Pensez le Futur.

La septicémie/sepsis, une réponse inflammatoire généralisée associée à une infection

Le sepsis est le terme anglo-saxon et international employé pour caractériser une réponse inflammatoire généralisée associée à une infection grave. Le Sepsis (septicémie) est la complication la plus grave des infections, Il peut survenir de façon imprévisible lors de n’importe quelle infection, le plus souvent bactérienne, mais aussi virale telle la grippe ou la COVID-19. Il survient suite à une perte de contrôle de l’organisme, entraînant une réponse inflammatoire généralisée conduisant à un dysfonctionnement potentiellement mortel des organes. Chaque année, le sepsis touche près de 50 millions de personnes dans le monde, dont plus de 40% sont des enfants de moins de 5 ans. En 2017, l’Organisation Mondiale de la Santé l’a reconnu comme une priorité de santé publique et a recommandé aux États membres de mettre en place des dispositions nationales pour réduire le poids sanitaire, économique et social du sepsis. 1/ Les causes du sepsisToutes les infections dues aux bactéries, celles causées par des champignons peuvent induire un sepsis. Les infections pulmonaires, de la peau, les infections intestinales et les infections des voies urinaires sont parmi celles les plus à risque de sepsis. Cette complication survient notamment chez des patients dont le système immunitaire est affaibli ou souffrant de maladies chroniques et invalidantes. Les méningites à méningocoque sont un des rares exemples de sepsis pouvant survenir chez des personnes jeunes en bonne santé, tout comme celui suite à l’usage de tampons hygiéniques. 2/ les symptômes et la prise en charge La fièvre, l’accélération du rythme cardiaque et de la respiration, des sueurs profuses en sont les principaux symptômes. Dès que le sepsis s'aggrave, une confusion ou une baisse de la vigilance survient, en particulier chez la personne âgée ou très jeune. La pression artérielle baisse mais, paradoxalement, la peau est chaude. Plus tard, les extrémités deviennent froides et pâles, avec cyanose et marbrures périphériques. Le sepsis est une urgence médicale, le patient doit être dirigé dès sa suspicion vers un service de soins intensifs. 3/ Le traitement Il repose sur les antibiotiques, la prise en charge précoce est fondamentale, chaque heure gagnée améliore les chances de survie. La pandémie récente du Covid a permis d’expérimenter les effets bénéfiques d’autres traitements dans le sepsis d’origine virale (corticothérapie, anticorps monoclonaux anti-cytokine) Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار , الدكتورة خديجة موسياراختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة, Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie, Présidente de l’Alliance des Maladies Rares au Maroc, رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب, Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS),رئيسة الجمعية المغربية لأمراض المناعة الذاتية و والجهازية, vice -présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM). POUR EN SAVOIR PLUS SUR : 1/ L’HISTORIQUE DE LA PATHOLOGIE ET DU TERME, II/ L’ALLIANCE DES MALADIES RARES : SON ACTION ET SES REVENDICATIONS, 1/ L’HISTORIQUE DE LA PATHOLOGIE ET DU TERME (SOURCE OMS) Le sepsis est le terme anglo-saxon utilisé pour caractériser une réponse inflammatoire généralisée associée à une infection grave. Le mot septicémie a été créé en 1837 par le médecin français Pierre Piorry, à partir des mots grecs « Σήψις » (sêptikós), putrefaction, et « αίμα » (haîma), sang Avant d’être appelé comme tel, le sepsis a été connu sous différentes appellations. Auparavant, on parlait de « gangrène (ou pourriture) des hôpitaux (ou nosocomiale) ». Elle touchait les soldats, suite à des blessures de guerre. Le terme de « fièvre puerpérale » a aussi été utilisé pour désigner une infection féminine après l’accouchement. Le médecin français Armand Trousseau a suggéré, le premier, que la gangrène et la fièvre puerpérale constituaient en fait des pathologies semblables. Un médecin hongrois, Ignaz Semmelweis, a démontré à Vienne en 1847 l’importance de l’hygiène des mains afin d’éviter la contagion des femmes en couches. Mais la contagiosité avait été soupçonnée dès la fin du 18e siècle par le médecin écossais Alexander Gordon. Deux médecins alsaciens, Victor