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Termes clefs :
Technologie. L'inactivité physique. Comportement sédentaire. (AP): Activité physique . (APA): Activité Physique Adaptée. Digitalisation. Autogestion du corps. Pro-sommateur. Performance sportive. (EP): Education Physique
Bien que de nouveaux moyens technologiques soient apparus au début des années 2000, leur adoption pour la gouvernance du corps fut lente. L’évolution des technologies numériques, telles que des applications de santé et de fitness ont eu davantage le potentiel de devenir des mécanismes modernes de discipline pour surveiller et réguler son propre corps. Elles permettent aux individus de produire des données, créant ainsi un système de rétroaction cybernétique adapté en vu de l'autogestion du corps.
« Cette nouvelle culture de consommation des technologies numériques à des fins de santé et de bien être, s’impose et propose un ensemble de normes de performance, de valeurs et de significations adaptées à une société qui se concentre sur le « moi quantifié » (Lupton, 2016). Il s'agit de gouverner soi même son propre corps. Ceci va imposer la nécessite d’accroitre ses connaissances dans moult domaines pour pouvoir gérer sa santé. Ce mode vie implique alors : la surveillance de ses propres indices, l'enregistrement des résultats et performance ainsi que la mesure et la collecte de tant d'autres données.
Cette situation a engendré une effervescence pour une gestion du corps par la pratique de l'exercice physique, en adoptant un mode de vie dit sain et notamment en ayant recours à la technologie portable comme les montres intelligentes. La culture du corps va également ou paradoxalement s’accélérer avec la pandémie COVID19.
On assiste ainsi à un tournant culturel, qui impacte la façon dont l'observation et la surveillance du corps évolue, dans l'autogestion de la santé et de l'activité physique notamment pendant et au sortir de la pandémie. Cette nouvelle approche a eu pour conséquences, des retombées sur la « gouvernance du corps », à travers l’émergence de nouveaux métiers de l’activité physique.
De même, l’utilisation des technologies numériques depuis le début du 21ème siècle, ne cesse d’augmenter dans l'objectif de motiver les jeunes à devenir plus actifs physiquement.
L’exploration et le recensement de très nombreux écrits ayant trait à l’exploitation de la technologie et l’activité physique, permettent de jauger l’état d’avancement de l’utilisation et du rôle de la digitalisation depuis le début du 21ème siècle. Nombreuses recherches se sont penchées sur l’utilisation de la technologie en faveur de jeunes enfants et adolescents en vue de les motiver à devenir plus actifs dans leur vie.
Il s'avère qu'on peut distinguer deux périodes distinctes caractérisées par un glissement progressif du numérique vers le digital. On peut alors parler de la période de 2000 à 2019 soit avant la pandémie due à covid19, et de la période qui se poursuit à partir de 2019.
1/ PERIODE AVANT LA PANDEMIE 2000-2O19
1.1. EXEMPLES D’ÉVÉNEMENT MARQUANTS
Dès le début du 21ème siècle de nombreux événements vont contribuer à la valorisation de la pratique régulière de l’activité physique pour la santé et le bien-être. La technologie est alors envisagée pour favoriser la généralisation des pratiques physiques en faveur de tous.
Ainsi le 07 avril 2002, l ’Organisation Mondiale de la Santé, à l’occasion de la journée mondiale de la santé avait lancé la programme: « POUR VOTRE SANTÉ BOUGEZ », qui consiste à être actif pour lutter contre la sédentarité; Le programme recommandant de privilégier : La marche, le jardinage, la bicyclette, la natation, la gymnastique, la danse et même les travaux ménagers.
l’Organisation mondiale de la Santé préconise d’ailleurs une heure d’effort physique modéré ou vigoureux par jour (OMS, 2010).
En 2010 aux USA, Michelle OBAMA lance l’ALERTE à l’OBESITE. Cet appel sera suivi de la mise en place des lois et mesures pour limiter l'augmentation de l'obésité dans la société américaine. Un enfant américain sur trois est désormais considéré comme en surpoids voire obèse avec les conséquences qui s'en suivent :
L’obésité altère les gains de longévité déjà acquis,
L’obésité augmente des coûts des soins de santé,
Le gouvernement fédéral américain a même exigé des politiques en faveur de la création d’environnements favorables à l’Activité Physique et à la nutrition saine déclinée en deux points essentiels:
L’AP considérée essentielle pour le développement de l’enfant et son bien-être,
L’école doit jouer un rôle capital dans la promotion de l’AP,
En 2010 le congrès américain rend obligatoire la mise en place d’un centre de bien-être dans les écoles de District et la « Healthy, Hunger Free Kids Act of 2010 ». Il avait déjà adopté en 2004 « la Child Nutrition and WIC reauthorization Act » .
Cette législation comprend des améliorations importantes à même de fournir aux enfants des options alimentaires plus saines et plus nutritives, à les éduquer à faire des choix alimentaires sains et à leur enseigner des habitudes censées s'installer pour toute une vie.
Les écoles se doivent lutter contre l'obésité infantile et améliorer la santé globale des enfants. D’où le recours à la technologie pour généraliser la pratique de l’AP par exemple à travers des écrans géants en milieu scolaire pour favoriser la mise en application du programme : BRAIN Break-HOPSORT.
Le recours à la technologie pour généraliser la pratique de l’AP en faveur des enfants a poussé des universitaires et des chercheurs de différents pays à s’emparer de la question de l’obésité et d’entreprendre des recherches en mettant en pratique le programme Brain Break -HopSport, dans plusieurs pays tels que :
PAYS DU BRICS : (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)
Singapour. Turquie. USA. Pays nordiques. Europe occidentale
Certains pays de l’est de l'Europe et quelques pays africains
Certains pays arabes tel la Jordanie et le Koweït
A noter qu’au Maroc une action de sensibilisation à ce programme a été initiée par des volontaires, dans trois établissements scolaires privés. L’accent avait été mis sur l’importance de la pratique régulière d’une activité physique pour la santé- bien -être. L'action a consisté en:
Visionner des vidéos de Brain- Break HopSport
Initiation à l'adoption d'une hygiène de vie saine, (nutrition : santé, bien-être, sommeil)
Activité Physique dans les classes
Activité physique pendant les récréations
Témoignages
Questionnaire mondial de l’OMS
Fatima ELFAQIR (PhD)
Orthodontie précoce
L'orthopédie dento-faciale (ODF) est une spécialité qui permet de corriger les malpositions dentaires afin de retrouver une denture fonctionnelle et esthétique. L'omnipraticien est souvent la première personne à recevoir le jeune enfant en consultation dans son cabinet et peut jouer un rôle clé dans la prévention voire dans le traitement de certaines malocclusions.
Prévention et interception sont les deux fondements du traitement précoce.
La prévention a pour objectif d'éviter l'apparition de la dysmorphose. Elle va donc se concentrer sur la normalisation de la matrice fonctionnelle (ventilation, déglutition, mastication), la suppression des interférences dentaires et des troubles cinétiques pour que la croissance ne soit pas perturbée ainsi que l'équilibre crânio-facial.
