Pensez le Futur.

Aziz Daouda

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Directeur Technique et du Développement de la Confédération Africaine d'Athlétisme. Passionné du Maroc, passionné d'Afrique. Concerné par ce qui se passe, formulant mon point de vue quand j'en ai un. Humaniste, j'essaye de l'être, humain je veux l'être. Mon histoire est intimement liée à l'athlétisme marocain et mondial. J'ai eu le privilège de participer à la gloire de mon pays .
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Bagarre dans une mosquée... 364

Des citoyens ont fait circuler des images d’une brutalité surprenante, devenues rapidement virales sur la toile et pour cause. Ils relatent une bagarre dans une mosquée. A khénifra, une mosquée paisible d’habitude, édifiée pour le besoin spirituel des citoyens s’est en une fraction de seconde transformée en un ring. Un fidèle généreusement avait amené quelques bouteilles d’eau afin que ses compagnons puissent se désaltérer au besoin; quelque chose de très habituel en ce mois sacré. Le muezzine ce soir-là, probablement devant la profusion de ce qui venait d’être offert, s’est accaparé quelques bouteilles pour les ramener chez lui. Ce ci n’a pas été du gout de l’une des fidèles. Il en apostropha le muezzine qui n’apprécia pas les propos les jugeant offusquant. Le ton monte et la paisible mosquée de vivre grandeur nature un combat de MMA. On peut bien sûr regarder ces images comme un fait anodin peut être même rigolo; aussi rigolo que celles du voleur dérobant subtilement des tapis dans une autre mosquée. On peut aussi y palper un manque de civisme et de la part du muezzine et du justicier. Ce pendant à relier cette altercation avec tous les échantillons enregistrés devant les collèges et lycées et à l’intérieur de ces établissements ; ce qui se passe dans et aux alentours des stades, dans les marchés et souks, dans les transports publics, sur les routes, dans les hôpitaux même, voilà qui en fait trop. L’incivisme et la violence sociale sont-elles un fléau galopant ne ménageant aucun espace. On peut tourner la page et conclure que cela n’est point étonnant ni particulier au Maroc. L’incivisme et la violence sociale sont des phénomènes qui prennent de l'ampleur dans les sociétés contemporaines. Cela banaliserait les manifestations des tensions entre individus, les comportements belliqueux, les conduites irrespectueuses, les atteintes aux règles de vie en communauté, les dépassements des lois et règles de vie en société. Prenons par exemple le nombre d’accidents et le nombre de décès annuels sur nos routes: aux alentours des 4000 vies perdues. C'est une perte sèche de19.5 milliards de DHS par an. C'est une forme de manifestation de violence et d’incivisme. Le Maroc est à la 110ème place en matière de sécurité routière. En fait la violence est la même sauf qu’elle prend des aspects différents, s’exprime selon les circonstances, et se manifeste selon la conjoncture et le contexte. Le jeune violent devant son lycée pourra plus tard manifester son agressivité au volant d’une voiture ou dans un stade de football et phénomène nouveau dans une mosquée. Ces comportements sont strictement liés. Pour les traiter il ne faut pas du tout les isoler les uns des autres. L’incivisme est un manque de respect des normes sociales telles qu’elles soient. Il manifeste aussi un état d’esprit ou peut être un ras le bol d’une situation économique, d’un manque d’intégration, d’une frustration, d’une injustice ou d’un déficit dans l’éducation. Celui qui jette des ordures dans des lieux inappropriés, n’exerce-t-il pas une violence. Cependant n’exprime-t-il pas quelques choses qui le ronge de l’intérieur. Celui qui vandalise un bus ou un ban d’école ou qui refuse expressément de respecter les biens communs, n’exercent-t-ils pas une sorte de violence. Le manque de civisme a un cout social élevé et une cout économique énorme. Il engendre des conséquences néfastes sur la vie sociale. Il nuit à la qualité de vie, accentue les inégalités et provoque un climat de méfiance entre citoyens. Il conduit à creuser les différences et les clivages. D’un côté on va parler avec dédain de ceux plus bas économiquement de l’autre on va parler d’impunité des puissants, d’injustice, de manque d’égalité, de répartition injuste de la richesse. Perçue ainsi, la violence sous toute ses formes et de quelque faction qu’elle provienne est un véritable danger pour la cohésion sociale. Elle peut se traduire par des conflits, des agressions verbales ou physiques, des discriminations fragilisant la paix sociale. Elle peut prendre plusieurs formes. Les bagarres, les agressions, les actes criminels ne sont jamais isolés de leur environnement social et politique, si elles ne sont pas engendrées par un tel contexte faisant le lit de toutes les radicalisations et extrémismes. Une société qui banalise la violence verbale, les insultes, le harcèlement, les discours haineux est une société qui souffre, une société frustrée. Une société qui répond peut-être à une autre forme de violence, celle institutionnelle vraie ou perçue responsable des inégalités, du manque d’accès aux droits fondamentaux. Elle s’exprime comme le résultat de frustrations accumulées, d’injustices ressenties, du manque de dialogue et de respect mutuel. Les propos des citoyens s’exprimant sur la cherté de la vie témoignent justement de ce genre de frustrations et s’en réfèrent aux institutions. N’a-t-on pas vu des altercations violentes à cette occasion. Que faut-il faire alors ? Laisser passer comme si de rien n’était ; considérer le phénomène comme étant normal ou alors s’en saisir et tenter de redresser la situation. C’est peut-être-là le chantier le plus complexe avant la coupe du monde de 2030. Le dialogue social ne doit pas se contenter de quelques réunions avec des syndicats fort peu représentatifs. Il doit être élargi et développé de façon à favoriser la communication et la médiation pour désamorcer les tensions. Ce dialogue doit notamment inviter les marocains à l’engagement. Ils ne doivent plus être considérés comme des mineurs et des consommateurs mais comme des acteurs. Il faut les encourager à la participation citoyenne à la préservation du cadre de vie et à la promotion du respect mutuel. L’école doit être véritablement réformée et offrir un cadre de vie, plutôt qu’un espace mécanique de bourrage de cranes. Les élèves doivent participer à la gestion de leurs établissements. C’est le leur. Leurs points de vue devraient primer sur n’importe quelle instruction ou programme conçus ça et là sans rapport véritable avec l’environnement et le contexte particulier de chaque région, de chaque établissement. Le système scolaire doit favoriser l’éducation plutôt que l’instruction. Le milieu universitaire doit être celui de la sensibilisation à la participation responsable. Il y a un besoin urgent à inculquer les valeurs communes dès le plus jeune âge. S'en référer à la seule religion n'est pas suffisant. Le citoyen marocain doit apprendre à respecter les lois et ne pas en avoir peur. Bien sûr qu’il faut aussi le renforcement des sanctions, l’application de façon égalitaire des mesures dissuasives pour décourager les comportements inciviques et violents. Cela va de soi. Il s'agit de consolider l’harmonie sociale, tellement nécessaire à notre développement. Et c’est avec cette prise de conscience collective, avec des actions concertées que nous bâtirons un environnement plus respectueux et plus apaisé évitant ainsi les bagarres dans les mosquées aussi.

Couscous or the history of Morocco in a different way... 1889

The text below is not mine. It's a press release issued by researcher Nabil Mouline. For those who don't already know him, Si Nabil has a doctorate in history from the Université Paris-Sorbonne and Sciences Po Paris, which makes him both a historian and a political scientist. He is currently a researcher at the CNRS in Paris and the author of numerous articles and books, making him one of the leading specialists in the history of Morocco. He tells this unique, varied and rich history in his own way, with a narrative stripped of the frills and imprecision that can be found elsewhere. Nabil Mouline has made it his mission to bring Moroccans closer to their history and to make it easier for everyone to understand the characters, facts, situations and historical contexts, so as to help us, especially the younger generations, to grasp it, be inspired by it and make it our own; to live it to the full and be proud of it. In an exceptional recent educational effort, Si Mouline has teamed up with one of Morocco's best-loved faces, Mustapha ElFakkak, known as Swinga, to tell us this story in the form of an animated series. Si Mustapha's majestic and perfectly adapted voice gives the series a special appeal. It didn't take long for it to become a hit, as Moroccans are so thirsty to have their history told in a way other than what is imposed on them at school. The series is called Basmat Al-Tourath. The first issue is devoted to the history of couscous, while the second looks at the origins of the Almohad dynasty and the treasures hidden in Tinmel. Both have now amassed almost 400,000 views on YouTube. Below is the link to the first episode. Here is the text by Si Nabil Mouline. ‘Basmat al-Tourath: History as an issue of narrative sovereignty History is never neutral. It is a disputed territory, a battlefield on which the way in which people perceive themselves and the way in which they want to be perceived is decided. Far from being a simple archive of the past, heritage is a political and identity issue that determines the future. It is with this acute awareness that historian and CNRS researcher Nabil Mouline has conceived Basmat al-Tourath (The imprint of heritage), the very first animated series devoted to Morocco's tangible and intangible heritage. It's a project that doesn't just tell the story: it embodies it, reclaims it and brings it into the present. The stakes are twofold. On the one hand, it is about making history a living narrative, accessible to all, far removed from closed academic circles and fixed textbooks. On the other hand, it is a question of conquering ‘narrative sovereignty’, a fundamental concept which underlines the extent to which the way in which a people tells its past conditions the way in which it projects itself into the future. Basmat al-Tourath is therefore not simply a popularisation exercise, but an act of historical reconstruction, a strategic tool in the face of the contemporary challenges of cultural appropriation and memory battles. To give this project its full scope, Pr. Mouline has teamed up with Mustapha El Fekkak, alias ‘Swinga’, one of the most important popularisers in the Moroccan digital world. Together, they have decided to offer a format that combines scientific rigour and powerful storytelling, so that each episode is a truly immersive experience. A weekly programme during Ramadan Every Friday evening during the month of Ramadan, a new episode will explore a fundamental aspect of Moroccan heritage. The first episode, devoted to Tinmel, revealed to the general public the essential role played by this village in the High Atlas in the formation of the Almohad Empire, a veritable medieval superpower that ruled over a vast part of the Islamic world. This immersive approach has helped to anchor Tinmel in the collective imagination not simply as an archaeological site, but as a religious, intellectual and military centre that changed the history of the region. The next three episodes will tackle equally fascinating subjects, but their themes are deliberately being kept secret in order to maintain the suspense and impatience of the audience. The aim of this strategy is to transform Basmat al-Tourath into a truly unmissable cultural event, a time for discovery and reflection shared by Moroccans everywhere. History as a power issue Basmat al-Tourath has attracted so much attention because it responds to a pressing need: to give Moroccans back control over their own history, in the face of recurring attempts at cultural appropriation. The quarrels over the origins of the caftan, couscous or certain traditions are not simply folkloric disputes, but reflect deeper clashes over legitimacy and regional hegemony. Behind these debates, what is at stake is the crystallisation of ipsity, that awareness of oneself as a unique and distinct entity. Basmat al-Tourath not only recounts the past, she also highlights it as a precious heritage, an essential element of collective identity to be preserved and passed on. Morocco, with its remarkable historical continuity, has a responsibility to make its heritage known and recognised, ensuring that it is faithfully represented and fully appreciated. A project for transmission and outreach As well as showcasing our heritage, this series is also intended to be a tool for passing on our heritage. History that is not shared risks being erased over time. Basmat al-Tourath aims to anchor the Moroccan memory in new generations, offering them modern, accessible formats to help them better understand and appropriate their cultural heritage. By highlighting the richness and diversity of Morocco's heritage, this project also contributes to its influence beyond its borders. Heritage is an essential vector of cultural influence, and by promoting its historical and civilisational identity, Morocco is strengthening both its national cohesion and its attractiveness on the international stage. Basmat al-Tourath is much more than a simple series; it's a way of transmitting and raising awareness, a commitment to a living, shared history. It invites us to consider the past not as a fixed memory, but as a source of inspiration for building the future.
youtu.be/gqAur5NCQxk?si=K5E38l2U...

Le couscous ou l'histoire du Maroc autrement... 288

Le texte plus bas n'est pas de moi. C'est le communiqué rendu public par le chercheur Nabil Mouline. Pour ceux qui ne le connaisse pas déjà Si Nabil est docteur en histoire de l'Université Paris-Sorbonne et de Sciences Po Paris, ce qui en fait à la fois un historien et un politologue. Il est actuellement chercheur au CNRS à Paris et est l'auteur de nombreux articles et ouvrages qui en font l'un des meilleurs spécialistes de l'histoire du Maroc. Cette histoire, unique, variée et richissime, il la raconte à sa façon dans un narratif dépouillé des fioritures et imprécisions auxquels ont pourrait être confrontés ailleurs. Nabil Mouline s'est donné pour mission de rapprocher les marocains de leur histoire et de mettre au niveau de tous, la compréhension de personnages, de faits, de situations et contextes historiques, pour nous aider, notamment les générations montantes, à nous en saisir, nous en inspirer et à nous nous accaparer; à la vivre pleinement et à en être fiers. Dernièrement dans un effort pédagogique exceptionnel, Si Mouline s'est associé à l'un des visages les plus appréciés du Maroc Mustapha ElFakkak connu sous le nom de Swinga, pour nous raconter cette histoire sous forme d'une série animée. La voix justement majestueuse et parfaitement adaptée de Si Mustapha donne à la série une attractivité particulière. Le succès n'a pas tardé, tellement les marocains sont assoiffés de connaitre leur histoire racontée autrement que ce qui leur est imposé à l'école. La série s'appelle Basmat Al-Tourath. Le premier numéro est consacré à l'histoire du couscous alors que le second est consacré à la genèse de la dynastie Almohade et au trésors cachés à Tinmel. Les deux à cet instant ci, ont cumulé près de 400 mille vues sur YouTube. Ici-bas vous avez le lien du premier épisode. Voici le texte de Si Nabil Mouline. "Basmat al-Tourath : L’histoire comme enjeu de souveraineté narrative L’histoire n’est jamais neutre. Elle est un territoire disputé, un champ de bataille où se décide la manière dont les peuples se perçoivent et dont ils veulent être perçus. Le patrimoine, loin d’être une simple archive du passé, est un enjeu politique et identitaire qui conditionne l’avenir. C’est avec cette conscience aiguë que l’historien et chercheur au CNRS, Nabil Mouline, conçoit Basmat al-Tourath (L’empreinte du patrimoine), la toute première série animée consacrée au patrimoine matériel et immatériel du Maroc. Un projet qui ne se contente pas de raconter l’histoire : il l’incarne, il la revendique, il l’inscrit dans le présent. L’enjeu est double. D’une part, il s’agit de faire de l’histoire un récit vivant, accessible à tous, loin des cercles académiques fermés et des manuels scolaires figés. D’autre part, il est question de conquérir une "souveraineté narrative", un concept fondamental qui souligne combien la manière dont un peuple raconte son passé conditionne la manière dont il se projette dans l’avenir. Basmat al-Tourath ne se présente donc pas comme une simple entreprise de vulgarisation, mais comme un acte de restitution historique, un outil stratégique face aux défis contemporains de l’appropriation culturelle et des batailles mémorielles. Pour donner à ce projet toute son ampleur, Pr. Mouline s’est associé à Mustapha El Fekkak, alias "Swinga", l’un des plus importants vulgarisateurs du monde digital marocain. Ensemble, ils ont décidé de proposer un format qui allie rigueur scientifique et puissance narrative, afin que chaque épisode soit une véritable expérience immersive. Un rendez-vous hebdomadaire pendant Ramadan Chaque vendredi soir du mois de Ramadan, un nouvel épisode viendra explorer un aspect fondamental du patrimoine marocain. Le premier, consacré à Tinmel, a révélé au grand public le rôle essentiel de ce village du Haut Atlas dans la formation de l’Empire almohade, véritable superpuissance médiévale qui a régné sur une vaste partie du monde islamique. Cette approche immersive a permis d’ancrer Tinmel dans l’imaginaire collectif non plus comme un simple site archéologique, mais comme un foyer religieux, intellectuel et militaire ayant bouleversé l’histoire régionale. Les trois prochains épisodes aborderont des sujets tout aussi fascinants, mais leur thématique reste volontairement tenue secrète afin de maintenir le suspense et l’impatience du public. Cette stratégie vise à transformer Basmat al-Tourath en un véritable rendez-vous culturel incontournable, un moment de découverte et de réflexion partagé par les Marocains, où qu’ils se trouvent. L’histoire, un enjeu de pouvoir Si Basmat al-Tourath suscite un tel engouement, c’est parce qu’elle répond à une nécessité impérieuse : redonner aux Marocains la maîtrise de leur propre histoire, face à des tentatives récurrentes d’appropriation culturelle. Les querelles sur l’origine du caftan, du couscous ou de certaines traditions ne sont pas de simples différends folkloriques traduisent des affrontements plus profonds sur la légitimité et l’hégémonie régionale. Derrière ces débats, ce qui se joue, c’est la cristallisation de l’ipséité, cette conscience de soi comme entité unique et distincte. Basmat al-Tourath ne se limite pas à raconter le passé, elle le met en valeur comme un héritage précieux, un élément essentiel de l’identité collective à préserver et à transmettre. Le Maroc, fort d’une continuité historique remarquable, a la responsabilité de faire connaître et reconnaître son patrimoine, en veillant à ce qu’il soit fidèlement représenté et pleinement apprécié. Un projet de transmission et de rayonnement Au-delà de la mise en valeur du patrimoine, cette série se veut également un outil de transmission. Une histoire qui n’est pas partagée risque de s’effacer avec le temps. Basmat al-Tourath aspire ainsi à ancrer la mémoire marocaine dans les nouvelles générations, en leur proposant des formats modernes et accessibles pour mieux comprendre et s’approprier leur héritage culturel. En mettant en lumière la richesse et la diversité du patrimoine marocain, ce projet contribue également à son rayonnement au-delà des frontières. Le patrimoine est un vecteur essentiel d’influence culturelle, et en valorisant son identité historique et civilisationnelle, le Maroc renforce à la fois sa cohésion nationale et son attractivité sur la scène internationale. Basmat al-Tourath est bien plus qu’une simple série ; c’est une démarche de transmission et de sensibilisation, un engagement en faveur d’une histoire vivante et partagée. Elle invite à considérer le passé non pas comme une mémoire figée, mais comme une source d’inspiration pour bâtir l’avenir."
youtu.be/gqAur5NCQxk?si=VLW4OajM...