Feltz et Léon Coze, ont été les premiers en 1869 à démontrer la présence de bactéries dans le sang d’une patiente atteinte de fièvre puerpérale. Louis Pasteur, confirmera ces observations en 1879-1880 et préconisera l’hygiène lors des accouchements II/ L’ALLIANCE DES MALADIES RARES : SON ACTION ET SES REVENDICATIONS L’Alliance a pour missions de faire connaître et reconnaître les maladies rares auprès du public, des professionnels de santé et des pouvoirs publics en informant sur leurs enjeux scientifiques, sanitaires et sociaux, par tous les moyens : presse écrite, télévision, radio, sites internet et réseaux sociaux. L’ALLIANCE travaille au quotidien avec beaucoup d’associations marocaines. Elle a de plus signé des conventions de partenariat « stratégiques » avec 12 associations de patients : 1/Association de syndrome de Rett (AMSR) , 2/ Association de Solidarité avec les Enfants de la Lune au Maroc (A.S.E.L.M.) , 3/ Association de l’amyotrophie spinale (SMA) , 4 / association SOS Pku , 5/ association marocaine des malades d’angioedème héréditaire (AMMAO) , 6/ Association Marocaine pour la Santé de l’Enfant et de la Mère (AMSEM) , 7/ Association S.O.S Marfantime (S.O.S.M.) , 8/Association Prader Willi Maroc (P.W.M.) , 9/ Association Flamme d'Espoir pour les Autistes et les Patients atteints de la PKU , 10/ Association marocaine pour les enfants souffrant d’ostéoporose (Ostéogenèse imparfaite) A.M.E.O.S , 11/ Association Marocaine de Mucoviscidose (AMM) , 12/ Association Fragile X Maroc (FxMa) . L'ALLIANCE DES MALADIES RARES AU MAROC a enfin organisé la "Journée des Maladies Rares", le 24 février 2024 à Casablanca. Elle l'a fait en partenariat avec les laboratoires Sanofi et L’Association Marocaine de Biologie Médicale (AMBM). Les principales associations de maladies rares au Maroc étaient présentes lors de cette manifestation

Le papillomavirus humain touche près d’un tiers des personnes dans le monde

Le virus du papillome humain ou HPV (l’abréviation de Human papillomavirus) regroupe plusieurs espèces de virus (plus de 200) transmis sexuellement et dont les humains en sont le seul réservoir. C’est l’une des infections les plus courantes dans le monde, au moins 50% des personnes qui ont eu des relations sexuelles auront le HPV à un moment de leur vie. Certains HPV peuvent causer des verrues génitales et d'autres des cancers. I/ SIGNES ET SYMPTÖMES Souvent, l’infection ne donne pas de symptômes et le virus disparaît spontanément grâce à notre système immunitaire. Les symptômes les plus courants sont les verrues génitales appelées condylomes. Elles se localisent au niveau des organes génitaux, autour de l’anus ou au niveau du col de l’utérus, l’urètre ou dans la bouche. Ces condylomes ne comportent pas d’évolution cancéreuse et ils apparaissent entre 3 semaines et 8 mois, avec une moyenne de 2 à 3 mois après la contamination. II/ LE LIEN ENTRE UNE INFECTION ET LE CANCER DU COL DE L'UTERUS Une grande majorité des cancers du col de l’utérus (plus de 95 %) ainsi que de l’anus est due à un certain type d’ HPV. Il est également responsable d' une partie des cancers de la vulve, du vagin et du pénis. Ces cancers sont longtemps précédés par des lésions précancéreuses détectables par l' examen clinique et aisément traitables. Les délais sont de 10 à 20 ans entre l’infection et la survenue de cancer. III/ UNE TRANSMISSION SURTOUT SEXUELLE La transmission est surtout sexuelle lors des les relations sexuelles vaginales, anales ou orales. Il est également transmis par contact peau à peau. On est plus susceptible de contracter le HPV si on a des relations sexuelles à un âge précoce, plusieurs partenaires sexuels, ou avoir un partenaire sexuel qui a eu plusieurs partenaires. IV/ LE DEPISTAGE On teste les types d’ HPV qui peuvent conduire au cancer du col de l’utérus. Le test HPV-HR est recommandé chez les femmes de plus de 30 ans. Il peut détecter le HPV avant même qu’il y ait des changements dans le col de l’utérus. Les femmes qui passent le test HPV doivent encore subir des frottis cervicaux. V/ LES TRAITEMENTS Il n’existe aucun remède contre le HPV lui-même. Il existe des traitements pour les verrues génitales, les modifications du col de l’utérus et le cancer du col de l’utérus. Il existe de nombreux choix de traitement pour les verrues génitales. VI/ Comment se protéger Eviter les facteurs de risque de contracter le virus. Les préservatifs protègent imparfaitement contre l’infection à HPV, car ils ne couvrent pas l’intégralité des parties génitales. La vaccination protège contre des types de HPV qui causent le cancer du col de l’utérus. Elle protège mieux lorsqu’elle est faite avant les premiers rapports sexuels et donc avant d’avoir été exposé au virus HPV. BIBLIOGRAPHIE -Le papillomavirus humain touche près d’un tiers des hommes dans le monde, selon une étude, LE MONDE,publié le 16 août 2023 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/08/16/pres-d-un-tiers-des-hommes-dans-le-monde-seraient-infectes-par-un-papillomavirus-humain_6185589_1650684.html POUR EN SAVOIR PLUS SUR L'ALLIANCE DES MALADIES RARES AU MAROC L’Alliance a pour missions de faire connaître et reconnaître les maladies rares auprès du public, des professionnels de santé et des pouvoirs publics en informant sur leurs enjeux scientifiques, sanitaires et sociaux, par tous les moyens : presse écrite, télévision, radio, sites internet et réseaux sociaux. Elle a également pour objectifs de contribuer à l’information des médecins en organisant des colloques thématiques sur les maladies rares. Elle œuvre à aider à la création d’associations de malades dédiées à chaque maladie rare et à améliorer l’accès au diagnostic et aux soins des maladies rares par la mise en place de centre de référence et de compétence et par une prise en charge réellement efficaces en inscrivant ces troubles comme des affections de longues durées (ALD) Le virus du papillome humain ou HPV (l’abréviation de Human papillomavirus) regroupe plusieurs espèces de virus (plus de 200) transmis sexuellement et dont les humains en sont le seul réservoir. C’est l’une des infections les plus courantes dans le monde, au moins 50% des personnes qui ont eu des relations sexuelles auront le HPV à un moment de leur vie. Certains HPV peuvent causer des verrues génitales et d'autres des cancers. I/ SIGNES ET SYMPTÖMES D'UNE INFECTION A HPV Souvent, l’infection ne donne pas de symptômes et le virus disparaît spontanément grâce à notre système immunitaire. Les symptômes les plus courants sont les verrues génitales appelées condylomes. Elles se localisent au niveau des organes génitaux, autour de l’anus ou au niveau du col de l’utérus, l’urètre ou dans la bouche. II/ LE LIEN ENTRE UNE INFECTION A HPV ET LE CANCER DU COL DE L'UTERUS Une grande majorité des cancers du col de l’utérus (plus de 95 %) ainsi que de l’anus est due à un certain type d’ HPV. Les délais sont de 10 à 20 ans entre l’infection et la survenue de cancer. III/ UNE TRANSMISSION SURTOUT SEXUELLE DU HPV La transmission est surtout sexuelle lors des les relations sexuelles vaginales, anales ou orales. Il est également transmis par contact peau à peau. On est plus susceptible de contracter le HPV si on a des relations sexuelles à un âge précoce, plusieurs partenaires sexuels, ou avoir un partenaire sexuel qui a eu plusieurs partenaires. IV/ LE DEPISTAGE DU HPV On teste les types d’ HPV qui peuvent conduire au cancer du col de l’utérus. Le test HPV-HR est recommandé chez les femmes de plus de 30 ans. Il peut détecter le HPV avant même qu’il y ait des changements dans le col de l’utérus. Les femmes qui passent le test HPV doivent encore subir des frottis cervicaux. V/ LES TRAITEMENTS Il n’existe aucun remède contre le HPV lui-même. Il existe des traitements pour les verrues génitales, les modifications du col de l’utérus et le cancer du col de l’utérus. Il existe de nombreux choix de traitement pour les verrues génitales. VI/ Comment se protéger contre le HPV Eviter les facteurs de risque de contracter le virus. Les préservatifs protègent imparfaitement contre l’infection à HPV, car ils ne couvrent pas l’intégralité des parties génitales. La vaccination protège contre des types de HPV qui causent le cancer du col de l’utérus. Elle protège mieux lorsqu’elle est faite avant les premiers rapports sexuels et donc avant d’avoir été exposé au virus HPV. Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار اختصاصيSpécialiste en médecine interne et en Gériatrie Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc (AMRM)

Championnats du Monde de Crosscountry, l'Afrique domine de la tête et des épaules...

