Pensez le Futur.

Journal de voyage #2: Road trip autonome Namibie-Botswana 2279

La deuxième étape de notre voyage est un road trip autonome partant de Windhoek en Namibie et finissant à Maun au Botswana. Pour des raisons de budget, impossible de louer les services d’un chauffeur-guide pour un mois. De plus, nous aimons l’aventure et la liberté qu’apporte ce genre de voyages. Nous avons donc loué une sorte de 4x4 avec tente sur le toit et un coffre avec tout le nécessaire de camping: sacs de couchage, vaisselle, propane et même un petit frigo. Dès notre arrivée à Windhoek, où nous ne passeront qu’une nuit, c’est assez marquant à quel point la ville est bien construite et propre. Des trottoirs en dalles et aucun déchet le long des routes, contrairement à la Tanzanie. En revanche, une mendicité beaucoup plus importante. Pas question ici de vouloir nous rendre un service en échange de quelques sous, simplement une mendicité extrêmement insistante. Il en a été de même à Swakopmund, sur la côte ouest en bord de mer. Dans plusieurs villes où le passage de touristes est fréquent nous avons rencontré cette dichotomie entre propreté et mendicité. Nous avons ensuite quitté la civilisation, roulant vers le nord le long de la côte. Nous avons traversé le Skeleton National Park. Je ne pensais pas qu’un paysage désertique pouvait être aussi varié. Dunes de sables, zones arides avec quelques buissons, terre rouge, parfois tendant vers le mauve, et de temps à autre, le lit d’une rivière asséchée avec un peu de verdure et quelques antilopes qui y survivent en attendant la pluie. Un deuxième aspect marquant de ce désert est la transition avec l’océan Atlantique. On passe du désert à l’océan très brutalement, les vagues se cassant dans le désert directement ou, plus au nord, sur les quelques galets qui servent de frontière entre l’eau et la terre. L’extrémité Nord du parc se nomme Terrace Bay. Le camping où nous nous arrêtons est en réalité une endroit très prisé par les pêcheurs des pays avoisinants. Nous avons discuté avec l’un d’eux venant de Cape Town (Afrique du Sud) et ayant fait 2000km pour venir jusqu’ici avec son 4x4. Prochaine étape de notre road trip: le fameux parc d’Etosha. Il est très différent des parcs que nous avons visités en Tanzanie. Les chemins de terre sont en meilleur état et le parc plus adapté à une visite sans guide (self-drive en bon français). Les petites réserves d’eau (naturelles ou artificielles) attirent beaucoup d’animaux pendant la saison sèche et sont bien indiqués sur la carte. Cependant pour voir certains animaux comme les guépards et les lions qui se reposent à l’ombre des arbres il vaut mieux faire des signes aux visiteurs pour s’arrêter et échanger quelques informations. Mêmes les guides identifiables par des voitures avec toît ouvrant ou simplement complètement ouvertes ne sont pas avares de conseils. Il suffit de leur faire quelques signes pour s’arrêter côte à côte et discuter. Le parc est moins varié en termes de paysages que le Serengeti par exemple mais le spectacle des nombreuses espèces se partageant les points d’eau est magnifique. Une fois le parc d’Etosha traversé d’ouest en est, nous arrivons à Rundu au Nord de la Namibie qui est la deuxième plus grande ville après Windhoek. Le propriétaire du camping où nous nous arrêtons nous raconte qu’il y a très peu de travail et donc la plupart des gens vivant en pérphérie se nourissent de ce qu’ils trouvent et échangent. Nous allons avec lui voir des maisons du village. Ce sont simplement des zones de terre délimitées avec des bâtons de bois et quelques abris sur le terrain, soit en tôle soit en mélange bois/argile. Pour la fin de la partie namibienne du road trip, direction le nord-est en suivant la rivière Okavango. Nous nous arrêtons dans campement de pêcheurs. Un petit tour au lever du soleil sur la rivière nous permet de discuter avec le propriétaire, très agréable. Il nous en apprend beaucoup à propos de la gestion du braconnage et les dégâtes qu’il cause pour la faune de la rivière. Il ne reste presque plus de poissons. Selon lui, il reste mions de 10% de la faune aquatique de cette rivière. Après un petit repos dans une chambre à Popa Falls, direction le Botswana et le delta de l’Okavango pour les deux dernières semaines de cette étape de notre voyage. Fait marquant, la frontière Namibie/Botswana à cet endroit est au bout d’une longue route de terre traversant le parc national Bwabwata. Avant d’entrer dans la réserve de Moremi à l’est du delta, nous passons une nuit dans un camping proche de Maun. Cette ville est un équivalent de Arusha en Tanzanie (voir article dédié). C’est le point de départ des Safaris. Nous faisons le plein de provisions: essence, eau et nourriture pour les 5 prochains jours. En route vers l’entrée sud de la réserve, quelques kilomètres après la sortie de Maun, nous réalisons que les conditions de conduite vont être un peu plus sportives. La route de bitume s’arrête pour laisser place à de la terre et du sable. On active le mode 4x4 au bout de quelques mètre. Une fois dans le parc, les conditions changent à nouveau. A l’inverse du parc d’Etosha, pas de grandes artères en gravier relativement plane. Grâce au plan papier et à l’application maps.me, nous arrivons à explorer les méandres à une moyenne de 20km/h pendant environ 5h ce jour là. S’en suivent quelques jours similaires de conduite sportive qui demande une concentration intense et un sens de l’orientation affûté. Le parc est très sauvage et les campings spartiates. Nous avons campés au bord de la rivière Khwai au Nord du parc. Arrivés en début d’après midi pour une journée un peu moins intense de conduite, nous voyons une vingtaine d’éléphants s’abreuvant et traversant la rivière. Nous allumons rapidement un feu pour leur signaler une présence. Toute une expérience! ce road trip a été crescendo en terme d’aventure. Notre expérience touristique au Botswana est relativement bonne mais pas au niveau des deux pays précédentes. La propreté et qualité des services (campings et maisons d’hôtes) est bien inférieure à la Namibie et la Tanzanie avec des prix bien supérieurs. Je ne veux pas minimiser la beauté du delta de l’Okavango, nous avons vu des paysages magnifiques et des animaux en tout genres: kudu, zebres, éléphant giraphes, babouins etc. De plus, loin de moi l’idée de me plaindre, je me sens privilégié de pouvoir vivre cette aventure en famille. Cependant, les prix sont bien trop élevés. Si c’était à refaire, je passerais donc un peu plus de temps en Namibie et Tanzanie pour le même budget. Une très belle étape s’achève, mais rendez-vous dans quelques semaines pour les prochaines aventures.
Antoine

