Pensez le Futur.

Le pavé dans la marre de Vinicius Jr.: bouger la coupe du monde d'Espagne

La récente déclaration de Vinicius Jr. meilleur joueur du Real Madrid, concernant l’octroi de la Coupe du Monde à l’Espagne n’en finit pas de soulever de vives réactions. Il a dit en substance que la Coupe du Monde 2030 devrait être jouée dans un autre pays si les choses ne s'améliorent pas et qu’il est souvent victime d'insultes raciales en Espagne. "… J'espère que l'Espagne apprendra à ne pas insulter les gens à cause de leur couleur de peau. Si les choses ne changent pas d'ici 2030, la Coupe du monde devrait bouger. "Si les joueurs ne se sentent pas à l'abri du racisme, il est difficile d'y jouer", a-t-il dit en substance à CNN tout de même. La puissance du média choisi, c’est bien imbriquée avec celle de la parole de l’un des joueurs les plus connu de la planète. Il met ainsi dans l’embarras l’Espagne tout entière, conscient du pouvoir de star du football dont il jouit et sachant pertinemment que les opinions des sportifs de haut niveau ont un impact et peuvent affecter les institutions et les pays. A t’il bien réfléchit aux suites possibles ou probables de ses propos avant de se lancer dans une telle aventure : les conséquences pour son club, qui travaille avec la FIFA pour faire du Santiago Bernabeu rénové le lieu de la finale de la Coupe du Monde. Cette déclaration a un gout d’alerte sur un ras le bol des sportifs noirs en Espagne et peut être de vengeance même. Venicius Jr. sait surement que ses propos ne seront pas bien accueillis par les fans du sport et du football espagnols en particulier, cependant il s'exprime ainsi, qu’en Espagne on peut être insulté de manière raciste en sport comme dans la vie de tous les jours…C'est un véritable problème de société. Vinicius Jr. A pris des précautions en nuançant ses propos il n’a pas dit explicitement et catégoriquement que l'Espagne était un pays raciste mais plutôt « un pays où l'on peut souffrir de racisme ». N’empêche. Tout le monde a compris qu’il voulait simplement dire que l’Espagne est un pays raciste où les joueurs de couleur ne se sentent pas forcément très bien ; sinon pourquoi a-t-il été jusqu’à demander à la FIFA de manière à peine atténuée de réfléchir avant d’octroyer la Coupe du monde de 2030 à l’Espagne. Faut-il rappeler ici que l’Espagne est en candidature tripartite avec le Maroc et le Portugal pour l’édition centenaire de cette coupe. De tels propos ne vont pas tarder à générer un clivage entre ceux qui vont se soulever et les rejeter de fond en comble et ceux qui vont se ranger derrière Vini…Gageons que ceux-là ne seront pas très nombreux. Chose est certaine cela ne restera pas sans conséquence…même pour le Réal qui va surement réfléchir à la manière de calmer le jeu mais sans doute juste avant de prendre une décision quant à l’avenir du joueur dans le club… Certains ont déjà pris les devants, balayent d’un revers de la main les propos du brésilien en rappelant qu’actuellement les joueurs les plus adulés en Espagne et particulièrement en Equipe Nationale Espagnole sont bien LAMINE YAMAL ET NICO WILLIAMS et ils ne sont pas blancs…N’est ce pas une façon de discréditer avec une petite pointe d’ironie Vinicius Jr. Par ses propos l’attaquant madrilène aura il contribué à faire taire à l’avenir les insultes et les commentaires désagréables et déplacés dans les tribunes des stades de football ? Seul l’avenir nous le dira. Chose certaine il a soulevé un véritable débat un peu partout dans une Espagne qui ne respire que par le football… Il aura amené certains à se poser des questions sérieuses quant à leur comportement en tolérant ou en participant à des actes de nature raciste en Espagne et au-delà. Comme une trainée de poudre les propos du joueur ont parcouru l’Espagne et le monde en l’espace de quelques heures démontrant ainsi la puissance de la voix des sportifs de haut niveau. On en parlera surement à la FIFA mais pas pour aller, pour autant, jusqu’à suivre le joueur dans son idée de ne pas donner la coupe du monde à l’Espagne si la situation ne change pas avant 2030. Espérons tout de même que cela change vraiment...
music.youtube.com/watch?v=-E1N_k...

le réveil de l'Afrique est inéluctable...