L’Afrique a dominé de la tête et des pieds les championnats du monde crosscountry qui se sont déroulés à Beograd en ce 30 mars 2024 en lieu et place de la Croatie qui devait les abriter mais qui finalement avait été remplacée sur décision de World Athletics étant donné que les préparatifs n’étaient pas bien menées. Les épreuves ont eu lieu le long du Danube dans le parc de l’amitié. Une splendeur. Quand on parle Afrique, on parle en fait du Kenya, de l’Ethiopie, de l’Ouganda et dans une moindre mesure du Maroc ou de l'Afrique du Sud. Sur toutes les médailles mises en jeux une seule va échapper aux africains et ce fut dans le relais mixte où la Grande Bretagne va réussir l'exploit d'enlever une médaille de bronze aux africains. Chez les juniors dames, c’est la jeune Ethiopienne Marta Alemayo qui remporta la course avec quatre secondes d’avance sur sa compatriote Asayech Ayichew et quelques dix secondes sur son autre compatriote Robe Dida. Dès le départ les Ethiopiennes ont montré qu’elles étaient là pour gagner et n’ont à aucun moment laissé l’initiative à la concurrence kenyane notamment. Au classement par équipe l’Ethiopie remporte ainsi naturellement l’Or avec 12 points suivie du Kenya 28 points et de l’Ouganda 48 pts. Il faut dire que les africaines n’ont pas laissé planer le moindre doute sur leurs intentions de se retrouver sur le podium. les USA n’ont obtenu ici que la 4ème place avec 40 points de retard sur l’Ouganda. Deux autres équipes africaines ont pris part à cette épreuve de 8 km : La RSA 10ème et le MAR 12ème . Chez les juniors garçons les 15 premiers sont tous africains, montrant ainsi la domination de l'Afrique aujourd’hui mais sans doute à l’avenir aussi. Les jeunes africains ont fait montre dans cette course d’une grande solidité et d’une grande combativité. A l’arrivée la victoire reviendra au Kenyan Samuel Kibathi suivi de l’éthiopien Mezgebu Sime à quatre secondes tout de même et d’un autre kenyan : Matthew Kiopkoech Kipruto. Au classement par équipe sans surprise aucune le Kenya est médaillé d’or avec 15 points suivi de l’Ethiopie avec 21 pts et de l’Ouganda avec 52 points. Là aussi deux autres équipes africaines étaient présentes la RSA 5ème et le MAR 6ème. Ce fut là une belle revanche du Kenya sur l’Ethiopie en juniors. Chez les séniors dames la domination kenyane était très forte puisqu’elles ont pris les Cinq premières places au classement individuel. On se crorait dans un championnats kenyan. Elle ne laissèrent aucune chance à leurs adversaires. Cerise sur le gâteau Beatrice Chebet, âgée aujourd’hui de 24 ans seulement a ici remporté son deuxième titre d’affilé, puisqu’elle a été également championne du monde l’an passé. Avant elle seule Tirunesh Dibaba avait fait de même. Beatrice Chebet a devancé ses compatriotes Lilian Kasait Rengeruk et Margaret Chelimo Kipkemboi. Au classement par équipe la première place est revenue naturellement au Kenya avec 10 points seulement, suivi de l’Ethiopie 41 points qui devance l’Ouganda de seulement 3 petits points. (44points). Les USA sont ici 4ème suivi de l‘autre équipe africaine présente sur cette course la RSA 7ème. Chez les séniors hommes, Jacob Kiplimo mettra tout le monde d’accord. Avec sa victoire ici à Beograd, en renouvelant son exploit de l’an passé, il rejoint la liste très restreinte des athlètes ayant remporté les championnats du monde de cross plus d’une fois. Son nom figure aujourd'hui à côté de ceux de Kenenisa Bekele, Geoffrey Kamworor, Khalid Skah et de Paul Tergat. Sur cette course aussi les 19 premiers athlètes sont africains sauf l’espagnol Thierry Ndikumwenayo qui pointe à la 17ème place…Il faut noter que ce champion du Burundi vient juste d’être naturalisé espagnol. La course n’a pas du tout été facile. Les athlètes ont beaucoup changé de rythmes et de tactiques pour épuiser les adversaires mais finalement la logique a été respectée. Au classement par équipe la victoire de Jacob Kiplimo n’a pas suffit à son