African Cup of Nations: will the public be there? 2452

African Cup of Nations: will the public be there? The 2030 World Cup is fast approaching, but even closer to home is the African Cup of Nations, which we will be hosting at the end of this year. Many people are asking questions about the renovation and rebuilding of the stadiums. The photos and a few videos picked up here and there show that things are progressing well and that soon, certainly before the opening of the African Cup of Nations, all the stadiums will be operational. Those in charge should be a little more transparent on this subject and hold press briefings from time to time. This would put everyone's minds at rest, put a stop to the lies and untruths told by some and, above all, encourage the population to support the success of this organization. The success of such competition also depends on the support of the public, who should feel concerned. After all, it's with their taxes that stadiums are built and it's to boost the progress of our country that we host this kind of event. We would do well to look at them not just as consumers of events, but as a key element in their success. The success of an event depends on the quality of the organization, and there is no need to worry about that. Morocco has always shown great expertise and mastery in this field. Combined with the secular hospitality of the Moroccan people, all the events organized on Moroccan soil have met with immeasurable success. Success also depends on the level of infrastructure on offer. Here too, there is no problem, as the country has been a master of major projects for some time now. The engineering, architecture and work carried out by national companies have shown great efficiency and a level of mastery worthy of the world's greatest nations. Morocco will deliver true monuments to the glory of sport. And there will be much to be proud of. Let's just hope that the Moroccan touch will not be omitted and that many craftsmen will be involved in the finishing touches and decorations. This would create a lot of jobs and boost the sector in much the same way as the Hassan II mosque did. The third pillar of success is, of course, a Moroccan victory. A country that hosts international sporting events also does so to shine. It's been almost 50 years since the Moroccans last lifted the African trophy. That's still a lot for the country that was the first to represent the continent, the first African country to get past the first round and top of the group, if you please, and the first just recently to reach the semi-finals of the World Cup. Morocco are feeling the pressure, even if their performance in Côte d'Ivoire was disappointing. The public, and the footballing public in particular, cannot imagine anyone other than the Moroccan captain lifting the famous Cup. The fourth element of success is public support, and not just when it comes to the Moroccan team's matches. Success is also measured by the number of spectators present at all matches. There are some real concerns here, and there are certainly questions to be asked and answers to be found. Morocco already hosted an African Cup of Nations in 1988. While the Moroccan matches were sold out, the others were played in an embarrassingly intimate atmosphere. I was a member of the organizing committee and frankly we were ashamed and had no explanation to give to the leaders of the participating nations. We all thought that we were a football country and that the stadiums were going to be packed. So the question was asked in 1988, but has anything changed since then? Developments in recent years show us that we have several types of football fans. We have club supporters. We have the fanatics who only travel for their club. Let's not dwell on some of the behavior of the latter, which has led many football fans to stop going to the stadium. We have the national team fans. And that's another sociological profile. We also have the millions of spectators in cafés who follow European competitions in particular. Many also support certain prestigious foreign clubs, organize themselves into communities and even travel to support their teams. Who will fill the CAN stadiums? In March, we will have the chance to experience a real-life test. Morocco will be hosting no fewer than twelve African matches as part of the World Cup qualifiers, in six different cities. While there will be no problems in Oujda, where the Moroccan national team will be playing, what will happen in Meknes, where Côte d'Ivoire will be playing Burundi? It would be incomprehensible for the African champions to perform in a sparsely packed stadium. The same goes for Berkane, where Mali, a direct opponent of the national team, will be playing, or Eljadida, where Burkina Faso, known for their high-quality, shimmering football, will be playing. But what about the Larbi Zaouli stadium in Casablanca, which will host both Mali and Egypt, with world-class stars on both sides. We are here in Casablanca, the most populous city where club fanaticism is at its peak. Would things be better at the El Houceima stadium, where Ghana will be playing? There is no doubt that Africans and the world press would be astonished to see top-level matches taking place without a crowd or atmosphere. Let's wait and see, but right now things don't seem very clear. There is virtually no coverage in the media and that is a bad omen. The press must play its part in informing and encouraging the public to go and enjoy such world-class performances. Coming back to the CAN, we also need to think about the realities of the continent. First of all, let's not forget the size of Africa and the scarcity of air links, which make air fares very expensive. Those who make comparisons with Europe are very much mistaken. It takes 3? hours to fly from Moscow to Paris, exactly the same as from Casablanca to Dakar. On the other hand, it takes 5h30 to get to Yaoundé or Douala, for example. Not to mention East or South Africa... In other words, it's up to the Moroccans to fill the stadiums, both in March and next December, and to do so we must not forget to work on the issue of football culture. Moroccans certainly love football when it involves them. They have to love it for the quality of the spectacle and make the effort to show it even when it's not their club or their national team playing. This is no mean feat. It has to be taken seriously - the success of a test event before 2030 and the economic profitability of the project are at stake.

Coupe d'Afrique des Nations : le public sera-t-il au rendez-vous? 502

La Coupe du Monde de 2030 approche à vitesse grand V mais encore plus proche de nous est la Coupe d’Afrique des Nations, à la fin de l’année. De nombreux citoyens se posent des questions sur les travaux de rénovations et de reconstructions des stades. Des photos et vidéos choppées par ci par là montrent que les choses avancent bien et que bientôt, certainement avant l’ouverture de la CAN, tous les stades seront opérationnels. Les responsables devraient être plus transparents à ce sujet et livrer de temps à autre des points de presse. Cela tranquilliserait tout le monde, stopperait les contrevérités de certains et surtout favoriserait l’adhésion des populations en vue justement du succès de l'événement. Le niveau de réussite d’une telle entreprise dépend aussi de l’adhésion des citoyens qui devraient se sentir concernés. Après tout, c’est avec leurs impôts que se construisent les stades et c’est pour booster les avancées de notre pays à tous que nous abritons ce genre de manifestations. On gagnerait à ne pas les considérer que comme des consommateurs d’événements mais plutôt comme élément clé de la réussite. Le succès dépend de la qualité de l’organisation et en cela point de soucis à se faire. Le Maroc a toujours fait montre d’un grand savoir et d’une grande maitrise dans ce domaine. Conjugué à l’hospitalité séculaire des marocains, toutes les organisations sur le sol marocain connaissent des réussites incommensurables. La réussite est également tributaire du niveau des infrastructures proposées. Là aussi, pas de problème, le pays est depuis quelques temps passé maitre dans les grandes réalisations. L’ingénierie, l’architecture et les travaux par des entreprises nationales ont montré une très grande efficacité et un niveau de maitrise digne des plus grandes nations au monde. Le Maroc livrera de véritables monuments à la gloire du sport. Et il y aura de quoi être fier. Espérons seulement que la touche marocaine ne soit pas omise et que de nombreux métiers de l’artisanat puissent intervenir dans les finitions et décorations. Cela créerait beaucoup d’emplois et boosterait le secteur un peu comme l’avait fait la mosquée Hassan II. Le troisième pilier du succès est bien sur une victoire marocaine. Un pays qui abrite des manifestations sportives internationales, le fait aussi pour y briller. Cela fait quasiment 50 ans que les marocains n’ont pas soulevé le trophée africain. C’est quand même beaucoup pour le pays qui a été le premier à représenter le continent, le premier pays africain à passer le premier tour et tête de groupe s’il vous plait et le premier tout récemment à être arrivé au carré final de la Coupe du Monde. Le Maroc se sent pousser des ailes même si la prestation en Côte d’Ivoire avait déçue. Les citoyens et le public du football en particulier ne peuvent imaginer quelqu’un d’autre, que le capitaine marocain, soulever la fameuse Coupe. Le quatrième élément de réussite est l’adhésion du public et pas uniquement quand il s’agit des rencontres de l’équipe du Maroc. Le succès se mesure aussi au nombre de spectateurs présents lors de toutes les rencontres. En cela il y a vraiment des inquiétudes, certainement des questions à se poser et obligatoirement des réponses à trouver. Le Maroc avait déjà abrité une CAN en 1988. Si les rencontres du Maroc se jouaient à guichet fermé, les autres l'étaient dans une intimité gênante. Je faisais partie du comité d’organisation et sincèrement on avait honte et n’avions aucune explication à donner aux dirigeants des nations participantes. Tous, pensions que nous étions un pays de football et que les stades allaient être archicombles. La question c’était donc posée en 1988 mais depuis est ce que cela a changé ? Les développements des dernières années nous montrent que nous avons plusieurs genres de publics de football. Nous avons les supporters des clubs. Les fanatiques qui ne se déplacent que pour leurs clubs. Ne nous attardons pas sur certains comportements de ces derniers poussant de nombreux adeptes du spectacle footballistique à ne plus mettre les pieds dans un stade. Nous avons le public de l’équipe nationale. Et c’est un autre profil sociologique. Il y a aussi ces millions de spectateurs dans les cafés qui suivent notamment et surtout les compétitions européennes. Nombreux par ailleurs sont ceux qui supportent certains clubs prestigieux étrangers, s’organisent en communauté et se déplacent même pour aller encourager leurs équipes. Qui de ceux là vont remplir les stades de la CAN ? Durant ce mois de Mars, nous allons avoir la chance de vivre un test grandeur nature. Le Maroc va abriter pas moins de douze rencontres africaines dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde, dans six villes différentes. Si à Oujda il n’y aura pas de problèmes car c’est les lions de l'Atlas qui s’y produisent, qu’en sera t il à Meknès où va jouer la Cote d’Ivoire et le Burundi. Il serait incompréhensible que le champion d’Afrique puisse se produire dans un stade clairsemé. De même pour Berkane où va jouer le Mali, un adversaire direct de l’équipe nationale ou encore Eljadida qui accueillera le Burkina Faso connu pour son football chatoyant de qualité. Qu’en sera-t-il au stade Larbi Zaouli à Casablanca qui va recevoir et le Mali et l’Egypte avec des stars de niveau mondial des deux côtés. Nous sommes ici à Casablanca, la ville la plus peuplée où le fanatisme pour les clubs est à son paroxysme. Les choses seraient elles meilleures au stade d’El Houceima où va se produire le Ghana? Nul doute que les africains et la presse mondiale seraient étonnés de voir des rencontres au sommet se dérouler sans public et sans ambiance. Attendons de voir, mais d’ores et déjà les choses ne paraissent pas claires. Il n’y a quasiment aucun écho dans les médias et c’est de mauvais augure. La presse doit jouer son rôle d’information mais aussi d’incitation du public à aller profiter de telles prestations de niveau mondial. Pour en revenir à La CAN, il nous faut aussi penser aux réalités du continent. D’abord n’oublions pas les dimensions de l’Afrique et la rareté des liaisons aériennes qui rendent les tarifs des transports très chers. Ceux qui font des comparaisons avec l’Europe se trompent beaucoup. Il faut 3h30 de vol de Moscou à Paris exactement comme Casablanca – Dakar. Par contre il faut 5h30 pour Yaoundé ou Douala par exemple. Ne parlons pas d’Afrique de l’Est ou du Sud. C’est dire que c’est aux marocains de remplir les stades, là au mois de Mars et bien sur en décembre prochain. Pour cela n’oublions pas de travailler sur la question de la culture footballistique. Le marocain aime surement le football surtout quand il est concerné. Il faut qu’il l’aime pour la qualité du spectacle et qu’il fasse l’effort de le démontrer même quand ce n’est ni son club ni son équipe nationale qui jouent. Ce n’est pas une mince à faire. Il faut la prendre au sérieux, il y va de la réussite d’un événement test avant 2030 et de la rentabilité économique du projet.

Ukrainian war: Europe considers Volodymyr to be European but not Vladimir.... 2603

A few hours earlier, a Republican senator had ticked the box for the Ukrainian President, but he missed the boat. He was packed off like a dirty shirt and asked to clear the floor. Couldn't things have gone differently? Was Trump going to meet Zelensky, were it not for the insistence of Britain's Stramer and France's Macon? Were the two protagonists really ready to talk peacefully? Nothing is less certain. From the outset, things were not looking good. Showing up at the White House in jogging bottoms and trainers is a serious visual blunder. At a time when Trump is looking for partners for peace, Zelensky is in a thinly veiled warrior outfit. It's the same mistake Arafat also made, without realizing it. The Syrian Ahmed Achara, a true warrior, quickly understood by changing his attire, even if he is a little uncomfortable in his ill-fitting Western outfit. In addition to the ill-fitting outfit, Zelensky also had a teenage hairstyle. His temples bore fresh razor marks. That's a bit unusual for the Oval Office. A lot of tension in the air. Tense atmosphere. Knowing that Trump did not hold him in good esteem, he was told not to irritate him too much. Very uncomfortable in his broken English, he said the things that the American did not want to hear. Words that the American should not have dared to use, words that were insulting to Putin. Peace is always made with enemies that we refrain from insulting. Describing Putin as a murderer in the Oval Office and in public was unacceptable. If Trump had acquiesced without retaliating, he would have sent the wrong signal to the Russian with whom he had begun a genuine rapprochement. Trump stopped the Ukrainian dead in his tracks for his warmongering, taking the audience as witness: He has so much hatred in him that we can't have a peace agreement in this case,’ he said in substance. Lively altercation. Later, on Truth Social, he wrote: ‘I have determined that President Zelensky is only ready for peace if America is involved because he feels our involvement gives him a big advantage in the negotiations. I don't want an advantage, I want PEACE’. In other words, he said to Zelensky: you want to trick me. Didn't he say to Zelensky two times right then: ‘you're gambling with World War three’. In the bulging, tired eyes of the Ukrainian, thus brought back to the dimension that the new America wanted to give him, one could read dismay and despair. The Ukraine resisted above all with American arms and billions. Unlike his predecessor, whom he describes as ‘a guy who didn't think things through’, Trump does not want to prolong the charade. The world has changed. Things have changed without Zelensky being consulted. He doesn't yet understand the new state of affairs, intoxicated by embraces that exude hypocrisy. When sarcastic Vance joins in the dance, he is unbelievably virulent. He calls Volodymyr ungrateful, tells him to apologize accusing that he was not thankful enough. By dint of the pompous remarks of the Europeans, Zelensky was up to his neck in the character of a hero of the resistance and was surely beginning to believe it. Trump cynically reminded him that he had lost the war. It was a harsh observation. Zelensky's eyes glaze over. He exuded defeat and realized that he had to accept it. He resists, but the sobs are not far away. The hero of the European ‘supranationalists’ has collapsed, he who unconsciously may have been encouraged in his enterprise to serve the emergence and consolidation of a common European front, at the expense of age-old nationalities and identities. He tries in vain to recall a few recent historical facts, accusing Putin of not respecting his commitments. He further irritates his hosts and forgets to mention in passing that he too and his sponsors may not have honored theirs. He tried to say that diplomacy was not working with the Russian and asked what kind of diplomacy he was talking about. Vance retorted, pointing his index finger and threatening: ‘I'm talking about the diplomacy that will put an end to the destruction of your country’. In JD Vance's view, Zelensky is engaged in propaganda by taking European leaders on dubious tours. He indirectly accused him of manipulation and told him that it was disrespectful to do so in the Oval Office, in front of the press. The clash goes into high gear. The tone went up another notch when the Ukrainian, gasping for breath and short of inspiration, retorted to the Americans that they were mistaken in their approach and that they would soon feel the repercussions of Putin's alleged behavior. He offered himself up as a punching bag. The words fly. Peace is slipping away. The visit was falling apart. The president and his vice-president took turns. They hit out bluntly. Volodymyr Zelensky, European hero of the resistance, is knocked out. In the back office, he is asked to leave. He had learnt that playing in the big league is not easy, not to say perilous. He left empty-handed, while his host, as if nothing had happened, took off for his beloved Florida and his round of golf. During the night, one of the most informed and influential Republican senator Lindsey Graham said on Fox News: Zelensky must resign or find someone else to negotiate on behalf of Ukraine. Mike Waltz, the security adviser, will repeat this in no uncertain terms. The Americans are convinced that Zelensky is an evil man who has disrespected their idol. The diplomatic support given by the French President and the British Prime Minister collapsed in the space of one interview. During the night, the Frenchman became awkwardly agitated and lost his bearings. His remarks were belligerent and insulting towards the Russian president. But it was he who had to be dealt with to save the Zelensky soldier. The British Prime Minister expressed his solidarity and met Zelensky the next morning. He lent him 2.5 billion pounds. He would, of course, have to pay them back. Having him received by King Charles was a daring move. Georgia Meloni, perhaps more inspired than usual, is proposing a summit of America, Europe and their allies. Everyone goes according to their own position. Everyone felt that the situation was serious. Meeting at the European Security Summit, which considers Volodymyr to be European and not Vladimir, a summit in which a certain Trudeau has joined in, the Europeans are showing a feverishness that is no doubt exaggerated. What and who are they really afraid of? Do they really think that Russia is going to invade? In any case, Trump is watching and certainly does not appreciate the presence of his northern neighbor in this mess. He has just decided to suspend aid to Ukraine, and Zelensky was quick to reply: I want to negotiate…

Guerre d'Ukraine: l’Europe considère Volodymyr comme européen et pas Vladimir 451

Pourtant coché quelques heures plutôt par un sénateur républicain, le Président Ukrainien a raté le coche. Il s’est fait remballer comme un mal propre, prié de libérer le plancher. Les choses pouvaient elles pas se passer différemment ? Trump allait il recevoir Zelensky, s’il n’y eut l’insistance du britannique Stramer et du français Macron ? Les deux protagonistes étaient-ils vraiment prêts à discuter paisiblement ? Rien n’est moins sûr. D’emblée on était mal embarqué. Se présenter à la Maison Blanche en jogging et chaussures de sport est un impair visuel grave. Alors que Trump cherche des partenaires pour la paix, Zelensky est dans un attifement à peine voilé de guerrier. C’est la même erreur que faisait Arafat aussi, sans s’en rendre compte. Le syrien Ahmed Achara, pourtant vrai guerrier lui, a vite compris en changeant d’accoutrement ; même s’il est un peu mal à l’aise dans sa tenue occidentale mal ajustée. Outre la tenue, mal kiffée, Zelensky avait aussi une coiffure d’adolescent. Ses tempes portaient des traces bien fraiches de rasoir. C’est tout de même peu habituel au bureau ovale. Beaucoup de tension dans l’air. Atmosphère tendue. Sachant que Trump ne l’avait pas en bonne estime, il lui a été dit de ne pas trop l’irriter mais celui-ci, fort mal à l’aise dans son anglais approximatif, prononcera les propos que l’américain ne voulait pas entendre. Les mots qu'il ne fallait pas oser, des termes injurieux à l’égard de Poutine. La paix se fait toujours avec des ennemis qu’on s’abstient malgré tout d’insulter. Qualifier Poutine de meurtrier dans le bureau ovale et en public ne pouvait pas passer. Si Trump avait acquiescé sans riposter alors, il donnerait un mauvais signal au russe avec lequel il a entamé un véritable rapprochement. Trump stoppa net l’ukrainien pour propos bellicistes, prenant l’assistance à témoin : 'Il a tellement de haine en lui qu’on ne peut pas avoir d’accord de paix dans ce cas, retorqua t-il en substance. Altercation vive. Plus tard sur son réseau Truth social, il écrira : «j’ai déterminé que le Président Zelensky n’est prêt pour la paix que si l’Amérique est impliquée parce qu’il pense que notre implication lui donne un grand avantage dans les négociations. Je ne veux pas d’avantage, je veux la paix». En d’autres termes il dit à Zelensky : tu veux me rouler. Ne lui a-t-il pas dit séance tenante par deux fois: tu joues à une troisième guerre mondiale. Dans les yeux globuleux, fatigués de l’ukrainien, ramené ainsi à la dimension que voulait lui donner l’Amérique nouvelle, on pouvait lire le désarroi et le désespoir. l’Ukraine a résisté avant tout à coup d’armements et de milliards américains. Trump à l’inverse de son prédécesseur qu’il qualifie : «de type qui ne réfléchissait pas bien» ne veut pas faire durer la mascarade. Le monde a changé. La donne a changé et sans que Zelensky ne soit consulté. Il ne comprend pas encore le nouvel état des choses, grisé par des accolades transpirant l’hypocrisie. Quand Vance sarcastique se mêle à la danse, il est d’une virulence inouïe. Il traite Volodymyr d’ingrat, le somme de s’excuser et de remercier l’Amérique. A force de propos pompeux des européens, Zelensky est rentré jusqu’au cou dans un personnage de Héros de la résistance et commençait surement à y croire. Trump lui rappelle de manière cynique qu’il avait perdu la guerre. Le constat est dure. Les yeux de Zelensky se ternissent. Il exsude la défaite et se rend compte qu’il doit l’accepter. Il résiste mais les sanglots ne sont pas loin. Le Héros des supranationalistes européens s’est écroulé, lui qui inconscient est possiblement encouragé dans son entreprise pour servir l’émergence et la consolidation d’un front européen commun, aux dépens des nationalités séculaires et des identités millénaires. Il tente en vain de rappeler quelques faits historiques récents, accusant Poutine de ne pas respecter ses engagements. Il irrite davantage ses hôtes et oublie au passage de dire que lui aussi et ses sponsors n’ont peut-être pas respecté les leurs. Il cherche à dire que la diplomatie ne réussit pas avec le Russe et pose la question de quelle diplomatie il s’agit et Vance de lui rétorquer l’index pointé et menaçant : « je parle de la diplomatie qui mettra fin à la destruction de ton pays». Pour JD Vance, Zelensky fait de la propagande en amenant des dirigeants européens dans des tournées douteuses. Il l’accuse indirectement de manipulation et lui fait savoir qu’il est irrespectueux de le faire dans le Bureau Ovale, devant la presse. Le clash passe à la vitesse grand V. Le ton monte encore d’un cran quand l’ukrainien, le souffle haletant, en manque d’inspiration, rétorque aux américains qu’ils se trompent dans leur approche et que bientôt ils allaient sentir les répercussions des comportements présumés de Poutine. Il s’offre ainsi en punchingball. Les mots fusent. La Paix s’éloigne. La visite est en train de foirer. Tour à tour Le président et son vice-président ne se gênent plus. Ils cognent sans ménagement. Vlodymyr Zelensky, héros européen de la résistance et mis KO. En back office il est prié d’évacuer les lieux. Il aura appris que jouer dans la cour des grands n’est pas aisé, voire périlleux. Il est reparti les mains vides alors que son hôte comme si de rien n’était, s’envole pour sa Floride chérie et sa partie de golf. Dans la nuit, un sénateur républicain des plus avertis et influents, Lindsey Graham dira sur Fox News: Zelensky doit démissionner ou trouver quelqu’un d’autre pour négocier au nom de l’Ukraine. Mike Waltz, conseiller à la sécurité le répètera en des termes patibulaires. Les américains sont convaincus :Zelensky est un mal propre qui a manqué de respect à leur idole. L’appui diplomatique apporté par le président français et le prime-minister britannique s’est effondré en l’espace d’une entrevue. Dans la nuit, le français s’agitera maladroitement et perd un peu le nord. Ses propos sont belliqueux et injurieux envers Poutine. C’est pourtant avec lui qu’il faudra composer pour sauver le soldat Zelensky. Le Britannique exprime sa solidarité, reçoit Zelensky, dans la foulée le lendemain matin. Il lui prête 2.5 milliards de pounds au passage. Il devra bien sûr les rembourser. Le faire recevoir par le Roi Charles c’est quand même osé. Georgia Meloni peut être mieux inspirée que d’habitude propose un sommet Amérique, Europe et alliés. Chacun y va selon son positionnement. Tous ressentent que l’heure est grave. l’Europe qui considère Volodymyr comme européen et pas Vladimir se réunit en sommet pour la sécurité , sommet dans lequel est venu s’incruster un certain Trudeau partant. Ils montrent une fébrilité sans doute exagérée. De quoi et de qui ont-ils véritablement peur ? Pensent-ils vraiment que la Russie allait les envahir? En tout cas Trump observe et n’apprécie certainement pas la présence de son voisin du nord dans cette galère. Il vient de décider de suspendre les aides à l’Ukraine et Zelensky de vite répliquer : Je veux négocier.