Antoine

I am the CTO and co-founder of Bluwr. I love designing and writing scalable code and infrastructure.


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Le tourisme marocain en 2025 : une croissance spectaculaire, mais des défis persistants 196

Le tourisme marocain traverse une phase très favorable depuis 2024. Les recettes touristiques ont atteint près de 50 milliards de dirhams dès le premier trimestre de l'année en cours, confirmant une reprise robuste après la crise sanitaire mondiale. Cette embellie est le fruit d’une conjonction de facteurs que l’on peut analyser sous plusieurs angles. Certes, la levée progressive des restrictions sanitaires dans le monde a permis un retour massif des visiteurs internationaux, notamment européens, mais aussi de voyageurs venus d’autres régions du globe. Avec sa richesse culturelle unique, son histoire, ses médinas animées, ses paysages diversifiés allant des montagnes de l’Atlas jusqu’aux plages atlantiques et méditerranéennes, son soleil, ses couleurs et son artisanat inégalable, sa cuisine raffinée et la bonhomie des Marocains, leur sourire, leur capacité à rapidement sympathiser avec l'autre et leur tolérance, le Royaume a su séduire une clientèle en quête d’expériences authentiques et variées. Après deux années difficiles, cette forte reprise reflète bien l’intérêt renouvelé des touristes pour la destination. Selon le gouvernement, la montée en puissance du secteur touristique est liée à une stratégie, une politique soutenue d’investissement dans les infrastructures : hôtels de classe mondiale, amélioration des réseaux de transport, modernisation des aéroports, développement des lignes aériennes. Ces efforts ont certainement permis d’améliorer considérablement l’accessibilité du pays, ainsi que le confort et la sécurité des visiteurs, éléments désormais incontournables pour rester compétitif sur un marché international très concurrentiel. Le Royaume a aussi beaucoup investi dans sa visibilité à l’échelle mondiale à travers des campagnes de promotion "bien calibrées", une présence régulière dans les grands salons internationaux, et des partenariats stratégiques avec des acteurs clés du tourisme. Cette stratégie marketing "réfléchie" a permis d’attirer une clientèle diversifiée, amplifiant l’effet d’un « branding » national fort. Le développement de l’offre touristique joue un rôle crucial dans cette dynamique. En plus des traditionnelles escapades culturelles et balnéaires qui font la renommée du pays, le Maroc mise désormais sur des segments en croissance : tourisme d’aventure, randonnées dans le désert, sports extrêmes, écotourisme, parcs naturels, zones protégées, et événements culturels, festivals internationaux et expositions. Cette diversification est là pour attirer différents profils de touristes toute l’année et éviter la saisonnalité excessive. L'événement exceptionnel qu'a été la Coupe du Monde de 2022, à travers la prestation de l'équipe nationale marocaine et aussi celle de son public nombreux, dans le stade et dans les rues de Doha, ont eu un effet amplificateur sur la visibilité mondiale et l’image du Royaume. Cette compétition a positionné le pays sur la carte touristique internationale, attirant un afflux important de visiteurs et créant un coup de projecteur immédiat sur ses atouts. Conséquence directe, en 2024, le Maroc a dépassé en 2024 son objectif initial de 17,5 millions de touristes prévus pour 2026. Performance remarquable. Cependant, sans contester les chiffres annoncés, cette éclaircie ne doit pas masquer certains défis. À approfondir le regard sur les statistiques, la