pays pour remporter l’or puisque c’est le Kenya encore une fois qui va être sacré champion du monde avec 19 points, suivi de l’Ouganda 31 points tout de même et de l’Ethiopie 40 points. En quatrième position nous avons l’Espagne avec 99 points. Les autres équipes africaines présentes ont été respectivement l’Erythrée 6ème, la RSA 8ème et le Burundi 10ème. Enfin au relais mixte le Kenya, encore une fois, n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Le temps réalisé par les kenyans ne laisse planer aucun doute sur leur supériorité. Ainsi le Kenya va remporter l’or avec seulement 22min et 15sec, suivi de l’Ethiopie à 26 secondes en 22:43. La grande surprise ici est la Great Britain & Northern Ireland qui en 23min 00 va prendre la médaille de bronze devançant le Maroc de 8 petites secondes. L’ Ouganda sera 5ème, la France 6ème, Le Japon 7ème, les USA 8ème, la RSA 9ème, la SER 10ème, le MEX 11ème, le KAZ 15ème et FIJ 13ème. Le Kenya s'est donc hissé en tête du tableau des médailles avec onze médailles lors de ces 45e Championnats du monde de cross-country qui se sont déroulés par un temps sec et ensoleillées. Six médailles d'or ont été remportées par le Kenya, dont les titres par équipe pour les hommes seniors, les femmes seniors, les hommes U20 et la course de relais mixte, ainsi que les médailles d'or individuelles grâce à Beatrice Chebet (femmes seniors) et Samuel Kibathi (hommes de moins de 20 ans). Les autres médailles ont été remportées par l'Éthiopie, dix au total, l'Ouganda cinq médailles et la Grande-Bretagne une médaille. L'Espagne a été la meilleure équipe européenne dans toutes les courses individuelles. Sur le circuit plat de près de 2 km avec des obstacles, des ponts, de la boue et un labyrinthe de foin, le continent africain a dominé toutes les épreuves de la tête et des épaules. Au total, 439 coureurs de 45 pays et une équipe de réfugiés ont participé à cette édition. Finalement on peut encore une fois conclure qu'en athlétisme l'Afrique est une super puissance et qu'en demi fond et fond surtout, aucun autre continent ne fait le poids pour le moment.

C'est l'asile des fous dans le tennis marocain!!!!

Comme chaque année les organisateurs du GP Hassan II (FRMT) donnent 3 Wild Cards à des joueurs mal classés afin de pouvoir participer au tournoi de tennis de rang ATP250. Dans ce cas de figure, comme partout dans le monde, la préférence nationale est de vigueur. ◆On a donné la 1ere WC à Elliot Benchetrit, numéro 2 marocain et classé 661 dans l'ATP avec 48pts ◆Le numéro 1 marocain, Yassine Dlimi classé 609 dans l'ATP avec 56pts a refusé la WC car en prétextant qu'il a mieux à faire avec son université américaine en participant à des contests non reconnu par l'ATP. Va comprendre le professionnalisme de ce joueur. ◆Le phénomène marocain Reda Bennani 19eme chez les juniors et 1200 en ATP avec 6pts est toujours snobé et ignoré par la fédération à cause d'un conflit avec ses parents. Donc pas de WC pour lui. ◆Le numéro 3 marocain Adam Moundir, seul tennisman boursier du comité olympique avec 3500dhs mensuel. Je vous rappelle que le président du CNOM est au président de la FRMT et président de la SNRT. On se demande s'il maitrise aussi le clonage. Donc Adam Moundir, 760eme ATP avec 31pts est porté disparu sur le circuit depuis Octobre 2023!!! Il n'a pas recu de WC lui aussi, compréhensible quand même mais bon pourquoi il est tjrs boursier??? Un petit peu absurde!!! ◆Le numéro 4 marocain Younes Lalami Laaroussi, encore 1098eme en ATP avec 9pts, a du je crois abandonner carrément le tennis après avoir déclaré forfait comme un lâche devant un tennisman israélien. En fin de compte la FRMT a donné ses 2 dernières WC au tunisien Aziz Dougaz 234eme ATP et au jordanien Abdullah Shelbayh 229eme ATP alors qu'il n'y a pas de tournoi majeurs dans ses 2 pays pour qu'ils rendent la pareille à nos joueurs marocains. Impossible de dissocier le panarabisme de nos chibanis toujours au pouvoir au Maroc.