Meat prices: the upward spiral is stopped dead in its tracks... 2964

If there's one issue that has been preoccupying the public for a long time, and which has unfortunately been prolonged, it's the cost of living. It is perceived as unreal by a large fringe of society. In fact, it's not just a feeling, but a bitter reality that the government has been unable to rectify. It has never been easy to curb inflation anywhere in the world, except by means of drastic and unpopular decisions. What is currently happening in Argentina is the perfect illustration of this difficulty. The Moroccan government is not ready to shoulder such responsibility, especially as some of its so-called social decisions have contributed to the current situation. Since the COVID pandemic, inflation has not stopped. There has of course been imported inflation, particularly since the outbreak of hostilities between Russia and Ukraine, but there has also been domestic inflation, which has been there since certain decisions were taken by PJD governments. The long-term rise in prices has also accelerated as a result of the money distributed by the current government, for reasons that are quite understandable from a human point of view. Citizens no longer know where to turn. The HCP confirms that there has been a slight overall improvement in Morocco, which is to be welcomed, but not for everyone. Gaps are still widening, and precariousness is catching up with a middle class that has been weakened for almost ten years now, one after the other. Against this bitter backdrop, over the past few weeks people have been looking ahead to Ramadan with uncertainty, and have already been talking about Eid, wondering how they are going to make ends meet. They dared to make alarming comments, vociferating recurrently, particularly on social networks and via certain ‘specialist’ websites. Clear demands have been made of the government. Each time, it has timidly tried to respond, without being convincing. Each day that the good Lord has done for a few weeks, not to say months, has only widened the gap, to the point where a crack has been felt in the coalition at the helm. The leader of the Istiqlal party came out clearly on the side of the plaintiffs, taking up the arguments of this important fringe of society. The situation is very special. The impact of 6 successive years of lack of rain on grazing and therefore on livestock is palpable. As a result, in line with economic logic, prices are on an upward trend. At the same time, it should be noted that for some years now, the habits of Moroccans have changed considerably. Improved living standards and certain cultural biases mean that we slaughter more sheep than any other Muslim country, especially when you compare the number of animals sacrificed on this sacred day of Aid with the number of inhabitants. In fact, the 36 million Moroccans that we have been for some time now sacrifice some 6 million animals every year on a single day. That's almost a third of the national sheep herd. Moroccans, who are very attached to tradition, are the people who sacrifice the largest number of sheep on Aid El Kebir. By way of example, our neighbors, who have a population of five million, only sacrifice between 3 and 3.5 million animals. In the Gulf countries and even in Mecca during the pilgrimage, people prefer to spend the equivalent of the amount needed to buy a sheep on charity. The impasse. It was clear that a powerful and far-reaching decision was needed to turn the tide. And it was through a message that His Majesty the King, may God assist him, in his capacity as Commander of the Faithful, came to break the spiral and restore hope to the people. When Si Ahmed Taoufiq, Minister of Habous and Islamic Affairs, read the royal message calling on the faithful to refrain from performing the rite of sacrifice for Eid, he could never have imagined the scale of the demonstrations of joy that the solemnly pronounced words would provoke. Back home, Moroccans instantly appreciated the invitation and chanted prayers in unison for His Majesty's health. The weight and impact of the Sovereign's words on the occasion were like a balm, healing wounds and reassuring people. In the cafés, some people behaved as they did when our national team scored goals in the World Cup. Chairs jumped up and down, and the joy and emotion were palpable. Moroccans approved and were satisfied and happy. The next day, things had changed. I was particularly surprised that beef was offered at 75 dirhams in Temara on Saturday. The price fell by 40 dirhams in record time. The impact of the royal message shook things up. Tongues have been loosened. Some speculators were exposed, while others reported that some players in the industry were not declaring the exact number of animals in their possession, or were not even declaring any at all. As if by magic, all these fine people came out of the woodwork, some to complain, some to express their discontent. In fact, people whose job is not to rear sheep have no structure to look after them. Generally speaking, all they have are sheds and staff to look after them. Their difficulty now is how to sell the quantity of sheep they trade in. It became clear that the effects of the drought were in fact combined with those of unbridled speculation at the expense of the consumer. The situation today is that meat is in the process of returning to the affordable, even normal, pre-crisis prices it was before the crisis, without imports and without any public aid being distributed for this purpose. In fact, without any intervention from the government, whose previous attempts have failed. Things are unlikely to stop there. The fall in the price of sheep has led to a fall in the price of cattle, and will probably lead to a fall in the price of goats, chicken and fish. The balance of these products in the consumer basket will inevitably rebalance prices to everyone's advantage. The upward spiral has been stopped dead in its tracks. Moroccan citizens have once again had proof, if proof were needed, of the closeness of His Majesty Amir Almoumine and feel perfectly well protected. As I write these words, a song pops into my head: habib aljamahir by Abdelwahab Doukkali.

Prix de la viande, la spirale haussière est stoppée net... 503

S’il y a un sujet de préoccupation des citoyens depuis un bon bout de temps, épisode qui hélas s'est prolongé, c’est celui du cout de la vie. Il est ressenti comme irréel par une frange large de la société. A vrai dire ce n’est pas qu’un ressenti mais une réalité amère que le gouvernement n’a pas été capable de redresser. Juguler une inflation n’a jamais été chose aisée nulle part au monde, sinon à coup de décisions drastiques et impopulaires. Ce qui est en train de se passer actuellement en Argentine est l’illustration parfaite de cette difficulté. Le gouvernement marocain n’est pas prêt à endosser une telle responsabilité, d’autant plus que certaines de ses décisions dites sociales ont contribué à engendrer la situation actuelle. Depuis la pandémie du COVID, l’inflation n’a pas arrêté. Il y eut bien sur celle importée notamment depuis le déclenchement des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, mais il y a eu aussi celle domestique qui est là depuis certaines décisions des gouvernements du PJD. La hausse des prix installée donc dans la durée s’est aussi accélérée du fait de l’argent distribué par le gouvernement actuel, pour des raisons fort compréhensibles au plan humain. Le citoyen lui ne sait plus où donner de la tête. Le HCP le confirme, il y a eu un léger mieux global au Maroc, ce qui est à saluer, mais pas pour tous. Les écarts se creusent encore et la précarité est en train de happer une classe moyenne fragilisée depuis près de dix ans maintenant, coup sur coup. Dans ce contexte amer, depuis quelques semaines, les citoyens se projetant avec une incertitude dans les dépenses de ramadan, évoquaient déjà l’Aid ; se demandant comment ils allaient faire pour joindre les deux bouts. Ils osent des propos alarmants, des vociférations récurrentes, notamment dans les réseaux sociaux et à travers certains sites « spécialisés ». Des revendications dépendantes claires sont venues interpeller le gouvernement. A chaque fois, disons-le, timidement il a essayé de répondre sans pour autant convaincre. Chaque jour que le bon Dieu a fait pendant quelques semaines pour ne pas dire mois, n’a fait que creuser le fossé, au point qu’une fissuration s’est faite sentir dans la coalition aux commandes. Le patron de l’Istiqlal est sorti se mettre clairement du côté des plaignants, reprenant l’argumentaire de cette frange importante de la société. La conjoncture est bien particulière. L’impact des 6 années successives de manque de pluie sur le pâturage et donc par ricochet sur le cheptel est palpable. En conséquence, toujours selon la logique économique, les prix sont dans un trend haussier. En même temps il est constaté que pour quelques années maintenant, les habitudes des marocains ont beaucoup changé. L’amélioration du niveau de vie et certains biais culturels font que nous égorgeons davantage plus de moutons que n’importe quel autre pays musulman; notamment quand on rapporte le nombre de bêtes sacrifiées en cette journée sacrée de l’Aid, au nombre d’habitants. Effectivement, les 36 millions de marocains que nous sommes depuis un bout de temps déjà, sacrifions quelques 6 millions de bêtes chaque année, en une seule journée. C’est quasiment près du tiers des ovins qui sont ainsi prélevés sur le cheptel national. Les marocains très attachés à la tradition sont le peuple qui sacrifie le plus grand nombre d’ovins à l’occasion de l’Aid El Kébir. A titre d’exemple, les voisins qui sont pourtant plus nombreux de cinq millions d’habitants ne sacrifient qu’entre 3 et 3.5 millions de bêtes. Dans les pays du golfe et même à la Mecque durant le pèlerinage, les gens préfèrent consacrer à la bienfaisance, l’équivalent du montant nécessaire à l’achat d’un mouton. L’impasse. On sentait bien qu’il fallait une décision puissante et de grande portée pour renverser la donne. Et c’est à travers un message, que Sa Majesté le Roi que Dieu l’assiste, en sa qualité de commandeur des croyants, est venu casser la spirale et redonner espoir au peuple. Jamais Si Ahmed Taoufiq Ministre des Habous et des affaires Islamiques en lisant le message royal, appelant les fidèles à l’abstention d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aid, ne pouvait s’imaginer l’ampleur des manifestations de joie que les mots prononcés solennellement, allaient provoquer. Chez eux les marocains ont instantanément apprécié l’invitation et scandé à l’unisson des prières pour la santé de Sa Majesté. Le poids et l’impact des mots du souverain en la circonstance sont venus comme un baume, panser les blessures et rassurer les gens. Dans les cafés certains se sont comportés comme quand notre équipe nationale inscrivait des buts en coupe du monde. Des chaises ont sauté, la joie et l’émotion sont vives. Les marocains approuvent et sont satisfaits, heureux. Le lendemain la donne avait changée. J’ai été particulièrement surpris que la viande bovine fût proposée à 75 dirhams à Temara samedi. Le prix a chuté de 40 dirhams en un temps records. L’impact du message royal est allé bousculer les choses en profondeur. Les langues se sont déliées. Certains spéculateurs ont été débusqués, d’autres racontent que des intervenants dans la filière ne déclaraient pas le nombre exact de bêtes en leur possession ou n’en déclaraient même pas. Tous ce beau monde, comme par magie est sorti de sous terre, qui pour se plaindre qui pour exprimer son mécontentement. C’est qu’en fait les gens dont le métier n’est pas d’élever des moutons, ne disposent d’aucune structure pour s’en occuper. Généralement, ils ne disposent que de hangars et d’un personnel pour le gardiennage. Leur difficulté maintenant est comment écouler la quantité de moutons objet de leur commerce. On comprit alors que les effets de la sècheresse se conjuguaient en fait avec ceux d'une spéculation outrancière aux dépens du consommateur. La situation est qu’aujourd’hui la viande est en train de retrouver des prix abordables, voire normaux, d’avant crise, sans importation et sans que ne soient distribuées des aides publics pour cela. En fait sans intervention aucune du gouvernement dont les tentatives précédentes n’ont pas réussi. Les choses ne s’arrêteront sans doute pas là. La baisse du prix de l’ovin a entrainé donc une baisse de celui du bovin et va probablement entrainer celle du caprin, du poulet et du poisson. Une baisse salutaire en cascade. L’équilibre de ces produits dans le panier de la ménagère va obligatoirement rééquilibrer les prix à l’avantage de tous. La spirale haussière est stoppée net. Les citoyens marocains ont eu encore une fois la preuve, s'il en fallait, de la proximité de Sa Majesté Amir Almoumine et se sentent ainsi parfaitement bien protégés. En écrivant ces mots une chanson s'est invitée dans mon esprit: habib aljamahir de Abdelwahab Doukkali...
music.youtube.com/watch?v=PhxJxZ...

Macron in the White House, the hidden humiliation... 3150

Without a doubt, the followed event this week was Macron's visit to the US. How he would be treated after the cold sweats endured with skill and patience by the King of Jordan and the Polish President, assigned to wait in the corridors for an hour and a half before being given 10 minutes of interview time, suffering a cruel humiliation at his expense. He will not be returning here any time soon. Unless... From the first images, it was clear that things were going to be different. Hugs, familiarity, debonair and mocking laughter followed in quick succession. Was this obvious duplicity or a posture of convenience? Who knows? Both were overacting. Trump is known to be a jokester, he showed a great sympathy for his guest, mentioning Notre-Dame and describing Mrs Macron as charming.Macron, on the other hand was more annoyed than genuinely happy.His joy appeared at times when his forehead relaxed for a few seconds. He must have wondered, and with him the press, a little larger than usual: had he been received here for his stature, out of consideration for his country or as the leader of Europe, which he wanted to play by beating the British PM to the White House? Poorly seated in the Voltaire armchair to the right of his host, with the backdrop of a fireplace that had not been lit for, Macron was about to be subjected to a veritable diatribe from Trump. At his Resolute Desk, in front of a lectern or in an armchair, Trump is the same: self-assured, determined and oblivious to what others may think. What matters is what he says. We're used to the US Presidents speaking on behalf of departments that meticulously prepared the remarks, the narrative and the story. Now it's Trump who sets the course, unashamedly in public; it's up to the administration to implement. Macron will therefore have to endure and, above all, learn things first-hand. Trump began by announcing that Zelensky would be flying to Washington ‘either this week or next week to sign’. So, he's telling Macron in public what he is normally supposed to do in private, away from the cameras. In fact, he is trumpeting the economic capitulation of Zelensky, whom he had stripped of legitimacy a few days before, calling him a dictator. In essence, he is saying that he wants to recover the American money unjustly spent by Biden on an idiotic war. He set the figure at 350 billion USD. To do this, he is going to get his hands on the rare earths in Ukraine. Concomitantly Putin says that he is ready to cooperate with the Americans to exploit these minerals. In fact, much of this wealth are in the areas annexed by Putin which he calls ‘the new territories’. When asked about Ukraine's recovery of the land it lost during the war, Trump replied ‘it's not easy’. These heralds the other phase of the capitulation. It's territorial, no doubts any more. By linking these remarks to those in which Trump informs that Ukraine will have to forget its desire to join NATO, is he not announcing the political capitulation and the end of the Zelensky who more than ever, must regret having played with fire. Respecting the Minsk agreements would perhaps have spared him what he is about to experience: losing rare earths, ceding 20% of the territory and probably giving up his presidency. Macron seemed to be sitting on a folding seat with no margin of comfort; so uncomfortable that you could see the pronounced wrinkles on his nervously contracted forehead and his furrowed brows. He was being tutored by Trump. Embarrassment on the one hand, ease, precision and assurance on the other. He made several attempts to speak, while his host looked the other way. When he finally conceded the courtesy of letting him speak, Macron was a little confused before finding a decent speaking rhythm and a presidential voice. He even apologized for speaking French. In such circumstances one often returns to mother tongue to regain a little ease. When he said that Europe would like a swift, fair and lasting agreement, implying that he was refusing a dictatorship, Trump did not flinch. He had said what he had to say and would not discuss it. The future of the region is not being decided in Europe but in Saudi Arabia, which is entitled of epithets, each more eulogistic than the last, with its Crown Prince, whom he calls King, incidentally. Macron seems to be addressing the Frenchs and Europeans. Trump is addressing Americans and the world. He repeats that if he had been president, this war would never have happened. He blames his predecessor, and at the same time the European warmongers. Indeed, come to think of it, with a bit of hindsight, without justifying Putin's warlike enterprise, who among the Europeans still talks about the Azov regiment, which came into being in 2014 in Mariupol, a neo-Nazi formation that sowed terror among Russian speakers, weighing heavily on the country's politics and largely contributing to the election of Zelensky? Every day, they marched in their provocative black outfits, yellow flags with a stylized swastika on their arms, pumped up on hormones, shouting ultra-nationalist chants of rare malice. At the time, this seemed to annoy the Europeans, who magically forgot all about Azov as soon as Putin began the invasion, which he justified as a fight against Nazism. Who is still talking about the Minsk agreements and the trick played by Merkel and Hollande to buy time for Ukraine? These agreements were signed to guarantee peace. Ukraine never respected them, with Europe's blessing. Trump does not mention any of this, but makes it clear that the European position of cutting off all relations with Putin was ill-advised. Macron tryed to justify himself but was not convincing anyone. This is borne out by the very few questions to him. He wanted to gain a foothold in the situation, proposing that Europe is prepared to send peacekeeping troops to Ukraine. Is this naivety or much worse? Trump cast a furtive glance at his ‘counterpart’ and moved on. How could Putin accept a European army on his borders, from countries that financed a war against his armies. European troops there would be like installing NATO without the Americans. When Macron tried to position Europe on the question of the sums spent, saying that Europe had contributed 60% of the war effort, Trump smiled sarcastically, one arm stretched forward, waved his hand as if to say:‘I don't believe you, you little liar’. A cute gesture, highly indicative of Trump's perception of his European peers. It also means: the rare earth’s affairs is between Putin and me. Final signature to this skillfully orchestrated production, a journalist confirmed to Trump that he had the broad support of the Americans for everything he was doing. The powerful man nodded generously as he straightened his torso, as if to say to his host: ‘You see, I have the support of my people, not you’. In the Oval Office that afternoon, a guest was treated politely, but there was only one interlocutor, and that was Mr Trump.
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Rare diseases are not as rare as they seem... 3626