Selon DUCHATEAUX : « Le rétablissement de la ventilation nasale est la vaccination contre la maladie orthodontique »
L'interception quant à elle permet de corriger partiellement ou totalement la dysmorphose ou d'empêcher son aggravation. Elle réduit les troubles alvéolo-dentaires et squelettiques qui peuvent troubler la croissance, la fonction, l'esthétique et le psychisme de l'enfant. L'interception utilise des moyens thérapeutiques simples.
Sur l'école
L’autre grand sujet de peur, c’est l’école, notre école qui vit des problèmes, des drames à n’en pas finir. Cette institution vit depuis plus d’un demi siècle dans l’errance pédagogique et managériale des plus inquiétantes. Là aussi, le secteur de l’enseignement a manqué aussi bien
de vision que de visibilité. Les responsables qui se sont succédé n’ont pas trouvé malheureusement ni les idées ni les méthodologies de travail qui devaient faire sortir l’école
du marasme dans lequel elle ne cesse de s’enfoncer. Résultat : déperdition d’énergies, de talents et même des vies.
Notre école n’a jamais ni servi ni adopté de manière très heureuse l’élève. On peut rater son parcours scolaire pour un rien tant l’élève s’y sent positivement livré à lui-même face au défi de l’apprentissage dans sa gravité la plus désarmante. Plus même, on a tout fait pour rendre la
tâche impraticable à l’enseignant par manque de moyens efficients, aussi bien matériels que moraux. Si la pédagogie est une variante de l’amour, elle est aussi fonction des vocations et non de réussites professionnelles critèriées sur la base de la rentabilité et autres paramètres du
marché. Longtemps, on a sacrifié la formation professionnelle de l’enseignant ; actuellement encore, on la soumet aux vulgaires exigences du secteur privé.
Nos enfants ne savent plus lire un texte même à la fin du collège. Ceux-là qui réussissent, à coup de cours particuliers, ne savent pas ou peinent à relier deux idées. C’est là le résultat de cette
marchandisation de l’école qui n’est plus conçue comme un sanctuaire gardé pour l’expression des idées, l’épanouissement des vocations et l’apprentissage du civisme, mais
plutôt de la réussite personnelle, et, exclusivement, de la réussite professionnelle. Notre école,
privée ou publique, est vue comme un tremplin pour forger des carriéristes, ce qui n’est un mal que dans la mesure où ce travail n’est pas soutenu par une véritable culture fortement imprégnée des principes humanistes. Notre échec est la conséquence directe de tous les plans successifs pour réformer l’école et qui ont tantôt montré leurs limites tantôt échoué parce qu’on les a abordés sans le souci majeur qu’on avait à charge d’âme chères et partant du devenir d’une nation. Et au vu de ces marqueurs, notre école s’éloigne des standards des pays qui ont fait de l’école le fer de lance du progrès. Notre université n’a pas de place dans les classements parmi les universités des nations qui œuvrent pour une place de choix dans l’échiquier humain.Là aussi un énorme travail n’a pas été fait, mais qui exige d’être fait sous peine de chaos général qui menace notre nation des pires blessures de l’histoire. Et on ne fera assurément pas ce travail, et pour longtemps, tant que sévissent les conditions de paupérisation dans laquelle se trouve plongée notre école. Il n’y a qu’à voir l’état matériel de nos salles de classe, les programmes pédagogiques d’une conception intellectuelle d’un autre âge, d’une autre mentalité, ce qui les rend impraticables dans le temps et selon les logiques de l’apprentissage.
Leurs unités pédagogiques sont impossibles à assimiler, indigestes, ineptes parfois. La surdité que les administrateurs de ce secteur opposent à toute critique constructive continue d’aggraver cette situation et d’enfoncer l’école dans l’enlisement endémique dans lequel elle
se trouve.
L'athlétisme sport le plus représentatif du continent africain
L’une des instances sportives africaines les plus dynamiques est la confédération africaine d’athlétisme. Ce dynamisme est bien évidement la résultante du fait qu’elle gère le sport le plus représentatif du continent, mais il vient aussi de ses composantes qui sont bien évidement les fédérations nationales dont la CAA est simplement l’émanation. Son rôle est de susciter de canaliser et de coordonner les efforts de développement de l’athlétisme sur le continent.
L’athlétisme est le sport qui a rapporté, qui rapporte et qui rapportera pour longtemps encore le plus de titres et de gloires pour le continent. Pour cela de grands efforts de développement sont menés par la CAA sous la houlette de son président Hamad Kalkaba Malboum. Elle a réussi à mettre sur pied un premier plan stratégique de dix années dont les objectifs ont été quasiment tous atteints : notamment dynamiser les fédérations nationales les plus précaires et développer la pratique à partir des jeunes en introduisant des compétitions régionales et continentales pour les U18. Ce plan visait la vulgarisation et les aspects plutôt quantitatifs : nombre de pays et d’athlètes participants aux compétitions africaines, nombre de pays et d’athlètes africains présents aux compétitions mondiales.
Le 2ème plan lancé en 2019 également de dix années, vise-lui la consolidation des acquis et leur renforcement en allant un peu plus vers la qualité de l’activité dans sa globalité, en réduisant les disparités entre les membres et les régions. Consciente de l’importance des aspects scientifiques pour le développement de l’athlétisme; La CAA a basé une part importante de sa stratégie sur la collaboration avec les universités dans chacun des pays membres : pour la formation des cadres et pour la recherche développement en matière de gouvernance et de management.
Si l’Afrique participe pour plus de 35% dans l’athlétisme mondiale, c’est qu’elle a aussi des relations étroites avec l’instance mondiale ce qui se fait en parfaite harmonie. Il y a bien évidement des points de discorde que les deux parties tentent de dépasser pour une parfaite complémentarité. World Athlétique a délégué à la CAA un ensemble de prérogatives dont notamment les aspects de développement. Cette politique de décentralisation marche plutôt bien à la satisfaction des deux parties.
L’autre partenaire important de la CAA est l’ACNOA (Association des Comités Nationaux olympiques et sportifs) avec laquelle une grande collaboration est en train de se mettre en place. L’ACNOA est le bras du CIO sur le continent. Cette instance qui impacte beaucoup l’activité sportive sur le continent, notamment depuis qu’elle est en charge des Jeux Africains, a confié la mission de développement du sport en Afrique à M. Hamad Kalkaba Malboum président de la CAA. Le modèle de développement de l’athlétisme inspire ainsi l’intégralité des sports en Afrique.
Une grande coopération est aussi entreprise avec l’Unité Africaine liée à la CAA par une convention fort importante dont les objectifs sont multiples.
Bien évidement la CAA ne réussira pas son pari sans une collaboration avec ses membres, leurs gouvernements respectifs et les CNO respectifs.
Le financement reste le défi majeur. Difficile d’avancer des chiffres dans la mesure où il est impossible de compiler la totalité de ce qui est dépensé ou investit en athlétisme. Nous avons l’intervention des collectivités locales, des gouvernements, des CNO et celle certainement très importante des individus et de la société civile par les associations et clubs. Si aujourd'hui l’athlétisme se pratique dans les 54 pays d’Afrique et que tous participent aux compétitions continentales, c’est que ceci est accompagné de budgets conséquents. Mais il en faut encore et davantage.