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Peut-on encore faire sans l’intelligence artificielle ?

L’IA est un domaine de recherche en pleine expansion en elle-même, pour elle-même mais c’est également un domaine qui de plus en plus sert de support à l’ensemble des autres domaines scientifiques avec l’ouverture de nouvelles perspectives, d’accélération de la connaissance et de maitrise de nouvelles technologies qui permettent des raccourcis en temps jusqu’ici inimaginables. L’avenir de l'IA est prometteur certes mais à la condition de la maitrise de l’outil et des caps à maintenir et aussi en réduisant au maximum le fossé qui peut exister entre la compréhension de l’humain, ses intentions et la machinerie qui elle devient de plus en plus autonome et donc a besoin d’humains d’un niveau de connaissance et de maitrise de plus en plus capables de lui faire faire le travail convenablement de manière efficiente et parfaitement bien ciblée, pour l’intérêt de l’humanité. Il y a lieu également de parfaitement comprendre les disparités et les différences culturelles, génotypiques, géographiques, historiques et autres qui devraient nous amener à ne plus avoir qu’un seul angle de vision mais plutôt à entrevoir les choses en tenant compte justement de ces disparités et différences et ce notamment quand il s’agit de domaine médicaux complexes où le détail est très important. Le sénégalais, le canadien, le marocain, le finnois, réagissent-ils de la même façon aux thérapeutiques aujourd’hui proposées ? Souffrent-ils des mêmes maladies, réagissent-ils de la même façon, s’ils sont exposés à un même virus ou une même bactérie ? Les applications de l’IA, qui concernent les humains, permettent et permettront davantage dans un avenir proche, d’améliorer la qualité des soins. Les opérations seront assistées et les médicaments conçus au cas par cas. Toujours est il qu’il faut avoir des données fiables, comme il est impératif de procéder de la manière la plus appropriée et cela la machine ne peut le faire si au préalable ce ne sont pas des humais éclairés qui procèdent à son apprentissage. Ses humains doivent avoir la connaissance suffisante et adéquate pour développer les approches et techniques qu’il faut mais également être en respect total d'une éthique à toute épreuve. Dans le lien en bas, Dr Tariq Daouda nous explique cela et plus encore de manière très pédagogique, alors qu’il était l’invité de la rédaction de Médi TV. Je vous invite à cliquer dessus.
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Échos de l'Écriture ...

Dans le passé, un souvenir précieux persistait, semblable à un trésor immuable. C'était lors d'une journée lumineuse, partagée avec une personne chère au café de la bibliothèque nationale. Une conversation sur l'écriture avait débuté, et elle m'avait confiée d'une voix douce mais assurée : "L'écriture est intime." Cette idée a profondément marqué ma pensée, semant en moi le germe d'une réflexion qui n'a cessé de croître depuis. Face à la nécessité d'écrire à des fins académiques, j'ai souvent médité sur cette déclaration énigmatique. L'écriture, jadis un refuge où s'épanouissaient librement mes pensées, était désormais soumise à de nouvelles contraintes. Pour autant, en plongeant dans les méandres de ma mémoire, je me suis remémorée les moments où l'écriture était vraiment personnelle. Les pages de mon journal intime, les croquis de mes journées, les récits mystérieux de mes nouvelles, les vers enflammés de mes poèmes, autant de fragments d'intimité confiés à l'encre et au papier. Il était indéniable que j'avais un talent, une sensibilité qui s'émoussait avec le temps. Quand cette passion est devenue un devoir, elle n'a pas perdu sa dimension intime. Même dans sa forme la plus rigoureuse, l'écriture révèle toujours les émotions capturées dans les mots. Ainsi, malgré les aléas du temps et les exigences du quotidien, il reste primordial de maintenir ce lien intime avec soi-même à travers l'écriture. Car c'est dans ces moments de connexion avec notre essence que se trouvent les véritables trésors de la vie, éclairant notre chemin de leur lumière éternelle.