réalité est toute autre. Une part importante des touristes recensés, environ 50%, sont des Marocains Résidant à l’Étranger (MRE), qui visitent le pays principalement pour des raisons familiales, plus que pour un intérêt touristique lié aux stratégies gouvernementales. Il ne faut cependant pas passer sous silence le fait que ces mêmes MRE dénoncent avec ardeur des problèmes récurrents et en premier lieu le coût élevé du transport aérien avec la Royal Air Maroc, pourtant lourdement subventionnée par des deniers publics. La surcharge des prix dans les hôtels et la restauration, surtout l'été, est également dénoncée. Ces difficultés impactent la fidélisation des visiteurs internationaux aussi, l’indice de retour étant très bas. Le fait que les opérateurs, à tous les niveaux, pratiquent outrageusement des augmentations excessives en haute saison, n'est pas loin de ternir l'image du pays et de décourager les visiteurs. Séjourner au Maroc coûte abusivement cher pour des raisons obscures. En effet, rares sont les touristes qui reviennent plusieurs fois après une première visite. Ce ci questionne la qualité de l’expérience client et la compétitivité de la destination. Si l'on excepte les MRE et les visiteurs pour raisons professionnelles, le nombre d'étrangers visitant le Maroc par choix délibéré n'est donc pas si élevé que cela. La question se pose donc quant à l'efficacité des subventions très importantes accordées au secteur et surtout quant l'efficience des campagnes de promotion. Le Ministère du Tourisme et l’Office National du Tourisme attribuent le succès enregistré à leur politique proactive, mais la réalité montre que cette croissance repose en grande partie sur l’attachement au pays des MRE, un facteur moins contrôlable par les pouvoirs publics. La dynamique post-Coupe du Monde et le capital sympathie engendré pourront-ils se prolonger durablement ? Il est difficile de jauger avec précision quelle est la part de la conjoncture Coupe du Monde dans l'embellie et quel est l'impact véritable des politiques publiques, notamment des subventions et aides allouées au secteur. Cet impact ne peut être tout de même ignoré. Pour maintenir le cap et assurer une croissance pérenne du secteur, il est indispensable que le Maroc poursuive et approfondisse ses efforts : continuité des investissements et innovation dans l’offre touristique. Mais le grand chantier reste tout de même en urgence la maîtrise des coûts délirants pour les visiteurs. Le silence du gouvernement à ce sujet risque de faire très mal. Le soleil de cet été coûte trop cher. Il est temps pour l'ensemble de la filière de ne plus se comporter en prédateur, et que l'arnaque et l'extorsion soient à jamais bannies rapidement. L'autre chantier reste l'intégration d’une politique de développement durable pour préserver les ressources naturelles et culturelles dans le cadre plus global d'un développement inclusif de toutes les régions du pays. Il est impératif aussi d'inclure la conscientisation du citoyen et l'éducation, dans la vision. Les plages et les sites pollués ou délabrés, l'incivilité incommodante et les comportements gênants sont un autre défi à relever. Le tourisme se doit de rester l’un des moteurs majeurs de l’économie marocaine, générant emplois et richesses, tout en affirmant le rayonnement du pays sur la scène internationale. Attendons tout de même la fin de la campagne pour porter un jugement final, notamment sur la trajectoire des chiffres et l'efficacité des mesures annoncées dans la stratégie de développement du secteur et surtout pour tirer les leçons qui s'imposeront.