Paradoxalement il y a des pays sans les nommer qui mettent annuellement plus de 10 millions de dollars dans le fonctionnement de leur fédération d’athlétisme et des centaines de millions dans l’infrastructure, malheureusement peu nombreux. D’autres ne dépassent pas les 20 ou 30 milles USD comme budget. Ceci est compréhensible au vu du PIB de certains pays ou du désintérêt de certains gouvernements à l’égard de l'athlétisme, alors qu’il est le sport de base par excellence.
Le financement est rendu difficile dans bon nombre de pays par la faiblesse du tissu économique caractérisé par les monopoles, la faiblesse de la consommation et la mainmise de certaines multinationales qui ne font aucun effort dans le développement local et sont loin de soutenir l’épanouissement des jeunes par le sport.
Il faut aussi comprendre et admettre est que ce n’est pas qu’une question de budget. Preuve en est que les pays qui dépensent le plus ne sont pas forcément les plus performants à l’échelle du continent ou du monde.
La CAA a placé le développement de la jeunesse au cœur de sa stratégie. Elle en fait sa mission exclusive. Elle considère que le développement de l’athlétisme sur le continent doit être centré sur le pratiquant. Partant de cette philosophie, la formation des cadres est un levier fort important. Les jeunes doivent être encadrés par des cadres compétents. C’est ainsi qu’elle compte aujourd’hui huit centres dont la mission est de former des cadres mais également des athlètes. C’est ce qui est appelé AADC : African Athletics Development Centers. Et ça marche plutôt bien au point que de nouveaux centres sont en projet. Un centre vient justement d’être lancé à Abidjan courant 2023 et un autre est en passe de l’être à Praia au Cap Vert, au profit des pays lusophones. C’est ainsi que répond la CAA, ses partenaires et fédérations membres au besoin pressant de développement, en rapprochant davantage ses actions des bénéficiaires.
La CAA a par ailleurs des conventions avec les fédérations des pays "nantis" en Afrique afin que leurs infrastructures et savoir-faire bénéficient aux "moins nantis". Elle a signé notamment une convention avec la Fédération Royale Marocaine et avec celles d’Ethiopie et d’Afrique du Sud.
La CAA a par ailleurs crée des unités d’entrainement dans plus d’un pays. Il s’agit de groupe de jeunes talentueux qui s’entrainent sous la houlette d'entraineurs qualifiés désigné par la CAA. Le tout est financé par la CAA. Ceci notamment pour améliorer le niveau dans les épreuves les moins développées sur le continent ou pour aider les pays qui ont de la difficulté à mettre sur pied un bon système de formation des athlètes.
La CAA considérant que les athlètes africains doivent avoir des possibilités de compétitions sur le continent et a ainsi assuré la pérennité et la continuité d'un système de compétition que Covid est malheureusement venu perturber. A côté des championnats d’Afrique dans trois catégories d’âge en crosscountry et en athlétisme, la CAA organise un African Tour de meeting d’un jour en trois catégories Gold, Silver et Bronze qui s’ajoutent à la Diamond League de Rabat, le Kip Keino Classic de Nairobi et le Botswana Golden de Gaborone.
Aziz Daouda
Afrique: Méconnaissance des fondamentaux de la performance sportive et impact sur les politiques publiques
L’activité physique est si complexe qu’elle nécessite des connaissances optimales dans quasiment toutes les sciences humaines, l’ensemble des sciences biologiques et certainement qu’elle est en stricte relation avec la démographie, la géographie, l’histoire, l’ethnographie, l’économie, les arts et les cultures. Elle s’est accaparé les technologies récentes et s’est faite sienne de nombreuses innovations et avancées substantielles. Elle participe du progrès de l’humanité et en constitue une pierre angulaire que personne ne peut ignorer comme individu, sinon au prix de problèmes de santé physique et mentale. Les sociétés aussi ne peuvent en faire l’économie, sinon là aussi au prix de déviances et de malaises, qu’elle seule a la possibilité et le secret de pallier.
Cette modeste contribution se propose justement de revenir sur certains fondamentaux de la performance sportive, de les systématiser et d’offrir une plateforme de réflexion notamment en relation avec les politiques publiques en la matière.
L’activité physique a plusieurs expressions. La plus importante reste bien évidement le sport par le fait qu’il est présent dans toutes les sociétés et constitue un domaine où l’affectif des peuples se trouvent impacté.
Par la performance, le sport fascine, le sport sème la joie de vivre, le sport fait réagir et fait pleurer.
L’analyse des politiques publiques dans certains pays d'Afrique que j'ai eu le plaisir de visiter et où j'ai eu le privilège de côtoyer les hauts responsables du sport, de certaines décisions et recommandations des instances sportives qu’il s’agisse d’instances nationales ou continentales, laisse constater plusieurs lacunes de compréhension et induit certaines nécessités d’explication au plan méthodologique. Celles-ci peuvent être systématisées ainsi:
Une méconnaissance du cœur des métiers du sport à savoir la performance sportive, ce qui la détermine et la favorise; d’où La nécessité de mettre à la disposition des décideurs des connaissances optimales quant aux mécanismes à la base de la performance sportive,
La nécessité d’une approche systémique de l’ensemble des composantes pour permettre d’avoir une vision aussi globale et réaliste que possible de ce qu’est l’activité sportive et de rappeler les différents constituants de cette activité fort complexe. Le décideur ou manager serait ainsi en mesure de comprendre, de concevoir et de mettre en œuvre des idées et des projets sportifs en tenant compte des différentes phases de la construction de la performance
Cette approche permettrait de comprendre les enjeux du sport mais aussi les facteurs qui contribuent à son développement ou au contraire provoque sa stagnation. Le manque de résultats satisfaisants serait ainsi expliqué. Elle se base sur la compréhension :
De l’élément essentiel qui est l’exercice physique à la base de la performance
Des déterminants de la performance sportive
Des facteurs favorisant la performance
De la compétition sportive et son impact
Des fondements majeurs dans un processus de production de performances sportives
Des limites de la performance sportive
De la pérennisation du niveau la performance sportive
De la contribution de l’Afrique dans le processus d’innovation en matière de performance sportive
La performance est individuelle, le résultat est collectif
Chacun de nous a, un jour, sur une plage, essayé de marcher sur les traces laissées par quelqu’un d’autre. Un exercice très simple que pourtant personne ne réussit jamais et pour cause nous avons chacun :
Une morphologie particulière
Un potentiel physique et mental particulier
Un rythme de vie particulier
Une façon distincte de penser
Un caractère distinctif
Une culture distincte
C’est dire que dans toute approche de développement de la performance sportive, seule l’innovation, tout en tenant compte du particularisme de chacun peut amener à une performance. Ici simplement marcher sur une plage. Ce raisonnement peut être sans doute aucun extrapolé à tous les domaines.
Il s’avère donc impératif de définir l’élément à la base de toute performance sportive c'est-à-dire: l’exercice physique. Il est obligatoire de le comprendre et de cerner convenablement son mécanisme et ses composantes.
Cette complexité composite, nous renseigne sur ce qui intervient précisément dans l’accomplissement d’un geste quelconque, sur sa dimension physiologique, sa dimension psychologique, sa cinétique et sa mécanique.
En conséquence nous sommes ici confrontés à la nécessité de recours à des connaissances scientifiques dans l’ensemble de ces domaines et partant sur ce que doivent être les métiers de base dans le sport.
