leur égard est la même. Les colons attaquent et même tuent, les FDI ne font rien. Les colons volent, les FDI ne font rien. En revanche, si un Palestinien se défend, la maison de sa mère est détruite en guise de punition. Les Palestiniens étaient TOUS d'accord pour dire qui était leur plus grand oppresseur. C'était choquant à voir".
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