On Saturday february 22, I had the privilege of attending the 6th Rare Disease Day. Dr Khadija Moussayer, President of the Moroccan Rare Diseases Alliance, did me the honour, and I thank her for allowing me to sit at the table with the great medical professors who were going to discuss cutting-edge medical issues, requiring expertise and mastery of various subjects, as well as a deep humanism and a certain love of the country and its people. Unfortunately, I was only able to attend half of the proceedings, for which I am very sorry. So-called rare diseases are not in fact all that rare. They may be rare in terms of numbers, but they are so common that they are a daily occurrence in medical circles. They are rare because they are often invisible in a social environment that does not yet understand them or does not understand them well enough. They have a heavy impact on the emotional, sociological and economic life of families and enormously on the lives of the people affected. They are not yet adequately treated in university curricula, and are poorly understood by general practitioners and even by many paediatricians. Increasingly easy access to medical treatment is bringing these conditions out into the open, revealing their complexity and diversity to the medical community itself, as well as to families and society at large. They have an enormous psychological impact on families, disorientating them, tearing them apart and impoverishing them. Because of their genetic nature, they leave the families and individuals concerned in doubt, and plunge them into anxiety, disgust and self-hatred. Negative emotional reasoning and feelings of responsibility are never far away. This is often the driving force behind heavy social prejudice. Tradition and lack of education do the rest. They can go so far as to break up a family and often make the woman responsible. I myself met a young woman who was repudiated and rejected simply because she had given birth to a Marfan child. Her husband and family blamed her for the problematic birth and put her out on the street. Today, she is bringing up her child alone and is fighting to feed him, look after him, educate him and have his difference understood and accepted at school. Rare diseases are even more problematic, when you consider that doctors don't come across them every day in their consultations, and can even go so far as to ignore their existence. Their diagnoses are so complex at times that they require the intervention of multiple highly qualified specialities to define their existence and the protocols to be followed. More than in any other situation, the person diagnosed needs to be followed by more than one specialist at the same time. Is this always the case? Special tribute must be paid here to Professors Asmaa Quessar and Amine Benmoussa, who addressed the issue from the haematological point of view, explaining the complexity of the manifestations of some of these diseases and the impact of certain treatments. Professor FZ El Fatoiki focused in particular on skin manifestations, which in fact hide many things inside and are therefore crucial to diagnosis. Professor Imane Chahid received a special mention for her presentation on type 1 neurofibromatosis, which goes beyond café au lait spots. She recommended the creation of working groups involving all the specialities concerned, in order to limit patients' medical wandering and save time, efficiency and money. We need to explain to mothers that café au lait spots on a baby's skin are not ‘touhimates’. This ignorance can delay the treatment of a child with the disease, with all the consequences that can entail. That's true. One of the problems faced by families is medical wandering. Patients can spend a long time consulting and treating symptoms - ophthalmological, gastric, dermatological, etc. - before being diagnosed with a rare disease. Wandering is extremely costly. The testimony of a father who lost two children was particularly poignant. It was an emotional moment. The dignity and courage he showed make him an admirable character. I was reassured by the youth and commitment of more than one of the speakers. The sheer number and quality of people in attendance, and the questions asked by professionals and parents, show that there is a growing interest and expertise. The clarifications and commitment expressed on behalf of Moroccan geneticists by Prof. Karim Ouldim augur better days ahead, and a probably innovative approach to rapid and early diagnosis, and hence to treatment. In a way, he was responding to Prof. Chahid's call to work in clusters. Taking an interest in genetics brings us back to the question of data and the power of our computers. When it comes to genetics, AI is going to play a vital role, and if Morocco is not to suffer from the biases of others, it must compile and process its own data and train machines capable of understanding the specific genetic characteristics of Moroccans, because there are some, and that's normal. Any delay in this area will result in a lack of control, a squandering of skills, waste and a failure to respond effectively to the real needs of citizens. A fundamental question hovered over the room just before the lunch break: why is it that the work carried out by eminent Moroccans, the results of research carried out in the country and other discoveries are not taken into account in the establishment of public health policies? The gap between Moroccan research and the spheres of political decision-making is simply abnormal. A country can only progress from within through scientific research and hard work. Public policy must be based on innovation and research in the Moroccan field. Benchmarking is good, but research at national level is even better. I had the impression, and I was not the only one, that politicians go so far as to ignore, not to say despise, national skills, preferring to put their trust in foreign consultancies that are often ill-advised and ignorant of Moroccan realities and particularities. This is one of the reasons why our health and other systems are being hampered and impacted. It's unfortunate to be asking such questions in 2025. The day was an immeasurable success and deserves a great deal of media coverage, because the aim was to raise awareness. Lalla Khadija Moussayer and her team succeeded. We can never thank them enough for that. Thank you also for giving me the opportunity to meet Professor Mohammed Itri, an eminent paediatrician who left Rabat to teach at the CHU Ibn Rochd, but who never forgot his neighbourhood and his childhood neighbours...

Les maladies rares ne sont pas si rares que cela... 598

J’ai eu le privilège samedi d’assister à la 6ème journée des maladies rares. Docteur Khadija Moussayer, présidente de l'Alliance Maladies Rares du Maroc, m’en fait l’honneur, et je l’en remercie, de m’avoir permis de m'assoir à la table de grands professeurs de médecine qui allaient débattre de problématiques médicales pointues, requérant expertise et maitrise de sujets divers et requérant aussi un humanisme profond et un amour certain du pays et de sa population. Je n’ai pu malheureusement assister qu’à la moitié des travaux et j’en suis navré. Les maladies dites rares ne sont pas en fait si rares que cela. Si elles le sont peut-être par le nombre, elles sont si fréquentes qu’elles s’imposent au quotidien en milieu médical. Elles sont rares parce que souvent invisibilisées dans un milieu social qui ne les comprend pas encore ou pas assez. Elles sont d’un impact lourd sur la vie affective, sociologique et économique des familles et énormément sur la vie des personnes touchées. Elles ne sont pas encore traitées convenablement dans le cursus universitaires et peu maitrisées par les généralistes, voire par bon nombre de pédiatres. L’accès à la médicalisation de plus en plus facilité, les révèle au grand jour et les fait découvrir dans leur complexité et leur diversité, tant au milieu médical lui-même qu’aux familles et à la société. Leur impact psychologique est énorme sur les familles, les déboussolant, les déchiquetant, les appauvrissant. Par leur aspect génétique, elles installent les familles et personnes concernés dans le doute, les plongent dans l’anxiété, le dégout et la haine de soi. Les raisonnements émotionnels négatifs et le sentiment de responsabilité ne sont jamais très loin. C'est là souvent le moteur de préjugés sociaux lourds. Les traditions, le manque d’instruction font le reste. Elles peuvent aller jusqu’à briser une famille et font souvent de la femme la responsable. J’ai rencontré moi-même une jeune femme répudiée, rejetée simplement parce qu’elle a donné naissance à un enfant Marfan. Son mari et sa famille l’on rendu responsable de la naissance problématique et l’on mise à la rue. Elle élève seule son enfant aujourd’hui et se bat pour le nourrir, le soigner, l’éduquer, faire comprendre et admettre sa différence à l’école. Les maladies rares sont davantage problématiques, quand on sait qu’un médecin ne les rencontre pas tous les jours dans sa consultation et peut aller jusqu’à en ignorer l’existence. Leurs diagnostiques sont si complexes des fois qu’elles nécessitent l’intervention de multiples spécialités hautement qualifiées pour en définir l’existence et les protocoles à suivre. Plus que dans n’importe quelle autre situation, la personne diagnostiquée doit être suivie par plus d'un spécialiste en même temps. Est-ce toujours le cas ? Il faut ici rendre un hommage tout particulier aux professeurs Asmaa Quessar et Amine Benmoussa ayant traité la question du point de vue hématologique, expliquant la complexité des manifestations de certaines de ces maladies et l’impact de certains traitements. Le Pr FZ El Fatoiki s’est particulièrement penchée sur les manifestations cutanées qui dans les faits cachent bien des choses en dedans et donc sont capitales dans les diagnostiques. Une mention spéciale au professeur Imane Chahid pour son intervention sur les Neurofibromatoses de type 1, au-delà des taches café au lait. Elle recommanda la constitution de pôles de travail avec toutes les spécialités concernées afin de limiter l’errance médicales des malades, gagner en temps, en efficacité et en économie. On doit expliquer aux mamans que les taches café au lait sur la peau d'un bébé, ne sont pas des «touhimates». Cette ignorance peut retarder la prise en charge d’un enfant atteint avec les conséquences que cela peut induire. Effectivement. L’une des problématiques à la quelle font face les familles est l’errance médicale. Le malade peut passer longtemps à consulter et traiter des symptômes: ophtalmologiques, gastriques, dermatologiques etc, avant que ne soit diagnostiqué une maladie rare. L’errance et extrêmement lourde de conséquence. Le témoignage dans ce sens d’un papa ayant perdu deux enfants était particulièrement poignant. Un moment de grande émotion. La dignité et le courage dont il a fait montre en font un personnage admirable. J'ai été rassuré par la jeunesse et l’engagement de plus d’un intervenant. L’assistance par le nombre et la qualité et les questions posées par les professionnels et les parents, montrent qu’il y a un intérêt et de la compétence en construction. Les éclaircissements et l’engagement exprimé au nom des généticiens marocains du Pr Karim Ouldim laisse augurer des jours meilleurs et une approche probablement innovante dans le diagnostic rapide et précoce et partant dans la prise en charge. Il répondait un peu à l’appel du Pr Chahid pour le travail en pôle. S’intéresser à la génétique nous ramène à la question des data et de la puissance de nos calculateurs. Dans les questions génétiques, l’IA va jouer un rôle capital et pour ne pas subir les biais des autres, le Maroc se doit de compiler et de traiter ses propres data et entrainer des machines capables de saisir les spécificités génétiques du marocain car il y en a et c’est normal. Tout retard dans ce domaine aura pour conséquence un manque de maitrise, une dilapidation de compétences, du gaspillage et un défaut d’efficacité à répondre aux besoins réels des citoyens. Une question fondamentale a plané sur la salle juste avant la pause déjeuner, pourquoi les travaux réalisés par les éminences marocaines, les résultats des recherches sur le territoire national et autres découvertes ne sont-elles pas considérées dans l’établissement des politiques publiques de santé. L'espace entre la recherche marocaine et les sphères de décision politique est simplement anormal. Un pays ne progresse que de l’intérieur par la recherche scientifique et le travail. Les politiques publiques se doivent de reposer sur les innovations et les recherches sur le terrain marocain. Le benchmarking est bien mais la recherche au niveau nationale c’est encore mieux. J’ai eu l’impression, étais-je le seul, que les politiques vont jusqu’à ignorer pour ne dire mépriser les compétences nationales, préférant faire confiance à des bureaux d’études étrangers souvent mal inspirés et ignorant les réalités et le particularisme marocain. C’est là l’une des raisons qui entravent et impactent notre système de santé et autres. Il est tout de même malheureux de se poser ce genre de questions en 2025. La journée a été une réussite incommensurable et mérite une grande médiatisation, car le but en était la sensibilisation. Lalla Khadija Moussayer et son équipe ont réussi le pari. On ne les remerciera jamais assez pour cela. Merci aussi de m’avoir permis de retrouver le professeur Mohammed Itri, éminent pédiatre parti de Rabat enseigner au CHU Ibn Rochd mais n’ayant jamais oublié son quartier et ses voisins d’enfance…

Gaza and AI are just a few words away... 4226

The second week of February saw Israeli hostages exchanged for Palestinians. The Hamsaouis were still armed to the teeth. The bombings did not do much. This happened against the backdrop of President Trump's confirmation that there would be a Gaza Rivera without the Palestinians. Bluffing is becoming a constant in the President's language. He said that he was 99% certain that Egypt and Jordan would agree to receive him, brandishing the fatal weapon of the dollar. When he received the King of Jordan in the Oval Office, it was a painful moment bordering on humiliation. It took all the class and dexterity of the Hashemite sovereign to finally get through it, his face taut and red with barely veiled anger and sadness. He had to stand his ground and he did. Trump seems to be ignoring history and geography, or at least not taking them into consideration. Let's wait for the Arab summit on 27 February in Cairo and the reactions of countries that have so far been silent or in a state of expectation. In the meantime, Hamas is begging the Arab countries for help, going so far as to acknowledge at last that 7 October was a mistake. Trump quickly moved on to other things. After 19 minutes and 55 seconds with the King of Jordan, he now had a long telephone conversation with Putin lasting almost an hour and a half. The two men seem to be on the same wavelength. They say they want peace in Ukraine as soon as possible. The future of the troublemaker Zelensky seems to be numbered. In principle, the Europeans say that peace cannot be achieved without them. They don't have the power, divided as they are. At the same time, the Palestinian Authority, or what is left of it, has thanked His Majesty King Mohammed VI for his intervention to release funds held back by Israel for its benefit. What is happening in Gaza has overshadowed the most important event of the month: the Paris summit on artificial intelligence. Almost every country in the world was there. Some were represented by their presidents, such as India and the Emirates. China and the USA were represented by their respective vice-presidents. The American president's remarks were in line with his own. This just goes to show how important this issue is for the future of humanity as a whole. Some want fairness, others balance, and still others transparency and ethics. This is difficult to achieve when the world's major players do not sign the final resolutions and make no commitment to restrict their domination and the technological development that serves them first. 61 countries have signed up to an open, inclusive and ethical AI, not including the USA and the United Kingdom. On the fringes of the summit, there was a very important meeting of the Global Partnership on Artificial Intelligence, which today brings together some fifty countries. This was necessary, as many countries, including Morocco, are knocking on the door to join. The young body took the opportunity to take stock of its strategy, which it is seeking to bring into line with the OECD's recommendations on AI. While many countries are campaigning to reduce the gap between nations as much as possible, it has to be said that this is not going down well with the purists and the naïve. The gap is already there, with the two behemoths, the USA and China, firmly in the lead. Others are hoping and doing their utmost to catch up, notably India and now France, which has announced its intention to invest $109 billion in AI. To achieve this, they are joining forces with the United Arab Emirates, which will contribute $50 billion, and Canada, which will inject $20 billion into the project. The most important thing is to have their own data centres. Data being the sinews of war at this level, alongside technology of course. The amount announced by France is still a far cry from the 500 billion American project. We're on a different planet here. But do we need so much money when we learn that DeepSeek, developed by the Chinese, only cost USD 6 million? What China isn't saying is that it started from where the Americans had arrived with heavy investment, even using INVIDIA cards, albeit from a slightly earlier generation. To get an idea of the differences, consider that in terms of data centres, there are 5,381 in the USA, compared with 521 in Germany, 449 in China, 315 in France and just 219 in Japan, for example. The USA has more than 50% of the world's data storage capacity, compared with 16% for China. Africa is counted in the rest of the world, a truly negligible quantity. Having data and computing centres is first and foremost a matter of will and funding, as well as the ability to produce energy and have access to large quantities of water. Yes, when you click to open a WhatsApp message or send one; when you do a search on Google, Brave or others; when you watch a video on YouTube or a film on Netflix, you consume energy to run the machinery that will respond to you but also water because it is water that cools it down. The technology consumes a lot of energy and water. Some even say that it is Silicon Valley's excessive water consumption that explains the recent huge fires in California. If Morocco is seeking to join the PMIA, it's because it feels the importance of not just being a simple consumer of AI. It wants to play its part and, above all, position itself so as not to be left behind. The country already has respectable-sized computer centres, enabling it to aspire to efficiency in scientific research and in meeting the needs of its citizens. But this is not enough. Today, AI is everywhere in our daily lives, and it will be even more so in the future. Morocco aims to continue its digital transformation and is looking for a small share in technological innovation. This means that we will need to produce more energy, and to do so we may have to take account of the limits of renewable energies and their cost, and give serious thought to nuclear power. This is what is planned in the American project. We mustn't be mere consumers of AI, otherwise we'll be importing other people's biases and then we'll simply be lost. To achieve this, we need to be careful not to over-legislate and over-regulate in a rapidly evolving field where no one can say how or what tomorrow will bring. One article, one comma in a law and the machine is irremediably blocked. We are in a field where milliseconds are important, and the freedom to think without limits, to venture beyond barriers and to undertake without conditions is vital.
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Entre Gaza et l'IA il n' y a que quelques mots... 670

La deuxième semaine de février aura vu des échanges d'otages israéliens contre des palestiniens. Les Hamsaouis étaient encore armés jusqu’aux dents. Les bombardements n’y ont pas fait grand-chose. Ça s'est passé sur fond de confirmation du pdt Trump de faire une Rivera de Gaza sans les palestiniens. le bluff devient une constante dans le langage du Président. Il dit être certain à 99% que l’Egypte et la Jordanie allaient accepter de les recevoir brandissant l’arme fatale du Dollars. Quand il reçut le Roi de Jordanie au bureau ovale, le moment était douloureux frôlant l’humiliation. Il a fallu toute la classe et le doigté du souverain hachémite pour finalement s’en sortir, le visage crispé et rouge d’une colère et d’une tristesse à peine voilée. Il fallait tenir bon et il l’a fait. Trump semble ignorer l’histoire et la géographie ou du moins ne les prend en considération. Attendons le sommet arabe le 27 février au Caire et les réactions de pays jusqu’ici silencieux ou dans l’expectative. Entre temps Hamas supplie les pays arabes de les aider allant jusqu’à reconnaitre que le 7 octobre était une erreur. Trump est vite passé à autre chose. Après les 19 minutes et 55 secondes accordées au Roi de Jordanie, voilà qu’il s’entretient longuement au téléphone avec le sieur Poutine pendant près d'une heure trente. Les deux hommes semblent sur la même longueur d’onde. Ils disent vouloir la paix rapidement en Ukraine. Les lendemains du trublion Zelensky semble comptés. Pour le principe les européens disent que la paix ne peut pas se faire sans eux. Ils n’ont n’en pas la puissance, divisés qu’ils sont. En parallèle l’autorité palestinienne ou ce qu’il en reste a remercié Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son intervention à fin que soit libéré à son profit, des fonds retenus par Israël. Ce qui se passe à Gaza a éclipsé le rendez-vous le plus important de ce début du mois : le fameux sommet parisien consacré à l’intelligence artificielle. La quasi-totalité des pays du monde était là. Certains représentés par leurs présidents comme l’Inde ou les Emirats. La Chine et les USA étaient représentés par leurs vice-présidents respectifs. C’est dire l’importance du sujet pour l’avenir de l’humanité entière. Certains veulent une équité, d’autres un équilibre et d’autres encore de la transparence et de l’éthique. Difficile à atteindre quand les grands de ce monde ne signent pas les résolutions finales et ne prennent aucun engagement contraignant leur domination et le développement technologique qui les sert en premier. 61 pays ont signé pour une IA ouverte, inclusive et éthique, pas les USA et le Royaume uni. En marge du sommet il y eu une réunion fort importante de l’instance dite Partenariat Mondiale de l’Intelligence Artificielle qui réunit à aujourd’hui une cinquantaine de pays. Il le fallait bien car nombreux sont les pays qui tapotent à la porte pour en faire partie dont le Maroc. La jeune instance a profité de l’occasion pour faire le point sur les axes de sa stratégie qu’elle cherche à mettre en conformité avec les recommandations de l’OCDE en matière d’IA. Si bon nombre de pays militent pour réduire au maximum les écarts entre les nations, il faut dire que c’est plutôt très mal parti pour les puristes et les naïfs. L’écart est déjà là avec les deux mastodontes que sont les USA et la Chine bien installé en tête. D’autres espèrent et font tout pour coller au peloton de tête notamment l’Inde et maintenant la France qui annonce vouloir investir 109 milliards de dollars en matière d’IA. Pour cela, elles s’allient aux Emirats arabes qui vont mettre 50 milliards et au Canada qui va injecter 20 milliards dans le projet. Le plus important et d’avoir ses propres centres de données. Les données étant le nerf de la guerre à ce niveau à côté bien évidemment des technologies. Le montant annoncé par la France reste tout de même bien loin du projet américain de 500 milliards. Nous sommes là sur une autre planète. Mais faut-il autant d’argent quand on apprend par ailleurs que DeepSeek développé par les chinois n’aurait couté que 6 millions USD. Ce que ne dit pas la Chine est qu'elle est partie de là où les américains étaient arrivés à coup d'investissements lourds en utilisant même des cartes INVIDIA mais de génération un peu ancienne tout de même. Pour se rendre compte des écarts existant, il faut savoir qu’en termes de Data centers il en existe 5381 aux USA contre 521 en Allemagne, 449 en Chine, 315 en France et seulement 219 au Japon à titre d’exemple. Les USA ont ainsi plus de 50% de la capacité mondiale de stockage des données contre 16% pour la Chine. L’Afrique est recensée dans le reste du monde, une quantité véritablement négligeable. Disposer de centres de données et de calcul est d'abord une affaire de volonté et de financement et aussi de capacité à produire de l’Energie et à disposer de quantité importante d’eau. Et oui, quand vous cliquez pour ouvrir un message WhatsApp ou quand vous en envoyer un ; quand vous faites une rechercher sur google, Brave ou autres ; quand vous regardez une vidéo sur YouTube ou un film sur Netflix, vous consommez de l’Energie pour faire tourner la machinerie qui va vous répondre mais aussi de l’eau car c’est l’eau qui la refroidit. La technologie et très énergivore et consomme beaucoup d’eau. Certains disent même que c’est la consommation excessive d’eau de la Silicon Valley qui expliquerait les récents incendies gigantesques de Californie. Si Le Maroc cherche à intégrer le PMIA, C’est qu’il ressent l’importance de ne pas être qu’un simple consommateur d’IA. Il veut avoir sa petite part et surtout se positionner pour ne pas être distancé. Le pays compte déjà des centres de calculs de taille respectable lui permettant d’ambitionner une efficacité dans la recherche scientifique et le traitement des besoins de ses citoyens. Ce n’est pas suffisant. L’IA est aujourd’hui partout dans notre quotidien et elle le sera davantage et de plus en plus. Le Maroc ambitionne de poursuivre sa transformation numérique et cherche une petite part en matière d’innovation technologique. C’est dire que nous aurons besoin de produire davantage d’Energie et pour se faire il faudrait peut-être tenir compte des limites des énergies renouvelables et leur cout et réfléchir sérieusement au nucléaire. C'est ce qui est prévu dans le projet américain. Nous ne devons pas être de simples consommateurs d'IA sinon nous allons importer les biais des autres et là nous serions simplement perdus.
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The Coltan War...Nobody talks about, or very little... 4891