Cette approche devrait déterminer les choix politiques dans la formation des cadres par exemple. De quel profil de cadres y a-t-il véritablement besoin et dans quels effectifs.
De quel niveau d’encadrement avons-nous réellement besoin pour développer le sport ?
Force est de constater la faiblesse des contenus de formation des cadres du sport dans nombreuses institutions et universités africaines. Ce ci impacte le niveau de compétence des intervenants formés et partant leur rendement sur le terrain. Aujourd’hui dans nombreux pays africains, il est formé plus de managers du sport que de cadres techniques spécialisés. Une véritable incohérence politique.
Les formations en encadrement doivent répondre aux véritables besoins du sport en Afrique pour l’ensemble des niveaux de pratique. L’activité sportive est un tout indivisible. A chaque niveau de pratique il faut des cadres spécifiquement formés, avec un profil et des compétences particulières, mais tous doivent être à un niveau de connaissances scientifiques tel, qu’ils puissent mesurer l’impact de leurs interventions. Ils doivent être en mesure de comprendre les problèmes et d’apporter les solutions en mettant en pratique leur background scientifique.
Disons de suite que l’exercice physique n’est jamais isolé. Il est exécuté dans un environnement tout aussi complexe et dont l’impact est incommensurable. Cet environnement est contrôlable par certains aspects et impossible à contrôler par d’autres.
Aziz Daouda
Lettre à Olympe de Gouges
Chère Madame Olympe de Gouges,
Après l’expression de mon respect, Je tiens à vous exprimer ma profonde admiration pour votre lettre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne et pour votre engagement indéfectible en faveur des droits des femmes. Votre lettre est bien plus qu’une simple déclaration ; elle représente une voix audacieuse ayant contribué à éclairer la société sur les injustices auxquelles les femmes se trouvaient confrontées à l’époque, et qui malheureusement sont toujours là aujourd’hui pour certaines. Votre déclaration résonne encore comme un véritable catalyseur pour un changement social impératif. Vous avez eu le courage de dénoncer l’injustice de l’inégalité des sexes et de revendiquer des droits égaux pour les femmes dans une période où de telles idées étaient considérées comme subversives. Vous avez mis en lumière la nécessité d’une égalité réelle et non de façade entre les sexes, par votre insistance sur le fait que les femmes devaient jouir des mêmes droits que les hommes. Je puis dire que votre lettre a ouvert la voie à de nombreuses autres notamment celles des féministes qui ont suivi, inspirant des générations de femmes et d’hommes à lutter pour l’égalité souhaitée. Elle a contribué à éveiller les consciences et à briser les chaînes de la résistance voire de l'oppression. Vos mots ont donné de la force aux femmes pour revendiquer leur place dans la société, pour lutter pour leur émancipation et pour défier les normes entre autres patriarcales qui les retenaient. Aujourd’hui, votre lettre continue d’inspirer des mouvements féministes et autres du monde entier. Elle est un appel constant de la nécessité de poursuivre le combat noble pour l’égalité, non seulement des droits politiques, mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels. Votre travail est un précieux héritage inspirant la persévérance et rappelant que l’injustice envers les femmes doit être confrontée et surmontée. Votre courage et votre détermination à écrire une telle lettre, malgré les risques personnels que vous encouriez à l’époque, sont toujours dignes d'admiration. Vous avez laissé un impact indélébile sur l’histoire des droits des femmes. Nous vous en sommes profondément reconnaissants. Votre contribution puissante à la modernisation de la société est là à jamais. Permettez-moi enfin de conclure chère madame que votre lettre reste un exemple intemporel de la puissance des mots pour provoquer le changement et un rappel de l’importance de la persévérance dans la lutte pour la justice et l’égalité.
Avec ma plus grande admiration.
Yassir Sahere
DROIT DU SPORT (LEX SPORTIVA) AU MAROC ÉTAT DES LIEUX, ÉVOLUTION ET PERSPECTIVES
Je tiens à rappeler tout d’abord que Le développement du sport pour tous et le soutien aux sportifs de haut niveau et aux équipes dans les compétitions internationales sont d'intérêt général.
La pratique des activités physiques et sportives participe à la réalisation des objectifs de développement durable inscrits au Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté le 25 septembre 2015 par l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies.
Nous ne pouvons pas dire que la loi 30.09 Dahir n° 1-10-150 du 13 ramadan 1431 (24 août 2010) portant promulgation de la loi n° 30-09 relative à l'éducation physique et aux sports est dépassée aujourd’hui puisqu’il s’agit d’une loi empruntée et transposée de la loi Française N°84-610 du 16 Juillet 1984 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives, complétée par plusieurs textes dont le loi 98-657 du 29 Juillet 1998, jusqu’à sa codification en Code du Sport actualisé depuis et jusqu’à sa dernière version en vigueur en date du 31 Mars 2023.
Nous pouvons en déduire que cette loi n’a subi aucune adaptation quant à sa structure et sa substance juridique fondamentale au contexte sportif Marocain et au principe universel de la spécificité sportive communément appelée chez les spécialistes du Droit du Sport Lex Sportiva.
Par ailleurs, ce ne sont pas toutes les activités sportives de haut niveau qui génèrent d’importantes masses financières, nous ne pouvons comparer l’athlétisme de haut niveau au football professionnel à ce titre.
Nous affirmons par ailleurs que le cadre légal associatif du Dahir du 15 Novembre 1958 relatif au statut des associations devient en pratique incompatible avec la professionnalisation du sport de haut niveau.
C’est en pratique et en fait principalement le football professionnel qui est susceptible de générer d’importantes masses financières. À ce titre et dès lors qu’une association sportive (toutes disciplines sportives confondues) a rempli les conditions fixées par l’article 15 et suivants de la loi 30-09, elle doit se transformer en société sportive soumise aux dispositions de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes et en demeure associée afin d’en assurer la gestion.
Le Maroc et à l’instar même d’autres pays plus avancés en la matière, a rencontré plusieurs problématiques liées à l’absence d’un cadre spécifique à la société à objet sportif au Maroc ; Une problématique fiscale liée à l’absence d’un cadre fiscal avantageux favorisant la transformation ; Une problématique comptable liée à l’absence d’un référentiel comptable fixant les traitements comptables spécifiques aux clubs de football (traitement des droits de transfert d’un joueur, traitement des frais de formation,…).
Il existe également des problématiques juridiques liées au juridique de la société à créer ; Mise à niveau juridique pour respecter les obligations du droit des affaires ; Contrats des joueurs.
Nous pouvons ajouter des problématiques comptables et financières : L’inventaire des biens ; L’évaluation comptable des biens (valorisation) ; Le bilan d’ouverture ; La mise en place de la comptabilité normalisée ou mise à niveau comptable ; Le traitement des actifs incorporels : droits sur les joueurs, contrats de publicité, droits et marques ; La valorisation des actifs et les méthodes d’amortissement en particulier en liaison avec les joueurs ; L’introduction de notions nouvelles : contrôle de gestion, tableaux de bord.
Nous citerons enfin des problématiques fiscales : Fiscalité liée à la valorisation des biens et notamment les droits incorporels sur les joueurs lors des transferts ; Taxation éventuelle des plus-values ; Fiscalité liée à l’entité à créer, etc.. .