Discours du trône de Sa Majesté le Roi: l'Algérie saisira t'elle sa dernière chance pour sauver la face... 111

Le discours de Sa Majesté le Roi, prononcé le 28 juillet 2025 à l’occasion de la fête du Trône, revêt une signification particulière dans un contexte diplomatique certes nouveau mais se construisant depuis longtemps déjà. Les circonstances rapprochées sont marquées par la tournée de Massad Boulos, père de l’un des gendres de Donald Trump et envoyé spécial du président dans la région. Elles sont aussi accentuées par les propos devant le Congrès américain de l’ambassadeur nouvellement désigné à Rabat et très proche du président. Richard Duke Buchan III n'y est pas passé par quatre chemins. Le Sahara est marocain. Il connaît bien la région pour avoir été ambassadeur en Espagne. Cette situation en dit long sur la dynamique actuelle du conflit autour du Sahara marocain et sur la posture en désarroi de l’Algérie face à cet enjeu. Dans son discours largement suivi et repris par les Marocains, la parole de Sa Majesté étant rare et très attendue, le Roi du Maroc met l’accent sur la « main tendue » répétée par Rabat. Il insiste sur la fraternité entre les peuples marocain et algérien, tout en soulignant la constance de sa position. L’objectif est de peser moralement et diplomatiquement, en donnant une image de responsabilité et d’ouverture, tout en dénonçant implicitement l’obstruction algérienne. Cette rhétorique offre en réalité une porte de sortie à une Algérie isolée sur la scène internationale. S'adressant au peuple algérien, Sa Majesté le prend à témoin en fait. En valorisant explicitement les soutiens grandissants à sa proposition, notamment ceux récents du Royaume-Uni et du Portugal, Sa Majesté envoie un message à double lecture : - *Le Maroc bénéficie d’un appui croissant pour sa proposition d’autonomie, ce qui légitime sa position largement soutenue par l’Occident, le monde arabe, ainsi que par la majorité des pays africains et d’autres régions ;* - *Dans le même temps, l’Algérie se trouve de plus en plus isolée diplomatiquement, comme le confirme le silence gêné autour de la question du Sahara dans les communiqués officiels, notamment après la visite de l’envoyé spécial américain.* Le discours fait fi de la nouvelle donne et passe directement à une proposition constructive de dialogue dans un cadre fraternel. De l'autre côté, l’absence de mention du Sahara occidental dans les déclarations officielles algériennes, suite à la rencontre de Boulos avec le président Teboune, est particulièrement lourde de sens. S'ajoute à cela la récente déclaration du président libanais, faite devant Teboune et son entourage rapproché dans le haut lieu du pouvoir algérien. Il remercia les Royaumes d'Arabie Saoudite et du Maroc pour leur implication dans la résolution de la crise politique dans son pays, et pas un mot sur le Sahara. Le timbre de voix de Joseph Aoun fait mal au tympan de la garde alignée. Les visages sont crispés. Cela reflète une volonté ou une impossibilité politique de l’Algérie à aborder publiquement ce sujet sous la pression internationale, sinon en présence de pays marginaux. Il y a également un embarras ou une divergence entre la réalité politique régionale et la communication diplomatique d’Alger. Le fait que l’envoyé spécial américain poursuive sa tournée, avec pour mission claire, selon Trump, « d’en finir avec ce conflit artificiel », témoigne de la détermination internationale à favoriser une résolution privilégiant la proposition marocaine. En tous