There are capacitors in all our electronic devices and equipment, and screens are becoming an increasingly important part of our lives. Even our watches, for those who still wear them, now have screens. In aeronautics, alloys, i.e. the aircraft we borrow, are not only made of Cobalt and Nickel. The common ore here is Coltan. It is rare, but not everywhere. It is an essential composite in all these technologies. There's a lot of it north of Lake Kivu in the Democratic Republic of Congo, a marvellous inland sea of breathtaking beauty. I'll always remember the wonderful times I spent there. Nearly 80% of the world's reserves are there. The rest of the commercial quantity is shared between Brazil, Venezuela, Canada, China, Spain and Australia. Coltan, which is very important in modern industries, is strategic for all economic powers and is therefore an extremely important issue. And when you say ‘stake’, you mean the desire to secure the quantity needed to keep the machine running, and at the lowest possible cost. In Africa, particularly in this region to the north of Kivu, this has been possible since the 1960s. Mining is still done by hand. Young people toil all day long with hammers and chisels, scratching the ground in search of the right vein to fill sacks of tonnes of earth and extract the precious black or brown ore. That's where their work ends. Others on the surface are there to harvest the young people's labour and hand it over to the Chinese and others hiding in the shadows of unsanitary sheds, like predators on the lookout for prey. The precious sesame is traded for between US$30 and US$50 a kg... no more. The companies reap millions, the middlemen make a tidy sum, the children get a few crumbs, and the State just stands by and watches. The Kivu region is in turmoil and permanently unstable. It has never known peace since the country gained independence in the 1960s. The peacekeeping contingents are there, but how effective are they? Coltan is a curse for this Congo... Needless to say, hardly anyone cares about what's happening in the region, about the fate of the people and the despoiled country. The people there should be living more than decently, but they never have. Do they know what it means to live decently, properly from their wealth and hard work? Generations go by without anything changing, quite the contrary. In the last few days, the media world seems to have rediscovered that there is a high-intensity conflict going on and that thousands of poor people are being tortured, displaced, pillaged, raped and killed. In 2012, as was the fashion throughout Central Africa, a liberation movement was formed, which was called Mars 23 and later became M23, following the fashion of the dimunitives. It is made up of the heirs of the famous Congrès National pour la Défense du Peuple (National Congress for the Defence of the People). Excuse the pun. The DRC government succeeded in signing a peace agreement with the CNDP, a faction of which will consider in 2022 that it has not honoured its commitments. It's an armed gang, the likes of which are easy to come by in Africa. Overnight, people in a given region are capable of raising an army that is better equipped and more powerful than the national army. Miraculously, they do this without manufacturing weapons, ammunition, vehicles or having factories to sew outfits, make shoes or produce fuel... This kind of movement is never found in poor areas, on the contrary... They are particularly fond of rich areas rather than poor ones. Once operational, in the name of a declared revolutionary ideal, they seize the wealth of the land and reduce populations to slavery if they are not driven out or deported. To see the extent of this, you only have to look at the reports on refugees or go to Rwanda to see the extent of the camps of these deportees abandoned in misery if not for the rationed and always inadequate aid from NGOs and certain governments, to ease their conscience. It is in this region of the DRC that the M23 operates. The Congolese government had done its best to weaken it, but once again it has magically risen from the ashes and has been growing stronger since 2021. A few weeks ago, it launched a spectacular offensive and seized the very region where the most Coltan is produced. The particularity of the situation this time is that the M23 is openly supported in its offensive by no fewer than 4,000 Rwandan soldiers. They have returned triumphantly to the town of Goma, the hub of the Coltan trade. No matter what the people or the government of the DRC think. The strongest is there and then. Kinshasa, the capital of the DRC, is a 48-hour drive from Goma, and what a drive it is. There too, as elsewhere in these times, international law is being flouted and the integrity of lands and peoples trampled underfoot. The M23 adventurers have no plans whatsoever, other than to corner the Coltan for their avowed sponsor Rwanda, which has thus become, as if by chance, the world's leading exporter of Coltan, without a single gram being extracted from its soil. The price has risen to over USD 70 per kg. As this conflict is taking place in Africa, it does not even interest Africans themselves. Nobody talks about it, or very little. Politicians, on the other hand, are busy with a summit of neighbouring countries this weekend in Dar Essalam, Tanzania. The stated aim is to find a solution to bring peace to the region. Many are aware that the initiative is doomed to failure. For ethnic reasons, Tanzanians, Kenyans and Ugandans are in solidarity with Rwanda. It is in this context that Morocco is taking action, sending its Minister of Foreign Affairs Nacer Bourita and its Director of Intelligence to the main player in the affair, Rwandan President Paul Kagamé. So why Morocco, so far away from the area? In fact, no one else has known the region so well for so long. Morocco has been leading and participating in the UN peacekeeping contingent since the early 1960s. Since then, the Cherifian Kingdom has accumulated data and knowledge of the population, geography and politics of the region. As usual, it is not acting as a hero giving lessons, but as a neutral mediator. He is not openly proposing a solution, but he will carry more weight thanks to his wisdom and the growing respect he enjoys on the continent. So, let's wait a few days before deciding on the fate of this mediation and on the intentions of all concerned. In the meantime, ‘innocent slaves’ will continue to scratch the earth and provide the world with screens and capacitors.

La guerre du Coltan, personne n'en parle ou très peu... 843

Dans nos appareils et équipements électroniques il y a des condensateurs et les écrans y sont de plus en plus présents dans notre vie. Même nos montres, pour ceux qui en portent, ont des écrans maintenant. Dans l’aéronautique les alliages, c'est à dire les avions que nous empruntant, il n' y a pas que du Cobalt et du Nickel. Le minerai commun ici le Coltan. Il est rare mais pas partout. C'est un composite essentiel dans toutes ces technologies. Il en existe beaucoup au nord du lac Kivu en République Démocratique du Congo ; Une merveilleuse mer interne dont la beauté est à vous couper le souffle. Je me rappellerai toujours des beaux moments passés là. Près de 80 % des réserves mondiales sont là. Le reste de la quantité commerciale est partagé entre le Brésil, le Venezuela, le Canada, La chine, l’Espagne et l’Australie. Le Coltan, très important dans les industries modernes, est stratégique pour toutes les puissances économiques et constitue donc un enjeu extrêmement important. Et qui dit enjeu dit volonté de s’en assurer la quantité nécessaire pour faire tourner la machine et au moindre coût si possible. En Afrique notamment dans cette région au nord du Kivu, c’est possible depuis les années soixante déjà. L’extraction y est toujours artisanale. Des jeunes s’y affairent à longueur de journée à la force des bras, avec des marteaux et burins, grattant le sol à la recherche du bon filon pour remplir des sacs de tonnes de terres ; en extraire le précieux minerai noir ou marron. Leur travail s’arrête là. D’autres en surface sont là pour récolter le labeur des jeunes et le remettre à des chinois et ou autres cachés dans la pénombre de hangar insalubres, tels des prédateurs à l’affut d’une proie. Le précieux sésame est négocié entre de 30 à 50 USD le kg…pas plus. Des entreprises en récolte des millions, les intermédiaires un bon pactole, les enfants quelques miettes et l’Etat inerte voit juste la chose se passer. La zone du Kivu est en ébullition et instabilité permanente. Elle n’a jamais connu la paix depuis l’indépendance du pays dans les années soixante. Les contingents de maintien de la paix sont bien là mais pour quelle efficacité ? Le Coltan est une malédiction pour ce Congo là… Inutile de dire que personne ou presque ne se soucie de ce qui se passe dans la région, du sort des populations et du pays spolié. Les gens là-bas devraient vivre plus que décemment mais ça n’a jamais été le cas. Savent-ils ce qu’est vivre décemment, correctement de sa richesse et de son labeur. Les générations passent sans que rien ne change bien au contraire. Depuis quelques jours le monde médiatique semble avoir redécouvert qu’il y a un là un conflit de haute intensité et que des milliers de pauvres gens sont torturés déplacés, pillés, violés, tués. En 2012 comme c’était la mode un peu partout en Afrique centrale, s’était constitué un mouvement de libération qui s’était appelé Mars 23 pour devenir M23 au gré de la mode des dimunitifs. Il est formé des héritiers du fameux Congrès National pour la Défense du Peuple. Excusez du peu. Le gouvernement de RDC avait réussi à signer un accord de paix avec ce CNDP dont une faction va en 2022 considérer que celui-ci n’a pas respecté ses engagements. C’est une bande armée comme il en arrive facilement en Afrique. Du jour au lendemain des gens sont capables dans une région donnée, de lever une armée mieux équipée et plus puissante que l’armée nationale. Cela miraculeusement sans fabriquer ni armes, ni munitions, ni véhicules ni disposer de manufactures pour coudre des tenues, fabriquer des chaussures ou produire du carburant…Ce genre de mouvements n’est jamais présent dans les zones pauvres au contraire…Ils affectionnent particulièrement les zones riches plutôt que les zones pauvres. Une fois opérationnel, au nom d’un idéal déclaré révolutionnaire, ils s’emparent des richesses du sol et réduisent les populations à l’esclavage quand celle-ci n’est chassée ou déportée. Pour en prendre la mesure, il n’y a qu’à voir les rapports sur les réfugiés ou aller du côté du Rwanda pour voir l’étendue des camps de ces déportés abandonnés dans la misère sinon l’aide rationnée et toujours insuffisantes des ONG et de certains gouvernements, pour se donner bonne conscience. C’est dans cette région de RDC opère donc le M23. Le gouvernement du Congo avait réussi vaille que vaille à l’affaiblir, mais voilà encore une fois comme par magie qu’il renait de ses cendres et se renforce depuis 2021. Il y a quelques semaines, il va mener une offensive spectaculaire et s’emparer justement de la région où l’on produit le plus de Coltan. La particularité de la situation cette fois ci est que le M23 est ouvertement épaulé dans son offensive par pas moins de 4000 soldats rwandais. Ils sont rentrés triomphant dans la ville de Goma, plaque tournante du commerce du Coltan. N'en déplaise aux populations ou au gouvernement de RDC. Le plus fort est là et bien là. Kinshasa la capitale de RDC est à quelques 48 heures de route de Goma et quelle route. Là aussi comme ailleurs en ces temps, le droit international est bafoué et l’intégrité des terres et des peuples, piétinée. Les aventuriers du M23 sont sans projet aucun sinon que de s’accaparer le Coltan au profit de leur sponsor avéré le Rwanda qui ainsi et comme par hasard devient le premier exportateur de Coltan au monde sans que le moindre gramme ne soit extrait de son sol. Le prix passe à plus de 70 USD le kg. Comme ce conflit se passe en Afrique, il n’intéresse même pas les africains eux-mêmes. Personne n’en parle ou très peu. Les politiques eux gigotent avec un sommet des pays limitrophes, cette fin de semaine à Dar Essalam en Tanzanie. L’objectif affiché est de trouver une solution pour ramener la paix dans la région. Plus d’un savent que l’initiative est vouée à l’échec. Pour des raisons ethniques, Tanzaniens, Kenyans, Ougandais sont solidaires avec le Rwanda. C’est dans ce contexte que le Maroc s’active, en envoyant son ministre des affaires étrangères Nacer Bourita et son Directeur des renseignements, chez le principal acteur de l'affaire, le président Rwandais Paul Kagamé. Pourquoi donc le Maroc, pourtant si lointain de la zone ? En fait personne d’autre ne connait la région depuis si longtemps et si bien. Le Maroc a depuis le début des années 60 conduit et participé au contingent de la paix dépêché par l’ONU. Depuis ce temps le Royaume chérifien a cumulé données et connaissances de la population, de la géographie et de la politique dans la région. Comme à son habitude in ne s’affiche pas en héros donneur de leçons mais en médiateur neutre. Il ne propose pas ouvertement une solution mais va plus peser par sa sagesse et la considération galopante dont il jouit sur le continent. Attendons donc quelques jours avant de se prononcer sur le sort de cette médiation et sur les intentions des uns et des autres. En attendant, « les esclaves innocents » continueront à gratter la terre offrir au monde des écrans et des condensateurs.

Trump this and Trump that: a thousand beat waltz 5146

The world is in an uproar as President Trump's releases come thick and fast. Trump here, Trump there. The United States seems increasingly narrow to him, so he wants to conquer Greenland and announces his intention to buy Gaza and turn it into an Eldorado, but he doesn't say for whom, just as he doesn't say from whom he wants to buy the little strip at the bottom of the Mediterranean. It wants to expel the citizens who are there and force others to take them in. He's not thinking about the imbalances he's going to cause in the region, or the human tragedy of depriving a people of their land. No problem, he's rich, he's got the biggest army in the world, even though it has lost every war it has fought, but he thinks he can afford everything. If he was widely elected, he forgets that it was only the Americans who voted for him and not the rest of the world. But isn't all this prevarication an admission of impotence rather than power? There's a distinction to be made between strength and power. They are not the same thing. You can be powerful even if you're not strong, just as you can be strong and not powerful. Power is first and foremost gained through the consideration that others will give you and show you. When Trump wants to tax products from abroad, he argues that he wants to protect his country's economy. Let's face it. But isn't that a clear statement about the powerlessness of this economy to stand up to the rising powers and those who can produce better, more and cheaper? This is not the first time that the USA has reached this point. It's not the first time that the US has reneged on its commitments, and it's not the first time that, powerless in the face of a rising economy, it has taxed and re-taxed. While Trump is talking about 10% or 25%, his grandfather Ronald Reagan taxed Japanese products by 100%. And yes, it's worth remembering that Japan was indeed an ally of the USA. After benefiting from the economic windfall of the Second World War, American industry failed to take the plunge into innovation and lagged behind in many areas. While the USA has outstripped the rest of the world head and shoulders in technology, the fruit of the work of university researchers from all over the world taking advantage of a system that is unique in the world, it has not managed to keep the automotive, textile and even aeronautics industries competitive. Today, for example, Boeing is losing money in sectors where Airbus, for example, is still making a lot. Who dresses Americans these days, if not the Chinese, and who transports them, if not the Japanese and increasingly the Chinese? The average American cannot afford to buy many home-made products. They are prohibitively expensive. In any case, the taxes imposed by Reagan did not have the desired effect and were quietly abandoned. The world is right to wonder about what lies ahead, and indeed what lies ahead for all of us. Trump's decisions and announcements are having a huge impact on us, both morally and financially. It's not for nothing that Wall Street is swaying and waltzing... Financiers are even more worried than they were less than a month ago, i.e. before 20 January. Today, what is the value of international law and the practices to which we are accustomed with the UN? Yes, the thing doesn't serve much purpose, but it is still the repository of a certain morality and certain values, and the states respect them all the same, except for one, which has never respected any of the Security Council's resolutions. It is this state that has today dropped the most bombs per square kilometre on a civilian population in history, with total impunity, apart from a few verbiage here and there. And who supplied these tonnes and tonnes of explosives, sophisticated detonators, munitions and technologies of death? No need to answer the question. Everyone knows. Attacking civilians is manifest impotence and cowardice, and to celebrate this at the White House is astonishing. Strange all the same for the President who promised peace and justice everywhere. In any case, the world is stunned and does not know where to turn. The Canadians and Mexicans have been given a month to respond to their threats to retaliate, and the Chinese have also announced their intention to tax. Will Trump backtrack definitively or will he find a solution? Some even believe that these announcements are merely trial balloons to position himself in future negotiations... Isn't the announcement concerning Gaza being made just to encourage the Qataris and Emiratis to finance reconstruction and Saudi Arabia to finance it too, but also to establish relations with Israel, the genocidal state? Saudi Arabia will have enough leverage to resist and obtain more, i.e. a Palestinian state. When will President Trump's thousand-beat waltz come to an end and we return to a normal rhythm of life?

Trump par ci Trump par là, la valse à mille temps... 801

Le monde est en ébullition et vit au rythme des sorties du Président Trump. Trump par ci Trump par là. Les Etats Unis lui semblent de plus en plus étroits, alors il veut conquérir le Groenland et annonce l'intention d'acheter Gaza et en faire un Eldorado mais ne dit pas pour qui, comme il ne précise pas à qui il veut acheter la petite bande au fond de la méditerranée. Il veut expulser les citoyens qui y sont et impose à d'autres de les recevoir. Il ne pense ni aux déséquilibres qu'il va causer dans la région, ni aux drames humains de départir un peuple de ses terres. Pas de problème il est riche, il a la plus grande armée du monde même si elle a perdu toutes les guerres qu'elle a entreprise, rien n'y fait il pense pouvoir tous se permettre. S'il a été élu largement il oublie que ce ne sont que les américains qui ont voté pour lui et pas le reste du monde. Mais toutes ces tergiversations ne sont-elles pas un aveu d'impuissance plutôt que de puissance... Il y a un distinguo à faire entre Force et Puissance. Ce n'est pas la même chose. On peut être puissant même si on n'est pas fort comme on peut être Fort et pas puissant. La puissance se gagne avant tout par la considération que les autres vont vous porter et montrer. Quand Trump veut taxer les produits venant de l'étranger, il avance qu'il veut protéger l'économie de son pays. Admettons. N'est-ce pas là une déclaration manifeste et on ne peut plus clair sur l'impuissance justement de cette économie à tenir tête aux puissances montantes et à ceux qui arrivent à produire mieux, plus et moins cher. Ce n'est pas la première fois que les USA en arrive là. Ce n'est pas la première que les USA reviennent sur leurs engagements et ce n'est pas la première fois qu'impuissants devant une économie montante, ils taxent et retaxent. Si Trump parle de 10% ou 25%, son aïeul Ronald Reagan avait lui taxé les produits japonais de 100%. Et oui il faut s'en rappeler et pourtant le Japon était bien un allié des USA. C'est qu'après avoir profité de la manne économique de la seconde guerre mondiale, l'industrie américaine n'a pas réussi à sauter le pas de l'innovation et est restée à la traine dans moult domaines. Si les USA ont dépassé tout le monde de la tête et des épaules dans les technologies, fruit du travail de chercheurs universitaires venant du monde entier profitant d'un système unique au monde, ils n'ont pas réussi à maintenir à un niveau concurrentiel les industries automobiles, celles du textile et même celles de l'aéronautique. Aujourd'hui à titre d'exemple Boeing perd de l'argent dans les secteurs où Airbus par exemple en fait tout de même beaucoup. Qui habillent aujourd'hui les américains sinon les chinois et qui les transportent sinon les japonais et de plus en plus des chinois. L’américain moyen ne peut pas se permettre d'acheter de très nombreux produits fabriqués chez lui. Leurs prix sont prohibitifs. En tous cas les taxes qu'avait imposé Reagan n'avaient pas eu les effets escomptés et avaient été abandonnées en catimini. Le monde a bien raison de s'interroger sur ce qui nous attend et oui ce qui nous attend tous. Les décisions et pour l'instant les annonces du Sieur Trump nous impactent très fort, les unes moralement, les autres dans notre porte-monnaie. Ce n'est pas pour rien que Wall Street tangue et qu'elle valse...Les financiers sont encore plus inquiets qu'ils ne l'ont été voilà encore moins d'un mois, c'est à dire avant le 20 janvier passé. Aujourd'hui que vaut le droit international et les usages auxquels vaille que vaille nous ne sommes habitués avec l'ONU. Oui le machin ne sert pas à grand-chose mais reste dépositaire d'une certaine morale et de certaines valeurs et les états les respectent tout de même un petit peu ; sauf un qui n'a jamais respecté aucune des résolutions du Conseil de Sécurité. C'est cet état qui aujourd'hui a déferlé le plus de bombes de l'histoire au kilomètre carré sur une population civile dans l'impunité totale, sinon quelques verbiages par ci par là. Et qui a fourni ces tonnes et tonnes d'explosifs, de détonateurs sophistiqués de munitions et de technologies de la mort ? Pas la peine de répondre à la question. Tout le monde sait. S'attaquer à des civils c'est de l'impuissance manifeste et de la lâcheté et fêter cela à la maison blanche est étonnant. Bizarre tout de même pour le président qui promettait la paix partout et la justice. En tous cas le monde est ébahi et ne sait pas où donner de la tête. Les canadiens et les mexicains profitent d'un délai d’un mois, en réponse à leurs menaces de riposte, les chinois ont annoncé également leur intention de taxer aussi. Trump rétropédalera-t-il définitivement ou trouvera-t-il la parade ? Certains pensent même que ces annonces ne sont que des ballons d'essai pour se positionner dans de futures négociations... L'annonce concernant Gaza n'est-elle pas avancée juste pour pousser qataris et émiraties à financer la reconstruction et l'Arabie Saoudite à financer aussi mais en plus à établir des relations avec Israël L'état génocidaire. L'Arabie Saoudite aura telle suffisamment de leviers pour résister et obtenir plus, c'est à dire un Etat Palestinien. A quand la fin de cette valse à mille temps du président Trump et que l'on retrouve un rythme normal de vie...