Le monde est-il véritablement conscient des grands changements s’opérant sous nos yeux ?Probablement que oui.Mais alors que fait-il pour les anticiper, les accompagner, s’y préparer et surtout pour en faire des atouts de développement, de paix, de concorde et de coexistence.Que faisons-nous pour les conjuguer en efforts de compréhension de l'autre, en stratégies communes, alors que la géopolitique en est impactée et est en pleine évolution, un peu en roue libre tout de même.La réponse est sans équivoque : pas grand-chose. On cherche plutôt à gagner du temps, on pousse la poussière sous le tapis et ou on résiste.Pour quelle raison et jusqu’à quand ?Force est de constater simplement que les ‘puissances’ dominantes n’ont aucunement envie de voir les choses évoluer différemment, aucunement la volonté de voir les contextes se mouvoir autrement que dans le sens de la consolidation de leurs acquis historiques, économiques et politiques.Pour ‘le jusqu’à quand’, la réponse est encore plus complexe. Selon que l’on se situe au nord ou au sud, la perspective est différente.Les jeunesses du sud, de plus en plus qualifiées, de mieux en mieux formées, de plus en plus ambitieuses n’entendent plus les choses avec la logique défaitiste et résignée de leurs aînés.Les populations du sud, notamment celles d’Afrique, ne sont plus sensibles au discours creux des idéologies révolutionnaires naguère servi comme un cataplasme pour les amadouer, voire les faire taire, en attendant des jours meilleurs… La jeunesse a compris et s’est réveillée…On attribue à Napoléon en 1816 « Laissez donc la Chine dormir, car lorsque la Chine s’éveillera, le monde entier tremblera » on sait depuis que la Chine s’est bien réveillée…et de quelle manière. Alain Peyrefitte l’avait bien prédit à son tour.Drôlerie de l’histoire, personne n’a jamais dit chose pareille en ce qui concerne l’Afrique… Et pourtant l’Afrique est bien en train de sortir de son sommeil…attendez donc qu’elle se débarbouille un peu.La Chine ce n’est pas grand-chose devant l’Afrique, sinon le leg ressuscité de Confucius habilement conjugué avec un pragmatisme communiste que personne n’avait imaginé.L’Afrique est beaucoup plus vaste, avec une population plus nombreuse et en continue croissance. L’Afrique c’est une jeunesse vive et enthousiaste. L’Afrique c’est beaucoup de richesses, c’est la plus grande île sur terre avec des façades, face à tous les continents.Le continent dit noire, c’est de très nombreux atouts certes mais probablement aussi quelques inconvénients à même de bloquer ou ralentir l’élan. On peut les aligner pêle-mêle : la soumission de certains dirigeants, quelques régimes politiques défaillants, des frontières toxiques héritages du colonialisme, la corruption endémique encouragée et soutenue par les multinationales et quelques régimes occidentaux et leurs services, un fatalisme profondément ancré.Mais l’Afrique est aussi d’un dynamisme déterminé. Allez voir son Est, son Ouest, son Nord ou son Sud, partout L’Afrique est en ébullition. Les jeunes parlent, agissent, travaillent, innovent ; font de la politique autrement et veulent changer les choses. Leurs aspirations sont croissantes voire sans limites. Bien sûr qu’il y a encore des écervelés qui ne jurent que par l’immigration mais cela va s’estomper sous peu. Les perspectives de croissance et les taux déjà atteints dans certains pays vont changer la donne…Globalement les 54 pays d’Afrique ont compris la mouvance et sont de plus en plus conscients de la possibilité de s’imposer et d’imposer un point de vue au profit de leurs jeunesses. Rappelons-nous l’altercation du président de RDC avec le président Macron ou encore le Discours historique du Roi Mohammed VI à l’occasion du retour du Maroc au sein de l’Unité Africaine. (Vous avez le lien du discours ici bas)L’ambitieuse ZLEKAF est sans doute la réponse la plus osée, comme par ailleurs le gazoduc Nigéria - Maroc, les plateformes de fabrication d’engrais, le projet de tunnel entre le Maroc et l’Espagne, les Giga factory qui s’y installent etc… sont des exemples on ne peut plus éloquents.Deux données fondamentales déterminent toutes les évolutions : la géographie et la démographie. Les deux sont en faveur de l’Afrique.Dans ce contexte mouvant, reste alors deux façons d’agir pas plus: soit intégrer le continent dans un processus de reconnaissance, d’estime, de respect de la dignité et de co-développement ; soit risquer des confrontations et des affronts des plus acerbes. La France en sait quelque chose depuis quelque temps…et ce n'est qu'un début.Le milliard et demi d’habitants du continent, c’est-à-dire plus du quart des membres des Nations unies sont à prendre en compte urgemment.Ainsi ne faut-il pas au plus vite intégrer l’Afrique dans la gouvernance mondiale ?Ne faut-il pas entendre l’appel solennel de l’Afrique de disposer de sièges au Conseil de Sécurité au plus vite en lieu et place des trois strapontins de membres non permanents ?Ne faut-il pas au plus vite commencer à payer aux justes prix ce que les occidentaux pompent en Afrique ?Autant de questions auxquelles il y a urgence à répondre de manière sensée et pragmatique car le cours normal de l’histoire est ainsi que le constatait déjà Ibn Khaldoun…Soit que l’évolution est maîtrisée et canalisée au profit de tous, soit que le changement va intervenir dans la douleur…au profit des plus nombreux que ni les armes, ni les frontières, ni les politiques de blocus migratoire ne pourront ni juguler, ni arrêter. L’Afrique est en train de se débarbouiller, par pour longtemps avant son grand réveil. Une résurrection inéluctable. 
youtu.be/17gPwhdXIc8?si=Ysd6BekN...