En conséquence, l’aspect sportif dans un cadre purement de droit commercial et fiscal, ce qui crée principalement cette problématique entre la spécificité sportive et le droit positif interne quid des décrets d’application, statuts types et des règlements sportifs fédéraux qui créent une hétérogénéité totale des textes. Nous préconisons à titre au législateur l’institution de Sociétés Sportives Professionnelles en tenant compte des règles de droit commercial et de la spécificité sportive en la matière (Droits du sponsoring, de l’image, droits télé, etc..).
Par ailleurs et dès lors que nous évoquons le salariat cela nous renvoie inévitablement au code du travail Marocain par le biais de l’article 14 de la loi 30-09.
Nous affirmons d’abord que la fin du bénévolat et l’institution du salariat contribue bien évidemment à plus transparence et de responsabilisation légale des acteurs sportifs concernés et notamment entre employeurs (clubs, fédérations…) et employés (joueurs, entraîneurs, cadres sportifs…) au vu du lien de subordination et droits et de devoirs des parties au contrat. Mais la problématique se situe dans l’antinomie et la dichotomie entre la loi 30-09 et le code du travail en matière contractuelle.
La question fondamentale en matière de contrats sportifs professionnels est : doit on appliquer le code du travail et dès lors nous nous trouvons face à l’inadéquation du contrat à durée déterminé (caractère saisonnier) d’une durée d’une année pouvant être reconduit une fois ou la réglementation internationale en matière de contrat sportif professionnel et l’occurrence en droit du football appliquant la règle de 3+2 c’est à dire 5 années.
Le juge Marocain se trouve face à un dilemme, se déclarant compétent au vu du code du travail sur la forme et rejetant la demande au fond ratione materiae, en raison de la matière sportive dans le cas d’espèce, ou en se déclarant incompétent.
Notre position est prise : Dans le cadre du respect de la spécificité sportive et de la Lex Sportiva, le législateur Marocain doit revoir et prévoir le contrat sportif professionnel avec toutes ses spécificités (lex sportiva) (droits et obligations, primes de signatures indépendantes des salaires, indemnités de formation, indemnités de transfert, régime des retraites sportives professionnelles et assurances sportives professionnelles etc…), et modifier le code du travail existant dans ce sens et ce afin de mieux protéger les intérêts des parties et fixer clairement leurs droits et leurs devoirs.
S’agissant du contrat du joueur professionnel, ce dernier implique que le joueur professionnel doit participer aux compétitions de son club. Si le club écarte le joueur sans motif légitime ou valable, ce dernier a tout à fait le droit de résilier unilatéralement le contrat pour juste cause en application des règlements fédéraux nationaux et Internationaux en la matière.
J’affirme qu’il y a lieu de revoir et de définir au niveau législatif le contrat de sportif professionnel en tenant compte de la spécificité sportive (lex sportiva), dans le respect des règles générales du code du travail et de l’ordre public.
Enfin, nous préconisons également l’institution d’un organe officiel de médiation sportive composé de professionnels en la matière.
Pr Karim Adyel
Vous quittez Bluwr.
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https://www.jurisportiva.fr/articles/droit-du-sport-au-maroc-etat-des-lieux-evolution-perspectives/
Genèse...
Genèse
Je me plais beaucoup à regarder par les fenêtres, n’importe quelles fenêtres. Les fenêtres m’ont toujours offert un tableau de la vie. Un tableau qui change tout le temps, un tableau que je suis le seul à voir avant qu’il ne disparaisse à jamais. C’est peut-être de là que me vient le gout de l’éphémère. C’est ma seule certitude.
Ce dont je suis certain aussi est que cela me vient du fait que bébé et jeune enfant ma maman me mettait à la fenêtre où je m’agrippais à un grillage. Une occasion d'être à la fois dedans et dehors et de la laisser vaquer à ses nombreuses responsabilités de femme au foyer. C’était un grillage traditionnel marocain, bien de chez nous. Aujourd’hui j’ai repris ce même design de grillage aux fenêtres et aux balcons de ma maison.
Je suis en fait resté l’éternel enfant de ma maman, sans doute comme nous le restons tous, mais probablement différemment, autrement, particulièrement.
La fenêtre est une échappatoire de l’exiguïté de la maison. Toutes les maisons sont exiguës en fait. La maison paradoxalement à sa petitesse est un espace de liberté, d’intimité et de sécurité. Elle est aussi un espace qui éloigne l’horizon et le rend sublime. La fenêtre me permettait de lever la tête et de regarder loin. Le plus loin que cette fenêtre me permettait de voir.
La maison cultive le rêve, la fenêtre l'arrose.
Le soir de la disparition de ma maman, je me suis mis à la fenêtre. Il me sembla réécouter sa voix me parlant de loin pour me rassurer. Ma maman m’aimait beaucoup. Elle ne le disait pas mais me le faisait sentir par le ton de sa voix, par son regard et un léger sourire du coin des lèvres. Un sourire dont elle avait le secret. Il était génétique le sourire de ma maman. Je voyais bien qu’elle le tenait de ma grand-mère. Elle avait le même sourire Cherifa Lalla Zhour.
Ma maman n’était pas expansive.
Elle a étendu son amour à mes enfants plus tard et je le ressentais. J’étais son ainé, sa première expérience de femme, ses premières douleurs, son premier accouchement, le premier cri de bébé à ses oreilles.
Je lui dois beaucoup à ma maman, la sensation du crayon à la main, la palpation de la douceur du papier avant d’y écrire, le gout de la lecture et le plaisir du travail manuel.
Ma maman a fait partie des premières classes de l’école moderne à Fès. Mon grand-père maternel Si Ahmed Ben Ali, avait eu l’intelligence de la mettre à l’école contre l’avis des gens d’alors, famille, voisins et curieux. Elle parcourait une longue distance de Saqaet El abbassyine à son école. C’était à Fès j’did, quartier de grands nationalistes, intellectuels, artistes et commis de l’état : Bahnini, Benbouchta, Moulay Ahmed El Alaoui, Ahmed Chajai et tant d’autres, C’est le fief du Wydad de Fes.
J’ai beaucoup de souvenirs merveilleux à Saqaet El Abbassyine. De temps à autre je vais marcher là, histoire de me ressourcer. Le délabrement de Bab Riafa, le passage triste par Lalla ghriba pour arriver à Saquaet El Abbasyine, la continuité par Sidi Hmama pour arriver a Qobt Assouk, m’attristent à chaque fois. Alors pour ravaler ma douleur et ma peine, je m’en vais m’attabler à Bab Boujloud pour y déguster un bon verre de thé préparé dans un samovar traditionnel, sous le fameux murier.
La magie de Fès n’a pas d’égale.
Mon père lui, c’était l’affection dans l’absolu. L’Homme exemple. L’Homme qui a forgé ma fierté et engagé ma vie au service du pays. Marocain dans l’âme, attaché à la terre de ses ancêtres. Fier d’avoir été nationaliste actif contre le protectorat. Lui qui parlait de la lutte des siens contre les militaires français. Lui qui a gardé un souvenir des plus frais des combats de Bou Gafer et de la bataille courageuse des siens. Lui qui était heureux d’avoir servi son pays mais aussi déçu de l’évolution de certaines choses. Il disait qu’on était en train de perdre notre âme avec le déclin de notre attachement à nos valeurs ancestrales ; Lui dont toutes les familles de Rabat, l’ancien, se rappellent et se souviennent encore pour avoir soigné leurs enfants, soulagé leurs douleurs. Il est parti certain que le Maroc aurait pu mieux faire.