Moroccan Anti-Doping Agency: We can't wait for a second caravan... 5437

It is not my intention to define doping, or to talk about doping techniques, or to list the consequences, or even to dwell on the techniques or procedures for combating this phenomenon, which no longer taints elite sport in particular but has become a social phenomenon, given the fact that many young people resort to certain products in order, they believe, to accelerate the effects of training on their musculature and physical appearance. Others do it much better than I do. Doping is not a new phenomenon. Some say that it has accompanied mankind for as long as sporting competition has existed. The first proven case in modern times dates back to 1865 and since then doping has never ceased to exist. Doping in sport has been tolerated for decades, no doubt because of a lack of knowledge of its consequences for health, a lack of awareness of its immorality, and the fact that it has long been the basis of sports policies for certain powerful states with the means to do so, but above all with a mastery of certain techniques, the underpinnings of technology and other advanced scientific aspects. Nowadays, things are clearer, and the international community is all on the same side. It condemns doping. It has criminalised it and set itself the goal of eradicating it. All the countries of the world and all the international and national sporting bodies are united in their determination not to accept the phenomenon of doping and to fight against it. There is now an international body to which everyone has subscribed and to which they refer. It sets the course and dictates to everyone the path to follow. Many countries, including Morocco, have gone even further and criminalised doping by making the use of and trade in so-called doping products part of their criminal law, with heavy penalties. Every country in the world has set up independent bodies whose sole mission is to combat doping. Better still, governments and national Olympic committees are obliged to fund, support and guarantee the total independence of national anti-doping agencies. Testing techniques have evolved to such an extent that no-one can escape punishment. The international sporting community has gone so far as to preserve samples taken from athletes for a very long time, only to return to analyse them years later, using techniques that are becoming more sophisticated and more precise every day. Today, athletes are convicted of doping and penalised on the basis of samples taken eight years earlier. Others are sanctioned on the basis of abnormal variations found in their biological passports. In other words, the fight is total. The only thing that is easy to do is to tackle doping among well-known and recognised sportsmen and women. They are identified and within reach of the agencies. What remains is the possibility and effectiveness of the system among the young and not-so-young, who are neither registered with a club affiliated to a federation nor have the ambition to take part in any kind of competition. Many use doping products or simply food supplements that may be contaminated with doping molecules. The Moroccan agency AMAD had the brilliant idea of organising an awareness-raising caravan aimed at the general public and young people. It visited all twelve regions of the country. For more than a year, its teams and staff, accompanied by experts and sports personalities, were constantly informing, reminding and raising awareness, not just of the legal aspects, but also of the harmful effects and consequences of the use of certain products, supplements or food supplements, on the health of the individual and therefore on a public health level. The aim was to make young people aware of the catastrophic consequences of doping on their physical and mental health, on their life in society, and on their reputation and that of their country in the case of sportsmen and women. I'm sure that everyone understands this. But the understanding and support of each individual in his or her own little corner is not enough. Our sportsmen and women and all our sports leaders, PE teachers and sports coaches must all contribute to the Kingdom's tireless fight against doping. They must act as relays to counter what is said and done here in their clubs, schools and neighborhoods. While it is not proven that any product can make you a great champion, it is certain that doping automatically damages an individual's health and leads to criminality. It can even make you a disgrace to your family and tarnish your country's reputation. The Moroccan National Olympic Committee is sparing no effort to contribute to this innovative drive, which is now taking shape and developing. Our mission as citizens is to be present, alongside the Royal Moroccan Sports Federations, the Ministry of Sport and, of course, the national anti-doping agency, AMAD. Morocco is now a model in this fight. It has a strong legal arsenal and an effective, competent anti-doping body, and we welcome this. Morocco's experience is watched with interest, and its cooperation is sought by many African countries, among others. As a result of this confidence, WADA President Dr Fatima Abouali recently won the confidence of her African peers, who elected her President of the African Union of Sports Medicine (UAMS). Doping is the enemy of us all, and those who practise it, trade in it or encourage our young people to resort to it are deliberately placing themselves on the fringes of society. Above all, sport is about honesty. Doping means condemning yourself to dishonesty. We will never allow one of our own to be dishonest. We can't wait for a second caravan…
amad.ma

Agence Marocaine Antidopage: Vivement une seconde caravane. 837

Il n’est pas question pour moi ni de définir le dopage, ni de parler des techniques de dopage, ni d’en sérier les conséquences, ni ou encore de m’attarder sur les techniques ou les procédures de lutte contre ce phénomène qui n'entache plus le sport d’élite en particulier mais qui est devenu un phénomène de société tant il est avéré que nombreux sont les jeunes qui ont recours à certains produits afin pensent-ils d'accélérer les effets de l'entrainement sur le musculature et apparence physique. D’autres le font beaucoup mieux que moi. Le dopage est un phénomène qui n’est pas nouveau. Certains disent qu’il a accompagné l’humanité depuis que la compétition sportive existe. Le premier cas avéré dans les temps moderne, remonte à 1865 et depuis le dopage n’a jamais cessé d’exister. Le dopage dans le sport a été toléré des décennies durant, sans doute par méconnaissance de ses conséquences sur la santé, par manque de prise de conscience de son immoralité, et par le fait qu’il a longtemps été à la base de politiques sportives pour certains états puissants dotés de moyens mais avant tous maitrisant certaines techniques, les dessous de la technologie et d’autres aspects scientifiques pointus. De nos jours les choses sont clarifiées, la communauté internationale s’est toute rangée du même côté. Elle condamne le dopage. Elle l’a criminalisé et s’est fixé pour objectif de l’éradiquer. Tous les pays du monde et toutes les instances sportives internationales et nationales sont dans une même logique, celle de ne plus accepter le phénomène du dopage et de lutter contre. Il existe aujourd’hui une instance internationale à laquelle l’ensemble a adhéré et se réfère. Elle fixe le cap et dicte à tous la voie à suivre. Bon nombre de pays dont le Maroc sont allés encore plus loin et ont criminalisé le dopage en inscrivant le recours, l’usage et le commerce de produits dits dopant dans leur droit pénal, avec des sanctions lourdes. Tous les pays du monde se sont dotés d’instances indépendantes dont la seule mission est de lutter contre le dopage. Mieux encore les états et les comités olympiques nationaux sont dans l’obligation de financer, d’épauler et de garantir l’indépendance totale des agences nationales de lutte contre le dopage. Les techniques de dépistage ont tellement évolué que personne ne peut plus échapper à la sanction. La communauté sportive internationale est allée jusqu’à préserver pour très longtemps les échantillons prélevés sur les sportifs, pour revenir à leur analyse des années plus tard, avec des techniques chaque jour plus sophistiquées, chaque jour plus précises. Aujourd’hui des sportifs sont confondus de dopage et sanctionnés sur la base d’échantillons prélevés huit années auparavant. D’autres sont sanctionnés sur la base de variations anormales constatées sur leurs passeports biologiques. C’est dire que la lutte est totale. Seulement s'attaquer au dopage chez les sportifs connus et reconnus et chose aisée. Ils sont identifiés et à portée de main pour les agences. Reste posée la possibilité et l'efficacité du système chez les jeunes et moins jeunes qui eux ne sont ni inscrits dans un club affilié à une fédération ni n'ont pour ambition de participer à une quelconque compétition. Beaucoup ont recours à des produits dopants ou simplement à des suppléments ou compléments alimentaires qui peuvent être contaminés par des molécules dopantes. L’Agence Marocaine AMAD a eu l’idée géniale d’organiser une caravane de sensibilisation à l'adresse du public le plus large et des jeunes. Elle a visité l’ensemble des douze régions du territoire nationale. Pendant plus d’une année, ses équipes, son staff, accompagnés d’experts et de personnalités sportives n’ont eu de cesse d’informer de rappeler et de faire prendre conscience non point des aspects juridiques seulement mais aussi des méfaits et conséquences du recours à certains produits, à certains suppléments ou compléments alimentaires, sur la santé de l'individu et partant à un niveau de santé publique. L’objectif était de faire prendre conscience aux jeunes des conséquences catastrophiques du dopage sur leur santé physique et mentale, sur leur vie en société, sur leur réputation et celle de leur pays pour les sportifs. Je suis certain que tous le comprennent aisément. Mais la compréhension et l’adhésion de chacun dans son petit coin n’est pas suffisante. Nos sportifs et l'ensemble de nos dirigeants sportifs, nos enseignants d'EPS et nos encadrants sportifs doivent tous contribuer dans cette lutte que le Royaume mène inlassablement contre le dopage. Ils doivent être des relais pour contrecarrer ce qui se dit et se fait ici dans leurs clubs, dans leurs écoles et quartiers. S’il n’est pas avéré qu’avec un quelconque produit on devient un grand champion, il est par contre certain que le dopage nuit automatiquement à la santé de l'individu et le fait basculer dans la criminalité. On peut aller jusqu'à devenir la honte de sa famille et entacher la réputation de son pays. Le Comité National Olympique Marocain ne ménage aucun effort pour contribuer à cet élan novateur qui prend naissance aujourd’hui et se développe. Notre mission à nous citoyens est d’être là, présents, à côté des Fédérations Royales Marocaines Sportives, du Ministère des Sports et bien évidement au côté de l’agence nationale de lutte contre le dopage, AMAD. Le Maroc est aujourd’hui un modèle dans cette lutte. Il s’est doté d’un arsenal juridique fort et d’une instance efficace et compétente de lutte contre le dopage et nous nous en félicitons. L'expérience marocaine est scrutée avec intérêt et sa coopération souhaitée dans mout pays africains entre autres. Cette confiance fait que tout récemment la Présidente de l'AMAD, Dr Fatima Abouali a gagné la confiance de ses pairs africains qui l'ont élue présidente de l'UAMS: Union Africaine de Médecine du Sport. Le dopage est notre ennemi à tous et ceux qui le pratiquent, en font commerce ou incitent nos jeunes à y recourir se placent volontairement en marge de la société. Le sport, se sont avant tout des valeurs d’honnêteté.
amad.ma

Ces nouveau défenseurs des libertés et de la démocratie... Partie: 1 849

Avec l'autorisation de mon ami Aziz Boucetta, je me permets ici de partager avec les lecteurs de Bluwr, le billet qu'il a publié dans Panorapost.com, un organe de presse qu'il dirige avec compétence et responsabilité. le titre est édifiant et la raison de sa colère évidente. Le paysage journalistique et celui des réseaux est aujourd'hui submergé, inondé pollué au point de devenir nauséabond. Il est probablement temps de se prononcer et que chacun prenne ses responsabilités mais aussi d’agir en contradicteur de l’imbécilité et de l’indécence. Le lien de la source est au bas de la page. Voici ici le texte tel que signé Aziz Boucetta le 29 janvier 2025. Partie: 1 Aujourd’hui, aucune personne sensée ne peut plus mettre en doute cette vérité que nous vivons dans un monde dangereux. Instable, incertain, et donc dangereux. Dans cette planète mondialisée où l’humanité est réduite à un petit village grand ouvert, nous assistons à ce paradoxe qui voit tous les pays se fermer sur eux-mêmes, procéder à des introversions sur eux-mêmes. Les Etats se défendent désormais contre les menaces extérieures qui les affaiblissent et les attaques intérieures qui les rongent. Mais ce qu’on oublie, c’est la nécessité d’avoir un Etat fort… un Etat fort qui rende des comptes certes, qui doit les rendre, mais qui doit également être protégé et préservé. Or, que voyons-nous, dans le monde entier, et au Maroc en particulier ? Des gens qui rappellent cette pensée d’Umberto Eco : « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d'imbéciles qui avant, ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel ». Ces gens alimentent les colères rentrées des gens et les agrègent, surfent sur leurs mécontentements, profitent de leur naïveté et de leur crédulité, abondent dans leur sens, mentent au besoin, mentent souvent. On les appelle youtoubeurs, influenceurs… ils se choisissent des noms de scène, faciles à retenir, soigneusement marketés, où ils s’affublent de titres universitaires, souvent abusifs, docteur, professeur, maître… Et ils portent et promènent leurs paroles sur les réseaux sociaux qui leur sont si favorablement ouverts, et dans lesquels ils trouvent des gens si facilement convaincables et influençables. Un Etat fonctionne à sa manière, et c’est partout la même ; les méthodes sont universelles mais leurs déclinaisons restent nationales. Dans tous les pays, les Etats à travers leurs institutions renferment des gens douteux, procèdent à des activités pas toujours légales, entreprennent des actions parfois liberticides, se lancent dans des opérations moralement répréhensibles… Et c’est pour cela qu’il existe des contre-pouvoirs, et qu’il en faut. Jusqu’à récemment, ces contre-pouvoirs étaient institutionnels et, souvent, ils ne suffisaient pas, et ne suffisent toujours pas. Les réseaux sociaux ont apporté une nouvelle puissance à ces contre-pouvoirs. Désormais, tout un chacun peut anonymement dénoncer un passe-droit, un abus, une irrégularité, voire un crime financier. Et c’est là où les choses peuvent déraper, c’est là qu’elles dérapent. Et c’est là qu’il faut savoir raison garder, et ramener les choses à leur endroit. Première vérité : L’Etat n’est pas un ennemi. Il gère, légifère réglemente, contrôle, sanctionne, taxe, dépense, régule, prévoit… L’Etat est nécessaire, et l’affaiblir est dangereux. Jadis, l’Etat versait systématiquement, ou presque, dans des abus de tous ordres. Aujourd’hui, la tentation est la même, mais la prudence est devenue de mise. Tout acte répréhensible ou abusif est susceptible d’être dénoncé, rapporté à l’opinion publique, avec preuves à l’appui. Les réseaux sociaux sont là pour ça, les dirigeants le savent et agissent en conséquence. Deuxième vérité : Tout le monde ne peut pas être « justicier » et personne ne peut prétendre détenir la vérité, même les plus bruyants, même les plus « talentueux » sur Facebook, Youtube et autres plateformes. Troisième vérité : L’expression et l’opinion doivent être libres, cela ne fait aucun doute, mais cette liberté est encadrée, réglementée. On ne peut tout dire sous le toit de la liberté d’expression, qui glisse souvent en diffamation, en calomnie, en désinformation. La liberté d’expression, c’est aussi une obligation, on l’oublie bien souvent. Au Maroc, comme ailleurs, ces « justiciers » sont pléthore. Certains, les « intellectuels », font des analyses, agissent de manière en apparence « rationnelle », développent leurs arguments ; ils sont sur leurs chaînes personnelles, ou agissent au nom d’ONG connues et souvent donneuses de leçons (orientées et sélectives, comme on le sait désormais depuis Gaza), à la manière des années 70 du siècle dernier, alors que le monde a changé. Ils sont connus, pour avoir exercé des responsabilités au Maroc ou pour y avoir porté des titres, mais ils sont souvent expatriés. Leur problème est que leurs logiciels de pensées sont restées figés au début des années 2000, et pour certains plus haut encore dans l’histoire, dans le cadre tracé par John Waterbury à la fin des années 60 du siècle dernier ; et alors que le Maroc est aujourd’hui tourné vers l’avenir, ils persistent à ressasser les anciennes critiques, sur la monarchie, sur la démocratie, sur les libertés, sur le monde arabe comme ensemble homogène ou l’espace maghrébin comme espace hétérogène… A suivre en partie 2.

Ces nouveaux défenseurs des libertés et de la démocratie.... Partie 2 847

Avec l'autorisation de mon ami Aziz Boucetta, je me permets ici de partager avec les lecteurs de Bluwr, le billet qu'il a publié dans Panorapost.com, un organe de presse qu'il dirige avec compétence et responsabilité. le titre est édifiant et la raison de sa colère évidente. Le paysage journalistique et celui des réseaux est aujourd'hui submergé, inondé pollué au point de devenir nauséabond. Il est probablement temps de se prononcer et que chacun prenne ses responsabilités mais aussi d’agir en contradicteur de l’imbécilité et de l’indécence. Le lien de la source est au bas de la page. Voici ici le texte tel que signé Aziz Boucetta le 29 janvier 2025. Partie 2: D’autres, de ces « justiciers », sont vulgaires et grossiers : ils braillent, insultent, menacent, s’en prennent aux institutions habituellement ciblées (monarchie, services de sécurité, justice), et promettent des révélations qui ne viennent jamais, parce qu’elles n’existent pas. Dans cette catégorie, il y a les aigris qui veulent compenser des échecs, et attaquent tout et tous, et il y a les mercantiles qui le font pour l’argent (« plus j’insulte, plus je parais prendre des risques, et plus je suis regardé et écouté, et plus j’engrange de l’argent, directement sur les plateformes ou en ‘monnayant’ mon audience »). Ils utilisent les institutions marocaines, tour à tour la monarchie, les services de sécurité, la justice, comme des produits d’appel pour attirer le chaland. Le plus souvent, ils agissent de l’étranger, forts de leurs doubles citoyennetés, et le plus souvent aussi, ils sont en délicatesse avec les justices de leurs pays d’accueil : Dounia Filali en France, Zakaria Moumni ou Jrindo au Canada, Mohamed Hajib en Allemagne. Ils sont passés des attaques contre la monarchie, (c’est toujours payant) aux accusations contre les services qui menaceraient cette même monarchie, et, ce faisant, ils se sont transformé en défenseurs de la monarchie, car c’est désormais encore plus payant !… Souvent, ils sont davantage dans l’extorsion de fonds ou la monétisation de leurs audiences, affichant de grands desseins politiques pour masquer leurs petits calculs financiers. Enfin, une troisième catégorie est celle de ceux qui agissent directement du Maroc. Ils ont au moins la cohérence de critiquer l’environnement dans lequel ils vivent. Mais ceux-là, militants, historiens, journalistes revenants, universitaires (ils ne sont pas si nombreux) pèchent par une sorte de haine du pays et de déni de tout ce qu’il a pu construire et édifier en 50 ans. A leurs yeux, rien de ce qui se fait au Maroc n’est bon ; pour eux, la démocratie reste occidentale ou n’est pas. Pour eux, nous serions tous et toujours en danger si notre système reste le même et, bien évidemment, notre police est une Stasi du 21ème siècle et une Savak en devenir. Certains critiquent et dénoncent tout, régionalisation, industrialisation, normalisation, tout… Ils sont dans l’abus systématique et, bien heureusement, restent dans la confidentialité numérique. L’objectif de tous ces gens ou presque est d’affaiblir l’Etat, ce en quoi ils auraient réussi si l’Etat était faible ou si leurs accusations étaient vraies, étayées et prouvées. Ce qui n’est pas le cas. Mais, pour autant, et en dépit d’une baisse vertigineuse de leurs audiences – les internautes comprenant de plus en plus leurs objectifs –, il est important de protéger et de sauvegarder l’Etat. En outre, le Maroc ne semble pas avoir besoin de ces « lanceurs d’alerte » qui font de l’attaque personnelle une vérité et de la punchline une doctrine ; cette fonction est parfaitement remplie par les journalistes, les vidéastes et surtout les jeunes, les jeunes et encore les jeunes, qui interviennent et corrigent ce qui doit l’être, dénonçant au besoin des travers ou des dysfonctionnements ; la Cour des comptes existe et elle travaille, le HCP est là pour tirer les sonnettes d’alarme, Bank al-Maghrib s’alarme et parfois s’insurge… Les institutions, les corps élus, les services, tout le monde doit pouvoir être critiqué, surveillé, mais dans les règles et dans le respect de la loi et de la justice et de ses jugements, et quand les verdicts sont abusifs, ils sont aussi dénoncés et souvent, corrigés en appel. En effet, il est important de le rappeler, dans un monde où Trump déboule, où l’Europe se cherche mais se perd dans l’intervalle, où Chine et Russie sont de plus en plus intrusives, où la menace de pandémie guette désormais, où l’argent coule à flots et où l’argent n’a plus de limites, les Etats, dont celui du Maroc, reçoivent des coups, mais résistent. Il est important de prendre conscience que dans ce monde, les peuples ont besoin d’Etats forts, stables et visionnaires. Et c’est, bien heureusement, le cas de l’Etat marocain. Pour ceux qui pourraient être amenés à en douter, souvenons-nous de l’action résolue pendant la crise Covid et comparons aux centaines de milliers de morts en Europe et aux Etats-Unis, au nombre effarant de décès dans des pays non structurés, et à la vitesse de réaction et d’anticipation des Marocains ; constatons aussi le nombre d’attentats ici et ailleurs (cette semaine, la DGST a démantelé une cellule terroriste à Had Soualem)… Comme le disait le Nouveau modèle de développement, une société forte et un Etat fort. Il faut le dire et s’en réjouir, puis en prendre conscience, s’en convaincre, et agir en conséquence. Une fois cela établi, il n’est aucunement question d’accorder un chèque en blanc à toutes les institutions ciblées ; elles sont suivies dans leurs actions, lesquelles actions doivent être décortiquées, soumises à l’épreuve de la loi, et le cas échéant dénoncées, critiquées, poursuivies en justice. En définitive, ce sport national qui consiste à mettre à bas tout ce qui est institutionnel doit cesser ; il n’apporte rien au débat national et n’apporte rien à cette mouvance gauchiste qui a vécu et que ces nouveaux « militants », numériques, essaient de ressusciter. Jadis, il fallait protéger les militants dénués de moyens de communication contre un Etat censeur, brutal et liberticide ; aujourd’hui, face à tous ces coups de boutoir, inutiles et intéressés, il importe de protéger l’Etat, tout en surveillant son action, avec les moyens légaux. Aziz Boucetta.