Jamal Berraoui s'en est allé...se reposer et la terre trembla

A Dieu Si Jamal Berraoui tu n’es plus parmi nous dans ce monde que tu as tant aimé, dans ce pays que tu chérissais à la folie et pour lequel toute une vie durant, tu as milité.Tu as bataillé pour la justice, pour le progrès, pour l’équité, pour la dignité et tant d’autres valeurs auxquelles tu donnais un sens qui t’était propre.Tantôt philosophe, tantôt philanthrope tu naviguais entre le bon sens et la fidélité à une idéologie qui t’a happé jeune mais que tu as su dompter à ta manière. Ta fidélité à ton parti ne t’a pas aveuglé, ton désintéressement t’a assuré une liberté de ton et de temps.Tu avais réussi à dompter le temps.Tantôt écrivain, tantôt chroniqueur, tantôt journaliste mais jamais silencieux. Jamais la déception ou encore le découragement et le nihilisme ne t’ont eu.La vie a été dure avec toi mais tu l’as aimé avec tendresse. Tu as été un journaliste réputé et un analyste politique hors pair. Tes contributions significatives au journalisme marocain et tes analyses pointues sur les questions politiques, économiques, sociales et sportives du pays ont fait de toi la voix influente de la majorité silencieuse.Ta perspective critique et informée sur les événements d'actualité, tu as su la transmettre à tout un chacun dans un « Ach Waqe3 » que tu as façonné à ta manière. Tu as ainsi ramené la politique à sa juste valeur, à la portée de tous. Dans une darija propre, tu as su redonner à beaucoup le goût du débat, la volonté de réfléchir et le désir de la participation à la chose politique.A toi seul tu as fait plus que tous les partis réunis, plus que tous les médias, plus que nous tous.Tes participations à Décryptage chaque dimanche matin dans les studios, à partir de ton lit d’hôpital ou simplement de chez toi par téléphone étaient des moments clés, des moments sublimes d’intelligence et d’humanisme.Je te fais une confidence mon cher alors que je ne vais plus te revoir parce que Dieu en a décidé ainsi : Quelle ne fut ma fierté à chaque fois que tu as cité en référence mon nom, un de mes propos ou une de mes positions.Sidi Jamal Berraoui combien de journalistes tu as éduqué, formé ; combien de citoyens tu as rendu heureux par tes propos ?Tu as contribué à ta manière de 'safiote' à l'évolution du paysage médiatique marocain. Tes interventions publiques ont toujours été suivies avec attention, abordant des sujets complexes avec simplicité, clarté et rigueur. La large audience que les marocains t’ont réservée en dit long sur leur grand respect à ton égard, parmi tes pairs. Ils se retrouvaient en toi.Tu as toujours défendu la liberté de la presse et ton désir de voir un journalisme indépendant et rigoureux se développer.Tu as fortement contribué à « tamaghrabiyt » à ta manière en te référant subtilement à ta ville natale, à ton quartier à Casablanca, à tes voisins, à des musiques, à une histoire, un adage, au Raja, à tous ce qui nous rattache à notre richissime culture, à notre histoire largement méconnue ou spoliée, à nos racines, à notre continent, au monde.Repose-toi mon ami après tant d’années de batailles remportées, d’abnégation et de courage.Tu as finalement vaincu la maladie. Oui tu as réussi à vaincre la maladie : tes médecins, ta petite famille, tes amis, tes lecteurs et tes auditeurs le savent très bien. Ce n’est pas la maladie qui a fini par t’avoir, c’est plutôt toi qui a décidé de mettre fin à la maladie et à ta mission.Je sais que tu as poussé un long soupir et affiché un petit sourire charmant au moment de nous quitter, car c’est dans ta nature de toujours sourire.Tu as enfin décidé de te reposer.Tu nous manques déjà Sidi Jamal.Si Abdelaziz Erromani n’aura plus à demander en début d’émission « Qi Bqat Shiha Si Jamal ? » Jamais plus de "ana matafeqch m" a si Hadad" qui ponctuaient de temps à autre tes interventions dans Décryptage.Mission accomplie. Tu as été une denrée rarissime.Et puis quelle coïncidence même la terre aura tremblée ce jour là... (En cette triste occasion écoutons la chanson en lien ici-bas, cela fera plaisir à Si Jamal, j’en suis certain)
youtu.be/fbH7VJz2F2o?si=9MErGVWO...

25 ans de règne de Sa Majesté Mohammed VI, en matière de sport...