cas, on peut le comprendre à la lecture de la lettre de Trump à Sa Majesté à l'occasion de la fête du Trône. Sommes-nous proches d’un scénario similaire à celui du règlement du conflit entre le Rwanda et la RDC ? L’appel renouvelé de SM le Roi peut être vu comme un dernier recours, une offre finale d’apaisement : une opportunité pour l’Algérie de sortir de sa posture bornée sans perdre la face, en s’appuyant sur une proposition crédible et acceptée internationalement. Le Maroc a su montrer à la fois sa patience et sa fermeté. La suite dépend désormais du choix algérien. Malheureusement, au lieu d'une réponse officielle, les autorités d’Alger ont communiqué indirectement par l’intermédiaire de médias dont l’obscénité de certains propos laisse perplexe. Ils vont jusqu'à dire que le Roi du Maroc avait fini par jeter l’éponge devant l’intransigeance de l'Algérie. La bouée de sauvetage tendue par le Roi, à un régime languissant, est perçue comme une éponge par celui-là même qui en a besoin. Dommage. L’Algérie est désormais face à ses contradictions, confrontée à une contrainte complexe. Poursuivre le soutien au Polisario signifie l’enlisement et un isolement risqué, tant au plan régional qu’international, avec une menace d’affaiblissement politique encore plus forte en interne. Le pays est en proie à une crise économique sans précédent, limitant, par manque de devises, des importations pourtant vitales à l’économie et au peuple. Les coupures récurrentes d’électricité et surtout d’eau dans plusieurs régions n’arrangent rien. L'état de délabrement des villes laisse perplexe. Les entretiens rassurants de Teboune n’altèrent pas la soif d’une population aigrie. Saisir l’appel marocain permettrait à Alger de se repositionner politiquement sans perdre la face ; refuser explicitement le dialogue est de plus en plus coûteux et diplomatiquement insoutenable. L’Algérie risque de sombrer dans une crise qui ne profite ni à sa crédibilité internationale, ni à la stabilité régionale, et encore moins à sa stabilité domestique. L’intervention de l’envoyé spécial américain dans la région, la discrétion sur le dossier du Sahara dans les communiqués algériens, et le discours du Roi du Maroc convergent vers une même réalité : le statu quo ne peut plus durer. L’appel royal généreux et empreint de sagesse est effectivement une dernière chance offerte à l’Algérie pour sortir de l’impasse, éviter l’embarras politique international et préserver une certaine dignité à ses dirigeants. En optant pour le dialogue, Alger sauverait également la face en interne, vis-à-vis d’un peuple qui, depuis cinq décennies, a été nourri à la haine du Royaume et sacrifié pour une cause qui ne lui a apporté que misère et désappointement. Que ressent le peuple quand il voit des mercenaires occuper une partie de son territoire et se pavaner à ses frais, se faisant passer pour les leaders d’une « république » de pacotille. Le contexte international, avec des acteurs majeurs clairement engagés pour une résolution pragmatique, réduit les marges de manœuvre algériennes. L’Algérie saura-t-elle profiter de cette opportunité pour réorienter sa politique, ou choisira-t-elle la poursuite d’une stratégie coûteuse et potentiellement délétère ? Dans ce cas, il n’y aura qu’un seul perdant : l’Algérie. La dynamique régionale et internationale s’accélère chaque jour un peu plus en faveur de la proposition marocaine. C’est dans ce sens, et uniquement dans ce sens, qu’il faut entendre le discours du Trône du Roi du Maroc, et pas autrement.