Il est resté attaché a ses parents et les adorait, attaché à sa terre natale qu'il visita chaque année, attaché aux siens auxquels il a offert un terrain pour y étendre le cimetière de Sidi Daoud, son village de toujours, aujourd'hui englouti dans un Ouarzazate sans âme. Je ne m'en étonne point. Mon père est descendant direct de Sidi Daoud, un Cheikh Soufi et grand Alem qui a laissé de nombreuses œuvres dont le fameux: Oumahat Al wataeq, Al mountafaa bih fi Anawazil.
Mon papa adorait Rabat et sa plage. C’est là qu’il a vu la mer pour la première fois de sa vie, lui qui vient de l’autre côté du Grand Atlas que le changement climatique est en train de changer.
C’est à la plage de Rabat qu’il a appris à nager.
Aujourd’hui sa tombe surplombe cette belle plage et l’océan. Sa sépulture baigne dans l’air marin qui souffle en continu sur le haut de la colline, gîte ultime de milliers d’âmes au repos, de vies riches et moins riches et de souvenirs à jamais disparues. Le cimetière renseigne fort bien sur la place que nous réservons à nos morts et elle n’est point à notre honneur.
Je suis donc comme mes frères et sœurs: Jalil, Moughni, Rajae, Atika, Abdelmoutaleb, Elhoussein, Soumaya, une sorte d’accident de la nature. Un papa qui vient d’Ouarzazate épouser une fille de Fès ; voilà qui était rare. Nous sommes en 1950.
Elle est toujours là la maternité où mes poumons se sont remplis pour la première fois d’air et où j’ai poussé le cri qui annonçait ma venue à la vie. On était mardi 11h37 du matin, le 15 mai 1951. A chaque fois que je passe par là, quelque chose me ramène à des souvenirs que je me suis fabriqués d’après les récits de maman. Je revois sa fierté à elle et la joie de mon papa à ma venue au monde.
Le hasard a fait que sur le chemin pour enterrer ma maman, et mon papa, quelques années plus tard, on a longé la muraille des almohades. La maternité historique de Rabat est juste derrière. La boucle fut ainsi bouclée.
Ma Maman s'appelait Lalla Amina Makhloufi et mon père Ahmed Belhoucine El Ouarzazi. Le préposé à l'état civil lui a imposé le nom de Daouda, sans doute parce qu'il est né à Sidi Daoud ou simplement parce que cette personne était sous le joug d'un séjour passé en Afrique sub-saharienne...
Aziz Daouda
Il rêve d’être cloné par les extraterrestres et envoie son ADN sur la Lune
Un physicien américain va envoyer son ADN sur la Lune et espère que sa génétique sera exploitée par les extraterrestres dans le futur.
Une fin de vie toute tracée et pour le moins insolite. Comme le rapporte le New York Times dans un article repéré par Slate, le physicien Kenneth Ohm souhaite que ses cendres et son ADN soient envoyés au pôle Sud de la Lune lors de la prochaine mission de Celestis, une société spatiale américaine qui propose à ses clients d'envoyer leurs cendres dans l'espace, en orbite autour de la Terre ou sur la Lune.
Sa démarche est faite dans un but bien précis. En effet, le scientifique, âgé de 86 ans, rêve que des extraterrestres tombent un jour sur sa génétique et la clonent. Auprès de nos confrères, Kenneth Ohm a également affirmé qu'il espère qu'un « zoo intergalactique avec un Ken Ohm en cage » pourra ouvrir à l'avenir. Il fantasme aussi sur la création d'un « essaim de milliers de Ken Ohm reconstitués [qui se répandraient] dans l'Univers ».
Si le rêve du physicien paraît peu réaliste, il ne semble en aucun cas irréalisable, souligne Slate. Et pour cause, les systèmes de clonage ont grandement évolué durant les dernières décennies sur la Terre et il n'est pas impossible qu'une autre civilisation en soit également capable.
Vous quittez Bluwr.
We cannot guarantee what's on the other side of this link:
Le sport pour tous, levier de développement et de croissance économique
L’activité physique est si complexe qu’elle nécessite des connaissances optimales dans quasiment toutes les sciences, l’ensemble des sciences biologiques certainement mais aussi la sociologie, la gouvernance, la démographie, la géographie, l’histoire, l’ethnographie, l’économie, les arts et les cultures. L’expression la plus aboutie de l’activité physique reste le sport, par la fascination qu’exerce sur tout un chacun les performances et exploits d’individus exceptionnels mais pas que.
Aujourd’hui le commun des mortels se vante aussi de ses performances et n’hésite point à les exposer. On peut ici prendre pour exemple ces dizaines de milliers de personne qui le temps d'une course à pieds vont se prendre pour de véritables marathoniens, observant leurs performances, comparant leurs temps à celui de leurs amis ou coéquipiers. Le sport, sélectif voire ségrégationniste au départ, l’est de moins en moins, la performance étant relativisée selon les âges et selon les moyens physiques de chacun. Il fait partie du quotidien de grandes franges des sociétés comme activité individuelle et de groupes. Les pratiquants se qualifient eux-mêmes de sportifs et la société les perçoit aussi ainsi.
Il n’est plus nécessaire de rappeler l’importance de l'activité physique pour la santé physique et mentale des individus et de la société. Plus personne ne remet en doute cette conviction universelle, étayée dans des résolutions onusiennes, relayée dans des lois et réglementations nationales et implémentée dans des politiques publiques.
Le sport est devenu un droit de tous et pour tous. La constitution de nombreux pays le consacre ainsi. C’est l’un des droits fondamentaux du citoyen. C’est aussi et surtout le premier palier de toute politique de santé publique. Il contribue au développement durable et partant à l’économie tout court. Il se doit ainsi d’être au cœur des politiques publiques.
C'est ainsi qu'est né le concept de Sport pour Tous et nombreux sont les pays qui lui ont dédié des institutions élevées au rang de fédération nationale, au même titre que toutes les autres activités sportives.
Le degré d’intégration du sport pour tous dans la vie des citoyens est quasiment un indice de développement des pays.
Le sport pour tous, dans le monde, s’est accaparé des technologies récentes et s’est fait sienne de nombreuses innovations et avancées substantielles. Il participe du progrès de l’humanité et en constitue une pierre angulaire que personne ne peut ignorer comme individu, sinon au prix de problèmes de santé physique et mentale. Les sociétés aussi ne peuvent en faire l’économie, sinon là aussi au prix de déviances et de malaises que seul le sport pour tous a la possibilité et le secret de pallier.
L’analyse des politiques publiques et de certains développements permet de constater des progrès énormes en matière de sport pour tous mais laisse aussi constater plusieurs lacunes et induit certaines nécessités d’explication au plan méthodologique que l’on peut systématiser ainsi:
Une méconnaissance du cœur des métiers du sport d’où La nécessité de mettre à la disposition des décideurs des connaissances est données optimales quant aux mécanismes à la base du développement d’un tel secteur.