Il faut d'abord rappeler que le règne de Sa Majesté Mohammed VI , Roi du Maroc, avait débuté avec le meilleur exploit jamais réalisé par l’athlétisme marocain : celui de se classer 5e aux championnats du monde alors organisés à Séville. Le pays avait alors ramené une excellente moisson de médailles. Les athlètes avaient considéré que c'était le meilleur cadeau qu'ils pouvaient offrir à Sa Majesté à l'occasion de son intronisation. En retour, Sa Majesté leur avait répondu de la plus belle des manières, avec une sollicitude royale que chacune et chacun a ancré à jamais dans sa mémoire. Dès le début, Sa Majesté avait donné de nombreux signaux pour faire comprendre à tous l'importance du sport dans le développement socio-économique durable, l'épanouissement du citoyen marocain et la consolidation de l'image de marque du pays. Probablement ayant constaté une certaine lenteur dans l’accomplissement et la mise en œuvre de la vision Royale, Sa Majesté, en 2008, plus exactement le 24 octobre, a adressé une lettre historique aux différents acteurs de la vie sportive, réunis dans des assises nationales. Après un constat qui ne laissait aucun doute quant à la non satisfaction du souverain, cette lettre a tracé la voie et indiqué les axes du développement espéré. La lettre va même jusqu’à expliciter la manière d’y arriver selon la vision de l’auguste souverain. Cette lettre est toujours d’actualité et pas un acteur de la vie sportive ne peut se permettre le luxe d’en ignorer le contenu. Pour montrer la voie et indiquer le cap, Sa Majesté va inaugurer en personne l’académie Mohammed VI de football et le Centre National Mohammed VI des Handicapés où le sport a été envisagé comme pierre angulaire dans l’intégration des personnes à besoins spécifiques. En 2011, à l’initiative Royale de révision de la Constitution du pays, le peuple marocain va voter massivement le projet qui pour la première fois de l’histoire du pays va inclure le sport et l’activité physique comme un droit pour le citoyen marocain. Rare sont les constitutions dans le monde qui consacrent le sport de cette façon si explicite et si claire. C’est ainsi que se concrétise aujourd’hui la vision de Sa Majesté et c’est ce qui explique les investissements importants en matière de sport, le changement qualitatif constaté dans les infrastructures et le niveau des résultats dans certaines activités sportives. D’autres disciplines hélas, trainent encore à saisir les opportunités qui s’offrent à elles pour se hisser au niveau voulu ; sans doute par manque de clairvoyance ou de compétence. La vision royale s’est également révélée très claire et ambitieuse pour le pays en ce qui concerne la place du Maroc dans le concert des pays capables d'organiser de grandes manifestations sportives. Le pays a ainsi organisé de nombreux championnats d’Afrique dans différents sports. Le Royaume concrétisera cette vision en accueillant pour la première fois de son histoire les Jeux Africains. Ceux-ci étant la plus grande manifestation sportive au niveau continental. Les 54 pays d’Afrique y étaient présents. Sous l’impulsion de Sa Majesté que Dieu l’assiste, le Maroc n’a point baissé les bras quand il s’est agi de défendre sa légitimité à organisation de la Coupe du monde de football. Le pays a présenté sa candidature à six reprises sans jamais se décourager. À chaque candidature, le pays avait assuré les instances de la FIFA que sa détermination était forte et légitime, et quoi qu'il advienne, le