Quoi de neuf dans la version 1.4 de Bluwr ? 100

Quoi de neuf dans la version 1.4 de Bluwr ? Bluwr continue d’évoluer pour améliorer votre expérience de lecture, de partage et d’organisation. Voici les nouveautés introduites dans la version 1.4 : ==**Quatre nouveautés majeures à découvrir**== __1- Séries : organisez vos articles en collections__ Vous publiez régulièrement sur un même sujet ? La nouvelle fonctionnalité *Séries* vous permet de regrouper vos articles dans des ensembles thématiques cohérents. Que ce soit un dossier documentaire, une fiction en épisodes ou un journal de bord, vous proposez désormais à vos lecteurs un parcours fluide et structuré. __2- Deux nouveaux thèmes de lecture__ Bluwr accueille deux nouvelles ambiances visuelles, en complément des thèmes existants *Mer Méditerranée* (le thème par défaut) et *Journal Vintage* (look vieux journal imprimé) : - **Confort** : conçu pour limiter l’exposition à la lumière bleue, il reste parfaitement lisible en extérieur, même en plein soleil. - **Mode Nuit** : idéal pour lire dans l’obscurité sans déranger les personnes proches. Vous pouvez à tout moment changer de thème dans les paramètres de votre profil. __3- Connexion persistante sur tous vos appareils__ Le bug de connexion a été résolu. Votre session reste désormais active, même en changeant de navigateur ou d’appareil. Cela signifie que vous pouvez utiliser Bluwr sur votre téléphone comme une véritable application, sans devoir vous reconnecter à chaque fois. __4- Améliorations générales et corrections__ Outre les nouveautés visibles, cette mise à jour apporte une série d’optimisations de l’interface et de l’ergonomie, pour une navigation plus fluide et intuitive. N’hésitez pas à explorer ces nouveautés dès aujourd’hui. L’équipe Bluwr continue d’affiner la plateforme, version après version.

Les QR Codes de Partage Bluwr 99

Qu’est-ce que les QR Codes de Partage Bluwr ? Les QR Codes de Partage Bluwr sont des codes d’accès rapide générés lorsque vous cliquez sur l’icône de partage d’un article ou sur l’icône d’information [i] d’un profil utilisateur sur Bluwr. Une fois scannés, ces codes vous dirigent instantanément vers l’article ou le profil concerné—éliminant tout obstacle et rendant le partage simple et immédiat. ==**Cinq utilisations pratiques des QR Codes de Partage Bluwr**== __1- Partage d’article sans effort__ Vous lisez quelque chose qui pourrait plaire à un ami ? Plutôt que de copier l’URL ou de chercher le lien dans une application de messagerie, faites-lui simplement scanner le QR code de l’article directement sur votre écran. Il accèdera instantanément au contenu, où qu’il soit—sans besoin d’email ou de messagerie. __2- Outil de personal branding__ Valorisez votre réseau : permettez à des clients potentiels, recruteurs ou partenaires de scanner le QR code de votre profil et de découvrir immédiatement vos compétences et votre expertise. Vous pouvez aussi afficher ce code sur une carte de visite, un panneau dans votre bureau, ou imprimer un QR code renvoyant vers un article qui met en avant votre expérience et vos services. __3- Valorisez vos présentations et posters__ Optimisez l’engagement lors de conférences ou de présentations en affichant un QR code qui mène à votre profil intervenant, à d'autres écrits ou à des ressources complémentaires. Les participants intéressés peuvent scanner pour accéder à une biographie détaillée, à des résumés ou à des ressources étendues en un seul scan. __4- Optimisez l’organisation de conférences et d’événements__ Réduisez les coûts d’impression et simplifiez l’accès à l’information en diffusant les programmes, biographies des intervenants et résumés de sessions sous forme de QR codes sur les livrets, posters ou badges. Par exemple, la présentation d’une session peut afficher le nom de l’intervenant, le sujet et un QR code pointant vers sa biographie et tous les détails du programme, pour rendre l’information complète accessible à chaque participant. __5- Distribution intelligente d’extraits de livres__ Éditeurs et auteurs indépendants peuvent héberger des extraits gratuits de leurs ouvrages sur Bluwr, tout en tirant profit de sa présence en ligne. Plutôt que d’imprimer de nombreux exemplaires papier, imprimez simplement des QR codes menant directement à ces extraits. Cette méthode réduit fortement les coûts et permet aux lecteurs de découvrir facilement plusieurs titres, tout en élargissant votre audience.