Le Maroc au défi de l'Eau

Retour sur le plus grand challenge de l'histoire de notre pays et qui déterminera l'ampleur de son développement et de son évolution. Le Maroc se trouve géographiquement par la force des choses dans une zone à stress hydrique extrêmement élevée. De ce fait la marge de manœuvre y est extrêmement réduite et chaque action de sauvegarde ou de dilapidation des ressources hydriques y a une ampleur fatidique. La première solution évidente à implémenter est le dessalement de l'eau de mer. Trois aspects y sont déterminant: ◆Disponibilité ◆Capacité ◆Coût Disponibilité Le Maroc possède un littoral long de 3500km dont il faut en profiter. Un objectif d'une usine de dessalement par 150km de côte semble à mon avis suffisant pour une première phase afin de rendre l'eau disponible sur l'ensemble du territoire. Ceci équivaut à 24 usines de dessalement reparti sur la longueur du littoral. Capacité La capacité de production devra être suffisante afin d'assurer le besoin en eau potable de toute la population se trouvant à moins de 40km des côtes. Ceci permettra de mieux sauvegarder les eaux en amont grâce aux barrages et aux nappes phréatique. Cette eau disponible en amont pourra vraiment être bénéfique à une population proche des montagnes qui est la moins riche du Maroc. Coût C'est le facteur le plus important et celui qui déterminera la réussite ou la banqueroute de cette entreprise de dessalement. La solution technologique la plus rentable est l'osmose inverse qui permet après plusieurs passages d'avoir une eau dilué avec une teneur faible en sel. Grâce aux récents développements dans le domaine, le coût de cette technologie est maintenant estimé entre 2 et 4 kW.H par m³ d'eau. Dans le but d'assurer un rendement final encore meilleur il est recommandé de développer 2 à 3 réacteurs nucléaires qui reste d'ailleurs la source d'énergie la plus sure et la plus génératrice d'énergie. Aujourd'hui on est capable de produire 1m³ d'eau potable à 7dhs. Il était de 50 dhs en 1977 quand on avait construit à l'époque l'usine de dessalement de Boujdour. Si on arrive à réduire ce coût à 3∼4 dhs le m³, on aura rendu ce process profitable et on pourra permettre l'utilisation de cette eau profitablement dans l'agriculture et l'industrie. Deuxième solution à implémenter est la mutualisation des ressources en eau entre les grand bassins hydraulique du Royaume: ◆ Loukkos ◆ Moulouya ◆ Sebou ◆ Bouregreg – Chaouia ◆ Oum Er-Rabia ◆ Tensift ◆ Guir–Ziz–Rheris ◆ Draa – Oued Noun ◆ Souss – Massa Cette mutualisation est possible grâce aux autoroutes de l'eau qui sont en réalité des pipes de transferts d'eau à l'aide d'unité de pompage. L'énergie nucléaire pourra produire en abondance l'électricité nécessaire à faible coût. On pourra même envisager à moyen/long terme d'avoir des pipes creusé sous la montagne afin de détourner une partie du flux d'eau en direction de l'ouest vers l'est qui en a grand besoin. Il faut aussi ne pas oublier de prévoir la possibilité de pomper l'eau dans les 2 sens. A l'instant T les 2 autoroutes soit réalisés ou entrain de réaliser ne permettent malheureusement de pomper l'eau que dans un seul sens. Troisième solution à implémenter est la généralisation des stations de traitement des eaux usées dans tout les espaces urbains au Maroc, ceci dans le but de l'arrosages des espaces verts et des golfs. On peut même envisager des nouvelles canalisations qui permettront de distribuer cette eau traité mais toujours non potable dans les ménages afin de l'utiliser dans les jardins et WC et pourquoi pas dans les piscines. Dans un pays à stress hydrique comme le Maroc chaque action d'optimisation de la gestion de l'eau est appréciable. Quatrième solution est de faire payer les agriculteurs et les industriels le prix réel de l'eau ou un prix qui s'en rapproche et qui soit juste. Ceci nous évitera les discours démagogique et populiste d'interdire la plantation de pastèques et d'avocats etc car tout plantation de produit agricole reposera sur une logique économique et évitera au contribuables des Milliards en subvention. Il faut aussi lutter activement et punir sévèrement les actes de fraude. On entend beaucoup de rumeurs sur certains agriculteurs qui pompent directement l'eau du barrage avec insouciance et sans payer. Cinquième solution est de règlementer, recenser et cartographier les différents forages de puits au Maroc. On peut même penser à certaines solutions IoT pour prélever et enregistrer en temps réel la consommation en eau des nappes phréatiques. Sixième et dernière solution est de réfléchir à des process de collectes des pluies pluviales en zones urbaines.