dossier présenté était un véritable gage pour le pays et les projets qui y figuraient allaient de toute façon être réalisés. À chaque fois, le Maroc avait tenu parole. Il a toujours considéré la Coupe du Monde de Football comme un accélérateur de développement et non comme un rendez-vous sans lendemain. Il faut aussi se remémorer l’occasion et les circonstances de la dernière présentation de la candidature marocaine. L’Afrique de football était en congrès à Kigali au Rwanda. Le Maroc y était représenté bien évidemment par la Fédération Royale Marocaine de Football, mais aussi, au niveau officiel, par le ministre de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et du Sport, Chakib Benmoussa. Il est officiellement présent pour recevoir le prix de l’Excellence décerné par la CAF au souverain marocain et au président Kagame. Le ministre lit alors le message que Sa Majesté avait bien voulu adresser à l’assistance. Dans ce message, Sa Majesté a annoncé aux Marocains, aux Africains et aux citoyens du monde, la nouvelle de la candidature à l’organisation de la Coupe du Monde de Football. Cette fois-ci, elle est menée conjointement avec l’Espagne et le Portugal. La formule annoncée par le souverain est historiquement nouvelle ; organiser les compétitions sur les deux rives de la Méditerranée occidentale : un signal civilisationnel fort à la FIFA et au monde. La primauté laissée à Sa Majesté pour faire cette importante annonce en dit long sur la considération dont jouit le souverain dans la région. En effet, Sa Majesté l'a faite au nom des trois pays, mais également au nom de l'ensemble du continent. À cette occasion, la Coupe du Monde de football fêtera ses 100 ans d’existence. Dans son message à l’occasion de la remise à Kigali du prix de l’Excellence de la CAF pour l’année 2022, juste avant l’annonce de la candidature tripartite pour la Coupe du Monde, le Souverain avait déclaré : « Je reste fidèle à la conviction que j’ai exprimée dans mon discours à l’occasion du 29ᵉ Sommet de l’Union Africaine, en 2017 : “l’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse” et seule “une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement”. Cela démontre la conviction royale selon laquelle le développement de l’Afrique ne pourra se faire que dans le cadre de sa vision du continent, à savoir la nécessité de l’entente, du respect, de la complémentarité et de la coopération gagnant-gagnant. S’occuper de la jeunesse et lui ouvrir les opportunités nécessaires dans ce processus est essentiel et incontournable. Tout le monde sait la place qu’occupe le football dans le développement de cette jeunesse et c’est ce qui fait dire à Sa Majesté plus loin dans son message : « …Dans mon pays – le Royaume du Maroc, j’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable ». Une façon d’inviter les pays du continent à faire de même. Aujourd’hui, nous, Marocains, fêtons les 25 années du règne de Sa Majesté Mohammed VI que Dieu l’assiste. Mais il faut savoir que la quasi-totalité des peuples d’Afrique fêtent également l’occasion avec nous, tant la personnalité royale est rayonnante sur le continent et le Maroc considéré comme un allié certain pour le développement et le bien-être des citoyens. Notre pays est perçu comme un exemple et un allié, et nous devrions tous travailler à consolider cette place particulière qui est la sienne, construite par les nombreuses visites et la sollicitude royale dans différentes régions d’Afrique.