Bluwr New Moon Report 5685

I'm very pleased to share here the statistics achieved by my posts on Bluwr during the month of January. Proud to be part of the Bluwr family, thanks to our readers for their trust. I'd like to take this opportunity to invite readers who don't yet publish to take the plunge. They certainly have a lot of interesting things to share. Your Bluwr New Moon Report Dear Aziz Daouda, We thank you very much for writing on Bluwr. Bluwr was born on a new moon and hence we decided to do things differenlty by sending monthly reports on new moons. Please find attached this monthly report on the activity of your articles on Bluwr. If you would like more detailed information, you can head to your analytics page on Bluwr. With our sincere thanks, The Bluwr team. Number of views this month 43495 This month top article by views 2024, kenyans on top of the world in number of world records 2909 Number of articles written this month 12 Number of bluws this month 6 Writer points for this month Curator points for this month Number of all time views 95372 All time top article Achraf Hakimi is not the 2024 African footballer... CAF disowned? 4316 Number of all time written articles 104 Number of all time bluws 6 All time writer points 5000 All time curator points 33.333333333333336

European Parliament: two idiotic votes.. 5426

The recent vote in favor of a European resolution calling for the release of the writer Boualem Sansal has finally revealed what a certain Left in France is all about. What it thinks, its doctrinaire tendencies, its ideological heritage, its philology and, above all, its idea of freedom of expression and humanism. Two French MEPs, representing the country of the Enlightenment and the Declaration of the human Rights, found nothing more intelligent to distinguish themselves in the eyes of Europeans than to go against the grain of what any sensible person might think: one abstained and the other voted against the resolution outright. This is the position of the political movement they represent and not a personal one. One is known for having little to show for it other than the fact that her inheritance makes her a political pensioner, while the other shines through her bizarre positions, waltzing to and fro between extreme left-wing and extreme right-wing ideas. It's enough to make you dizzy. All that matters is that she is getting coverage in the media every day. She hasn't been taught that value and enhancement come with scarcity, not profusion. For example, she is the only one who knows where the Mecca of freedoms and revolutionaries is on the world map. So for these two turbulent political figures, the 553 MEPs who voted for the resolution were probably wrong. By their votes, the two excitements have defended the arbitrary imprisonment of a 75-year-old man; an intellectual who in a television program simply recalled historical and geographical facts, without calling for anything, or pleading for anything. The true face of a certain French Left is thus revealed; still nostalgic for the totalitarian regimes of the Eastern bloc... Fundamentally nostalgic for the only truth that is that of the single party. But they don't tell the French that; they practice it. But aren't they themselves, as young as they are, the victims of leftist indoctrination from another time, which has numbed their minds and inhibited the neurons of discernment and lucidity? They have always lived in an environment where common sense is the daily target of outdated propaganda, the legacy of another time; a time that has run out of steam before our very eyes but to which they have simply remained faithful. Foolish ideology always ends up killing... So human beings don't count for them, and the law even less... Let's not forget that they and their acolytes are nothing more than a contemporary digression from Ceausescu, Tito or Brezhnev and their parties, not to mention Stalin and co... Their names are not mentioned in this text as a prelude to the fact that history is unlikely to remember them. They are the epitome of imbecility and nothing else. Their votes did not count.

Parlement Européen : deux votes imbéciles... 980

Le récent vote pour une résolution européenne appelant à la libération de l’écrivain Boualem Sansal a fini par dévoiler ce qu’est une certaine gauche en France; ce qu’elle pense, ses tendances doctrinaires, son héritage idéologique sa philologie et surtout l’idée qu’elle se fait de la liberté d’expression et de l’humanisme. Deux députées françaises, donc représentant le pays des lumières et de la déclaration des droits de l’homme, n’ont rien trouvé de plus intelligent, pour se distinguer aux yeux des européens, que d’aller à contre-courant de ce que toute personne sensée puisse penser : l’une s’est abstenue et l’autre a carrément voté contre la résolution. Il s’agit là de la position de la mouvance politique qu’elle représente et point d’une posture personnelle. L’une est connue pour n’avoir pas grand-chose à faire valoir sinon qu’elle soit une rentière de la politique par son héritage. L’autre brille par des positionnements bizarres, valsant au grès des vents entre des idées d'extrême gauche et d'extrême droite pèle mêle. C'est à donner le tournis. Peu importe, ce qui compte est qu'elle trouve échos dans les médias et tous les jours. On ne lui a pas appris que la valeur et la bonification viennent avec la rareté et non par la profusion et l'abondance. Elle est par exemple la seule à savoir où se trouve la Mecque des libertés et des révolutionnaires sur la carte du monde. Ainsi pour ces deux turbulions de la politique, les 553 députés qui ont voté pour la résolution se sont probablement trompés. Par leurs votes, les deux exciteuses ont défendu l’emprisonnement arbitraire d’un vieux de 75 ans ; un intellectuel qui dans une émission de télévision a rappelé simplement des faits historiques et géographiques, sans appeler à quoi que ce soit, ou plaider pour quoi que ce soit. Le vrai visage d’une certaine gauche française est ainsi dévoilé ; Toujours Nostalgique des régimes totalitaires du bloc de l'est... Fondamentalement Nostalgique de la seule vérité qui soit celle du parti unique. Mais ça, ils ne le disent pas aux Français ; ils le pratiquent. Mais ne sont-elles pas, elles-mêmes, très jeunes qu'elles sont, les victimes d’un endoctrinement gauchiste d'un autre temps ; ayant engendré un endormissement de leurs esprits ; ayant inhibé chez elles les neurones du discernement et de la lucidité. Elles ont toujours vécu dans un environnement où le bon sens se trouve être la cible quotidienne d'une propagande révolue, héritage d'un autre temps ; temps qui s'est essoufflé sous nos yeux mais auquel elles sont restées simplement fidèles. L’idéologie imbécile finit toujours par tuer... Ainsi l'humain ne compte pas pour elles, le droit encore moins... Faut-il oublier qu'elles et leurs acolytes ne sont que la digression contemporaine de Ceausescu, de Tito ou de Brejnev et leurs partis, pour ne pas remonter jusqu'à Staline and co... Leurs noms ne sont pas mentionnés dans ce texte comme prélude au fait que l’histoire ne les retiendra surement pas. Elles sont l'illustration de l'imbécilité et rien d'autre. Leurs votes n'ont pas pesé.

President Trump's first decions Part 1 5099

On the very evening of his inauguration on 20 January 2025, President Donald Trump signed no fewer than 77 executive orders, as promised. Many of the decisions simply repealed those of his predecessor and the policies of the opposing camp. In this way, he is laying the foundations for his future policies as he had announced them. Here is a list of the ‘President acts’ he signed in a truly revanchist staging. Part 1: 1. Repeal of 78 decrees issued by the Biden administration: cancellation of measures to reduce the price of certain medicines, anti-discrimination programmes and sanctions against certain settlers in the West Bank. 2. Declaration of a national emergency on the Mexican border: Authorisation for the deployment of US troops to reinforce border security. 3. Withdrawal of the United States from the Paris Climate Agreement: marks a break with international environmental commitments. 4. Withdrawal of the United States from the World Health Organisation (WHO): a halt to collaboration with the WHO. 5. Presidential pardon for more than 1,500 people involved in the riot of 6 January 2021: Pardons granted to supporters involved in the assault on the Capitol. 6. Suspension of telework for federal employees: Encouragement to return to face-to-face work. 7. Declaring a national energy emergency: Increasing oil and gas production, withdrawing subsidies for electric vehicles and abandoning the Paris Agreement. 8. Official recognition of two biological genders: Limiting diversity and inclusion policies, recognising only male and female genders. 9. Designation of drug cartels as terrorist organisations: Tougher measures against the cartels and increased sanctions. 10. Extension of deadline for TikTok: Temporary suspension of the ban on TikTok, allowing a further 75 days to comply with US regulations. 11. End of diversity, equity and inclusion programmes in government agencies: Elimination of initiatives aimed at promoting diversity within federal institutions. 12. Creation of the Foreign Revenue Service: Establishment of a new agency responsible for collecting tariffs and customs duties. 13. Renaming of the Gulf of Mexico to the Gulf of America: Symbolic change of name to assert American sovereignty. 14. The name Mount McKinley was reinstated for Denali: the traditional name for the mountain in Alaska was restored. 15. Federal hiring freeze: Suspension of new federal government hiring, with the exception of national security positions. 16. Revocation of the electric vehicle mandate: Cancellation of the obligation to transition to electric vehicles. 17. Ending citizenship by birthright: Eliminating the automatic acquisition of citizenship for children born on U.S. soil to foreign parents. 18. Reinstatement of military personnel discharged for vaccine non-compliance: Reinstatement of members of the armed forces discharged for refusing vaccination, with retroactive payment. 19. Prohibiting government censorship: Implementing measures to protect free speech and prevent the suppression of political speech. 20. Creation of the Department of Government Efficiency: Appointment of Elon Musk to head a new department tasked with reducing waste and improving the efficiency of federal agencies. 21. Withdrawal of sanctions against Israeli settlers in the West Bank: Cancellation of punitive measures against Israeli settlements. 22. Reinstatement of Cuba on the list of state sponsors of terrorism: Reinstatement of Cuba as a state sponsor of terrorism, leading to economic sanctions. 23. Relocation of the headquarters of the United States Space Command to Alabama: Relocation of the Space Command headquarters to Huntsville, Alabama. 24. Implementation of Schedule F: Reduced job protections for thousands of federal employees, making it easier to lay them off. 25. Reassessment of foreign aid: Reduction or elimination of funding to countries deemed hostile to US interests or not supporting US initiatives in international organisations, with priority given to strategic allies. 26. Prohibition of critical race education programmes: Withdrawal of funding for schools promoting critical race theory. 27. Expansion of oil and gas drilling: Authorisation of new permits for extraction in protected areas. 28. Cancellation of subsidies for renewable energies: Abolition of tax incentives for wind and solar power. 29. Creation of a commission on electoral fraud: Launch of a national enquiry into electoral irregularities in 2020. 30. Suspension of visas for citizens of several Middle Eastern countries: Reintroduction of a modified ‘Muslim Ban’. 31. Reinstatement of the ‘stay in Mexico’ policy: asylum seekers must wait in Mexico while their case is processed. 32. Ending federal funding for sanctuary cities: Eliminating subsidies for jurisdictions that protect illegal immigrants. 33. Increased import taxes on Chinese products: Tariffs will be strengthened to protect US industries. 34. Protecting historic monuments: Prohibiting the destruction or removal of federal statues. 35. Encouraging Made in the USA: Strengthening local sourcing requirements for government agencies. 36. Reducing union rights for federal employees: Limiting collective bargaining in the civil service. 37. Removing limits on political donations: Easing restrictions on campaign financing. 38. Proclaiming Energy Freedom Day: A national celebration of America's oil and gas industries. 39. Creating a fund for victims of crime: Increasing resources for victims of crime, particularly those perpetrated by illegal immigrants. 40. Eliminate federal transgender bathroom standards: Reinstate laws defining bathrooms by biological sex.

President Trump's first decisions. Part 2 5039

On the very evening of his inauguration on 20 January 2025, President Donald Trump signed no fewer than 77 executive orders, as promised. Many of the decisions simply repealed those of his predecessor and the policies of the opposing camp. In this way, he is laying the foundations for his future policies as he had announced them. Here is the list of ‘President acts’ that he signed in a truly revanchist staging. Part 2: 41. Strengthening controls at the northern border: Expansion of security measures with Canada. 42. Evaluating social media practices: Launching a commission to examine censorship of conservative views. 43. Obamacare repeal: Another attempt to completely dismantle the Affordable Care Act. 44. Revoking public housing rules: Removing requirements for residential areas to accept subsidized housing. 45. Banning public-private partnerships with China: Blocking Chinese investment in US critical infrastructure. 46. Restoring federal executions: Reactivating executions for convicted federal criminals. 47. Cancellation of restrictions on firearms: Revocation of federal laws limiting the possession of semi-automatic weapons. 48. End subsidies to companies supporting progressive causes: Reducing tax credits for climate and inclusion initiatives. 49. Promoting the celebration of Christmas in schools: Requiring public schools to recognize and promote Christian traditions. 50. Relaxing pollution rules for large industries: Reducing emissions standards to boost industrial competitiveness. 51. Recognition of Christian institutions in federal funding: Priority to faith-based schools for educational grants. 52. Increased budget for law enforcement: Increased funding for the police and federal security departments. 53. Reopening Guantanamo: Reactivating the detention center for suspected foreign terrorists. 54. Strengthening sanctions against Iran: Returning to the strictest economic sanctions against Tehran. 55. Priority funding for rural infrastructure: Directing public funds towards rural communities rather than large cities. 56. Creating a technological wall with drones and cameras: Deploying advanced technology to monitor the southern border. 57. Revision of refugee quotas: Significant reduction in the annual number of refugees accepted. 58. End of UN funding for climate projects: Suspension of US contributions to international climate initiatives. 59. Promoting charter schools: Increasing funding for independent schools. 60. Implementing a national civic literacy program: Creating a program to teach American values and history in public schools. 61. Restoring religious rights in businesses: Allowing businesses to refuse certain services on the basis of religious beliefs. 62. Reducing restrictions imposed on banks by the Dodd-Frank Act. 63. Increasing the military budget: Increasing funding for equipment modernization and military cyber security. 64. Abolish work visas for foreigners in certain industries: Reduce legal immigration in favor of domestic employment. 65. Reinstatement of economic sanctions against North Korea: Stricter measures to limit the financial resources of the North Korean regime. 66. Funding infrastructure for the army: Prioritization of funds to improve military bases and military housing. 67. Suspension of funding for family planning: Abolition of subsidies for abortion-related services. 68. Promoting public-private partnerships in infrastructure: Encouraging private investment to modernize roads, bridges and airports. 69. Creation of a national database on migrants: Centralizing information on migrants to facilitate monitoring and national security. 70. Declaring a ‘National Patriotic Day’: Establishing a public holiday to celebrate American values. 71. Restricting the activities of international NGOs: Reducing funding for organizations promoting progressive ideals abroad. 72. End of scientific cooperation with China: Suspension of academic and technological exchanges with Chinese institutions. 73. Expansion of vocational training programs: Increased funding for apprenticeships and technical schools. 74. Supervision of Big Tech practices: Reinforcement of regulations on data collection and algorithmic transparency. 75. Reinstate Confederate monuments as National Historic Landmarks: Restore and preserve controversial monuments. 76. Repealing restrictions on oil companies in the Arctic: Reopening drilling in polar areas. 77. Promoting academic freedom: Prohibiting universities from penalizing students who do not meet their academic standards

Président Trump: les premières décisions. Part 1 913

Le soir même de son investiture, le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a, comme promis, procédé à la signature de pas moins de 77 décrets. Nombreuses sont les décisions qui ont simplement abrogé celles de son prédécesseur et les politiques du camp adverse. Il assoit ainsi les premiers jalons de sa politique future telle qu’il l’avait annoncé. Voici ici la liste des « President acts » qu’il a signé dans une mise en scène véritablement revancharde. Partie 1: 1. Abrogation de 78 décrets de l'administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie. 2. Déclaration d'une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière. 3. Retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux. 4. Retrait des États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d'arrêt à la collaboration avec l'OMS. 5. Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l'émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l'assaut du Capitole. 6. Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel. 7. Déclaration d'une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l'Accord de Paris. 8. Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin. 9. Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues. 10. Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l'interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines. 11. Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales. 12. Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d'une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane. 13. Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d'Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine. 14. Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l'appellation traditionnelle de la montagne en Alaska. 15. Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l'exception des postes liés à la sécurité nationale. 16. Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l'obligation de transition vers les véhicules électriques. 17. Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l'acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers. 18. Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif. 19. Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d'expression et empêcher la suppression de discours politiques. 20. Création du Département de l'Efficacité Gouvernementale : Nomination d'Elon Musk à la tête d'un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d'améliorer l'efficacité des agences fédérales. 21. Retrait des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie : Annulation des mesures punitives à l'encontre des implantations israéliennes. 22. Réintégration de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme : Rétablissement de Cuba en tant qu'État sponsor du terrorisme, entraînant des sanctions économiques. 23. Transfert du siège du Commandement spatial des États-Unis en Alabama : Déplacement du quartier général du Commandement spatial à Huntsville, Alabama. 24. Mise en œuvre de l'annexe F : Réduction des protections d'emploi pour des milliers d'employés fédéraux, facilitant leur licenciement. 25. Réévaluation de l'aide étrangère : Réduction ou suppression des financements aux pays jugés hostiles aux intérêts américains ou ne soutenant pas les initiatives des États-Unis dans les organisations internationales, avec une priorité pour les alliés stratégiques. 26. Interdiction des programmes d'éducation critique sur la race : Suppression des financements pour les écoles promouvant la théorie critique de la race. 27. Expansion des forages pétroliers et gaziers : Autorisation de nouveaux permis pour l'extraction dans les zones protégées. 28. Annulation des subventions pour les énergies renouvelables : Suppression des incitations fiscales pour les énergies éoliennes et solaires. 29. Création d'une commission sur la fraude électorale : Lancement d'une enquête nationale sur les irrégularités électorales de 2020. 30. Suspension des visas pour les citoyens de plusieurs pays du Moyen-Orient : Rétablissement d'un « Muslim Ban » modifié. 31. Rétablissement de la politique « rester au Mexique » : Les demandeurs d'asile doivent attendre au Mexique pendant le traitement de leur dossier. 32. Fin du financement fédéral pour les villes sanctuaires : Suppression des subventions pour les juridictions qui protègent les immigrants illégaux. 33. Augmentation des taxes à l'importation sur les produits chinois : Renforcement des droits de douane pour protéger les industries américaines. 34. Protection des monuments historiques : Interdiction de la destruction ou du déboulonnement de statues fédérales. 35. Encouragement au Made in USA : Renforcement des exigences d'approvisionnement local pour les agences gouvernementales. 36. Réduction des droits syndicaux pour les employés fédéraux : Limitation des négociations collectives dans la fonction publique. 37. Suppression des limites sur les donations politiques : Assouplissement des restrictions sur les financements électoraux. 38. Proclamation du jour de la liberté énergétique : Célébration nationale des industries pétrolières et gazières américaines. 39. Création d'un fonds pour les victimes du crime : Augmentation des ressources pour les victimes d'actes criminels, particulièrement ceux perpétrés par des immigrants illégaux. 40. Suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres : Rétablissement des lois définissant les toilettes par le sexe biologique.