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Si Aziz Daouda, un homme, une oeuvre

Par un heureux hasard arrangé par les divinités des liens sociaux, je m’étais retrouvé ami avec Si Aziz Daouda. Un bonheur et un honneur. Il est des chemins qui sont censés se rencontrer inexplicablement, comme dans la vie. Au commencement, c’était un appel téléphonique. On avait parlé de la Roumanie. Si Aziz étudiant connut ce pays. Moi, je le connaissais bien à travers des lectures : Ionesco, Cioran et Saul Bellow, auteur de L’Hiver du doyen, un roman dont le péripéties se passent dans ce pays. Parler, écrire sur l’homme sur Si Aziz Daouda, il faut être capable de le faire en se détachant de son enthousiasme et de l’emphase du style, des exigences difficiles à remplir car l’homme est un Grand. Les hommes accouchent nous dit la mythologie, et en philosophie Socrate, disait-on, accouchait les esprits. Si Aziz, lui, accouchait des destins des Hommes et des honneurs son pays, le Maroc. Des études de physiologies lui avaient montré la voie, l’art et la manière. Tout le reste est littérature ? non tout le reste est science. Une génération d’athlètes, une discipline avaient vu le jour chez nous et atteint leurs apogées grâce à sa large contribution. Il faut écouter l’homme raconter avec tact la découverte de son premier coureur dans notre pays. Ce jeune coureur qui allait ouvrir les portes du ciel de la discipline et faire connaitre le pays à travers les grands noms qui lui emboiteront le pas. Il fallait voir Aouita courir dans ses dernières lignes droites, quand « il blanchissait ». Ce mot est de notre voisin, un vieil homme, qui regardait avec joie le coureur dans un ultime effort montrant ses grandes dents blanches sous la pression de l’effort. Si Aziz n’hésite jamais à nous parler à la télé et à nous écrire à travers la plateforme Bluwr. Sa parole enjouée plaît. Pour lui, homme de terrain et homme des défis, c’est sa façon de continuer à travailler encore et encore. Comme un pédagogue, sa parole est sincère et amicale. Il possède la mémoire d’une discipline à laquelle il a consacré sa vie. C’est pourquoi il tient une parole structurée et qui invite l’audience à une vraie rencontre avec les hommes qui ont animé ce passé de médailles et de jubilation pour tout le monde. L’homme sait encore parler de son pays qu’il connait bien ; il possède une culture générale très attachante. Il parle volontiers du climats, de la faune, de la flore et des coutumes des régions du pays. L’homme qui n’a plus rien à prouver, déborde d’une énergie heureuse qui ne demande qu’à se déployer, cherchant à éclairer et à réchauffer un univers sportif gagné par la torpeur et la léthargie. Notre athlétisme n’est pas ce qu’il fut. La relève n’a pas été assurée, la fin brusque et inexplicable de l’aventure laisse pour le citoyen un gout désagréable. Si Aziz prend toujours de la hauteur dans les débats ; il sait parler autant des réussites que des échecs. La lucidité est une forme d’objectivité. Si Aziz ne se targue jamais de ses réussites qu’il sait ne pas attribuer à lui seul. Ceux qui y ont contribué sont tout le temps cités nommément. Les réussites étaient et restent le destin des hommes passionnés et qui ont travaillé jour et nuit à ces exploits. On sait combien les performances sportives, comme il l’affirme lui-même dans une émission de télé, dépendent de la science et de la technologie de pointe des fédérations, ce qui favorisait naturellement les pays développés, à l’heure même où nos athlètes décrochaient les premières places aux podium. Un dernier point retenait mon attention de pédagogue. Outre sa culture générale, Si Daouda écrit en français et en anglais. Une écriture qui manie avec subtilité les mots de la langue à l’aide d’une expression fraiche et précise. Une clarté du style et de la pensée qui fascine le lecteur. Le style c’est l’homme ; cet homme fait le style. On devine le travail colossal qu’il a fait sur lui-même pour mériter la confiance et l’amour de ces concitoyens qui n’ont de cesse de le lui montrer. Quant à ses démonstrations à lui, il les a effectuées sur le terrain, in the field, en anglais s’il vous plaît ravissant et les titres et les cœurs !