Pour une Nouvelle Dynamique Sportive ...

À chaque nouvelle édition des Jeux Olympiques, notre pays, le Maroc, se retrouve uni par un sentiment de fierté et de patriotisme lorsque l'un de nos athlètes se hisse sur le podium. Cependant, derrière ces moments de joie et de célébration, une prise de conscience collective commence à émerger parmi la population marocaine ; la nécessité de repenser et de restructurer le sport national, en particulier le rôle des fédérations sportives qui en ont la gestion. La médaille d'or remportée par Soufiane El Bakkali en athlétisme a été une source de joie immense pour tout le pays. Mais cette victoire a également soulevé des questions sur les occasions manquées dans d'autres disciplines. Pourquoi d'autres sports compétitifs peinent-ils à atteindre de tels sommets? Pourquoi les exploits de nos athlètes ne sont-ils pas plus fréquents? Les performances de haut niveau, comme celles d'El Bakkali, mettent en lumière le potentiel de notre pays sur la scène sportive mondiale. Toutefois, elles révèlent également des lacunes dans la gestion, le soutien et le développement des talents sportifs à l'échelle nationale. Ces questions poussent le peuple marocain à interroger les réalisations de chaque fédération sportive, à évaluer leur efficacité et à exiger des comptes sur les stratégies mises en place pour promouvoir le sport de compétition au Maroc. Cette prise de conscience collective peut être le point de départ d'une révolution sportive, une transformation qui ne se limiterait pas à une seule discipline, mais qui s'étendrait à tous les niveaux du sport national. En repensant les structures sportives, en renforçant les investissements dans la formation des athlètes, et en créant des infrastructures modernes et accessibles, le Maroc pourrait non seulement multiplier les succès sportifs, mais aussi faire du sport un véritable vecteur de soft power. L'adhésion de l'ensemble du pays à cette initiative est essentielle. Chaque citoyen, chaque institution, chaque fédération doit s'engager à soutenir ce renouveau. Le sport, au-delà de ses aspects compétitifs, peut être un levier pour renforcer l'unité nationale, améliorer la santé publique, et accroître la visibilité du notre pays sur la scène internationale. Ainsi, les Jeux Olympiques ne sont plus seulement une occasion de célébrer les victoires, mais aussi une opportunité pour notre pays de se questionner, de se mobiliser et de s'engager dans une dynamique de changement positif. En tirant les leçons des réussites et des échecs passés, le Maroc peut espérer voir émerger une nouvelle ère sportive, où chaque médaille est le fruit d'une stratégie nationale cohérente et ambitieuse.