Président Trump: Les premières décisions. Part 2 917

Le soir même de son investiture, le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a, comme promis, procédé à la signature de pas moins de 77 décrets. Nombreuses sont les décisions qui ont simplement abrogé celles de son prédécesseur et les politiques du camp adverse. Il assoit ainsi les premiers jalons de sa politique future telle qu’il l’avait annoncé. Voici ici la liste des « President acts » qu’il a signé dans une mise en scène véritablement revancharde. Partie 2: 41. Renforcement des contrôles à la frontière nord : Expansion des mesures de sécurité avec le Canada. 42. Évaluation des pratiques des médias sociaux : Lancement d'une commission pour examiner la censure des opinions conservatrices. 43. Suppression de la réforme Obamacare : Nouvelle tentative de démantèlement complet de la loi sur les soins de santé abordables. 44. Révocation des règles sur les logements sociaux : Suppression des exigences pour les zones résidentielles d'accepter des logements subventionnés. 45. Interdiction des partenariats public-privé avec la Chine : Blocage des investissements chinois dans les infrastructures critiques américaines. 46. Rétablissement des exécutions fédérales : Réactivation des exécutions pour les criminels fédéraux condamnés. 47. Annulation des restrictions sur les armes à feu : Révocation des lois fédérales limitant la possession d'armes semi-automatiques. 48. Fin des subventions aux entreprises soutenant des causes progressistes : Réduction des crédits fiscaux pour les initiatives liées au climat et à l'inclusion. 49. Promotion de la célébration de Noël dans les écoles : Obligation pour les établissements publics de reconnaître et promouvoir les traditions chrétiennes. 50. Assouplissement des règles de pollution pour les grandes industries : Réduction des normes sur les émissions pour relancer la compétitivité industrielle. 51. Reconnaissance des institutions chrétiennes dans les financements fédéraux : Priorité aux écoles confessionnelles pour les subventions éducatives. 52. Augmentation du budget pour les forces de l'ordre : Renforcement des dotations pour la police et les départements fédéraux de sécurité. 53. Réouverture de Guantanamo : Réactivation du centre de détention pour les terroristes étrangers présumés. 54. Renforcement des sanctions contre l'Iran : Retour aux sanctions économiques les plus strictes contre Téhéran. 55. Financement prioritaire des infrastructures rurales : Orientation des fonds publics vers les communautés rurales plutôt que les grandes villes. 56. Création d'un mur technologique avec des drones et des caméras : Déploiement de la technologie avancée pour surveiller la frontière sud. 57. Révision des quotas de réfugiés : Réduction significative du nombre annuel de réfugiés acceptés. 58. Fin des financements à l'ONU pour les projets climatiques : Suspension des contributions des États-Unis aux initiatives climatiques internationales. 59. Promotion des écoles à charte : Augmentation des fonds pour les établissements indépendants. 60. Mise en œuvre d'un programme national d'alphabétisation civique : Création d'un programme pour enseigner les valeurs et l'histoire américaine dans les écoles publiques. 61. Rétablissement des droits religieux dans les entreprises : Autorisation pour les entreprises de refuser certains services pour des raisons de croyances religieuses. 62. Encadrement des réglementations bancaires : Réduction des restrictions imposées aux banques par la loi Dodd-Frank. 63. Augmentation du budget militaire : Renforcement du financement pour la modernisation des équipements et la cybersécurité militaire. 64. Suppression des visas de travail pour les étrangers dans certaines industries : Réduction de l'immigration légale pour privilégier l'emploi national. 65. Rétablissement des sanctions économiques contre la Corée du Nord : Mesures plus strictes pour limiter les ressources financières du régime nord-coréen. 66. Financement des infrastructures pour l'armée : Priorisation des fonds pour améliorer les bases militaires et les logements des militaires. 67. Suspension des financements pour le planning familial : Suppression des subventions pour les services liés à l'avortement. 68. Promotion des partenariats public-privé dans les infrastructures : Encouragement des investissements privés pour moderniser les routes, ponts et aéroports. 69. Création d'une base de données nationale sur les migrants : Centralisation des informations sur les migrants pour faciliter le suivi et la sécurité nationale. 70. Déclaration du « Jour national du patriotisme » : Instauration d'un jour férié pour célébrer les valeurs américaines. 71. Restriction des activités des ONG internationales : Réduction des financements pour les organisations promouvant des idéaux progressistes à l'étranger. 72. Fin de la coopération scientifique avec la Chine : Suspension des échanges académiques et technologiques avec des institutions chinoises. 73. Expansion des programmes de formation professionnelle : Augmentation des fonds pour les apprentissages et les écoles techniques. 74. Encadrement des pratiques de Big Tech : Renforcement des régulations sur la collecte de données et la transparence algorithmique. 75. Réintégration des monuments confédérés dans les sites historiques nationaux : Restauration et préservation des monuments controversés. 76. Abrogation des restrictions sur les entreprises pétrolières dans l'Arctique : Réouverture des forages dans les zones polaires. 77. Promotion de la liberté académique : Interdiction pour les universités de sanctionner les opinions politiques de leurs enseignants et étudiants.

Trump is here to drive the world to new horizons. 5200

Finally, the emperor was enthroned and blessed by almost all the religions present in the country. Like a Roman emperor, he is enthroned in the Senate. The Capitol is chosen for reasons of weather... God the almighty had decided so. It's cold, and that's to the advantage of the 47th President of the United States. He even says that if he didn't succumb to the attempted murder he suffered, it's because God Almighty had decided to keep him alive for the noble mission of restoring America to its greatness. As in a certain mythology, we were dealing with a divine descendant, a messenger, and as a good prophet he gave us his Ten Commandments. What could be more natural than to begin by telling Americans and the world that ‘today’ we open (his words) a new chapter in which America regains its place as leader, not through arrogance, but through its destiny of excellence and resilience’. It makes you wonder whether America has ever lost the cheap leadership of the world since it won its first battles against the Spanish in 1898, almost three centuries ago. That war sounded the death knell of Hispanic power, described by the Iberians at the time as a disaster. With a phlegm that could not be more imperial, the lord of the manor went on to announce to everyone that ‘the golden age of America begins now, because we believe that nothing is too great for those who have faith in their country and in themselves’. What a lesson for all of us to remember that a nation's greatest asset is its belief in itself and its people. Once these terms of greatness, ambition and power had been uttered, it was obviously necessary to come to their declinations; and wham: ‘We are declaring a national emergency on the southern border, because protecting our people is the first sacred mission of this government’. The country that owes its prosperity and power solely to immigration is going to close itself off to the primary source of the human flows that it claims are flooding the country, the one that comes from its southern flank. America doesn't want to Hispanicize... And yet it owes an enormous debt to these people who are saving its agriculture and freeing its young people from all the back-breaking jobs and chores that young Americans no longer want to do. He made it a mission tinged with sacredness. American families are worried and need to be reassured, and now he has given them a pledge that could not be clearer or more ambiguous: ‘We will fight the cartels that destroy lives and divide families. From today they will be recognised for what they are: enemies of peace’. Which cartels are we talking about and which enemy? Doubts were thus sown and the spectre of a witch-hunt crossed people's minds. It was as if President Truman had been resurrected... But here the manoeuvre was not against the enemy that communism constituted at the time, but rather against as yet unidentified cartels. Only time will tell whether American families have really been protected from their targeted enemies in this way. Climate change or no climate change, the USA is not responsible. It's the others that are, China first and foremost. The pollution generated by its economy is to blame for what is happening on earth, so America can happily withdraw from the Paris agreements. ‘We choose to withdraw from agreements that restrict our economic freedom because we believe in American innovation, innovation that lights up the world’ and he continues: ’There is no room for ambiguity: we recognize that nature and common sense dictate - the beauty of our differences, while celebrating our common humanity.’ So the audience stands up and applauds. It's acquired and that's normal. The guests were well chosen. Biden and co, the former presidents of the other party and the few Democrats present were stoic. Inert, they took it like beaten boxers in the corner of a ring and a hostile audience. ‘This day marks our determination to re-establish our sovereignty in every part of the globe, and we affirm that the resources that enrich this nation must first serve its people’. These words could not be clearer in the voice of sovereignty, which is full of the most powerful egocentrism. But is this not the expression of some kind of threat? Freedom is achieved through outrageous liberalism; from now on, all the locks will be broken: ‘We will put an end to any programme that compromises our fundamental freedoms or sacrifices our values on the altar of dogma’. He talks about values but does not define them. Which ones will he put forward? Certainly not those defended by his political enemies. Those to whom he wants to forgive nothing; throughout the evening, he will not stop sending them sly messages and jabs without blushing for a moment. And, as if to diminish them further, he delivered the fatal blow: ‘America is never as great as when it dreams boldly, works hard and does the impossible the best it can’. He was clearly telling them: you lack the boldness and courage to serve the American people well. To conclude this first moment of glory, before the series of signing of the ‘President Orders’, the moment he chose first in front of his most popular troops. What an astonishing thing to sign such acts in a sports hall, in the midst of a crowd with an overheated engine. Finally, he brought to the surface all his grievances against a certain press and told everyone: ‘We are restoring a public space where every voice can be raised freely, without fear of censorship, because our freedom of expression is the beating heart of our democracy’. Every voice... by which we mean every citizen in every medium and without regulation. A real gift for Marc Zuckerberg and indirectly for Sundar Pichar. Jeff Bezos and Elon Musk are getting one more, with the boss encouraging them to go to Mars. As if to comfort him after his disappointment with one of his children, the boss of Space x and Tesla is happy when he hears him say that from now on there are only men and women in the USA. The death knell has sounded for wokism. All these Giga billionaires were happy to be sitting in the front row. The FIFA President's head of hair was barely visible behind them. So the emperor of the Americas was finally enthroned, and the Gulf of Mexico changed its name. It is now called the Gulf of America. The Panama Canal is once again American, and the world has been warned: Trump is here to drive the world to new horizons.

Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons. 959

C’est fait l’empereur a été intronisé et béni par toutes les religions présentes sur le territoire ou presque. Tel un empereur romain, il est intronisé au sénat. Le Capitole est choisi pour des raisons de météo... Dieu le tout puissant en a décidé ainsi. Il fait froid et c’est à l’avantage du 47è président des USA. Il dit même que s’il n’a pas succombé à la tentative de meurtre qu’il a subi, c’est que Dieu le tout puissant avait décidé de le maintenir en vie pour la noble mission de rendre à l’Amérique sa grandeur. Comme dans une certaine mythologie, c’est à un descendant divin, à un messager que l’on a eu à faire et en bon prophète il a nous a gratifié de ses dix commandements. Quoi de plus normal que de commencer par dire aux américains et au monde que « aujourd’hui’ nous ouvrons (c’est lui qui parle) un nouveau chapitre où l’Amérique reprend sa place de leader, non par arrogance, mais par son destin d’excellence et de résilience ». C’est à se demander si un jour l’Amérique avait perdu le leader cheap du monde depuis qu’elle remporta ses premières batailles contre les espagnols en 1898 voilà quasiment trois siècles. Cette guerre avait sonné le glas de la puissance hispanique, qualifié alors de désastre par les ibériques. Dans un flegme on ne peut plus impérial, le seigneur des lieux poursuivi en annonçant à tous que « l’âge d’or de l’Amérique commence maintenant, car nous croyons que rien n’est trop grand pour ceux qui ont foi en leur pays et en eux-mêmes ». Quelle leçon à tous que de nous rappeler que la première richesse d’une nation est de croire en elle-même et en les siens. Une fois ces termes de grandeurs, d’ambition et de puissance prononcés, il fallait bien évidemment en venir à leurs déclinaisons ; et vlan « Nous déclarons une urgence nationale à la frontière sud, car protéger notre peuple est la première mission sacrée de ce gouvernement ». Le pays qui ne doit sa prospérité et sa puissance qu’à l’immigration va se fermer à la première source des flux humains qu’il dit l'inonder, celle qui lui vient de son flanc sud. L’Amérique ne veut pas s’hispaniser…Et pourtant elle doit énormément à ces bras qui lui sauvent l’agriculture et débarrasse sa jeunesse de tous les métiers astreignants, et de toutes les besognes auxquelles le jeune américain ne veut plus toucher. Il en fait une mission tintée de sacralité. Les familles américaines seraient inquiètes et doivent donc être rassurées et voilà qu’il leur sert un gage on ne peut plus clair et plus ambigu à la fois : « Nous combattrons les cartels qui détruisent des vies et divisent des familles. A partir d’aujourd’hui ils seront reconnus comme ce qu’ils sont : des ennemis de la paix ». De quels cartels il s’agit et de quel ennemi ? Le doute est ainsi semé et le spectre d’une chasse aux sorcières traversent les esprits. On aurait dit le président Truman ressuscité… Mais là la manœuvre n’est pas contre l’ennemi que constituait alors le communisme mais plutôt à l’encontre de cartels encore non identifiés. Les familles américaines sont-elles vraiment ainsi mise à l’abri des ennemis visés ; seul le temps va le démontrer. Changement climatique ou pas, les USA ne sont pas responsables, Ce sont les autres qui le sont, la Chine en premier. La pollution que son économie génère est le responsable de ce qui se passe sur terre et du coup l’Amérique se dédouane et peut gaiment se retirer des accords de Paris. « Nous choisissons de nous retirer des accords qui brident notre liberté économique, car nous croyons en l’innovation américaine, une innovation qui éclaire le monde » et il poursuit dans sa lancée : "Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté : nous reconnaissons que la nature et le bon sens nous dictent – la beauté de nos différences, tout en célébrant notre humanité commune." Alors la salle se lève et applaudit. Elle est acquise et c’est normal. Les invités sont choisis et bien choisis. Ceux-là uniquement par obligation restent assis à vivre leur défaite ; Biden and co, les anciens présidents de l’autre bord et le peu de démocrates présents sont stoïques. Inertes, ils encaissent tels des boxeurs battus au coin d’un ring et d'un public hostile. « Ce jour marque notre volonté de rétablir notre souveraineté dans toutes les pièces du globe, et nous affirmons que les ressources qui enrichissent cette nation doivent d’abord servir son peuple. » Des termes on ne peut plus clairs dans la voix du souverainisme affichée, emprunte d’un égocentrisme on ne peut plus puissant. Mais n'est-ce pas là l'expression d'une quelconque menace... La liberté passe par un libéralisme outrancier ; tous les verrous vont sauter désormais « Nous mettons fin à tout programme qui compromet nos libertés fondamentales ou sacrifie nos valeurs sur l’autel des dogmes." Il parle de valeurs mais ne les définit pas. Lesquelles va-t-il mettre à l’avant ? surement pas celles défendues par ses ennemis politiques. Ceux à qui ils ne veut rien pardonner ; tout au long de la soirée, il n’arrêtera pas de leur envoyer des messages sournois et des piques sans rougir un instant. Et comme pour les rapetisser davantage, il leur sert le coup fatal : « l’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle rêve audacieusement, travaille avec acharnement et fait de l’impossible ce qu’elle fait de mieux ». Il leur dit clairement : vous manquez d’audace et de courage pour bien servir le peuple américain. Pour conclure ce premier moment de gloire, avant la série de signature des ‘President Orders’, moment qu’il choisit en premier devant ses troupes les plus populaires. Que c'est étonnant que de signer de tels actes dans une salle de sport, au milieu d'une foule au moteur surchauffé. Enfin, il ramène à la surface tous ses griefs contre une certaine presse et dit à tous « Nous restaurons un espace public où chaque voix peut s’élever librement, sans crainte de censure car notre liberté d’expression est le cœur battant de notre démocratie ». Chaque voix... entendons par là, chaque citoyen sur n’importe quel support et sans régulation aucune. Un véritable cadeau pour Marc Zuckerberg et indirectement pour Sundar Pichar. Jeff Bezos et Elon Musk en reçoive un de plus, le patron les encourage à aller sur Mars. Comme pour le réconforter de sa déconvenue avec l’un de ses enfants, le patron de Space x et de Tesla est heureux quand il l'entend dire que désormais aux USA, il n'y a plus que des hommes et des femmes. Le glas est sonné pour le wokisme. Tous ces Giga milliardaires étaient heureux d'être assis aux premières loges. Bien derrière on pouvait à peine apercevoir la tignasse du président de la FIFA. Voilà donc l’empereur des Amériques finalement intronisé, du coup le golfe du Mexique change de nom. Il est désormais appelé Golf de l’Amérique. Le canal de Panama redevient américain et le monde parfaitement averti : Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons.

Africa: Lack of understanding of the fundamentals of sports performance and the impact on public policy 5482

Physical activity is so complex that it requires optimum knowledge of virtually all the human sciences, all the biological sciences and certainly all the demographic, geographic, historical, ethnographic, economic, artistic and cultural aspects. It has embraced recent technologies and made many substantial innovations and advances its own. It is a cornerstone of human progress that no one can ignore, except at the cost of physical and mental health problems. Societies, too, cannot ignore it, except at the cost of deviance and malaise, which it alone has the possibility and the secret of remedying. The aim of this modest contribution is to return to some of the fundamentals of sports performance, to systematize them and to offer a platform for reflection, particularly in relation to public policies in this area. Physical activity has many expressions. The most important is of course sport, because it is present in every society and is an area where people's emotions are affected. Sport fascinates through performance, sport sows the seeds of joie de vivre, sport makes people react and sport makes them cry. An analysis of public policies in certain African countries that I have had the pleasure of visiting and where I have had the privilege of rubbing shoulders with senior sports officials, and of certain decisions and recommendations of national and continental sports bodies, reveals a number of gaps in understanding and leads to a need for certain methodological explanations. These can be systematized as follows:  A lack of understanding of the core business of sport, i.e. sports performance, what determines it and what encourages it; hence the need to provide decision-makers with optimum knowledge of the mechanisms underlying sports performance,  The need for a systemic approach to all the components to provide as comprehensive and realistic a vision as possible of what sport is and to recall the different components of this highly complex activity. The decision-maker or manager would then be in a position to understand, design and implement sports ideas and projects, taking into account the different phases in the construction of performance. This approach would enable us to understand what is at stake in sport, as well as the factors that contribute to its development or, on the contrary, cause it to stagnate. The lack of satisfactory results would thus be explained. It is based on an understanding of  The essential element, physical exercise, which underpins performance  The determinants of sporting performance  Factors that promote performance  Sporting competition and its impact  The major foundations in the process of producing sporting performance  The limits of sporting performance  Sustainability of sporting performance  Africa's contribution to innovation in sports performance The performance is individual, the result is collective Each of us has, one day on a beach, tried to walk in the footsteps left by someone else. It's a very simple exercise, but no one ever succeeds, and for good reason:  A particular body type  A particular physical and mental potential  A particular rhythm of life  A different way of thinking  A distinctive character  A distinct culture In other words, in any approach to developing sporting performance, only innovation, while taking into account each individual's particular characteristics, can lead to performance. In this case, simply walking on a beach. This reasoning can no doubt be extrapolated to all fields. It is therefore imperative to define the element that underpins all sporting performance, i.e. physical exercise. We need to understand it and pinpoint its mechanism and components. This composite complexity provides us with information about what precisely is involved in the performance of any movement, its physiological dimension, its psychological dimension, its kinetics and its mechanics. As a result, we are faced here with the need to have recourse to scientific knowledge in all of these areas, and hence on what the basic professions in sport should be. This approach should determine political choices in management training, for example. What profile of managerial staff is really needed, and how many? What level of management do we really need to develop sport? It has to be said that the content of training for sports managers in many African institutions and universities is weak. This has an impact on the level of competence of those trained, and hence on their performance in the field. In many African countries today, more sports managers are trained than specialist technical staff. A real political inconsistency. Training in coaching must meet the real needs of sport in Africa for all levels of practice. Sport is an indivisible whole. Each level of practice requires specifically trained managers, with particular profiles and skills, but all must have a level of scientific knowledge such that they can measure the impact of their interventions. They must be able to understand the problems and provide solutions by applying their scientific background. Let's say straight away that physical exercise never takes place in isolation. It takes place in an equally complex environment, the impact of which is immeasurable. This environment is controllable in some respects and impossible to control in others.