La nécessité d’une approche systémique de l’ensemble des composantes pour permettre d’avoir une vision aussi globale et réaliste que possible de ce qu’est le sport pour tous et de rappeler les différents constituants de cette activité fort complexe. Le décideur ou manager serait ainsi en mesure de comprendre, de concevoir et de mettre en œuvre des idées et des projets sportifs en tenant compte des différentes phases nécessaires.
Cette approche permettrait de comprendre les enjeux du sport pour tous mais aussi les facteurs qui contribuent à son développement ou au contraire provoque sa stagnation.
Aziz Daouda
Et si le Maroc retrouvait un peu d'authenticité...
En février 2016, le chef du gouvernement marocain d’alors, présidait une commission consacrée à l'artisanat. J’aime bien appeler ce secteur « industrie marocaine » . La taille de cette activité en fait une véritable industrie ; le terme artisanat la cantonne dans l’exotisme et la marginalité. C'est là un autre indice de l’épistémicide subit par notre culture , notre histoire et notre patrimoine .
Le but affiché lors de la réunion à laquelle j’ai fait référence plus haut, était de relancer cette importante activité sociale, économique et culturelle.
Véritable richesse du pays.
Officiellement, dans un avenir alors projeté proche, il était question de générer 115.000 emplois additionnels, d'atteindre 60.000 lauréats de la formation professionnelle et de créer entre 15.000 et 17.000 entreprises.
Ceci devait se traduire par une augmentation des exportations et un PIB de 4 milliards de dirhams.
C’était il y a 7 ans.
Depuis qu’en est-il réellement ?
Passons sur les proportions et les chiffres jamais atteints et disons que depuis, la précarité du secteur s’est davantage confirmée, que de nombreux métiers sont encore plus que jamais menacés et que bien des emplois ont été détruits.
Aujourd’hui l’espoir est grand que parmi le dispositif pour éponger les conséquences de la crise Covid19, et avec l’avènement d’un nouveau modèle économique, soient prises des mesures intelligentes et lancées des actions encourageantes en faveur de ce secteur vital pour une économie sociale nationale florissante.
Le secteur a toujours été laissé pour compte dans une inadéquation totale entre le discours et les faits. On ne s’en soucie guère en fait ; peut-être parce qu’il nous a habitué à se débrouiller seul, à se réinventer de lui-même.
Le moment n'est il pas venu pour couper court à la folklorisation de cette activité économique et de mettre fin au dénie dont elle souffre ; d’en redéfinir le contour et de l’inscrire parmi les activités industrielles.
Le secteur n’est pris en compte que pour produire en direction des touristes et de l'étranger; combien même l'essentiel de la consommation des produits est assuré en interne et que pas un foyer n’en manque.
Le secteur ne bénéficie que d’une attention mineure pour n’avoir été placé que sous la tutelle d’administrations mineures, alors qu’il concerne en fait les départements de l'intérieur, de l’éducation nationale, de l'industrie, celui chargé de l'urbanisme, celui de la culture, les régions, l'ordre des architectes, les chambres et autres.
Ne faut il pas envisager ici une loi incitative, pour justement booster ce pan important de l'économie de manière forte et durable, concrétisant ainsi un véritable engagement volontariste de l'état.
La beauté des arts marocains devrait être mise en valeur dans les manuels scolaires et enseignée parmi les arts fondateurs de notre nation millénaires.
Au lieu de ne réfléchir qu'en terme d'exotisme et de tourisme, on pourrait dans cette loi, imposer que tout bâtiment public, tout grand projet, toute construction, puisse comporter obligatoirement des rappels et des touches de notre culture et de notre artisanat : zellige, stuc, pierre, des tuiles et j'en passe.
Notre architecture et l’esthétique de nos bâtiments et villes y gagneraient énormément.
Dans nos hôtels, nos administrations, nos hôpitaux, on retrouverait obligatoirement, selon cette loi, des produits marocains, des plafonds, des chaises, des tables, des couvertures, des draperies.
Dans nos administrations, nos entreprises et nos universités, nos bureaux à l'esthétique pauvre, mal inspirée, seraient ornés par de belles tables de chez nous, sculptées, gravés ou peintes avec du tawrik et autres motifs. Les salons seraient marocains avec lkhdadi et lhifate. Les marbres, zellij et pierres reprendraient leur place dans le revêtement des sols.
Dans nos écoles, nos lycées et universités, tables, chaises et tableaux ne ressembleraient plus à ceux de Chine ou de France, mais auraient obligatoirement une touche bien marghribia. Cela éduquerait le goût de nos enfants et développerait leur sentiment d'appartenance.
Imaginons l'effet qu'aurait de belles portes ressemblant à bab Boujloud, bab Mansour Laalej ou bab Doukkala, pour nos administrations, édifices publics.
Imaginons les portes dans les stades qui abriteront les rencontres de la Coupe du Monde 2030, porter les noms de célèbres portes du pays. Nos stades n’en seraient que plus beaux et nos grandes institutions plus accueillantes.
Pensons un instant à la beauté des portes de nos maisons, reprenant les designs et motifs des portes d’entrée des maisons des anciennes médinas. Imaginons nos gars et aéroports ainsi.
La richesse de notre patrimoine, avec nos bronzes, notre tadelakt, nos tuiles, nos couleurs, la finesse et le doigté de nos artisans sont uniques et s’adaptent sans complexe à la modernité tout en assurant un bien-être et la personnalité puissante du pays.
Imaginons les draps, les oreillers, les coussins dans nos hôtels, brodés par nos petites mains, qui avec du terz R'bati, qui avec du terz fassi, d’Azemour ou de Meknès.
Imaginons que disparaissent de nos bureaux et de nos couloirs ces tapis insipides et moches au profit de hssira, de hanbal et de zerbia de Taznakht, de l’Atlas, de Chichaoua ou de Rabat.
Imaginons le mobilier urbain de nos villes, nos feux rouges, nos lampadaires, nos balcons avec un cachet bien de chez nous : du fer forgé, du bronze coulé ou gravé et je ne sais quels autres matériaux travaillés par nos artisans, emprunts de leur génie.
Imaginons l'impact sur l'esthétique de nos villes, nos rues et nos ruelles.
Là, ce ne serait plus que quelques milliers d'emplois ou quelques centaines d'entreprises de crées, mais bien de milliards d'heures de travail qu'on assurerait à des milliers d'entreprises à des centaines de milliers de nos compatriotes.
L’initiative favoriserait une demande pérenne et la réduction drastique de nos importations avec un effet notoire sur notre balance de paiement.
Beaucoup, beaucoup de femmes et d'hommes tourneraient alors à jamais dos à la précarité et participeraient activement à l’enrichissement du pays, par un développement durable et solidement ancré. Le premier client de leur labeur serait national et certain, car garantie par la loi.
Ce serait aussi la meilleure promotion que l'on puisse faire du pays, de sa culture, de son artisanat et de son patrimoine unique.
La chance et que tous nos métiers et arts ancestraux se conjuguent parfaitement avec l'architecture et la décoration moderne et avec des usages pratiques.
C'est un atout fantastique.
Au fait qu'ont fait les architectes étrangers à leur arrivée massive au Maroc au début du siècle passé, sinon marier l'artisanat et les métiers marocains à l'architecture moderne...cela s'appelle l'art déco.