La Conscience Politique et Géopolitique du Chercheur en Sciences Humaines : Une Nécessité ?

La recherche en sciences humaines, englobant des disciplines telles que la sociologie, la psychologie, l'anthropologie et l'histoire, vise à comprendre les comportements humains, les cultures et les sociétés. Mais doit-elle se dérouler en vase clos, détachée des réalités politiques et géopolitiques ? La question mérite d'être posée : un chercheur en sciences humaines doit-il être conscient de la situation politique et des conflits géopolitiques ? Tout d'abord, les phénomènes politiques et géopolitiques influencent profondément les sociétés humaines. Ils façonnent les structures sociales, les relations de pouvoir, les dynamiques culturelles et les trajectoires historiques. Un chercheur en sciences humaines qui ignore ces contextes risque de passer à côté d'éléments essentiels pour une compréhension complète et nuancée des sujets qu'il étudie. Par exemple, une étude sur l'impact des grandes compétitions sportives ne peut être pleinement pertinente sans prendre en compte les enjeux politiques et géopolitiques qui les entourent. Les Jeux Olympiques, par exemple, ne sont pas seulement un événement sportif, mais aussi un terrain de rivalités politiques, de diplomatie internationale et de promotion nationale. Ensuite, la recherche en sciences humaines a souvent un impact sur les politiques publiques et les perceptions sociales. Les travaux des chercheurs peuvent informer et influencer les décisions politiques, les programmes éducatifs et les interventions sociales. Ainsi, être conscient des enjeux politiques et géopolitiques permet aux chercheurs de situer leur travail dans un cadre plus large et de contribuer de manière plus éclairée et responsable aux débats publics. Par ailleurs, la prise de conscience des contextes politiques peut également protéger les chercheurs eux-mêmes. Dans certaines régions du monde, les chercheurs peuvent être exposés à des risques s'ils abordent des sujets sensibles ou controversés. Une compréhension approfondie des dynamiques en jeu permet de naviguer ces situations avec plus de prudence et de sécurité. Enfin, il est important de souligner que la recherche en sciences humaines n'est jamais complètement neutre ou objective. Les choix méthodologiques, les questions de recherche et les interprétations des données sont souvent influencés, consciemment ou non, par les contextes politiques et les positions idéologiques des chercheurs. Prendre conscience de ces influences permet d'adopter une approche réflexive et critique, essentielle pour la rigueur scientifique. En conclusion, la conscience des situations politiques et des conflits géopolitiques n'est pas seulement bénéfique, mais elle semble indispensable pour un chercheur en sciences humaines. Elle enrichit la compréhension des phénomènes étudiés, informe les applications pratiques des recherches, protège les chercheurs et renforce la rigueur scientifique. En somme, un chercheur en sciences humaines ne peut se permettre d'ignorer les contextes politiques et géopolitiques sans risquer de compromettre la pertinence et l'impact de son travail. Dès lors, comment les chercheurs peuvent-ils équilibrer leur objectivité tout en prenant en compte ces dimensions politiques et géopolitiques dans leurs études ?

Le Sport comme Réflexion des Inégalités ...

Les Jeux Olympiques sont un événement mondial qui reflète les dynamiques sociales, économiques et culturelles des pays participants. Le Maroc, avec sa riche histoire sportive et ses ambitions olympiques, n'échappe pas à cette règle. Les théories de Pierre Bourdieu, notamment les concepts de "champ", "habitus" et "capital", aident à comprendre comment les divisions sociales se manifestent dans le sport marocain. Au Maroc, les Jeux Olympiques mettent en lumière les inégalités d'accès aux ressources sportives. Ces inégalités sont particulièrement visibles entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu'entre les différentes classes sociales, les grandes villes ont des infrastructures sportives modernes, tandis que les zones rurales manquent souvent de telles installations. La classe sociale influence fortement la capacité des athlètes à s'entraîner et à participer aux compétitions internationales. Les familles aisées peuvent investir dans des formations spécialisées et des équipements coûteux, alors que les athlètes issus de milieux modestes rencontrent des obstacles financiers significatifs. Les divisions sociales basées sur le genre sont également présentes dans le sport marocain. Bien que des progrès aient été réalisés, les femmes continuent de faire face à des obstacles pour accéder aux mêmes opportunités sportives que les hommes. L'habitus des athlètes marocains, façonné par leurs expériences sociales et culturelles, joue un rôle crucial dans la reproduction des divisions sociales. Les athlètes issus de milieux favorisés ont des dispositions qui les aident à réussir, tandis que ceux issus de milieux défavorisés peuvent être entravés par des habitudes moins adaptées aux exigences du sport de haut niveau. Les différentes formes de capital (économique, social, culturel et symbolique) sont inégalement réparties dans le champ sportif marocain, renforçant les divisions sociales. Les athlètes qui accumulent des médailles et des titres peuvent transformer ce prestige en avantages économiques, accentuant les écarts entre eux. La division sociale est omniprésente dans le contexte des Jeux Olympiques au Maroc. Elle influence qui peut participer, exceller et comment les athlètes sont perçus. Les théories de Pierre Bourdieu offrent un cadre précieux pour comprendre ces dynamiques, en montrant comment les structures sociales et les pratiques sportives sont interconnectées et se renforcent mutuellement. Comprendre ces mécanismes peut aider à formuler des politiques plus inclusives et équitables, visant à réduire les inégalités et à offrir des opportunités sportives à tous les Marocains, indépendamment de leur origine sociale ou régionale.

Le pouvoir des conseils nutritionnels de Dr Moussayer Khadija sur bluwr.com

Dans ce récit, l'anonymat des personnes impliquées a été préservé pour respecter leur intimité. En effet, la santé est une question privée. Les bienfaits d'une alimentation saine et équilibrée ne sont plus à prouver. Cependant, il peut être difficile pour certaines personnes, comme nos aînés, de maintenir une alimentation adéquate en raison de problèmes de santé ou de mobilité réduite. C'est le cas d’une personne âgée, dont la santé commençait à décliner et qui avait de plus en plus de mal à s'alimenter. Sa fille, qui assurait sa prise en charge quotidienne, a eu l'opportunité de découvrir un des articles concernant la nutrition gériatrique du Dr Moussayer Khadija, lors d'un moment de repos de sa mère. Elle a été agréablement surprise de constater que les articles du blog correspondaient parfaitement à ses besoins. Elle a appris qu’une période de sous-alimentation prolongée ne peut se résoudre qu’avec une reprise graduelle. Elle a également compris que le fait de forcer sa mère à manger pouvait en réalité aggraver la situation et causer des problèmes digestifs. Grâce à bluwr.com, elle a compris que la reprise alimentaire devait être progressive en raison des enzymes hypo-fonctionnelles. Elle a donc adopté une approche plus douce et plus adaptée aux besoins spécifiques de sa mère. Et les résultats ont été remarquables. La personne prenant soin de sa mère est à présent convaincue de la qualité des informations partagées sur Bluwr.com et en particulier par Dr Moussayer khadija que je remercie pour ses articles précieux. Un lien vers le premier article de la série est disponible ci-dessous. En tant que co-fondateur de bluwr.com, rien ne rend plus heureux que de savoir que les articles peuvent avoir un impact positif sur la vie d'autrui. Merci à tous ceux qui contribuent à faire de Bluwr.com une source d’information de qualité.
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