Le centre de Casablanca en reste un fleuron mondial...aspect plus que menacé de nos jours, hélas.
Ce serait enfin le meilleur legs que l’on ferait à notre descendance…
Aziz Daouda
Bienvenus sur Bluwr.
Nous vous avions promis que Bluwr verrait le jour le 13 novembre 2023, et nous avons tenu notre promesse. Bluwr est une création unique, une source d'inspiration puisée dans des époques bien antérieures à l'avènement d'Internet. Il représente un pont entre passé et futur, un canal propice à la réflexion et à l'inspiration.
Nous l'avons construit avec maturité et vision prospective, aspirant à la beauté et à la perfection.
Une plateforme textuelle pour les temps à venir, où passé et futur fusionnent harmonieusement pour former quelque chose de plus grand.
*Penser le futur.*
- Bluwr.
Afrique, la part du sport dans l'économie
Il est difficile d’évaluer la véritable part du sport dans le PIB sur l’ensemble du continent africain, comme il est clair que cette part varie beaucoup d’un pays à un autre. Au Maroc par exemple cette part est estimée à 1%. L’étude des parts de marché dans le business du sport montre aussi que l’Afrique ne ramasse que des miettes. L’Afrique est à peine présente dans les statistiques mondiales. Le continent subit la mondialisation mais n’en profite que très peu. L’Afrique ne joue que le rôle de la réserve de talents ; une sorte de pépinière.
La faiblesse du poids de l’Afrique dans l’économie mondiale se trouve ici criarde. Le continent ne profite que peu de la manne financière du sport, exactement comme elle ne profite que peu de la valeur juste des richesses qu’elle offre « généreusement » à l’économie mondiale.
La nature même de l’activité sportive génère cette situation anachronique. Le sport en Amérique ou en Europe et de plus en plus en Asie également, vit en partie grâce aux talents que seule l’Afrique peut fournir au plan génétique et phénotypique. De très nombreux sports et notamment les plus populaires et les plus porteurs économiquement, requièrent des qualités particulières et un potentiel humain qui cadrent parfaitement avec le type de jeunes dont l’Afrique regorge. C’est quasiment le seul continent à offrir cette particularité.
Il y a aussi l’économie informelle qui s’est installée comme un palliatif salvateur pour les jeunes puisque leur permet de bénéficier d’équipements sportifs bon marché. Même contrefait ou de seconde main, ces équipements notamment individuels permettent tout de même une certaine pratique à un certain niveau. Cette activité informelle, si encouragée et guidée, peut constituer les bases d’une économie sportive locale et passer dans le formel.
Aziz Daouda
La gouvernance du sport en Afrique
A chaque fois que la question du sport en Afrique est soulevée, son développement, ses réalisations, ses déboires, son ascension et le plus souvent à l’occasion de ses débâcles, la question de sa gouvernance est simultanément posée, avec ce qui s’en suit comme débats et problématique liée au concept de bonne gouvernance ; en opposition tacite à ce qui serait une mauvaise gouvernance.
Ce concept de bonne gouvernance est en fait évoqué dès lors que la question à traiter est complexe et ou insuffisamment comprise. Le concept de bonne gouvernance est évoqué à chaque fois qu’il est difficile d’expliquer un résultat jugé décevant, à chaque fois que l’on cherche en fait à cacher l’incompréhension d’une situation et peut être même à dissimuler une probable incompétence à traiter d’une problématique donnée.
En fait au lieu d’aller creuser et déterrer les raisons profondes, les explications plausibles, les atouts et les faiblesses du sport africain pour d’abord le comprendre et ensuite raisonner avec des données tangibles, on va se contenter au mieux de faire du benchmark, et de façon très simpliste dire que le sport africain souffre d’une seule et unique flétrissure : la mauvaise gouvernance.
La question est bien plus complexe à partir même du fait que le concept sport est généralement lui-même mal défini et que le cœur des métiers du sport se trouve peu ou pas défini, peu ou pas compris et pris en compte ; il s’agit bien évidement de la performance sportive, ses déterminants et ses facteurs favorisants ou bloquants.
L’Afrique, ses particularités géographiques, historiques et démographiques, ses spécificités sociologiques et politiques multiples, sont rarement prises en compte quand on évoque la question sportive. Le continent est vu comme un tout linéaire sans relief. Pour expliquer un résultat sportif, le lien est rarement fait avec un bon nombre de facteurs sou jacents voir déterminants.
L’Afrique, compte tenu de la déformation de sa représentation géographique imagée, la montrant beaucoup plus petite qu’elle ne l’est en fait dans la réalité, à l’échelle du globe, est regardée exactement comme le continent européen surement beaucoup plus petit mais surdimensionné. Peu sont ceux qui évoquent les dimensions géographiques réelles de l’Afrique et ce qu'elle induit, ses diversités démographiques et ethnographiques, sa grande richesse culturelle due justement à cette diversité. Son histoire récente ayant lourdement impacté son évolution politique, la géographie des pays qui la composent, souvent incohérente ; son fonctionnement économique conséquence d’un passé colonial récent, ne sont jamais mis à l’avant et sont rarement évoqués comme des facteurs limitant ou favorisant l’évolution du sport en Afrique. Or c’est l’ensemble des ces facteurs et d’autres encore qui impactent les activités sportives africaines. D’ailleurs on ne devrait pas parler de Sport africain mais plutôt de Sport en Afrique, tellement les problématiques sont diverses d’une région à l’autre.
C’est ainsi qu’il y a lieu tout d’abord, pour cerner aussi précisément que possible la question sportive en Afrique, de revenir à certains fondamentaux, de définir correctement les concepts pour ensuite pouvoir évoquer les pistes d’éventuelles meilleures politiques, meilleures gestions et peut être meilleures gouvernances. C’est sans doute l’unique voie pour entrevoir des plans de développement plus efficients.
Cette approche est nécessaire et incontournable pour pouvoir échafauder et concevoir de véritables stratégies de développement, qui de surcroit, devraient s’imbriquer obligatoirement dans des stratégies globales de développement de l’humain.
Aziz Daouda
Conversations et monologues
Un soir, l'idée a commencé à germer...
Cela faisait déjà des années que j'avais cette idée qui revenait régulièrement. Pourquoi pas un livre... ou du moins un recueil de textes?! C'est vrai, aprrès tout, pourquoi pas? Loin de moi la vie trépidante à la Indiana Jones ou à son homonyme féminine Bridget, ma vie a quand-même eu son lot de déconvenues aussi bien que d'instants de grâce qui méritent d'être partagés. Si j'écris, c'est pour que les jeunes (et les moins jeunes) demoiselles se disent "pourquoi pas?"... Inspirer une personne, la tirer vers le haut, faire en sorte qu'elle en veuille plus, plus que ce que la société veut bien lui donner comme rôle, comme place, plus que ce que son entourage veut bien lui donner comme importance... Rebattre les cartes de sa vie pour atteindre les sommets.
Non, ces textes ne sont pas un énième papier de motivation à l'américaine, un enième bouquin de coaching sur comment mieux aimer ma vie, ou comment devenir quelqu'un... Non, ces textes sont des parcelles de vie racontées de manière vraie, parfois avec des mots crus. Mais ce partage peut réveiller les consciences, et créer le déclic...
Donc oui, finalement, pourquoi pas un livre...